Plus que trois jours. Le Gouvernement devrait se prononcer le 30 avril prochain concernant le plan de relance économique. Il s’agit de présenter au secteur privé ainsi qu’au grand public un plan de mitigation permettant de repositionner l’économie de Madagascar. Durant la fermeture des frontières et l’application des mesures de confinement, les entreprises privées ont eu du mal à préserver l’emploi. Certaines d’entres elles ont déjà envoyé en chômage partiel leurs salariés, et d’autres font actuellement face à un problème de trésorerie. Le secteur touristique a, pour sa part, accusé une perte de 1 900 milliards d’ariary depuis le début de la pandémie. Une réunion s’est déjà tenue en début de ce mois entre les autorités et les présidents du groupement, y compris les secteurs informels. « L’objectif étant de lancer une mesure de sauvegarde pour préserver les acquis, les avancées réalisées et maîtriser les impacts. Puis, on passe à la relance afin d’anticiper dès aujourd’hui les opportunités d’établir de nouveaux mécanismes pour repositionner Madagascar », explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Le secteur privé a déjà proposé plusieurs points pour structurer le document comme le soutien aux coûts liés à la protection du personnel et l’appui à la trésorerie des opérateurs.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, le Gouvernement s’est déjà approché de la Société financière internationale (SFI) afin de soulever un fonds. Cette institution rattachée à la Banque mondiale a récemment débloqué 20 millions de dollars à titre d’appui au secteur privé. Le montant du financement attribué pour Madagascar n’est pas encore annoncé officiellement jusqu’à présent. Plusieurs pays ont déjà adopté un plan de sauvetage de l’économie. En France, le Gouvernement a dédié une enveloppe s’élevant à 100 milliards d’euros pour accompagner le secteur privé. Quoi qu’il en soit, les autorités malagasy priorisent le maintien de l’emploi.
Solange Heriniaina
Un cri de joie pour les fidèles qui ont pu assister aux premiers cultes de dimanche après des séances à huis clos, depuis un mois. La surveillance a été stricte dans l’enceinte des églises quant au respect des barrières sanitaires. D’ailleurs, avant leur ouverture, tous les dispositifs sanitaires mis en place par l’Etat et exigés par les chefs d’églises ont été suivis, notamment la désinfection, le prélèvement de la température, le lavage des mains, le port obligatoire des masques et l’écart d’un mètre.
Des temples FJKM comme celui d’Andravoahangy Fivavahana, Ankazomanga, Atsimon’i Mahamasina ont organisé jusqu’à 7 entrées, hier. Afin de mieux respecter les barrières sanitaires, une distribution de jetons a eu lieu deux jours avant les cultes et l’assistance a été sollicitée de venir un quart d’heure avant l’entrée. Toutefois, beaucoup ont décidé de suivre la retransmission en direct des cultes via les réseaux sociaux, la radio, les télévisions et les web radio. C’était le cas pour les fidèles de l’église FJKM Tranovato Faravohitra, Ambatonakanga, Anjanahary et Ankadimbahoaka, ceux des églises luthériennes de Madagascar (FLM), les églises Jesosy Mamonjy, la FPVM Antaninanandrano et les églises catholiques dans le diocèse d’Antananarivo.
Toutes ces églises ont prévu de réouvrir leurs portes depuis hier à travers des cultes matinaux. D’autres ont choisi le dimanche 3 mai prochain pour ne pas précipiter les choses quant au respect des dispositifs sanitaires. Pour l’Union des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), un culte est retransmis chaque dimanche à 17h à la Télévision et la Radio nationale malagasy.
Anatra R.
L’apparition du Covid -Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au Covid-19, a suscité des réactions diverses, notamment au niveau de la presse internationale. Si certains organes se sont contentés de traiter l’information avec réserve par l’utilisation du conditionnel, d’autres n’ont pas pu s’empêcher d’ironiser sur ce qu’ils considèrent comme une histoire à dormir debout. Ces derniers, en agissant ainsi, semblent être persuadés que la découverte d’un quelconque remède pour une quelconque maladie est l’apanage des pays développés et relèverait de l’impossible autre part qu’en occident. Ces esprits éclairés ignorent visiblement, par exemple, que la « vincristine » et la « vinblastine », deux molécules utilisées dans le traitement chimio thérapeutique de nombreux cancers - dont le cancer du sang ou la leucémie - ont été isolées par l’IMRA et sont issues d’une herbacée pérenne originaire et endémique de la Grande île, à savoir la pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus).
