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L’ancien Président Marc Ravalomanana a adressé une lettre au directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a remis en cause sur le plan international l’efficacité de la tisane Covid- Organics produite par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA). En agissant de la sorte, il dévoile son manque de patriotisme aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale.

Une fierté qui dépasse les frontières ! Depuis l’annonce du remède par le Président Andry Rajoelina jusqu’au lancement officiel du Covid- Organics (CVO), lundi dernier, Madagascar n’a cessé de faire parler d’elle dans les actualités internationales. La révélation de cette tisane bio pour lutter contre le coronavirus a suscité tantôt des critiques, de la part des médias européens, tantôt des félicitations, surtout de la part de nos voisins du continent africain. Un élan de solidarité s’est même simultanément créé pour à la fois répliquer vigoureusement  contre les critiques des médias européens et vanter les mérites de cette tisane « made in Madagascar ».

Que ce soit en la forme qu’au fond, le communiqué publié lundi dernier par l’Académie nationale de médecine à Madagascar (ANAMEM) a choqué plus d’un. Outre les fautes d’orthographe à la pelle qui ont émaillé les deux  (courts) textes en malagasy et en français, c’est le ton vindicatif adopté par les rédacteurs qui a surpris au plus haut point. A un tel point d’ailleurs que, dans les premières heures qui ont suivi son apparition sur les réseaux sociaux, beaucoup avaient cru qu’il s’agissait encore de l’un de ces fakenews sur le Covid-19 qui empoisonnent la toile ces derniers temps. 

