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166 millions de dollars. C’est le montant débloqué par le Fonds monétaire international (FMI) pour Madagascar au début de la pandémie. Malgré les financements extérieurs déjà reçus dont le dernier montant s’élève à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a fait savoir que son département négocie en ce moment un autre financement auprès de cette institution de Bretton Woods. Et ce, dans le cadre du Facilité de crédit rapide (FCR). L’objectif étant de combler le déficit budgétaire.

Au bénéfice des consommateurs. Les abonnés auprès de la JIRAMA se sont plaints de la facture salée qu’ils ont reçue ces deux derniers mois. Pour remédier à cela et alléger ainsi les lourdes consommations des clients en confinement, notamment dans les Régions d’Analamanga, Atsinanana et désormais dans l’Alaotra Mangoro, la société nationale d’eau et d’électricité a décidé d’élever la limite de la première tranche de consommation à 50 KwH, au lieu de 25 KwH, pour les clients du tarif 14. « Pour nos clients, cela impliquera notamment qu’ils paieront moins. Effectivement, cette nouvelle disposition leur sera particulièrement avantageuse étant donné que les 25 KwH supplémentaires vont être payés au prix de 141 ariary par KwH, et non plus de 764 ariary par KwH, le prix appliqué pour la deuxième tranche de consommation », a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA, hier. Ainsi, les factures seront plus ou moins allégées.

 

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ces dernières heures, un groupement de personnes qui se présentent comme une association des raiamandreny de Tamatave s'est exprimée sur la situation actuelle, notamment la pandémie de coronavirus, dans le pays en général et à Tamatave en particulier. Dans leur déclaration, les conférenciers, parmi lesquels figurent des membres du Malagasy Tonga Saina et du Tiako i Madagasikara, se sont évertués à critiquer toutes les mesures annoncées par le Président de la République pour endiguer la propagation du Covid-19 dans la capitale du Betsimisaraka. Affirmant devoir ainsi prendre leurs responsabilités en tant que raiamandreny, ils sont ainsi allés demander au Président de la République Andry Rajoelina de déposer sa démission dans un délai de 72 heures, sans préciser outre mesure ce qu'ils allaient faire à l'échéance de l'ultimatum.

 

Les Emirats Arabes Unis sont les premiers pays hors de l’Afrique à se doter du Covid Organics (CVO). Un avion arborant la couleur de cet état fédéral s’est posé, hier à Ivato, pour récupérer ce remède traditionnel amélioré (RTA) découvert par les chercheurs nationaux de l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA). A son départ d’Ivato, l’aéronef des Emirats Arabes Unis est chargé de 10.000 doses du CVO, préventif et curatif, remises quelques minutes auparavant par Lova Ranoromaro, directeur de cabinet de la Présidence de la République malagasy au chef de délégation émiratie.

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LA UNE DU 04 JUIN 2020

Madagascar est un pays connu dans l’arène continentale du basketball trois contre trois. Dans le souci de prévoir l’avenir et la défense  de son statut, la Fédération malagasy de basketball (FMBB) lance le recrutement de jeunes volontaires pour motiver les jeunes des Régions. L'objectif est non seulement de promouvoir mais aussi  de développer le basket 3x3 dans les 21 ligues régionales et d'encourager les jeunes à la prise de responsabilité. La FMBB  recrute ainsi 21 jeunes volontaires pour devenir le « Youth Leader », ou jeune leader dans leur région respective.
Le  candidat doit : avoir 20 à 25 ans, être originaire de la Région où elle/il postule et y réside actuellement ;     être passionné(e) du basketball, avoir un bon niveau d'anglais ; maîtriser les outils bureautiques ; avoir un sens de leadership et capable de travailler de manière professionnelle.
Pour postuler, il faut envoyer votre CV + photo auprès de votre ligue régionale ou à l'adresse mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Un questionnaire à remplir sera envoyé après réception de CV. La date limite de dépôt de candidature est le 12 juin 2020 avant 18h.
Les sélectionné(e)s suivront une formation en 3 étapes. L’un des 21 Youth Leader suivra une formation internationale au Zimbabwe avec International Basketball Foundation.
E.F.