Cet apriorisme d’une frange de la presse occidentale a suscité le courroux de bon nombre de citoyens malagasy, dont le nommé Georges Ratrimoarivony qui, dans une publication bien pesée et bien emballée sur sa page facebook (voir encadré), a remis à leur place ces médias étrangers imbus de complexe de supériorité mêlé de mépris. Une attitude totalement à contre-pied de la réalité sur le terrain lorsque l’on sait que l’Europe et le Nouveau monde sont actuellement les plus touchés par la pandémie de Covid-19 alors que l’Afrique, où l’on prédisait une hécatombe de plusieurs millions de morts, est plus ou moins préservée jusqu’ici. On serait curieux de voir la réaction de ces journalistes occidentaux qui ont raillé sur ce qu’ils désignent ironiquement par « vrai-faux remède miracle », en parlant de la tisane CVO, en apprenant que les autorités sanitaires françaises, pour cause de pénurie de médicaments, préconisent la prescription de…produits vétérinaires aux humains (véridique, voir ci-après).
« Je voudrais m’adresser à certains medias de l’occident .
Vu les condescendances et ironies sur les réseaux sociaux.
Notre Président a proposé sa solution sur une chaine malgache, en malgache et pour les Malgaches.
Ce n’est pas votre problème.
Pour information, pour le moment, il n’y a pas de mort chez nous et je crois qu’aucun respirateur artificiel n’est utilisé.
Notre Président ne vous impose ni même vous propose d’utiliser notre solution (Covid- Organics), comptez vos malades et vos morts, on comptera les nôtres.
A Madagascar, lorsque notre voiture est en panne, on n’attend pas le diagnostic du constructeur ni l’arrivée des pièces d’origine, on dépanne et on roule ».
Georges Ratrimoarivony
Les Français seront soignés avec des médicaments pour…animaux
L’information a été balancée hier sur les ondes de la Radio France internationale (RFI). La France risque de connaître une pénurie de certains produits qui lui sont indispensables pour faire face au déconfinement à venir. Outre les masques, dont le port obligatoire dans les transports en commun va doper la demande, on anticipe également que certains médicaments seront insuffisants. En ce qui concerne ce dernier cas, les autorités sanitaires françaises ne voient d’autres solutions, pour les thérapies
similaires, que l’appel aux médicaments pour… animaux.
Après la déclaration du président de l’Eglise de Jésus Christ de Madagascar (FJKM), le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, sur la rouverture des temples, chacun d’entre eux est libre de choisir les décisions qui leur convient. Par conséquent, beaucoup ont choisi de rouvrir les cultes aux fidèles, tandis que d’autres continuent encore les réunions de prières en lignes, c'est-à-dire à travers l’utilisation des réseaux sociaux.
Pour la FJKM Tranovato Faravohitra, les membres du bureau de l’église ont décidé de ne rouvrir ses portes que le dimanche 3 mai prochain, pour ne pas se précipiter sur le respect des dispositifs sanitaires. Sur ce, le culte sera encore retransmis en directe sur les réseaux sociaux à partir de 10h du matin. Les membres du bureau de la FJKM Ankazomanga et le pasteur titulaire, quant à eux, organisent 7 entrées le dimanche 26 avril dont la première est programmée à 6h et la dernière à 12h. Toutes d’une durée d’une heure. Le jour du culte, les fidèles devront arriver un quart d’heure avant l’entrée pour que tous les dispositifs de sécurité et le respect des barrières sanitaires soient conformes. Comme ce dernier, le pasteur Ranaivoniaina Olivier et ses collègues du temple FJKM Andravoahangy Fivavahana, programment 4 entrées dont la première commencera à partir de 6h de la matinée et la dernière à 10h. Pour les deux temples, une distribution de jetons sera aussi prévu ce jour et demain. Mais pour la FJKM Andravoahangy Fivavahana, 135 personnes pourraient assister à chaque culte, dont 45 à l’intérieur de l’église, 45 dans chaque Akany. D’après le pasteur, les personnes vulnérables et les seniors, pourront suivre le programme qui sera diffusé en direct sur la page facebook du temple.
