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En quête de confiance !

Les trois entités devant garantir et assurer la défense et la sécurité du pays se concertent. L’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale, conventionnellement appelées Forces de la Défense et de Sécurité (FDS) accordent leur violon afin de combattre ensemble l’insécurité qui règne sauvagement dans le pays et surtout dans l’optique de regagner la confiance du peuple. C’est une grande première dans la mesure où les Hauts commandements respectifs des entités sécuritaires du pays se rendent compte d’une défaillance sinon d’un dysfonctionnement des opérations sur terrain. Les échecs répétés face à la recrudescence des actes de banditisme de plus en plus menaçants et meurtriers conduisent les ayants droit vers un profond désarroi. Le peuple, non seulement il est le détenteur du pouvoir souverain (Vahoaka Manjaka) mais est aussi le principal contribuable faisant fonctionner la machine de l’Etat. Cependant, ce peuple se sent abandonné à son propre sort. Les citoyens contribuables sont devenus des « laissés-pour-compte ».

L’une des rares aires protégées du même genre à Madagascar. L’autonomie financière reste un rêve pour les aires protégées, mais surtout pour leurs gestionnaires. Toutefois, ce rêve peut prendre vie. Et le Parc national Nosy Tanihely en est la preuve. Aujourd’hui, il constitue un vrai modèle de cogestion à dupliquer dans les différentes aires protégées du pays. « Le fonctionnement, les investissements et les dépenses relatifs au parc pour son développement sont entièrement supportés par ses ressources propres. Aucun financement venu des bailleurs de fonds ou subvention n’a été reçu par le gestionnaire. Les ressources sont obtenues à partir des droits d’entrée et d’autres services tels que la vente des articles de souvenir, mais aussi des droits de recherche, de la vente de produits ou des services effectués », a expliqué Dr Mamy Rakotoarijaona, directeur général de Madagascar National Parks. 

Après les diverses interventions médiatiques du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, ce fut hier au tour de l'intégralité du bureau du CENI, à commencer par son président, de se présenter à la presse pour tenter d'éteindre l'incendie née dès suite de la révélation de son vice-président. Celui-ci, en fin de semaine dernière, avait révélé l'existence de plus d'un million d'électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d'identité. Une annonce qui a fait réagir les différents courants politiques dans le pays, notamment l'opposition qui, se basant sur cette révélation, demande l'annulation de l'élection présidentielle suite à l'annonce faite par la CENI. 

Une aberration. Tel pourrait – on qualifier la dernière déclaration des membres de l’opposition rassemblés au sein du RMDM (« Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) avant – hier. Ce rassemblement d’opposants issus du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM) et du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM) a, en effet, demandé l’annulation de toutes les élections depuis l’année 2018. Ces politiciens malheureux des dernières élections – dont Marc Ravalomanana et son poulain, Tahiry Ny Riana Andriamasinoro – ont profité de la déclaration de la CENI sur les irrégularités dans la liste électorale pour exiger que la présidentielle, les législatives, les communales et municipales soient à refaire. Ils sont jusqu’à remettre en question les résultats des scrutins lors de ces différents rendez – vous électoraux.

La présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a mis la pression sur le Gouvernement, hier, lors de son allocution d'ouverture de la session extraordinaire. Elle a exhorté le Gouvernement à travailler rapidement pour la réalisation de la Politique générale de l'Etat. A défaut, la Chambre dispose de moyens constitutionnels en conséquence.

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La une du 5 mars 2020

Au cours d’une conférence de presse dans ses bureaux à Ambohidahy hier dans le milieu de journée, Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga, a donné son avis sur les sujets d’actualité du pays et de son gouvernorat. Réagissant à la polémique qui est née de la déclaration du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante Thierry Rakotonarivo, sur la supposée existence de plus d’un million d’électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d’identité nationale, le numéro Un de la Région Analamanga, a vogué dans le même courant d’idée que les proches du régime. Remettant en doute l’existence de ces cartes d’identité nationale avec des numéros identiques, il pointe du doigt une tentative de déstabilisation derrière cette annonce inattendue d’Alarobia.

En effet, l’information lâchée par le vice-président de la CENI avait été suivie presque dans la foulée par des demandes d’annulation de l’élection présidentielle par les candidats perdants. Et ce, même si le vice-président de la CENI s’est dédit avant-hier, affirmant notamment que ces CIN aux numéros identiques pouvaient simplement être issues d’une mauvaise retranscription dans les listes électorales. Afin d’éviter de nouvelles erreurs de retranscription, Hery Rasoamaromaka appelle ainsi les citoyens à vérifier les informations dans les listes électorales.

