Une situation préoccupante pour les personnes handicapées. Depuis le début de cette pandémie de coronavirus, la majorité d’entre elles exercent l’auto-emploi ou font des petits commerces. La limitation des horaires ne leur permet pas de rejoindre les marchés, réduisant davantage la possibilité de pouvoir commercialiser leurs produits. Beaucoup d’entre elles tiennent également des petites gargotes, activité qui ne peut plus être menée dans le contexte actuel, les privant de ce fait de leurs seuls moyens de subsistance.
La conspiration en marche. Les actes de déstabilisation s'organisent. Le feu couve et l'incendie menace. Le 11 mai dernier, nous avions déjà fait état d'une conspiration qui se trame dont l'origine vient surtout de l'extérieur. En effet, le 20 avril Rajoelina Andry Nirina, Chef de l'Etat, présenta solennellement le Remède traditionnel amélioré (RTA), le CVO, à base d'Artemisia mis au point par l'IMRA pour endiguer la pandémie du SARS-COV-2. Il l'a lui-même et son épouse pris en premier et en public la dose nécessaire du CVO suivis des membres du Gouvernement. A partir de cette date (20/04/20), les yeux du monde entier se tournent vers Madagasikara qui pour s'intéresser ou pour féliciter les Malagasy, qui aussi malheureusement pour chercher à « étouffer le bébé », le CVO. Les puissants laboratoires ne vont pas rester les bras croisés. Et pire, la respectable OMS, avant de se raviser, joue leur jeu.
Un exemple à suivre. Chaque année, depuis 2002, l’initiative Equateur - dirigée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) - lance le prix « Equateur » pour identifier les solutions locales exceptionnelles pour le climat, les personnes et la planète. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée hier, le PNUD a donc annoncé les dix pays lauréats du prix « Equateur ». Ces organisations présentent des solutions innovantes basées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique.
Cette crise sanitaire a considérablement nuit aux entreprises existantes à Madagascar. Afin d’évaluer ces répercussions, la Cellule de veille économique et stratégique de l’Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) a mené une enquête auprès des entreprises du pays, tout secteur confondu. Cette enquête a ainsi permis de quantifier les impacts de la pandémie de coronavirus sur les activités économiques. A l’issue de cette investigation, l’EDBM déterminera notamment les actions qu’il devra entreprendre, que ce soit en termes d’analyse, de planification ou encore de facilitation afin de soutenir au mieux le secteur privé pendant et après la crise.
Doucement mais sûrement. La crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19 n'a pas vraiment influencé l'avancée des travaux relatifs aux différents projets présidentiels. Des projets présidentiels qui s'apparentent aux 13 « Velirano » du Président de la République, Andry Rajoelina avant son accession à la magistrature suprême du pays. A l'instar des ouvrages menés sur la route nationale n°44 reliant Moramanga et Ambatondrazaka qui sont plutôt sur la bonne voie. Une promesse que le Chef de l'Etat avait faite à la population de l'Antsihanaka durant la campagne électorale.
Vyvato Rakotovao est revenu sur le devant de la scène politique récemment suite à sa nomination en tant que gouverneur de la Région Vakinankaratra. Au cours d’un entretien avec l’ancien ministre, il a évoqué plusieurs sujets : sa carrière, le Vakinankaratra ou encore la polémique autour du Rovan’Antananarivo.
Le Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato a annoncé hier le septième décès lié au coronavirus à Madagascar. Il s’agit d’une femme âgée de 20 ans, victime d’une complication sévère de l'accouchement. Au vu de son état débattu lors de son admission au Centre hospitalier de référence du district (CHRD) II Anosy Avaratra Antananarivo, les personnels de santé l’ont directement conduite en salle d’opération où une césarienne a été effectuée. Le nouveau-né est sorti sain et sauf, par contre, l’état de santé de sa mère s’est gravement dégradé. Les médecins traitants lui ont fait passer un test PCR. Malheureusement, le résultat de cette analyse en laboratoire s’est révélé positif.