En rappel, pour les temples ouverts, ils doivent respecter les barrières sanitaires mises en place comme le port de masques obligatoire pour les fidèles et les pasteurs durant les cultes, le lavage de mains à l'entrée du temple, le respect de la distanciation d’un mètre, ainsi que les mesures sur le regroupement dans les temples ainsi que la fermeture à 13h.
Anatra R.
Trêve de polémique ! L’Académie Nationale de Médecine de Madagascar (ANAMEM) vient de clarifier sa position par rapport à l’utilisation du remède Covid-Organics à travers une déclaration en date d’avant – hier. Mercredi dernier, les membres de l’Académie de Médecine ont été reçus par le Président Andry Rajoelina au palais d’Ambohitsorohitra. L’audience a également vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que d’un représentant du ministre de la Santé. Une rencontre qui a été visiblement déterminante dans la prise de position de l’Académie car a « permis de lever les doutes et les réserves de l’Académie quant à l’utilisation du Covid Organics (Tambavy CVO). », selon les précisions qu’on peut lire dans la déclaration.
L’Académie profite de l’occasion pour expliquer la différence entre le médicament et le remède traditionnel amélioré auquel appartient le CVO. Par conséquent, elle affirme n’émettre aucune opposition quant à l’utilisation de cette tisane et « la laisse à la libre appréciation de chacun sous réserve de respect de la dose indiquée, notamment pour les enfants.»
Recommandation
Sur cette lancée, l’Académie déclare avoir pris connaissance des vertus des plantes médicinales contenues dans la composition du CVO telles que spécifiées dans les documents techniques et scientifiques qui ont été mis à leur disposition. Néanmoins, à titre de recommandation, elle suggère la mise en place d’un système de suivi des personnes qui ont consommé la tisane.
Faut – il rappeler qu’au lendemain du lancement officiel du Covid-Organics au siège de l’IMRA à Itaosy, l’Académie Nationale de Médecine de Madagascar avait, dans un premier temps, émis des réserves par rapport à utilisation dudit remède, soutenant qu’« il (le CVO) s’agit de médicaments dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et qui risquent de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des enfants. » Ce qui a contribué à accentuer le doute chez certains citoyens encore réticents par rapport au remède CVO, élaboré par les chercheurs de l’IMRA à base d’Artemisia entre autres. L’obtention de plus amples informations concernant la tisane a ainsi permis à cette Académie de changer son fusil d’épaule.
Bizarrement, les médias étrangers qui, afin de mieux discréditer le remède CVO, ont été si prompts à relayer leur désaveu par les scientifiques malagasy, en parlant de l’ANAMEM, traînent des pieds jusqu’ici à répercuter cette nouvelle donne. En tout cas, au final, cette institution ne manque pas de réitérer son soutien à la volonté de l’Etat Malagasy pour la recherche de toute solution dans la lutte contre la pandémie liée au Covid-19, au même titre que les efforts des scientifiques et chercheurs malagasy.
La Rédaction
La Confédération africaine de football (CAF) ne s’est pas encore prononcée sur l’avenir de la CAN 2021 qui est programmée pour janvier et février de l’année prochaine au Cameroun. Et avec la dernière sortie du vice- président de la FIFA, Victor Montagliani, qui a affirmé cette semaine que tous les matchs internationaux, prévus cette année, pourraient être annulés en raison de la pandémie mondiale, on peut facilement en déduire que la question du report de la CAN-2021 devient de plus en plus plausible.
En effet, le doute s’installe aujourd’hui sur le maintien de la date initiale de la CAN 2021 au Cameroun, prévu du 9 janvier au 6 février 2021, à cause du coronavirus.
Cette compétition continentale pourrait être reportée, dans la mesure où plusieurs rencontres des éliminatoires de la CAN-2021, prévues pour cette année, ont été ajournées à cause de la pandémie du Covid-19. Et pour cela, la CAF a déjà son plan de reprogrammation des matches éliminatoires afin de faire respecter le rendez-vous de l’année prochaine. Dans le cas de figure dans lequel les journées FIFA du mois de juin et septembre et octobre ne seraient pas atteintes pour terminer les quatre matches éliminatoires restants, l’instance africaine de football va certainement se diriger vers la programmation de la coupe d’Afrique des nations durant l’été 2021 ou de la reporter carrément à l’année 2022.