Durant sa rencontre avec les gens des médias, le gouverneur de la Région Analamanga a par ailleurs touché mot sur d’autres domaines, notamment les infrastructures routières dans la Capitale, fortement endommagées par les eaux de pluie. De nombreuses rues d’Antananarivo sont en effet aujourd’hui dégradées, pour ne citer que celles aux 67ha. Face à cette situation, Hery Rasoamaromaka rassure et indique que le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, la Commune urbaine d’Antananarivo et la Région Analamanga, travaillent de concert pour trouver des solutions pour réhabiliter toutes les routes dégradées dans la Capitale. Avançant des garanties de la part des entreprises de construction de route, il annonce que la réhabilitation des routes débutera probablement la semaine prochaine. La Région Analamanga apportera son concours financier à la réparation de ces routes étant donné l’insuffisance du budget de la Commune urbaine d’Antananarivo, dit-il.

Parlant en outre des actions de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka souligne que la Région Analamanga ambitionne de finir le terrassement de l’intégralité des chemins de terre de la Région. Il indique que des projets pour l’amélioration du paysage urbain d’Antananarivo sont actuellement étudiés. Faisant le bilan des six derniers mois, le gouverneur rapporte la construction de deux marchés, à Ankazobe et à Alatsinain’ Ambazaha, l’érection d’un pont à Besarety, la réfection du chemin vers Croc Farm, la rénovation du Parc Analamanga et de la route d’Ambohijanaka, la réhabilitation du commissariat central de la Police et du siège de la Région à Ambohidahy. L’arrivée des engins promis par le Chef de l’Etat et la concrétisation des partenariats publics privés permettront le début des autres projets, indique-t-il.
La Rédaction

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Régime HVM mis à nu !

Au fur et à mesure que les travaux d’enquête et de recherche des limiers d’Ambohibao « La Piscine » et ceux des 67 ha avancent, le dessous pourri du l’ancien régime HVM se dévoile au grand jour. Rajao et acolytes vont devoir se déculotter. D’ici peu, si lesdits travaux maintiennent leur rythme actuel, l’ancien régime Bleu sera mis à nu totalement et ce en dépit des actes de blocage quelque part. Car il faut clamer tout haut ce que trament tout bas les barons HVM. Ils se caressent discrètement l’idée de tout stopper en ce sens que l’œuvre d’assainissement initiée par les nouveaux dirigeants de l’IEM n’aboutisse pas à son terme. Les éléments fidèles existent réellement encore dans le nouveau système. Ils se tapissent quelque part et tentent de s’intégrer au régime car c’est de l’intérieur, dit-on, qu’on sapera le mieux l’édifice. Dans tous les cas de figure, personne n’arrêtera pas la machine. Le peuple en a trop souffert des insanités deces princes et courtisans du HVM.

Il existe trop d’affaires compromettantes impliquant directement ou indirectement les barons du Bleu et qu’il faut à tout prix tout tirer au clair. Tout commença par le coup d’éclat de l’interpellation de Claudine Razaimamonjy. Cette baronne toute puissante du régime HVM qui, étant une très proche du couple présidentiel et conseillère spéciale du Chef de l’Etat, se considérait comme intouchable. Une femme d’affaires, multimilliardaire, aux activités nébuleuses qui s’enrichit sur le dos des pauvres citoyens. Son arrestation marquait le commencement de la fin du régime de Rajao. Etant donné qu’elle agit en tant que plaque tournante du système HVM, l’avancement de traitement de son  brûlant dossier fait de la lumière sur une bonne partie des micmacs du HVM.

La rocambolesque arrestation de Mbola Rajaonah, un autre baron multimilliardaire et tout puissant du régime, dénude davantage le macabre système du HVM. Egalement un très proche du couple Rajaonarimampianina, Mbola pesait de tout son pouvoir pour asservir les services de la Douane à ses propres comptes. L’affaire Mbola Rajaonah déculotte l’ancien régime.

Pour sa part, l’affaire CNAPS crée le tournis chez l’opinion. Arizaka Raoul Rabetoko, le DG incontesté de la Caisse nationale pendant au moins dix ans, de mèche avec les hauts dirigeants serait impliqué dans des affaires de détournement des deniers publics d’un montant d’au moins 100 milliards d’ariary. L’éclatement du dossier du DG de la CNAPS éclabousse les dirigeants de l’ancien régime. Ils ne pourront pas échapper aux mailles d’Ambohibao et de 67 ha.

Et cet épilogue de vrais-faux « numéros identiques » des cartes d’identité de plus d’un million d’électeurs embrouille encore plus l’atmosphère. En tout cas, vraie ou fausse, cette histoire invraisemblable sinon impossible de numéros identiques pour un nombre… vachement important révèle toujours l’incohérence du mode opératoire et la mauvaise foi des anciens maitres. En fait, l’arrêtage de la liste électorale datait d’avant l’avènement au pouvoir de la nouvelle équipe IEM. L’épilogue n’en fait que clouer au pilori Rajao et consorts et étale au grand jour leur funeste pratique.

