La machine infernale est en marche ! De grands titres et de grandes chaînes occidentaux se liguent ces derniers temps afin de discréditer auprès de l’opinion publique internationale le Covid -Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées et présenté par le Président de la République de Madagascar en personne comme étant la réponse, tant sur le plan préventif que sur le plan curatif, à la pandémie du Covid-19. Comme l’on s’y attendait, cette solution malagasy ne fait absolument pas l’affaire des géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, lesquels comptaient bien faire de cette crise sanitaire leur business du siècle.
Tout en continuant en coulisse leurs recherches pour mettre au point un médicament et/ou un vaccin contre le nouveau coronavirus qui convainc, les multinationales pharmaceutiques se retournent, comme un seul homme, vers un concurrent inattendu, le CVO malagasy, lequel menace sérieusement de leur couper l’herbe sous les pieds. C’est dans le cadre de cette riposte qu’intervient une vaste campagne médiatique visant à dénigrer le remède made in Madagascar et à laquelle participent de grands organes de presse de réputation mondiale, rémunérés sans doute à coups de millions d’euros, mais aussi à leur manière certains journalistes malagasy ou d’origine malagasy qui y officient.
Et c’est à une véritable course contre la montre que se livrent les deux camps adverses. Du côté de Madagascar, il s’agit de démontrer rapidement sur le terrain l’efficacité du remède à travers sa distribution à grande échelle, tandis que du côté des grands noms pharmaceutiques internationaux, l’objectif est d’empêcher coûte que coûte que certains pays puissent commencer à croire en ce produit et être tentés de le tester. Sur le plan national, la situation plaide pour la solution malagasy au vu du solde zéro des décès, de la courbe ascendante des cas de guérison, de celle, en sens contraire, des contaminations, ainsi que le franc succès obtenu par le CVO auprès de toutes les couches de la population.
Pour l’heure, la bataille se situe sur le terrain médiatique. D’aucuns craignent cependant que, vu l’enjeu, la mafia pharmaceutique mondiale soit tentée de sortir le grand jeu. Celui qui consiste à discréditer le CVO par des moyens peu catholiques. Par exemple celui qui consiste à mettre en circulation de faux CVO aux effets néfastes ou, pourquoi pas, à empoisonner les vrais. La prudence est, dit-on, mère de sûreté.
La Rédaction
Un ressortissant chinois est porté disparu depuis le 14 mars dernier. Le corps sans vie de ce dernier, domicilié à Ambohijafy à Toamasina, a été récemment retrouvé, enterré dans un secteur de la cour de sa propriété. Cette triste nouvelle a horrifié les habitants de Toamasina, mais aussi l’opinion publique.
C’est qu’on l’avait donc assassiné de façon barbare. Les faits remontent probablement la nuit du 14 mars où la victime a commencé à ne plus donner aucun signe de vie, son portable étant resté obstinément injoignable. Deux suspects étaient dans le collimateur des Forces de l’ordre. Et ce ne sont autres que les gardiens. Ces derniers se sont évaporés dans la nature depuis la nuit du 14 mars où le Chinois n’a plus donné aucun signe de vie. Il s’agit d’un vol assorti d’un meurtre puisque la somme de 124 millions de Fmg appartenant au Chinois, a disparu en même temps que lui.
Mais au début de ce mois, les recherches de la Police ont porté leurs fruits bien que les Forces de l’ordre n’aient été averties de la disparition du Chinois que tardivement par ses proches. En effet, l’un des gardiens fut appréhendé à Ambalamanasy. Il avait encore une partie des liquidités sur lui au moment de son arrestation. Sitôt après son déferrement, l’homme a atterri derrière les murs de la prison, du moins à titre préventif.
La poursuite des investigations a permis aux Forces de l’ordre de retrouver la piste de l’autre gardien, le complice présumé. La Police l’avait arrêté dans un village perdu de la ville de Vatomandry. Durant son audition, le concerné aurait tout avoué et indiqué l’endroit où ils ont enterré clandestinement la victime.
Franck R.
Des vols cargo organisés. Malgré la suspension des vols extérieurs mais également intérieurs, Air Madagascar et Tsaradia continuent de travailler au service de la population malagasy. Effectivement, depuis l’état d’urgence décrété à Madagascar, les deux compagnies collaborent en lien étroit avec les autorités concernées pour suivre l’évolution de la situation dans le pays, tout en apportant leur contribution dans la lutte pour endiguer cette maladie. Elles se sont ainsi mobilisées pour assurer le transport des matériels sanitaires et autres produits de première nécessité dans les quatre coins de l’île. « Samedi dernier par exemple, à la demande de la Présidence de Madagascar, nous avons ainsi mobilisé nos équipes pour la mise en place de vols spéciaux-cargo pour l’envoi en provinces de matériels médicaux, de kits de test Covid-19 ainsi que des matériels de première nécessité et la transmission des tests effectués en provinces pour l’Institut Pasteur Madagascar, basé à Antananarivo. Cette mobilisation a ainsi permis de desservir sept villes au moyen de nos deux ATR 72-500, à savoir Antsiranana, Mahajanga, Mananjary, Morondava, Nosy-Be mais aussi Sambava et Taolagnaro », a détaillé la compagnie aérienne nationale malagasy, avant-hier, dans un communiqué.
Toutefois, d’après les responsables au niveau des deux compagnies, « cette opération de vols spéciaux constitue la première ayant cette envergure. Cependant, d’autres opérations ont déjà été précédemment organisées par Air Madagascar et Tsaradia, en appui des actions nationales axées sur la lutte contre le Covid-19 ».