La Brigade anti-piratage (BAP) dispose désormais d’une autre mission prioritaire. Lors de sa prise de fonction hier, le nouveau coordonnateur national de ladite Brigade, le commissaire de police Rarivomanantsoa Eddy, a insisté sur la sauvegarde et la protection des patrimoines nationaux comme principale activité. « La Brigade anti-piratage est connue par les opérations de saisie des disques pirates. Or, il est important de savoir que nous assurons d’autres fonctions basées sur l’anti-pillage des patrimoines. (…) Le Gouvernement actuel a déjà priorisé les patrimoines, une action qui sera soutenue par cette unité rattachée au ministère de la Culture et de la Communication  (MCC). Nous serons bientôt à pied d’œuvre, le temps de définir une nouvelle stratégie. Nous procédons avant tout à la descente sur terrain pour mieux cerner les problématiques », souligne-t-il.
Cette annonce n’implique pas pour autant l’abandon des autres responsabilités de la BAP, d’où le projet d’installation des branches régionales. Selon toujours ce commissaire de police, la lutte contre la duplication des CD originaux est toujours d’ordre. Le coordonnateur national   appelle ainsi tous les acteurs concernés pour toutes formes de collaboration afin de parvenir aux objectifs, tout en rappelant que le piratage est passible d’une peine d’emprisonnement et d’une lourde d’amende.
Il est à noter qu’à la différence de l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) dont le rôle porte sur la constatation des faits, la BAP s’investit dans la répression - c’est-à-dire un domaine axé notamment sur le volet judiciaire.
K.R.

Encourageant. Le traitement des patients atteints du coronavirus à Madagascar avance. Ces derniers jours, le nombre de personnes ayant rempli les critères de guérison a ralenti. Cependant, hier à la Télévision nationale malagasy, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 sis à Ivato, a annoncé une dizaine de cas de nouvelle guérison. Ainsi, 10 patients hospitalisés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, Toamasina ont recouvré la santé et sont sortis de l’hôpital après avoir été testés négatifs deux fois et n’ayant plus présenté de formes symptomatiques. Un autre patient traité au CHU d’Andohatapenaka a également rejoint sa famille ce même jour. Actuellement, la Grande île répertorie 185 cas de rémission.
Rappelons que deux protocoles de traitement ont été développés par des scientifiques malagasy pour traiter les malades du Covid-19. Il s’agit en premier lieu de l’association de l’Azithromycine avec la Chloroquine, initiée par le Professeur Didier Raoult. Par la suite, a été découvert un remède traditionnel amélioré, composé d’Artemisia et d’autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics. Et prochainement, un troisième protocole résultant de la composition de deux médicaments, concue pour un traitement par solution injectable, va s’y ajouter. Les essais cliniques ne vont pas tarder à être lancés.
646 cas actifs
Hier, Madagascar a recensé 646 cas actifs dont 9 formes graves. Durant la journée du lundi de Pentecôte, deux laboratoires d’analyse - à savoir celui du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-HJRA) et l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) - ont été opérationnels. Sur les 253 prélèvements effectués, 19 cas positifs au coronavirus ont été identifiés. Outre Antananarivo et Toamasina, le Covid-19 touche d’autres zones périphériques. Sur ces nouvelles contaminations, 5 ont été localisées à Fénérive Est, ce qui porte un total de 9 cas confirmés.
Le nombre de cas positifs augmente également dans la Région d’Alaotra-Mangoro. Selon le docteur Andriantsimelo Fanovaharijaina, directeur de la santé dans ladite Région, celle-ci comptabilise 53 cas positifs. 43 cas sont recensés à Moramanga. Une première personne est déclarée officiellement atteinte à Amparafaravola. On recense également 3 cas d’hospitalisation à Andilamena et 3 individus infectés se trouvent à Ambatondrazaka. 25 autres personnes contaminées sont traitées à Antananarivo et l’un des patients a été transféré à Toamasina. Le reste suit un traitement adéquat au niveau du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) respectif.
« L’Institut Pasteur de Madagascar a réalisé 192 tests PCR ayant révélé 16 cas confirmés au coronavirus. Sur ce, 11 personnes infectées se trouvent Antananarivo et les 5 autres à Toamasina. Quant au laboratoire mobile à Toamasina, 20 analyses y ont été passées dont 5 cas positifs localisés à Fénérive-Est ont été découverts. L’établissement sanitaire public HJRA, de son côté, a dépisté 61 personnes suspectes dont 3 prélèvements qui se sont révélés positifs au coronavirus », souligne le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle.
Recueillis par K.R.

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En berne !


