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Une campagne favorisant les soins de proximité. La troisième édition de la caravane médicale pour cette année 2024 se tient depuis hier et pendant quelques jours dans les 6 Arrondissements d’Antananarivo ainsi que dans le District d’Avaradrano. Durant les deux premières éditions, plus de 80.000 patients ont bénéficié de prestations gratuites, allant des dépistages jusqu’aux soins, en passant par les consultations et vaccinations. « Nous sommes actuellement en pleine campagne des 16 jours d’activisme, une occasion de concrétiser les engagements, à travers des actions palpables au profit des habitants. D’habitude, ce sont les patients qui consultent les centres de santé. Mais la caravane médicale fait en sorte que toutes les prestations sont proposées dans un seul endroit, et ce, de proximité », s’est exprimée la Première dame Mialy Rajoelina, lors du coup d’envoi de la caravane médicale à Mahamasina.

 

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A la portée

Le schéma de la victoire de la candidate n° 7, porte-flambeau du régime Orange aux communales et municipales du 11 décembre d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, se dessine à l’horizon. Une victoire à la portée de main en faveur de la seule femme en lice et une logique de l’échec aux autres notamment les deux supposés challengers à savoir le candidat n° 2, Tahiana Razafinjoelina, et celui du n° 4 Tojo Ravalomanana face à Harilala Ramanantsoa, la … candidate du pouvoir. 

 

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Télécom - Telma est mort, vive Yas

Changement stratégique. Lors d’une cérémonie qui s’est tenue hier au Novotel Ivandry, le groupe Axian a annoncé que ses opérations télécom dans plusieurs pays, dont Madagascar, les Comores, le Sénégal, le Togo et la Tanzanie, se regrouperont désormais sous la nouvelle marque Yas. Ce changement concerne également les activités fintech du groupe au Sénégal, au Togo et en Tanzanie, qui opéreront dorénavant sous le nom Mixx by Yas. Cette initiative vise à renforcer la présence d’AXIAN Telecom dans la révolution numérique africaine et à offrir des solutions novatrices pour améliorer la vie quotidienne.

Les amateurs de rock et de musique métal s'apprêtent à vivre un événement exceptionnel. Airtel Madagascar et La City s'associent pour présenter une soirée mémorable qui mettra en avant deux groupes emblématiques de la scène du rock des années 90 : Tselatra et Apost. Ces formations légendaires sont bien ancrées dans le cœur des passionnés de « hard rock » à Madagascar, et leur réunion sur scène promet de ravir les fans. Cet événement tant attendu se déroulera au Food Court de La City, situé à Ivandry, le vendredi 29 novembre à partir de 20h 30.

« Ce ne sont pas les fonctionnaires de l’Etat qui exportent clandestinement les bois de rose, de l’or… Ils n’en sont que de petits acteurs qui facilitent le trafic », a dit Mamitiana Rajaonarison, le directeur général du Service de renseignements financiers (SAMIFIN), hier au siège de celui-ci à Ambohijanaka lors de la cérémonie de signature du renouvellement de la collaboration entre son service et l’Alliance Voahary Gasy (AVG), représentée à cette occasion par son président du conseil d’administration, Ndranto Razakamanarina.

 

L'Union africaine (UA) a remis un don de 200.000 dollars américains aux autorités malagasy. Ce soutien vise à appuyer les efforts du pays en matière de gestion des catastrophes naturelles. La cérémonie y afférente a eu lieu hier en présence de Willy Nyamitwe, ambassadeur du Burundi et chef de la mission d'évaluation humanitaire de l'UA à Madagascar. Ce financement fait écho aux récentes catastrophes climatiques qui ont frappé l'île. Selon le ministère des Affaires étrangères, « entre 2022 et 2024, Madagascar a été affecté par plusieurs cyclones et tempêtes tropicales.

Les députés ont adopté hier trois projets de loi relatifs à la ratification d’accords de prêts. La séance s’est tenue au Palais de Tsimbazaza, sous la présidence intérimaire de Monsieur Augustin Andriamananoro. Ces financements sont destinés à soutenir des projets visant à renforcer la résilience climatique, améliorer l’environnement urbain et préparer le pays aux catastrophes naturelles.

 

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La une du 26 Novembre 2024

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Souci national


L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.
Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !
Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui lance la Nation vers le sommet et un outil de choix pour atteindre le point d’honneur et de fierté, vit des jours difficiles en ce moment. En effet, au lieu d’être un objet de fierté de tout un peuple comme c’est le cas sous d’autres cieux, le sport dont principalement le football devient un objet de honte nationale. Un lourd fardeau de soucis notamment auprès des milliers de fans, des inconditionnels fervents et de simples citoyens qui attendent désespérément des résultats encourageants. Presque à toutes compétions internationales où la Grande île s’était fait représenter, on n’a récolté que des bulles. Des échecs presque généralisés. Nos équipes nationales ou nos représentants s’inclinaient à tous les coups.
Maintenant, que faire ? D’abord, faisons la part des choses. Il y a un problème national en matière de gouvernance du sport. Jusqu’à alors, le département en charge du Sport semble ne pas être en mesure d’avoir un programme structurant de la relance du Sport national. Le ministère de la Jeunesse et des Sports manque de stratégie cohérente de faire en sorte que le grand secteur de la vie nationale qu’est le Sport soit apte à se redresser et continuer dans ce sens. De l’avis de plusieurs observateurs, les gens de la presse y compris, le Sport malade est malade. Il est victime d’une gestion « au pif », sans visibilité ni projection vers un avenir digne d’un grand pays, du moins géographiquement, tel Madagasikara.
Que faire ? C’est toujours la question ! Au niveau des Fédérations respectives, on se désole de l’incompétence de certains dirigeants à mener une politique opérationnelle de nature à relever les défis titanesques. Des dilemmes cornéliens que des dirigeants nationaux n’arrivent pas à surmonter. Le cas du football nous interpelle. Selon des constats avérés, le premier problème découle de la gestion inefficace au niveau du Comité exécutif de la FMF. Apparemment, certains des membres du CE n’atteignent pas le niveau requis pour mener à bien la bataille afin d’engranger des résultats positifs. Jusque-là, la récolte est nulle ! La démission de Romuald Rakotondraibe alias « Rôrô » traduit en grandeur nature le malaise qui mine le sport-roi malagasy.
Pour remédier à la situation, la FMF s’apprête à enclencher le processus de recrutement du remplaçant du coach démissionnaire. Beaucoup s’accordent à dire que la première chose à faire est ailleurs.
Ndrianaivo


