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La fonction publique affiche 215.629 fonctionnaires et agents de l'Etat au compteur. Ce chiffre comprend aussi bien les Employés de courte durée que les fonctionnaires fixes. 2.432 milliards d'ariary par an sont nécessaires pour payer les salaires de ces fonctionnaires, dont 2.407 milliards d'ariary pour les fonctionnaires et 25 milliards d'ariary pour les ECD. Une évidence s'impose. La facture est trop salée. Le paiement du salaire de ces fonctionnaires représente 28,6% du budget du pays par an, soit plus d'un quart du budget. La faute aux fonctionnaires fantômes, bien sûr, mais aussi à des habitudes contre-productives.

Le projet d'exploitation d'ilménite de Base Toliara toujours sujet à polémique. Effectivement, mercredi dernier, une dizaine de personnes ont vandalisé et incendié le site de cette entreprise situé à Ranobe dans la Commune d'Ankilimanilike. Ce site abritait notamment les échantillons d'ilménite récupérées par l'exploitant pour ses différents tests. Ce vandalisme est surtout une manière de montrer « soi-disant » le mécontentement de la population face à la réalisation de cette exploitation dans leur région. Pourtant, d'autres communautés s'injurent sur cette action qu'elles qualifient de mauvaise foi. « Nous sommes vraiment attristés face à ce qui se passe. Ceux qui s'opposent à ce projet ne sont qu'une minorité.

 Dans la confusion. Le changement brusque des arrêts de bus engendre un mécontement des passagers et transporteurs. Depuis le début de cette semaine, les taxi–be reliant Anosy, Analakely et Soarano ont repris leurs anciens itinéraires. En effet, au lieu de rejoindre directement le Pavillon Analakely, ils devront emprunter Ambodifilao. De leur côté, les usagers sont désamparés puisqu’ils ne savent plus où mettre les pieds.
Comme hier, une dizaine de personnes ont, encore, attendu des taxi-be de la ligne 199, 165 ou encore le 150 à l’arrêt de bus « Rova ».  D’après leurs explications, ils ne savaient pas que cet arrêt a été supprimé. Or, aucun avertissement ni instruction n’ont été donnés par les responsables. « Nous nous sommes plantés ici, depuis plus d’une demi-heure.

L’affaire d’une tentative de bandits pour braquer un fourgon blindé de Brinks à Amoronankona, sur le By-pass, samedi  dernier, connaît un récent développement. Après leur audition auprès de la Gendarmerie, puis leur récent déferrement, les trois personnes entraînées dans cette affaire ont été placées en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, hier. Il s’agit respectivement  de deux résidents  d’Andoharanofotsy, mais aussi un agent de la station-service situé près de la banque où la tentative de braquage s’est produite.  Concernant les deux premiers, ils ont été arrêtés samedi, le soir même des faits. Ils ont été  identifiés par la Gendarmerie à cause d’une moto qui avait été utilisée par les bandits mais qui a dû être abandonnée sur les lieux après la fusillade ayant coûté la vie à deux assaillants. Car en vérifiant ce qui se trouvait dans la moto, les gendarmes ont rapidement identifié les deux suspects avec des pièces d’identité indiquant leurs adresses à Andoharanofotsy. En réalité, l’un des suspects serait le propriétaire de cette moto et qui l’a revendu à l’autre individu incriminé en même temps que lui. En guise d’explication, l’une des deux parties a avoué que la transaction avait bel et bien eu lieu mais il manquait la mutation. Quant au troisième suspect, il s’agit de l’employé de la station-service. Il fut arrêté le dimanche matin suivant. Sa faute : avoir récupéré le téléphone qu’un des assaillants a fait tomber, sans doute par mégarde, sur le sol. Pourtant, il est curieux qu’il n’ait plus l’objet durant la période de son audition. 

Dès le lendemain de l’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, un élan de solidarité en vue de sa réhabilitation s’est manifesté. Parisiens, Marseillais, Bretons ou autres se sont levés comme un seul homme et ont parlé d’une même voix, celle de la reconstruction de ce monument historique, fierté de la France et non seulement de la capitale française. Un des endroits les plus visités de l’hexagone,  Notre-Dame de Paris est considérée comme un patrimoine et un symbole de la France. Le tout au-delà des richesses qu’elle renferme. Il n’est pas étonnant ainsi que la Cathédrale a dépassé les frontières religieuses qui pourraient freiner cette unanimité quant à sa réhabilitation. Seul bémol, les fausses notes de certains politiciens qui, en manque d’audience ou d’idée, épient les moindres gestes des tenants du pouvoir pour les critiquer.   48 heures après l’incendie, les dons ou promesses  dépassent allégrement les 500 millions d’euros. Hier, cette somme avoisine les 800 millions d’euros et venant des entités publiques, organismes publics à l’instar de la Fondation du patrimoine, des entreprises financières et des grandes sociétés familiales ou privées.