Le mois de juin pointe son nez et coupe la poire en deux. Ce mois en cours termine le premier semestre et d’ici peu, on entamera les six derniers mois de l’année.
Juin, c’est le mois de l’année où l’enchantement et la liesse populaire se mettent au rendez-vous. Le mois où l’on enregistre le maximum de jours de « fête » que composent les 365 de l’année. Mais dommage, cette fois-ci tout doit se passer en demi teint. On sera privé des jouissances traditionnelles. En cause, le terrible Covid-19 qui nous étreint au point de mettre en berne le joli mois.
Tout commence par une fête religieuse, le lundi de Pentecôte qui, cette année, a eu lieu le 1 juin. Normalement, c’est le jour où la petite famille qui, pour profiter des jours fériés de la Pentecôte, s’évade dans la nature et savoure l’air pur de la campagne. Malheureusement, Covid-19 nous impose, à tout le monde sans distinction, son diktat de ne pas sortir de chez soi. Confinement oblige ! Quelle aubaine ratée !
La « Fête des mères », le 7 juin prochain, la plus grande jouissance familiale se passera cette fois-ci, elle aussi, dans le strict minimum. Les réunions familiales rendues pratiquement impossibles sinon compliquées, les mères de famille devront se contenter du peu.
La « Fête des pères », le 21 juin, bien qu’elle ne puisse pas prétendre atteindre le degré d’enchantement et le niveau de sensibilité de celle des mères, « Hafa ihany Mama », mais la famille tient à la fêter même dans le strict minimum. Mais c’est une fête de plus qu’on va rater et pour cause « l’état d’urgence sanitaire national ». On n’y peut rien. C’est dommage !
26 juin, le jour de la « Fête nationale », le clou des jouissances populaires. Le jour le plus long et le plus attendu de l’année. Avec son cortège de festivités et des cérémonies solennelles, 26 juin, date du retour de Madagasikara à l’indépendance et qui l’intègre de nouveau dans le concert des nations souveraines, se fête dans la liesse populaire nationale. Chaque année, à travers la Grande île, des podiums se dressent et bals populaires s’organisent de façon spontanée. Sans omettre le point d’orgue, l’incontournable séance des  «feux d’artifice » à Anosy et dans tous les chefs-lieux de Région et même dans certains Districts. Mais on ne peut pas aussi passer inaperçue la « Fête de l’Armée ». En fait, l’anniversaire de l’indépendance coïncide avec celui de l’Armée malagasy. En effet, l’Armée malagasy naquit le 26 juin 1960. Et le grand jour des cérémonies officielles et des jouissances populaires revient au grand défilé militaire qui devra se passer à huis clos.
Cette année, la célébration de la Fête nationale du 26 juin devrait avoir un éclat particulier du fait qu’elle coïncide avec le soixantième anniversaire de l’Indépendance de Madagasikara : 26 juin 1960 à 26 juin 2020. Mais avec ce bilan douloureux dû au Covid-19 qui s’alourdit au fil du jour, on n’a pas d’autres choix que de se plier aux consignes.
Ainsi, sans compter les anniversaires en famille, toutes les jouissances et les festivités de ce joli mois, mois de la musique, seront limitées au strict minimum voire en berne.
Ndrianaivo


Amélioration des services. L’installation de compteur, que ce soit en eau ou en électricité, figure aussi parmi les services de la JIRAMA les plus critiqués par les consommateurs. Les critiques se concentrent surtout sur la lenteur de ce service. Effectivement, des clients attendent aujourd’hui depuis près de deux ans, et même plus, leurs branchements. « Nous avons déposé notre demande en 2018, et jusque-là nous n’avons pas eu de réponse. Nous sommes donc obligés d’utiliser d’autres sources d’énergie pour avoir de l’électricité dans notre maison. L’année dernière, nous étions obligés de faire l’acquisition de panneaux solaires pour avoir le strict nécessaire de l’éclairage à la maison », se plaint un père de famille habitant du côté de By-Pass. « Nous sommes actuellement en pénurie de compteurs, ralentissant ainsi tout le service de branchement. En termes de chiffres, les branchements en souffrance atteignent actuellement les 12 000 pour l’électricité et les 6 000 pour l’eau », explique Rivo Radaniela, directeur adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente auprès de la Société nationale d’eau et d’électricité. Toutefois, un planning et une stratégie sont en cours d’élaboration pour permettre l’installation de 30 000 compteurs d’ici la fin de l’année.
Standard de service
La JIRAMA a en effet enchaîné des négociations auprès de ses partenaires et ses collaborateurs pour que son approvisionnement en compteurs puisse répondre aux besoins de sa clientèle. « Nous essayerons de terminer tous les branchements en souffrance dès que le problème de compteurs sera réglé. En même temps, nous instaurerons un standard de service pour que nos clients n’aient plus à attendre deux ans pour avoir leur compteur. Nous visons un délai minimum de trois mois, ce qui nous permettra d’atteindre l’objectif d’installation des 30 000 compteurs pour cette année », soutient ce responsable. La mise en place de ce standard de service s’inscrit notamment dans les initiatives entreprises par la JIRAMA afin d’améliorer la qualité de ses services.
Effectivement, dans le cadre de son plan de redressement, la JIRAMA effectue actuellement de nombreuses modifications pour être plus performante et mieux répondre aux besoins des clients.
Rova Randria

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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