« Jeudi 28 mai dernier vers une heure de matin, une femme enceinte présentant des symptômes annonciateurs de l’accouchement ayant rencontré de complication dans un établissement sanitaire à Anjozorobe s’est présentée au CHRD II Anosy Avaratra. Après 12 heures de contraction, les médecins ont décidé de procéder à une opération césarienne. Une fois le bébé sauvé, la patiente a commencé à montrer des signes du coronavirus. Elle a eu du mal à respirer, soudainement, sa température fut très élevée. Alerté, l’hôpital a effectué des prélèvements pour déterminer si elle a contracté le covid-19. Or, elle est décédée le lendemain de son arrivée sans même savoir le résultat du dépistage. 5 jours se sont écoulés avant de savoir que la défunte, déjà enterrée suivant les recommandations sanitaires évidemment, a été infectée par cette maladie virale », révèle une source.
Même s’il n’existe pas de recommandations officielles pour les femmes enceintes, les expériences dans d’autres pays affectés par le Covid- 19 ont révélé qu’elles peuvent subir des changements immunologiques et physiologiques. Cela les rendent plus sensibles et plus à risque de complications aux infections virales respiratoires et c’est ce qui a affecté cette patiente. Effectivement, cette femme a été victime d’une détresse respiratoire aiguë c’est-à-dire à un stade très critique, après son opération césarienne. Les personnels médicaux ont eu recours à des méthodes très avancées mais le syndrome grippal intense a fini par l’emporter en laissant son enfant orphelin. Ce dernier qui remplit actuellement un bon état de bien-être physique. Les explications de la porte-parole du CCO démontrent que la transmission du coronavirus Covid-19 se fait essentiellement par contact étroit avec une personne infectée par le biais de gouttelettes respiratoires. Elle a donc assuré que jusqu’à preuve du contraire, le virus ne traverse pas la barrière placentaire et n’affecte pas par conséquent les bébés.
Pour contenir la propagation du covid-19, une équipe de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que des soignants opérant à Anjozorobe y ont procédé à une investigation autour de ce cas positif déjà inhumé le week-end dernier. « Heureusement, nous avons déjà répertorié tous les patients ayant fréquenté l’hôpital. Et cela va faciliter l’identification de tous les cas contacts à commencer par les membres du personnel médical. L’établissement sanitaire a été totalement désinfecté aujourd’hui (ndlr : hier), nous ne recevrons donc pas de patients que lundi prochain », avance un des personnels médicaux.
Rappelons que les tests effectués mardi dernier a permis son identification en tant que porteur du coronavirus. Elle ne figure pas parmi les 9 patients présentant de formes symptomatiques graves annoncés par le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle.
K.R.
Pagaille autour d’une récompense, une coquette somme de 200.000 d’Ar. Fait inédit et honteux, deux entités de la Force de sécurité, la Gendarmerie et la Police, se disputent de la prime que l’Etat offre à ceux ou à celles qui transmettent de sérieuses informations permettant de localiser la bande à Lama afin de pouvoir mettre la main à leurs méfaits et de les neutraliser à jamais.
Recherchés durant trois décennies, Lama le triste célèbre nabab de la meute de kidnappeurs et les dangereux acolytes ont pu semer la poudre à tous les coups les Forces de sécurité. Le rapt du pharmacien, opérateur grossiste de son état, l’Indo-pakistanais de nationalité française Anil Karim permit aux éléments de la Gendarmerie de la BAK (Brigade anti-kidnapping) de déterminer avec certitude que Lama se trouve derrière la funeste opération. Il mène d’une main de diable l’industrie de kidnapping et pendant trente ans, il parvient toujours à se faufiler entre les mailles des limiers. Ce 13 mai 2020, la BAK ne lui laissa aucune chance de s’évaporer une fois de plus. Après avoir lâché quelques informations très importantes autour de sa « mafia », il succomba de ses blessures. En fait, les Forces de l’ordre ont réussi à cueillir un à un le reste de la funeste « troupe ». Jusque- là, tout se déroule sans anicroches.