Dans quelques mois, les tananariviens seront appelés aux urnes pour élire le nouveau maire d’Antananarivo. Un rendez  – vous à ne surtout pas manquer par les citadins de la Capitale étant donné la grande désillusion qui a suivi l’élection de Lalao Ravalomanana il y a près de 4 ans. Une désillusion due à l’absence de réalisations qui ont pourtant été promises par l’ex – Première Dame et son époux au moment de la campagne électorale. D’aucuns n’ignorent, aujourd’hui, la chute vertigineuse voire  la déchéance totale qu’a connu et continue de connaître la Ville des Mille.  Inondation à chaque période pluvieuse, amoncellement d’ordures partout, constructions illicites dans tous les recoins, remblayages, gabegie dans les marchés, mauvais état des routes et des ruelles, etc. La liste est longue. Evoquer la situation de la Capitale n’amène rien de positif à l’esprit. Antananarivo a perdu tout son charme et se voit même dépassée de loin par les autres grandes villes de Madagascar en termes de propreté et de modernité. Une situation de désolation qui n’a que trop duré.

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Cœur en flammes !

Notre-Dame de Paris s’embrase. « Le cœur en  cendres » titrait à la Une un célèbre quotidien parisien. En effet, le cœur de Paris sinon le cœur de la France voire le cœur de l’Europe a pris feu ! Sans doute, Notre-Dame de Paris est le symbole national de l’Histoire de France. Un des édifices historiques qui témoigne de la valeur culturelle et religieuse des Français. Bâti en 1163 dans l’Ile de la Cité,  sous le règne de Louis VII et à l’initiative de l’évêque de Paris, Maurice de Sully, elle ne sera achevée, du moins la structure principale, qu’en 1345. La durée des travaux s’étalait donc sur deux siècles. A titre de comparaison hâtive, les ouvriers ont mis trente ans pour finir les travaux de construction de l’Arc de Triomphe sur la Place de l’Etoile à Paris (1806-1836), et cela, malgré la pression impatiente du commanditaire des travaux, un certain Napoléon 1er. L’ingénieur de génie Gustave Eiffel termina les travaux de construction de la très célèbre Tour Eiffel en deux ans (1887-1889). Tout cela pour nous montrer l’idée de  l’immensité du chef-d’œuvre, de la complexité des travaux et de l’importance inimaginable de cet édifice.

Le premier regroupement des athlètes présélectionnés prendra fin ce mercredi après presque quatre semaines de préparation. Le lancement officiel a été donné le samedi 24 mars. Les athlètes sont répartis dans les 14 disciplines en vue des Jeux des iles de l’Océan indien qui se tiendront à l’ile Maurice, du 19 au 28 juillet prochain. Il s’agit de l’athlétisme, le badminton, la boxe, le cyclisme, le football, l’haltérophilie, le judo, la natation, le rugby, le lawn tennis, le tennis de table, la voile et le volleyball. Treize disciplines suivent leur regroupement dans la Capitale, à part le beach volley, la voile et le football. Ce dernier n’est toujours pas en regroupement car les joueurs sont retenus par leur club respectif qui dispute encore le championnat national qui est en cours jusqu’en juin.

L’employée de la banque Baobab de Mahitsy, entraînée dans l’affaire concernant la disparition des 100 millions d’ariary appartenant à cet établissement, était déférée au Parquet d’ Anosy, hier. Mais au dernier moment, il y avait un changement de programme imprévu. Car au bout de son assez long interrogatoire par le juge d’instruction, rien n’a été tranché, ni filtré sur le sort de la prévenue. Finalement, décision fut prise, côté Parquet, de saisir le Pôle anti-corruption (PAC) pour continuer l’enquête sur cette affaire. Normalement donc, la concernée aura à répondre de ses actes auprès des responsables de cette institution. En revanche, un avis de recherche sera bientôt émis sur son compagnon, également trempé avec la dame, et qui a disparu avec le fonds.

Typhoïde, gastro-entérite, perforation colique, intoxication alimentaire, diarrhée aigüe. Bon nombre de patients qui se font ausculter auprès des centres de santé ainsi que des cliniques à Antananarivo et périphéries sont atteints de ces maladies diarrhéiques en cette période. Minah Ras., une jeune étudiante résidant à Tsimbazaza, en a fait la mauvaise expérience. « J’ai mangé des pommes frites dans la soirée pour finir dans un état chaotique le lendemain matin. Outre la diarrhée aigüe tachée de sang et de glaires, j’avais une forte fièvre et une fatigue soudaine. J’ai aussitôt pris des médicaments pour calmer mais en vain. Même après la première consultation médicale, mon état de santé ne s’est toujours pas amélioré », nous confie la jeune femme de 24 ans.

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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