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La une du 24 avril 2020

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la une du 23 avril 2020


Des séquences de reportage sont insérées dans les interventions télévisées du Président Andry Rajoelina quand il a révélé la décision de valoriser une plante poussant sur le sol malagasy pour traiter la maladie du coronavirus. Elles citent au passage le nom d’un étranger, en l’occurrence l’écrivain voyageur Alexandre Poussin, celui qui, avec femme et enfants, a fait le tour de Madagascar en… charrette à zébus pendant 4 ans. Il a aussi voyagé en Afrique et ailleurs. C’était au cours de son trek en terre africaine qu’il a pris connaissance du bienfait de l’artemisia sur lui-même et aussi, peut-être aujourd’hui et demain, sur les malades du coronavirus. Il en dira un peu plus dans cette interview.
La Vérité (+) : Voulez-vous raconter succinctement votre expérience avec l’artemisia en 2001 en Ethiopie où vous étiez malade du palu ?
Alexandre Poussin (=) : « En 2003, j’ai été soigné d’un palu cérébral, lors de ma traversée de l’Afrique à pied de 14 000 km avec ma femme Sonia, par le Dr Mary, une missionnaire américaine protestante de SIM (Service In Mission) qui utilisait la tisane d’artemisia pour soigner les gens. Je m’étais moi-même soigné d’un palu Vivax en 2001 en utilisant un médicament chinois appelé artésunate. Mais ce n’était pas de la tisane. »
+ : Avez-vous continué à utiliser cette plante après ?
= : « Dans tous nos voyages en zone impaludée, j’ai par la suite utilisé de la tisane d’artemisia et des gélules d’artemisia. Nous avions lancé une association avec Lucile Cornet Vernet qui s’appelait More for Less et qui est devenue La Maison de l’Artemisia et s’est répandue dans 28 pays d’Afrique à travers la création de fermes écoles grâce au travail titanesque de Lucile. Pendant nos 4 ans de voyage à Madagascar, nous avons pris de la tisane et des gélules et nous n’avons jamais eu d’accès palustre alors qu’au moins pendant un an et demi, sur la côte Est, nous étions en zone impaludée. »
+ : Avez-vous eu l’occasion de mentionner avec les autorités malagasy l’usage de cette plante pour traiter le Covid-19 ?
= : « Lucile Cornet Vernet, vice-présidente de notre association, a envoyé un dossier au ministre de la Santé, le Pr Ahmad Ahmad stipulant que des études chinoises prouvaient que la tisane d’artemisia avait été efficace contre le SARS-CoV-1 en 2002, et qu’il y avait de fortes présomptions que cela fonctionne aussi contre le Covid-19, ainsi que d’autres documents scientifiques prouvant nos allégations. Et qu’il serait bienvenu de lancer des tests et des études à Madagascar qui est le second producteur mondial de cette plante, offrant ainsi une opportunité à saisir. Notre lettre a été prise au sérieux apparemment. Les mérites reviennent  au Président Rajoelina et je salue son courage  car lui seul a pris la décision d’accélérer les choses dans la bonne direction. »
+ : C’est-à-dire ?
= : « L’action de la tisane est un immense espoir légitimé par les premiers essais mais qui reste à être scientifiquement prouvé par une plus large étude, sur un échantillon de plus de 1 000 patients avec des protocoles rigoureux. J’espère que cette étude sera menée par les grands laboratoires qui en ont les moyens financiers. Mais pas à Madagascar car j’espère que le nombre de malades ne franchira jamais ce palier. Votre Gouvernement a pris les bonnes mesures, en suspendant très vite les liaisons aériennes avec des pays contaminés, en mettant en quatorzaine tous les voyageurs revenant de l’étranger et en opérant une recherche systématique des personnes contacts des cas avérés. Le Président malagasy doit maintenant prouver qu’il a eu raison de se lancer si vite. »
+ : Maintenant que le remède à base d’artemisia est officiellement utilisé pour traiter le Covid-19 à Madagascar, quelle émotion ressentez-vous sachant que cette plante vous a sauvé la vie ?
= : « C’est pour moi l’aboutissement d’une cause que nous défendons depuis plus de 16 ans ! La première personne qui m’ait écouté fut Jean-Claude Ratsimivony, le fondateur d’Homeopharma qui, en août 2014, m’avait reçu et avait lu tous les documents scientifiques du professeur Lutgen, le biochimiste luxembourgeois qui est à l’origine de toutes ces découvertes. En décembre, il sortait des flacons de 60 gélules d’Artemisia annua pour 5 000 ariary. Ce fut le plus beau cadeau de Noël de ma vie ! J’avais fait un post FB sur le sujet.»
+ : Vous ne jurez plus que sur l’artemisia…
= : « N’oubliez pas que lorsque le Covid-19 sera passé, la tisane d’artemisia sera le meilleur remède et le moins cher pour éradiquer le paludisme, la bilharziose et divers parasites intestinaux. Ce qui contribuera à l’amélioration générale de la santé du peuple malagasy. L’idéal serait de ne même plus en acheter, mais que chaque famille en cultive chez elle pour une consommation régulière. C’est ce que nous avons promu avec notre charrette pour les zones isolées qui ne disposent pas de CSB (cf Madatrek épisode 6). »
Propos recueillis par Manou Razafy

La lutte contre le Covid-19 se poursuit pour l’association Fitia. Interrompant ses actions sociales lors du confinement ayant duré quatre semaines, ladite association présidée par  la Première dame Mialy Rajoelina reprend actuellement l’opération de nettoyage au niveau des transports en commun opérant à Antananarivo.
Depuis mardi dernier et d’une durée de 15 jours,  l’équipe  de l’association Fitia, en  collaboration avec le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) ainsi que les coopératives  respectives et l’Etablissement vert, procède à la désinfection des véhicules et la distribution de gel hydroalcoolique ainsi que des masques pour les transporteurs et ses accompagnants. « Les mesures de prévention contre la propagation du coronavirus demeurent très importantes pour les coopératives. L’association Fitia  appelle ainsi les propriétaires des véhicules de transport en commun de veiller au respect des gestes  barrières sanitaires de par leurs conducteurs et leurs aides », avance Gentiane Andrianisa, directrice des opérations  au sein de l’association Fitia. Et d’ajouter que « Quotidiennement,  après l’arrêt des transports en commun vers 13h pour ceux urbains et à 15 heures pour les suburbains. Après, les véhicules vont être désinfectés auprès de 11 sites dont  la Gare routière Ampasampito, Domaine Alasora, Itaosy cité des assureurs, Ambohimalaza et carrefour Ifarihy.
Particulièrement, durant la première journée de désinfection, 2116 bus ont été désinfectés par du Virocid. Des autocollants les autorisant à circuler ont été apposés sur leur pare-brise.
Outre cette désinfection des transports en commun, ladite association s’est également dépêchée auprès des établissements scolaires pour la distribution de masque à tous les élèves ayant repris le chemin de l’école. Hier matin,  des membres de l’association Fitia sont venus au Lycée Moderne Ampefiloha.
KR.


