Le milieu rural n’est pas synonyme de désintérêt pour la littérature. La récente édition du « Tsenaben’ny boky » qui s’est tenue dans la Commune d’Andriampamaky en est la preuve éclatante. Organisée par l'association littéraire « Opération Bokiko », cet événement a attiré une foule hétéroclite, allant des collégiens et lycéens aux agriculteurs avides de découvrir l'univers des livres. Cette troisième édition, qui s'est déroulée le vendredi et le samedi derniers, visait à renforcer la présence des livres dans des zones où ils sont souvent absents. Les organisateurs ont ainsi réaffirmé leur engagement à promouvoir la culture en milieu rural.
Chassez le naturel, il revient au galop. Marc Ravalomanana, l'ancien Président de la République, a une nouvelle fois montré son penchant pour l'autoritarisme et l'insolence lors d'un meeting en soutien à Tojo Ravalomanana, son fils, candidat à la Mairie de la Capitale. « « Non, pas de ça ! Les ordres viennent du Président (ndlr : de lui-même), pas de toi », devait-il ainsi affirmer à un collaborateur dont le seul tort a été de vouloir apporter une organisation au déroulement du meeting. La déclaration lapidaire de Marc Ravalomanana suffit à rappeler à tous que le "patron" reste fidèle à son style.
Le Gouvernement au chevet des sinistrés à Masondranokely Nosy-Varika.
Suite à un incendie ayant détruit 231 maisons dans ce quartier le mardi 19 novembre 2024, des membres du Gouvernement ont effectué une mission sur place le vendredi 22 novembre 2024. Ainsi, la ministre de l’Intérieur, Madame Rahajavololoniaina Niritsisoa, la ministre de la Population et de la Solidarité, Madame Razafinjato Aurélie, et la ministre de la Communication et de la Culture, Madame Mara Volamiranty Donna, accompagnées du député élu localement, se sont rendues sur les lieux. Elles ont constaté les dégâts, apporté leur soutien et remis des aides aux sinistrés au nom du Président de la République et du Gouvernement. L’occasion a également permis de renforcer la sensibilisation auprès de la population sur la prudence à adopter dans l’utilisation du feu, afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Le football malagasy traverse une crise sans précédent, et les signes de cette déliquescence ne sont pas difficiles à repérer. Le niveau des membres du comité exécutif de la Fédération malagasy de football (FMF) semble être la cause de cet échec. Ces responsables, loin d’être à la hauteur de leurs responsabilités, ont contribué à mener l’équipe nationale dans le fond. Pire encore, les présidents des ligues régionales de football ne sont pas exempts de critiques. Leur vote en faveur de dirigeants incompétents -souvent motivés par des considérations financières plutôt que par un réel amour du sport- est une trahison manifeste envers le peuple malagasy. Un peuple qui, malgré tout, continue d’aimer passionnément ses Barea, son équipe nationale.
Un grand soulagement. Après plusieurs mois de chaleur et de sècheresse, les premières pluies se sont abattues dans la Capitale, hier. Bien que les prévisionnistes de Météo Madagascar aient déjà annoncé une forte pluie dans les Hautes terres centrales en cette fin de semaine, beaucoup n’y ont pas prêté attention. Par conséquent, ils ont été pris au dépourvu avec les désagréments qui vont avec : embouteillages monstres, rareté des taxi-be, etc.
Après un procès marathon, ayant duré la journée et toute la nuit de jeudi dernier au tribunal de première instance (TPI) d'Ankazobe, des 38 personnes impliquées dans l'assassinat survenu le 7 janvier dernier, du maire d'Andranomiely, le verdict tombe : sur les 5 militaires incriminés, 2 d'entre eux ont été condamnés à 10 ans de travaux forcés à Tsiafahy, pour meurtre. Il en est de même pour leur co-accusé l'adjoint au maire, condamné à 7 ans de travaux forcés, pour complicité. Une femme impliquée dans l'affaire a, elle aussi, écopé d'une peine de 5 ans de travaux forcés, pour avoir hébergé les malfaiteurs.
Les prix des légumes connaissent une évolution contrastée. Selon Patricia, une fournisseuse de légumes à Sabotsy-Namehana, les tomates, autrefois vendues très cher, connaissent une baisse de prix. Elles sont actuellement proposées entre 800 et 1.000 ariary chez les distributeurs. Les oignons suivent une tendance similaire, leur prix ayant chuté de 6.000 ariary à 1.800 ou 2.000 ariary le kilo. Cependant, d’autres produits connaissent une hausse de prix. Les légumes-feuilles, notamment, subissent une forte inflation, conséquence directe du manque d'eau dans les champs.
« Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain.
A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi.
Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.
Innovante. Inaugurée au début de ce mois à Ambanja, l'usine Sambirano Ingrédients marque une étape clé dans le développement de l'industrie du cacao à Madagascar, notamment dans la Région de la vallée du Sambirano, reconnue pour la qualité de ses fèves. Selon l’organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), ce projet industriel a permis la création de 30 emplois directs, tout en tissant des partenariats solides avec trois coopératives regroupant environ 1.500 producteurs locaux de cacao. Ces derniers bénéficient d’un soutien structuré grâce à l'accompagnement de l'usine, qui aspire à renforcer la filière cacao à travers divers projets sociaux et agricoles.