Mais quand les éléments de la Police nationale réussirent à mettre la main sur Rajim à Ambohijanaka, l’un des membres clés, très proche collaborateur à Ramandiamanana Norbert alias Lama sinon son bras droit et très recherché parmi la dangereuse meute de Lama, l’affaire se corse concernant l’octroi de la prime et la donne change. En effet, se croyant en droit de jouir leurs parts, les limiers de la Police réclament « leur dû ». De leur côté, les éléments des Bérets noirs notamment ceux de la BAK ne les entendent pas de la même oreille. Ils laissent entendre que l’ « affaire Lama et acolytes », des kidnappeurs de …renom, en lien direct avec le rapt de l’Indo-pakistanais Anil Karim, ressort de leur compétence directe. D’ailleurs, durant les trois décennies de cavale de Lama et sa bande, c’est la Gendarmerie nationale qui s’était chargée sans relâche de leur traque. Finalement, la BAK a eu gain de cause et réussi à les mettre hors d’état de nuire. Donc, l’arrestation de Rajim ne devrait être qu’une suite logique ou l’aboutissement des travaux menés pendant trente ans de dur labeur. Et ils croient dur comme fer que l’octroi de la fameuse prime, une coquette somme de 200 millions d’Ar, leur revient de droit. Ils se demandent par quelle magie des opérations et pour quel motif exact les policiers s’interféraient-ils dedans ? L’appât du gain ? A la rigueur, si les éléments de la Police disposeraient des informations exactes relatives à l’endroit où l’on pourrait interpeller Rajim, ils auraient dû les transmettre à la BAK et cela au nom de la collaboration et la solidarité entre entités des Forces de l’ordre.
Dans tous les cas de figure, c’est un non-sens que gendarmes et policiers se disputent pour question de prime. Comportements vulgaires et indignes de leur part et qui font honte à l’intégrité et à l’honneur de leurs Corps respectifs.
Ndrianaivo
D’après le Rapport Planète Vivante de 2018, à l'échelle mondiale, la nature fournit annuellement des services d'une valeur d'environ 125 milliards de dollars, tout en contribuant à garantir un apport d'air frais, d'eau propre, de nourriture, d'énergie, de médicaments et d'autres produits et matières. Ces chiffres justifient ainsi l’importance de conserver, préserver mais aussi d’exploiter durablement les ressources naturelles. Pour cette année, la valorisation de l’environnement ne se limitera pas seulement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement tous les 5 juin. Ainsi, la célébration se prolongera tout au long du mois. Le mois de juin sera alors le « Mois de la Nature ». Une occasion pour mettre à l’honneur tous les héros de la nature qui se démènent dans les quatre coins de la Grande île pour sauver la Planète. « C’est aussi une occasion pour renouveler notre engagement pour l’environnement. Tout au long du mois de juin, les internautes sont aussi invités à partager sur les réseaux sociaux des vidéos amateurs pour montrer que chacun peut s’engager à protéger l’environnement avec les moyens dont il dispose, avec le hashtag #HoAnVoahary et #Connect2Earth. Les vidéos seront collectées par l’équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers les réseaux sociaux. Une compilation sera ensuite montée et diffusée sur les réseaux sociaux ainsi que sur la chaîne de télévision nationale », explique le WWF Madagascar.
Ces actions de sensibilisation sont aujourd’hui plus que primordiales vu que la biodiversité de Madagascar est à haut risque. Des pressions dues aux activités humaines, telles que la déforestation, la pollution, la surpêche, le changement climatique, le braconnage, font que la biodiversité disparaît à un rythme alarmant. Et ce rythme s’accélère encore plus en cette période de pandémie. Madagascar, comme tant d’autres pays dans le monde, pourra se mobiliser en ligne pour la Nature. « C'est l'année où, plus que jamais, le monde peut signaler une forte volonté pour un cadre mondial qui “fléchira la courbe” sur la perte de la biodiversité, au profit des humains et de toute forme de vie sur Terre. Nous sollicitons ainsi la solidarité et la coopération à tous les niveaux. Unissons nos forces car c’est la seule garantie d’un avenir commun, pour vivre en harmonie avec la nature » encourage Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Effectivement, l’environnement est plus que nécessaire pour espérer un quelconque développement socio-économique.
En tout cas, la journée mondiale de l’environnement d’aujourd’hui sera célébrée sous le leadership du ministère de l’Environnement et du Développement durable avec tous les amoureux de la nature malagasy, parmi lesquels figurent Conservation International (CI), la Fondation des aires protégées de Madagascar (FAPBM), la Fondation Tany Meva, Madagascar national parks (MNP), Wildlife Conservation Society (WC) et World Wide Fund (WWF).
Rova Randria