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Un taux de chômage élevé, notamment pour les jeunes et les femmes. Le travail décent reste encore une utopie pour la plupart des travailleurs malagasy. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux ne connaissent pas leurs droits, ce qui facilite l’exploitation abusive par certains employeurs. « Les employés des entreprises clandestines ou informelles ne sont pas déclarés. Ils ne jouissent d’aucune sécurité sanitaire et sociale », résume Lalao Rasoamananoro, Secrétaire générale du syndicat « FISEMARE ». A cela s’ajoute le salaire « misérable » proposé aux employés, ne convenant ni à leurs compétences ni aux horaires du travail.

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Promotion bien méritée

Belle promotion ! Jean Louis Andriamifidy prêta serment le 5 avril 2019 en tant que membre du Conseil consultatif de l'union africaine (CCUA) à Arusha (Tanzanie) devant le président de la commission de l'UA. En effet, l'actuel directeur général du BIANCO dont le mandat arrive à son terme le 23 juin prochain a été élu membre du CCUA le 8 février 2019 pour deux ans, et ce, pour le compte de l'Afrique de l'Est lors de la 29 ème session  de la conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement à Addis Abeba (Ethiopie). Le conseil consultatif pour la corruption est une institution de l'Union africaine dont la mission principale consiste à convaincre les 55 Etats à adhérer à la convention de l'UA sur la prévention de la corruption. Jusque-là, 40 Etats l'ont signé. Madagascar, pour sa part, l'a fait en 2004.

Sur le territoire malagasy, il est assez difficile de séparer les paysans des réserves forestières. C’est pourquoi, le ministère de l’Environnement et du Développement durable veut relier définitivement les paysans et leurs exploitations agricoles à la bonne gestion des forêts. Aujourd’hui, pratiquement 30% des forêts du pays sont gérées par les populations locales, que ce soit de manière formelle ou informelle. A travers le mécanisme « Forêts&Paysans » ou « Forest and Farm Facility » (FFF), les autorités veulent donc favoriser la résilience des exploitations agricoles face au changement climatique tout en améliorant les moyens d’administration des zones forestières.

Les pauvres les plus lésés. La Banque mondiale a présenté hier dans son siège à Anosy sa note de conjoncture économique de Madagascar. Le document présente les chiffres clés de l’économie pour l’année 2018 jusqu’en février 2019. Pour cette édition, Natasha Sharma, économiste principale et auteure de cette note de conjoncture a consacré un volet spécial dédié à la gestion des prix du carburant à Madagascar. D’après leur étude, seules les riches consomment du carburant donc ils sont plus privilégiés. « La subvention du prix du carburant est une subvention universelle. La personne consommant le plus de carburant profitera le plus de la subvention. L’essence et le diesel sont consommés par les plus aisés, par contre les plus pauvres consomment surtout les pétroles lampants. Le budget de ces derniers se limitent seulement au niveau de la subsistance », remarque Natasha.

Une date à marquer d'une pierre blanche. Hier, 11 avril 2019, marque en effet le coup d'envoi de la reprise des travaux de finition du Rova d'Antananarivo qui dureront 14 mois, soit jusqu'au 26 juin 2020.

Après le rapatriement, les condamnations. Les auteurs, directement ou indirectement impliqués dans les affaires de traite de personnes, seront sévèrement punis. Ceux  derrière l'envoi clandestin des femmes malagasy au Koweït, récemment rapatriées sur l'initiative du Président de la République, en  sont concernés. « Ceux qui sont responsables du calvaire de ces femmes seront sanctionnés. Ils s'assureront entre autres du remboursement des salaires impayés ainsi que toutes les dépenses liées à la prise en charge de ces victimes de maltraitances », selon le communiqué du Conseil des ministres en date du 10 avril dernier. En fait, la loi malagasy en vigueur punit le trafic d'être humain sous toutes ses formes.

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La UNE du 12 AVRIL 2019

Dur, dur pour le président de la Fédération malagasy, Beryl Razafindrainony, accusé de corruption passive. Et pire, la poursuivante dans cette affaire qui ternit encore un peu plus l’image de la pétanque malagasy n’est autre que la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal (FIPJP), soit l’instance suprême de cette discipline.  A part cette suspicion de corruption, le président de la Fédération malagasy est également accusé de malversations financières, concussion et exploitation de joueurs. Bref, du lourd rien que du lourd pour lequel Beryl Razafindrainony devra s’expliquer aux membres du conseil de discipline de la FIPJP qui le convoquent à Almeria (Espagne) le 1er mai prochain. L’issue de ce « procès sportif » scellera le sort de Beryl Razafindrainony qui, il y a quelques mois, a été poussé par l’instance internationale vers la porte de sortie de la présidence de la fédération. Bien que cette injonction ait été suivie à la lettre par le concerné, cela n’efface pas pourtant ses fautes auprès de l’internationale.

La situation dans la Capitale est plus ou moins compliquée, et ce, depuis plusieurs années. Incompétence des agents de circulations ou bien tout simplement incivisme des usagers de la route ? La question se pose toujours et pourtant nous sommes déjà en 2019, où contrairement à la technologie, la façon de penser et d’agir des gens n’a pas évolué. En effet, c’est la gabegie totale à Antananarivo. Les automobilistes et les chauffeurs de véhicule de transport public font ce que bon leur semble malgré la présence des agents de la circulation, à savoir les polices de la route, les policiers municipaux ou encore les  « quartiers mobiles » dans certains lieux. Normalement, ces derniers devront non seulement se charger du bon fonctionnement de la circulation à savoir sa fluidité, renforcer la sécurité routière, mais également s’assurer que tous les usagers respectent le Code de la route et les règlements déjà en place.

Madagascar figure aujourd’hui parmi les destinations incontournables du tourisme de luxe dans le monde. Effectivement, la Grande île dispose de nombreux sites touristiques. Des sites authentiques qui n’ont pas encore été dévastés par le tourisme de masse. Intacts, ils attirent de plus en plus de touristes, plus particulièrement ceux de haut de gamme. Ainsi, les grandes agences de voyages du monde entier n’hésitent pas à inclure Madagascar dans leurs programmes annuels. Actuellement, la destination Madagascar est ainsi vendue à 19 170 dollars, soit près de 70 millions d’ariary. A ce prix-là, il ne faut pas s’étonner que les clients séjournent dans les établissements les plus luxueux du pays tout en faisant des activités hors du commun, telles que les plongées en apnée avec les doux requins-baleines ou l’observation des tortues de mer en train de pondre sur le rivage. Cette formule est proposée par des agences à l’exemple de Ker & Downey Africa.

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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