E.F.
Port de masque obligatoire, respect des barrières sanitaires et prise du Covid-Organics… Avec de telles mesures, les Malagasy semblent armés pour éviter une résurgence des cas de coronavirus dans le pays. Avec un bilan encourageant de 122 cas contaminés, 0 décès et 61 personnes guéries, Madagascar fait partie des pays les moins touchés par le Covid-19 qui, à l'heure actuelle, a fait plus de 192 000 morts dans le monde entier. Confiants avec le nombre croissant des patients guéris et l'absence de nouveau cas déclaré ces dernières heures, des Malagasy croient que le mal est passé, et font preuve d’un certain relâchement. Erreur car la prudence doit être de mise...
Faut-il en effet souligner que, selon les scientifiques, le pic d’une épidémie survient généralement entre le deuxième et le troisième mois faisant suite à son apparition sur un territoire. Le coronavirus est apparu à Madagascar le 20 mars dernier, ce qui pourrait signifier que la maladie n’a pas encore atteint son pic dans la Grande île. Un pic qui pourrait être atteint au cours de ces prochaines semaines. Des experts qui expliquent également qu’il peut y avoir des vagues d’épidémie.
Par ailleurs, des scientifiques occidentaux, à l’instar du professeur Raoult, estiment que le virus pourrait disparaître dans le courant du mois de mai en Europe, tablant notamment sur la fin de l’hiver et l’arrivée des beaux jours. A contrario, Madagascar, comme les pays de l’hémisphère sud, entre dans quelques jours dans la période hivernale, surtout sur les hautes terres comme Antananarivo et Fianarantsoa où les cas de contamination recensés ont été les plus nombreux.
Qui dit période hivernale dit retour progressif des basses températures, ce qui fait craindre un risque de propagation du coronavirus. En effet, cette période est favorable aux virus respiratoires. Si les informations sur le virus à l’origine du Covid-19 sont encore peu fournies, beaucoup de spécialistes s’accordent à dire qu’il est probablement un virus saisonnier, tout comme les autres virus respiratoires. Il faut pourtant savoir que différents facteurs réunis durant la période hivernale favorisent la propagation de ces virus.
De nombreux virus des voies respiratoires sont plus stables à basse température. Cela leur permet de rester plus longtemps en suspension dans l’air et sur les surfaces. De plus, nous sommes plus vulnérables à ces virus lorsque les températures chutent. Le climat sec et froid caractéristique de l’hiver influe sur les parois des voies respiratoires. Les températures hivernales nous incitent également à passer plus de temps en intérieur, ce qui entraîne une chute des niveaux de vitamine D et accentue la vulnérabilité aux maladies.
Pour le moment, il n’y a qu'une seule option : se préparer à affronter la situation. C'est pour affronter cette période cruciale que des remèdes tels que Covid-Organics s’avèrent nécessaires pour renforcer le système immunitaire. C’est également en prévision de cette période hivernale qu’il est important de respecter scrupuleusement les mesures sanitaires.
La Rédaction
122. Jusqu’à hier vers midi, tel est le nombre total des personnes testées positives au Covid-19 après un test PCR depuis le 19 mars, date de l’annonce officielle de la première contamination. Et aucune forme grave, c’est-à-dire une difficulté respiratoire n’a été dernièrement déclarée par les médecins qui s’occupent des patients. Et même si un autre cas contact, localisé à Soanierana sur un homme âgé de 75 ans, classé comme étant une personne vulnérable, vient d’être identifié positif par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) au cours de ces dernières 24 heures, la crise sanitaire liée au coronavirus s’avère être maîtrisée, du moins d’après les chiffres. En effet, il reste actuellement 61 personnes infectées, hospitalisées auprès des établissements sanitaires dans tout Madagascar. Les 61 individus restants ont rempli les critères de guérison et ont intégré la vie communautaire pour se soumettre aux gestes de barrières sanitaires. A la dernière nouvelle, 3 nouveaux cas de guérison sont enregistrés par le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19, situé à Ivato.