Une évidence. Face à la chute libre du cours mondial du pétrole, les consommateurs malagasy s’attendent aujourd’hui à une baisse du prix à la pompe pour les prochains mois. Au mois de février, à partir du moment où la pandémie de coronavirus s’est propagée un peu partout dans le monde, le cours mondial du pétrole a donc commencé à baisser. Cette baisse s’est ensuite intensifiée au fur et à mesure de la recrudescence de cette pandémie dans la grande partie des pays du monde, plus particulièrement en Europe et aux Etats-Unis. En deux mois, du 3 janvier au 3 avril dernier, le prix du baril a chuté. Il est passé de 63,02 dollars à 28,79 dollars, soit une réduction de plus de la moitié. Et cette chute de prix ne cesse de continuer. Lundi dernier, le cours du baril était de 0,1 dollar. Aujourd’hui, le baril est fixé à 13,5 dollars. Face à cette situation, le prix des produits pétroliers devrait ainsi être révisé. Toutefois, ces trois derniers mois, les prix affichés n’ont pas bougé. « Nous n’importons pas de carburants quotidiennement. C’est pourquoi ces variations des prix sur le marché international n’ont pas vraiment d’impact sur les prix à la pompe. Effectivement, nos importations n’arrivent qu’après 35 à 40 jours. De ce fait, nous régulons nos importations en fonction de ce délai », a expliqué Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH).
Comparaison
Madagascar n’est pas le seul. Actuellement, en France par exemple, le gasoil s’achète à 1,224 euro le litre contre 1,298 euro pour le litre d’essence sans plomb. A noter qu’avec la chute du cours mondial du pétrole, ce pays a déjà opéré des révisions de prix sur les produits pétroliers. Convertis en ariary, avec un taux de change de 4 000 ariary pour un euro, ces prix atteignent 4 896 ariary pour le gasoil et 5 192 ariary pour l’essence, soit une différence de plus de 1 000 ariary avec les prix affichés dans les stations-services de Madagascar. Pour la Grande île, les prix n’ont pas changé depuis près de dix mois, après les négociations entamées par le Président de la République en juin 2019. Une stabilité des prix affichés, et ce malgré les variations du cours du pétrole sur le marché mondial. Il ne faut pas oublier que durant le dernier trimestre de l’année dernière, le cours du pétrole a environné les 70 dollars, mais les prix à la pompe dans le pays sont restés les mêmes. « En plus, les prix affichés résultent d’un calcul incluant plusieurs paramètres, et pas seulement en fonction du prix du pétrole sur le marché international. La valeur de l’ariary compte aussi pour beaucoup », a rappelé le DG de l’OMH.
En tout cas, selon les experts, pour pouvoir espérer une baisse des prix à la pompe, c’est l’ariary qui doit prendre de la valeur, notamment par rapport aux monnaies de référence comme l’euro ou encore le dollar.
Rova Randria