Une délégation conduite par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, est en Thaïlande en vue du rapatriement des animaux sauvages de Madagascar confisqués depuis mai dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Les envoyés d’Antananarivo superviseront le processus de rapatriement des 963 animaux vivants, dont 48 lémuriens et des tortues terrestres.
Les formalités prévues à cet effet se tiendront, le 27 novembre, au siège du ministère thaï des Ressources naturelles et de l’Environnement. Trois vols de Qatar Airways programmés pour le 28 et le 30 novembre et le 2 décembre, embarqueront les cargaisons animalières à destination d’Afrique du Sud, d’où elles seront ramenées à Antananarivo par des vols de la compagnie sud-africaine Airlink. Le ministre fera lui-même une communication officielle à son retour au pays.
La semaine passée, deux publications thaïlandaises ont annoncé la décision des autorités thaïes de restituer à Madagascar ses animaux qui appartiennent aux Malagasy. Les lémuriens sont les premiers à débarquer à l’aéroport international d’Antananarivo Ivato dans l’après-midi du 29 novembre. « Ce sont mes enfants qui rentreront chez eux et je dois y être, le moment venu, pour les recevoir », a dit l’éminent primatologue Jonah Ratsimbazafy, surnommé aussi le « père des lémuriens ».
Un protocole strict sera appliqué au retour de ces reptiles et mammifères au bercail. Les conditions de voyage seront optimisées pour les mettre à l’abri d’une fatigue excessive qu’aura causée le long périple. La Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar, qui a assuré les frais de garde de ces animaux en captivité en Thaïlande, a financé l’acquisition des cages à animaux pour leur transport. Aucune précision sur le fret aérien en préparation n’a pu être obtenue.
Dès leur arrivée, les animaux seront pris en charge par des soigneurs expérimentés. « Les novices n’auront pas la chance de s’occuper d’eux », prévient Ratsimbazafy. Ils seront de fait mis en quarantaine dans des sites d’accueil identifiés et contactés au préalable par le ministère. Certains sont en provinces à l’instar du parc privé Reniala à Mahajanga, créé en 1997.
Dans un premier temps, les tortues seront mises en quarantaine dans la Capitale, où elles seront soumises à un examen sanitaire minutieux, selon Dr Tsanta Fiderana Rakotonanahary, cheffe de Veterinary Support chez Turtle Survival Alliance (TSA) Madagascar. Elles seront placées à un endroit isolé, aménagé spécialement pour elles et sous la responsabilité permanente de deux médecins vétérinaires avec des étudiants. Il est tabou de les mélanger avec leurs congénères, qui ont la chance de ne pas avoir bougé de force du sol malagasy.
Selon elle, il sera indispensable de détecter, chez ces tortues, toutes éventuelles présences de germes pathogènes comme l’herpèsvirus, l’adénovirus, le ranavirus, le mycoplasme et la coccidiose intranucléaire. Ceux-ci sont connus avoir causé des problèmes de santé majeurs chez d’autres espèces de tortues dans le monde. Plusieurs autres paramètres sanitaires incluant l’analyse sanguine seront pris en compte.
Une fois que les soigneurs seront sûrs de la santé et de la résistance physique de ces reptiles, les tortues radiées (Astrochelys radiata) seront renvoyées dans l’Anôsy. Les spécimens de tortue araignée (Pyxis arachnoides), quant à eux, seront dirigés vers la région Atsimo Andrefana. Leur unique habitat naturel au monde, où ils ont été enlevés par des trafiquants, se trouve dans ces régions.
Le 1er mai, les autorités thaïes, sur la base des renseignements fiables, ont intercepté, dans la province de Chumphon, 1 234 tortues en vie et mortes avec 48 lémuriens. Parmi les reptiles saisis, 357 sont des tortues radiées et 877 tortues araignées, des espèces en danger critique selon la Liste Rouge de l’UICN.
Les lémuriens confisqués, quant à eux, sont 16 lémurs catta (Lemur catta) et 32 lémurs bruns (Eulemur fulvus), respectivement en danger et vulnérables, d’après la Liste Rouge. Six personnes ont été arrêtées avec ces animaux inscrits à l’Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). La survie des espèces dans cette catégorie est la plus compromise.
Les informations, qui ont alors circulé, ont rapporté que ces animaux, en provenance de Madagascar, ont transité par l’Indonésie avant d’atterrir sur le sol thaï. L’affaire de grosse prise à l’étranger a généré des discours enflammés.
Une délégation de la justice thaïe, dirigée par un procureur d’investigation spéciale, est venue à Antananarivo en août, afin de discuter du démantèlement d’un réseau de trafiquants international derrière l’exportation illégale des espèces sauvages de Madagascar. Un taskforce regroupant la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie, le Taiwan et Madagascar a également vu le jour dans ce sens. En tout cas, le présent rapatriement a été déjà, depuis août, trois fois reporté.
M.R.

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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