Attention aux personnes vulnérables au coronavirus
Lors de son intervention télévisée hier, le Professeur Vololontiana Marie Danielle, porte-parole du CCO Covid-19 a insisté sur les risques que courent les personnes vulnérables par rapport à cette pandémie. Etant donné que le nouveau cas confirmé est âgé de 75 ans, elle a souligné l’importance de ne pas exposer les personnes vulnérables en cette période de déconfinement progressif. Par expérience, a-t-elle ajouté, à partir de 70 ans, la personne peut présenter une forme grave en cas de contamination. En outre, les personnes ayant une maladie cardiaque, respiratoire et immunodépressive en sont également concernées. A cela s’ajoutent les diabétiques se trouvant aussi aux premières lignes, ainsi que les personnes cancéreuses.
K.R.
En six jours d’observation et dépistage, les données statistiques du bilan relatif à la contamination Covid-19, à Madagasikara, demeure à peine changé dans toute l’île. Du 19 avril jusqu’au 24 avril, seule une personne a été testée positive et admise en traitement dans un Centre hospitalier. Ce qui ramène à 122 le nombre de cas recensés. Alors que celui des personnes guéries ne cesse d’augmenter. Hier 24 avril, on enregistre trois nouveaux cas de guérison. Ce qui porte à 61 le total. Ainsi, il reste 61 malades en cours de traitement. A ce rythme, l’espoir est permis que la tendance sera renversée. On aura moins de personnes encore en traitement par rapport à celles guéries.
Par contre dans le monde, la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19 continue de faire des ravages. De source Wikipédia, selon les dernières données statistiques, on enregistre dans le monde 2.704.676 de personnes contaminées, 738.034 guéries et 190.549 cas de décès. Les Etats-Unis, de loin, caracolent en tête de série avec 889.568 contaminés, 81.792 guéris et 50.177 décès. Talonnés de près par l’Espagne, 213.024 de personnes contaminées, 81.250 guéris et 22.157 décès. Ensuite, l’Italie 189.973 contaminés, 57.776 guéris et 25.549 décès. Au sixième rang des pays durement touchés en Occident, la France avec 120.809 personnes contaminées, 42.088 guéries et 42.088 décès. Au vu de ces bilans catastrophiques, le cas de Madagasikara dont le bilan global reste de façon encourageante stable en six jours de dépistage et d’observation. Bien que nous ne soyons pas encore sortis de l’auberge, il y a lieu quand même d’afficher qu’une lueur d’espoir se profile à l’horizon.
Devrait-on mettre en exergue que cette situation suscitant d’espoir résulte d’une mise en œuvre des mesures préventives, bien à temps, prises par les tenants du pouvoir dès que l’épidémie d’un nouveau coronavirus fut déclarée en Chine (Wuhan), pays d’origine ou de départ du Covid-19. Le Président Rajoelina prit au sérieux, sans tarder, de la dangerosité du virus. La mise au point en laboratoire par l’IMRA de la tisane CVO, ce remède miracle sujet à polémique par certains esprits douteux, contribue largement à maîtriser l’effet pervers de ce virus. C’est une fierté de Madagasikara. D’ailleurs, des dirigeants africains comme Félix Tshisekedi (RDC) qui, lui-même, ne cache pas son intérêt pour son pays et d’autres personnalités félicitent Madagasikara. Malheureusement, certains prétendus hommes de science du pays émettent curieusement des réserves. Et bien entendu, les membres et sympathisants de l’opposition.
L’urgence des cas provoqués par le Covid-19 ne nous permet pas d’attendre le long processus pour valider notre médicament. De toute manière, les résultats positifs sont là.
En tout cas, face à ce tableau apparemment en … rose, faudrait-on lâcher prise ? C’est la question centrale qui s’impose. Négatif ! Le bilan jusque-là non alarmant ne nous conduit jamais à baisser les bras. Au contraire il faut nécessairement redoubler de précaution, de prudence et de vigilance. Il n’est nullement question de se laisser aller. Toutes les consignes restent de rigueur. On s’étonne de cette décision du Komity Foibe FJKM qui frise l’insolence voulant rouvrir les portes des temples. Attention ! Capable d’un « retour en zone » en force, Covid-19 garde toujours en lui, au moindre relâchement, ses capacités de nuisance.
Une lueur d’espoir est permise mais il ne faut perdre le Nord.