La 36e Biennale de São Paulo, qui a ouvert ses portes début septembre, se déroule dans l’emblématique pavillon Ciccillo Matarazzo, situé au cœur du parc Ibirapuera, l’un des plus célèbres espaces verts de cette ville brésilienne. Jusqu’au 11 janvier 2026, cet événement majeur de l’art contemporain rassemblera 125 artistes et collectifs venus du monde entier, offrant une plateforme incontournable d’échanges et de créativité. Le drapeau de Madagascar y flottera grâce à la Fondation H, incarnant ainsi l’effervescence de la scène artistique contemporaine malagasy.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) suit avec une vive inquiétude l’évolution de la situation politique et sécuritaire à Madagascar. Face aux tensions croissantes et aux informations faisant état d’une forme de coup d’Etat, l’organisation régionale a annoncé le déploiement imminent d’une mission d’enquête du Panel des Sages afin de soutenir les efforts visant à rétablir la paix et la gouvernance démocratique dans le pays. Dans un communiqué signé par le Président de la République du Malawi, le professeur Arthur Peter Mutharika, également président de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité, l’organisation exprime sa solidarité avec le peuple malgache.
Incertitudes sur l’avenir. Hier, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et certains militaires ont pris des initiatives qui ont abouti à la nomination du colonel Mickael Randrianirina, du CAPSAT, à la tête de l’Etat. Si sa présence au pouvoir est désormais effective, les conditions et le processus qui y ont conduit restent flous.
La JIRAMA a récemment reconnu des perturbations dans la distribution des factures ainsi que dans le relevé des index auprès de certains abonnés. Selon sa page officielle sur les réseaux sociaux, certaines factures n’ont pas pu être acheminées à temps, et des relevés de consommation sont manquants dans certains cas. L’entreprise rassure que le service reviendra à la normale dans les meilleurs délais, et indique que des clients ont déjà reçu leurs factures. Face à ce dysfonctionnement, des options variées de règlement sont proposées : dans les agences locales, via le cash point « Jirakaiky », ou encore par paiement mobile.
Éliminé en huitièmes de finale, Madagascar n’a pas démérité au championnat du monde féminin de pétanque qui se déroule actuellement en France. Les spectateurs du boulodrome de Douaisis ont assisté à un véritable chef-d’œuvre de pétanque, le week-end dernier. Dans un huitième de finale d’une intensité rare, l’équipe féminine de Madagascar a tenu tête aux favorites françaises, ne s’inclinant qu’à la dernière mène sur le score étriqué de 13 à 12.
La crise politique déclenchée par la contestation du collectif des Gen-Z a fini par ébranler les Forces armées. Le week-end dernier, de vives tensions ont opposé la Gendarmerie nationale, engagée dans les opérations de maintien de l’ordre à Antananarivo, et l’Armée de terre, notamment le Capsat, perçue comme plus favorable au mouvement populaire.
Pendant trois jours, les relations entre les deux Corps se sont détériorées, jusqu’à un affrontement meurtrier samedi. Hier, un geste d’apaisement a finalement eu lieu : les principaux responsables militaires et de la Gendarmerie se sont rencontrés à Ampahibe pour enterrer la hache de guerre.
Aucune communication officielle n’a été émise le week-end dernier. La décision de reprendre ou de suspendre les cours a été l’initiative des responsables d’établissements scolaires pour la journée d’hier. Ceci d’autant plus que les manifestants ont sollicité une grève générale, engendrant la suspension des cours et du travail. Alors que la majorité des établissements ont suspendu les cours dans la Capitale, d’autres ont enchaîné la classe de demi-journée, effective depuis maintenant quelques jours. « Nous sommes en concertation régulière avec les parents d’élèves avant de prendre une décision. La plupart d’entre eux ont opté pour la reprise des cours, pour le bien de leurs enfants. D’autres refusent d’envoyer leurs enfants à l’école, par mesure de sécurité. Dans tous les cas, la décision finale revient aux parents », nous confie le directeur d’un collège privé sis en centre-ville.
« Faites de toutes les Nations des disciples ». Telle est la devise du mouvement scout « Mpanazava sy Tily eto Madagasikara » (MTEM) pour cette année éducative 2025-2026. La cérémonie officielle s'est tenue dimanche dernier au temple FJKM Tranovato Faravohitra, selon la tradition scoute. C’était aussi une occasion d’élever une prière pour la Nation et de témoigner sa solidarité envers les Malagasy endeuillés et les nombreux blessés, ainsi que ceux dont les biens ont été pillés ou détruits. Le mouvement scout MTEM appelle aussi les concitoyens à s’attacher au calme et à la paix.
Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu.
Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.
Le e-commerce à Madagascar traverse une période d’incertitude. Selon Andry Randriamanamihaja, co-fondateur de Vanilla Pay International, les acteurs au sein de ce secteur restent prudents. Les sites en ligne se retiennent dans leurs communications. Les entrepreneurs préfèrent d’abord observer l’évolution du contexte économique. Cette prudence se traduit par un recul des transactions. Le volume et le nombre de paiements ont diminué.
Cela concerne particulièrement les services en ligne et le paiement des frais de scolarité.
En revanche, certaines formes de financement, comme le « crowdfunding », se développent. Ce phénomène touche le plan national et international. Néanmoins, ces campagnes restent informelles et reposent sur la confiance. Une simple recommandation d’influenceur peut suffire à générer des investissements. Cela montre que les consommateurs soutiennent des projets en lesquels ils croient. Le secteur fait face à plusieurs défis. Le premier concerne les stocks. Beaucoup d’entreprises ont vidé leurs inventaires et hésitent à les renouveler pour des raisons de sécurité.
Gestion du personnel
Le second défi est la livraison. Des attaques isolées sur des livreurs à vélo ont réduit les plages de livraison. Aujourd’hui, elles se concentrent surtout le matin, ce qui limite le chiffre d’affaires. Enfin, la gestion du personnel reste un enjeu quotidien. Les entreprises doivent adapter leur organisation pour maintenir leurs équipes opérationnelles. Pour y répondre, certaines mesures ont été prises. Vanilla Pay a instauré le télétravail pour une partie de ses collaborateurs. Toutes les équipes restent néanmoins actives. L’entreprise suit la situation au jour le jour, sans appliquer de mesures radicales. Malgré ces contraintes, le secteur offre des perspectives. Les jeunes adoptent rapidement les solutions numériques et font confiance aux innovations. L’« open banking » pourrait faciliter les transactions en ligne, sécurisées et peu coûteuses. La crise liée à la pandémie de COVID-19 a montré que les périodes de tension stimulent l’adoption du e-commerce et des paiements sans contact. Aujourd’hui, les consommateurs cherchent des solutions efficaces et rapides. Ainsi, le e-commerce à Madagascar a le potentiel de se développer, y compris à l’international.
Carinah Mamilalaina