Quoiqu’on dise, la traque des auteurs des mauvaises gestions montrant à nu le régime HVM de Rajaonarimampianina ne s’arrêtera jamais. Tout doit être tiré au clair et cela dans l’intérêt  général et supérieur de la Nation.
Ndrianaivo

A cause du retard du versement des indemnités de 50 000 ariary dans leur bon de caisse, les enseignants issus des établissements publics, membres de la Plateforme des associations et syndicats de l’éducation à Madagascar (PACEM), ont observé une grève depuis hier devant le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) à Anosy. D’après leur explication, ils réclament une date exacte quant au versement de leurs indemnités ainsi que le recrutement des maîtres FRAM, âgés de plus de 45 ans. Ces derniers devront obtenir leur contrat de travail en tant que fonctionnaires au plus tard en 2022. Certains établissements ont laissé le champ libre aux enseignants de participer ou non à la grève, et d’autres ont totalement fermé leur portail, comme c’était le cas au Lycée technique d’Alarobia.

Face à cette grève qui est devenue une habitude pour certains syndicalistes, les élèves et parents sont les premières victimes. Leurs soucis se portent sur la reprise des cours et la réalisation du programme scolaire, d’autant plus que les dates des examens approchent à grand pas. « A chaque fois que les enseignants sont en grève, nous sommes toujours menacés. Qu’en est-il du programme scolaire et de la révision qui ont de gros impacts sur les sujets d’examen, les résultats ainsi que le niveau des élèves ? D’ailleurs, les grèves ne se produisent que durant le deuxième trimestre », a déclaré Finaritra A., étudiant en classe de terminale au Lycée J.-J. Rabearivelo.

Afin de ne pas mettre en jeu l’avenir des élèves, la majorité des enseignants ont décidé de continuer les cours, malgré que leurs problèmes ne soient pas encore résolus. « La ministre nous a promis de payer prochainement nos indemnités. Sur ce, la grève n’est pas une obligation afin de régler nos problèmes puisque la période des examens approche. D’ailleurs, elle a déjà avancé que les procédures sont en cours de finalisation », avance Clarisse R., enseignante. « A chaque fois que les enseignants font face à des problèmes ou sont en conflit avec leur chef hiérarchique, les élèves en sont victimes. Le programme scolaire est perturbé et les étudiants, notamment ceux en classes d’examen, perdent leur concentration. Il est ainsi évident que leur niveau ne cesse de se dégrader d’année en année », continue-t-elle.

Pour rappel, le 27 février dernier, la ministre de l’Education nationale, Andriamanana Josoa Rijasoa, a déjà avancé que son département utilise tous les moyens mis à sa disposition afin de pouvoir payer les indemnités des enseignants et du personnel au sein de ce ministère. Pourtant, des changements devront être faits afin qu’il y ait une égalité de droit entre tout le personnel. Un décret d’application est déjà certifié par le Premier ministre. Ceci devra être présenté en Conseil des ministres, ce jour même.
Anatra R.








A la fois émouvant et horrifiant. C’est ce qu’on peut dire du sort réservé à ce piéton de 43 ans, ce dernier ayant été domicilié dans le secteur. Son corps avait été retrouvé puis finalement  repêché des eaux d’une canalisation drainant le cœur du quartier de Mahavoky-Besarety. Sur place, une poignée de curieux se tenait près de sa dépouille enveloppée d’un linge blanc. D’après une information, ce sont des riverains, des volontaires qui ont ramené le cadavre de la victime sur la terre ferme. Tous attendaient l’arrivée du BMH pour transporter le corps jusqu’à son foyer après que la Police eut procédé à un constat. « Le malheureux avait une blessure à l’abdomen et au visage », explique un jeune garçon. « La victime semble être complètement exsangue », précise une employée du Fokontany.
La victime dont l’identité n’a pas été déclinée, a commencé à disparaître totalement du circuit depuis dimanche dernier où un orage a éclaté au-dessus de la Capitale. L’eau a monté dans le quartier. Ce qui laisse donc supposer que le quadragénaire avait été accidentellement emporté par les puissants flots jusqu’à ce qu’il s’est noyé totalement sans que personne n’ait pu le sauver.

Mine de rien, le réseau de canalisations d’eau usée non protégé car à ciel ouvert, semble être innocent en temps ordinaire dans un quartier comme Mahavoky. Mais c’est  tout simplement l’enfer  lors d’un orage. Car les chenaux s’y transforment en de  torrents furieux qui peuvent tout emporter en quelques secondes. D’autant plus que l’eau déchaînée inonde tout, rendant difficile tout repérage. Ce qui représente une grave menace pour les piétons, notamment ceux qui n’ont pas l’habitude.

A preuve, cela fait au moins la troisième fois qu’un piéton s’est tué tragiquement à Besarety et ses environs. C’est ce qui était arrivé il y a quelques années à ce médecin, qui avait été emporté par les flots dangereux lors d’un orage, ou bien ce jeune qui avait été entraîné par les torrents depuis la ville haute pour choir dans un canal, toujours dans le même secteur.
Franck R

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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