Apres trente jours de confinement, les ménages reprennent leurs activités quotidiennes. Même si la vie semble suivre son cours normal, cette reprise est difficile pour le portefeuille des Malagasy. Une baisse considérable du pouvoir d’achat est ressentie au marché. Le président de l’Alliance pour l’industrialisation durable à Madagascar, Rivo Rakotondrasanjy a déjà évoqué ce sujet. « Le pouvoir d’achat va encore s’effriter encore plus dans un contexte de morosité générale », avance-t-il. Il n’y a pas eu une hausse vertigineuse des prix, mais cette situation est surtout liée au contexte mondial et à la baisse des activités des entreprises.
Certains salariés sont envoyés en chômage temporaire. Ils n’ont donc pas perçu de salaire pendant un mois. D’autres ont continué à travailler mais leur revenu se trouvait réduit à cause de la crise. Alors que le salaire minimum de 200 000 ariary n’est pas appliqué dans toutes les sociétés, le revenu des ménages se trouve actuellement à son plus bas niveau. L’ensemble de ces situations se répercute ainsi sur la consommation. « Je limite au minimum mes dépenses. Nous avons consacré beaucoup d’argent pour faire face au confinement alors que notre  travail quotidien s’est arrêté. En plus, il y a eu une légère inflation au moment où nous avons effectué nos provisions. On se serre la ceinture jusqu’à la fin du mois », témoigne une dame. « L’activité commerciale reprend son cours timidement et ce, malgré le maintien des prix. Rattraper les pertes s’avère encore difficile jusqu’à ce que la situation économique se stabilise », ajoutent les commerçants. 
Les entreprises, de leur côté, se trouvent également dans le même sac. La relance partielle de l’économie leur réjouit le cœur, mais elles subissent toujours la baisse significative de la demande, notamment l’annulation des commandes. Cette dernière entraine inévitablement la diminution du chiffre d’affaires. Une partie des boutiques soldent leurs marchandises afin d’attirer les acheteurs. Une réduction de prix de l’ordre de 10 à 50 % s’affiche dans les rayons.
Solange Heriniaina


Alors que le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 stagne depuis quelques jours dans le pays, Madagascar commence à renouer avec un semblant de vie. Petit à petit, un mois après le début du confinement, les habitants de l’Analamanga, l’Atsinanana et la Haute Matsiatra tâchaient de reprendre leur routine en bravant leurs angoisses. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, annonçant à la Nation un déconfinement partiel, progressif et réglementé, à la faveur d’un ralentissement de la pandémie, les restrictions de déplacement dans ces Régions ont été levées et les routes libérées, du moins dans la matinée jusqu’à 13 heures. Vidées depuis l’annonce du confinement, les rues sont de nouveau bondées de personnes. Surtout depuis hier, avec la rentrée des classes et la reprise des transports en commun. La circulation des véhicules et autres engins civils est de plus en plus perceptible. Les embouteillages sont de nouveau visibles au niveau des grandes artères, notamment dans la Capitale. Timidement, les taxis et les taxi-be ont également repris … le chemin du travail. Des files d’attente, dans lesquelles les mesures barrières n’ont pas forcément été respectées, ont d’ailleurs été remarquées aux terminus des bus de la Capitale. Les boutiques, les commerces et les grands magasins ont repris leurs activités. Si les entreprises ont repris tôt le travail, les services administratifs par contre tournent encore au ralenti. Les restaurateurs, dont le chiffre d’affaires a fondu comme neige au soleil, ont également rouvert leurs portes espérant pouvoir faire revivre leur établissement, même si les conditions sont strictes : les clients doivent porter un masque et respecter les distances de sécurité. La vente à emporter permet juste de donner du travail aux employés. Force est de constater que le déconfinement a été attendu avec impatience par bon nombre de malagasy, cloîtrés chez eux à la demande des autorités, avec une exacerbation des inégalités sociales. Cette reprise des activités prend toutefois fin en début d’après-midi. Les rues se vident petit à petit à partir de treize heures. A quinze heures, les rues sont de nouveaux désertiques. En effet si l’épidémie commence à marquer le pas, l’Exécutif ne souhaite pas prendre de risques, d’où le déconfinement partiel. L’embellie est encore fragile. Raison pour laquelle beaucoup d’habitants des Régions hésitent encore à sortir de chez eux. Ils se disent être prêts à travailler mais attendent que la situation soit plus sécuritaire. Avec le Covid-organics, les barrières sanitaires et une discipline de fer, Madagascar peut toutefois envisager sereinement l’éradication du coronavirus sur son territoire.
La Rédaction

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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