Collecte de dons
En dehors des vols cargo, tout le groupe d’Air Madagascar, composé notamment d’Air Madagascar, Madagascar Ground Handling, Sofitrans, Tsaradia et Amadeus Madagascar, s’est aussi engagé dans une action de solidarité, afin de soutenir les efforts déployés par les autorités malgasy pour passer outre cette crise sanitaire. Ainsi, cet engagement s’est traduit par une collecte organisée par la grande famille du transport aérien de Madagascar en faveur des concitoyens en grande difficulté dans tout le pays. Les dons collectés, à savoir près d’une tonne de riz et de 450 litres d’huile, ont été offerts vendredi dernier au Centre de commandement opérationnel - Covid 19, situé à Ivato.
Rova Randria
Le sport est encore à l’arrêt en raison de la pandémie Covid-19 et des mesures de confinement dans tout Madagascar. Mais depuis quelques jours, malgré le déconfinement partiel, plusieurs Fédérations demandent à ce que les entraînements puissent reprendre. Les rideaux vont bientôt tomber sur la saison sportive 2019-2020 … plus précisément à la fin de ce mois d’avril, pour la natation. Après le championnat de Madagascar sur bassin de 25m, les nageurs n’ont pas pu profiter des infrastructures sportives pour les trois Régions touchées par le confinement depuis la propagation du coronavirus dans le pays, à l’instar de la ligue Atsinanana, Analamanga et Matsiatra Ambony. Effectivement, les nageurs de ces ligues n’ont pas pu suivre des entraînements puisque tout regroupement a été interdit dans tout les pays.
Nul ne s’est guère attendu à ce qu’un kidnapping allait de nouveau se produire en cette période de confinement au pays. Hier, c’était au tour du propriétaire de Sophasu, grossiste répartiteur de médicaments de la Capitale, d’être la victime. Il était dix heures moins le quart, quand Anil Karim, un Indopakistanais de nationalité française, conduisait tranquillement sa voiture, une Ford escape bleu marine sur une voie passant du côté d’Ambohibe Ilafy. Il se dirigeait sans soupçonner rien d’anormal vers la sortie d’Ambohimangakely. Tout à coup, l’automobiliste s’est aperçu que la voie a été barrée devant lui, juste à un point de cette localité. Des moellons y avaient été intentionnellement placés de façon à ce qu’ils obstruent la chaussée.
Le plus jeune des personnes testées positives au coronavirus, âgé à peine de 4 ans, est actuellement hors du danger. Hospitalisé au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno Toamasina, anciennement appelé Hôpital « Manarapenitra », cet enfant vient de remplir tous les critères de guérison. Joint au téléphone hier, le directeur régional de la santé publique Atsinanana, docteur Rakotoarimanana Raymond Geshlin, a confirmé que ce patient a décroché le ticket de sortie de l'hôpital avant-hier, notamment après deux tests négatifs au PCR. Il comptait donc parmi les 9 guérisons annoncées par le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de Commandement Opérationnel (CCO) - Covid-19, situé à Ivato, lors du rapport récapitulatif datant du 26 avril.
Sans exception quant à l'application des sanctions. Tel est le propos du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, le Général Elack Andriankaja et des autres responsables au sein des Forces de l'ordre, durant la première journée de l'application des sanctions dans le cadre du port de masque obligatoire. D'après le Général, tous ceux qui ne respectent pas cette mesure seront sanctionnés, quelle que soit leur couche sociale, haute personnalité ou non, malagasy ou étranger. D'ailleurs, les images et vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux en témoignent. « Un mois, c'est suffisant pour la sensibilisation. Place actuellement aux sanctions ! », souligne-t-il.
Pour la énième fois Ravalomanana « frappe » à la porte d’un quelconque Organisme international ou des partenaires techniques et financiers de Madagasikara pour faire part de ce qu’il croirait être des erreurs commises par le régime en place et dénigrer les dirigeants au pouvoir ou enfin pour « se plaindre » en se pliant en quatre pour qu’ils interviennent. Pour Ravalo, c’est devenu un réflexe d’enfant gâté ! De l’enfantillage et du caprice d’un gros bébé toujours « insatisfait » qui réclame à la nourrice une ou deux tétées de plus. Au final, tel un petit garçon mal élevé, se sentant toujours victime de quelque chose, Ravalo « rapporte » des ragots contre ceux qu’il considère comme adversaires auprès des « adultes ». En fait, « raconter des futilités » pour discréditer les tenants du régime en place s’érige en geste de seconde nature à Ramose. Drame, à travers un tel comportement, Ravalo ne se rend pas compte qu’il se ridiculise.
7 milliards d’ariary. C’est le financement accordé par la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) pour cette année. Cette somme est allouée à onze gestionnaires d’aires protégées, entre autres Madagascar National Parks, Wildlife Conservation Society, Asity Madagascar ainsi que le Groupe d’Etudes et de Recherche sur les Primates (GERP). Selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ce financement risque de diminuer étant donné que le capital de la FAPBM est placé sur le marché financier.
La menace plane toujours au-dessus du pays. Le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a évoqué la semaine dernière qu’une reprise des vols internationaux pourrait se faire si toutes les conditions sanitaires sont respectées. Mais vu l’évolution de la situation actuelle que ce soit dans le pays, mais plus particulièrement à l’extérieur, cette idée reste non envisageable. En effet, bien que la pandémie soit un tant soit peu maîtrisée à Madagascar, c’est loin d’être le cas en Europe.