Des avancées palpables en quelques années. Les choses se sont améliorées depuis que la Première dame Mialy Rajoelina a été choisie comme championne de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en 2019. Depuis, davantage de victimes osent briser le silence et dénoncer les cas de violences, tout comme leurs entourages. La mise en place des centres d’écoute, d’orientation et de prise en charge intégrée des survivantes de violences a impacté positivement dans la lutte. Une quarantaine de centres de ce genre sont actuellement opérationnels dans tout le pays, selon les informations recueillies.
Pour le centre de prise en charge intégrée de l’association Fitia, localisée à Mahamasina, les chiffres en disent long sur les efforts déployés. « Le centre s’assure d’un soutien psychologique et garantit le redressement des survivantes de violences, afin qu’elles puissent de nouveau avoir confiance en elles. Depuis la création du centre en 2019 jusqu’en octobre 2024, 13.854 cas de violences y sont recensés. 10.496 victimes ont été prises en charge et ont reçu divers soutiens en développement personnel, gestion, planification familiale ou encore en formations professionnelles en couture et broderie, ou en cuisine », rapporte la championne de lutte contre les VBG et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia.
Moins de cas devant le Parquet
En baisse. Le Parquet du Tribunal d’Antananarivo enregistre cette année moins d’affaires de VBG, objets de poursuite judiciaire, par rapport à celles des années précédentes. « Si l’on a compté 50 cas de violences sexuelles par mois auparavant, ce chiffre mensuel a baissé jusqu’à 12 actuellement », avance une responsable. Depuis le mois de janvier jusqu’en octobre de cette année, 643 cas y sont recensés, dont 211 violences psychologiques, 199 sexuelles et 177 physiques et 58 économiques. Une victime sur 5 est âgée de moins de 18 ans. La majorité des victimes, soit plus de 90 %, étant de femmes, selon les informations recueillies. Pour sa part, la Brigade féminine de proximité (BFP) auprès de la Police nationale note une hausse du nombre de prise en charge en 6 ans.
Ces progrès significatifs peuvent s’expliquer par le leadership et l’engagement de la Première dame dans la lutte. Outre les centres d’écoute et de prise en charge, les éléments de la BFP sont répartis dans toutes les régions, favorisant les signalements. La chaîne pénale spéciale pour la lutte contre les VBG est également opérationnelle depuis quelques années. Depuis, les auteurs de viols sont incarcérés à Tsiafahy, et non à Antanimora. Aussi, la loi n° 2019-008 relative à la lutte contre les VBG a changé la donne, depuis la prévention jusqu’à la répression, en passant par la prise en charge et la réparation des victimes. Cependant, beaucoup restent à faire puisque la violence reste un fléau à Madagascar, notamment pour les femmes. Plus d’un tiers de filles et femmes de 15 à 49 ans en ont subi. Certaines continuent à subir des violences en silence…
P.R.
Mission accomplie. Fitiavana Mickaël a marqué l’histoire en remportant le titre de la 38e édition du Musclemania dans la catégorie « Natural Classic Open Pro America » qui s'est déroulée au « DoubleTree by Hilton Hotel Downtown », Los Angeles, en Californie du Sud, le week-end dernier.
Avec cette victoire éclatante au Musclemania America 2024, Fitiavana Mickaël inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire du bodybuilding naturel.
Cette compétition, ouverte aux bodybuilders naturels, a vu Fitiavana Mickaël, l'unique athlète malagasy invité, triompher haut la main et décrocher le titre de sa catégorie.
Le Fitness America Weekend représente le sommet du fitness naturel mondial réunissant des compétiteurs venus de tous horizons, avec des catégories variées comme Ms. Bikini, Model, Fitness, Figure, Musclemania Classic, et Physique America Championships. Des athlètes de tous niveaux, des novices aux professionnels, se sont affrontés lors de cet événement prestigieux.
Fitiavana Mickaël n’est pas seulement le champion du Musclemania America 2024, il est désormais un fier champion du monde du Musclemania, un titre qui place Madagascar sur la carte mondiale du bodybuilding naturel.
Dans un message émouvant, Fitiavana a tenu à remercier ceux qui l'ont soutenu tout au long de cette aventure.
« Je remercie mon épouse Sam Kwan, qui a été là pour moi, dans les moments faciles comme dans les moments difficiles, ainsi que mes enfants Damian et Cassie, la meilleure source de motivation que je puisse avoir. Je remercie mes amis qui nous ont accueillis avec amour et ont pris soin de nous ici aux Etats-Unis. Merci à vous, mes proches et ma famille, pour votre soutien constant et vos prières. Merci à vous, mes abonnés et amis sur Facebook, pour votre solidarité et votre soutien. Un grand merci à ceux qui m'ont aidé dans la préparation, le Président Vernier et Tsilah, pour leurs conseils et le partage de leur expérience. Merci à la Ligue américaine de Musclemania pour la confiance et le soutien qu'ils m'ont accordés. Enfin, et ce n’est pas le moindre, merci à moi-même pour ma détermination et les efforts que j'ai fournis pour réussir dans cette compétition. »
Grâce à une préparation intense et à une détermination sans faille, Fitiavana Mickaël a non seulement réalisé un rêve personnel, mais a aussi honoré son pays avec ce titre prestigieux.
Son parcours, marqué par une persévérance exceptionnelle et un soutien indéfectible de sa famille, de ses amis et de ses mentors, témoigne de l'esprit de travail acharné et de passion qui caractérise le véritable champion.
Elias Fanomezantsoa
Le complexe festif Le Millénaire, situé à Savigny-le-Temple (France), a été le théâtre d’un événement ayant rassemblé plus d’un millier de spectateurs venus des quatre coins de l’Europe pour l’élection de Miss & Mister Malagasy 2025. C’est dans une ambiance festive et pleine d'émotions que Kevina Volazara et Yanisse ont été couronnés, incarnant les aspirations et l’engagement de la diaspora malagasy en France qui a organisé ce concours.
Cette compétition met en lumière non seulement la beauté, mais aussi l’importance du partage et de l’engagement social pour Madagascar. « Ce concours représente bien plus qu’une simple compétition de beauté. Il s’agit également d’un vecteur de solidarité », a déclaré le représentant des organisateurs. En effet, les nouveaux élus portent des projets ambitieux en lien avec leur pays d'origine. A 23 ans, Yanisse, originaire de Mahajanga, exprime son enthousiasme avec des mots forts. « C’est une immense fierté d’avoir été élu Mister Malagasy 2025. L’amour et la solidarité au sein de cette grande famille ont joué un rôle énorme dans ma réussite. J’ai hâte de pouvoir aider et faire briller Madagascar ». Avec son titre, Yanisse se fixe un objectif clair, celui de mener une mission de solidarité à Madagascar, axée sur la distribution de fournitures scolaires aux enfants défavorisés. Ce geste, fidèle à la tradition des précédents lauréats, vise à alléger les charges des familles tout en encourageant la poursuite des études.
De son côté, Kevina Volazara, âgée de 24 ans et originaire d’Ambilobe, souligne le poids de sa nouvelle responsabilité. « Ce couronnement est non seulement un rêve devenu une réalité. C’est aussi un engagement envers notre belle Nation », déclare-t-elle. Pour elle, cette élection est l’occasion de promouvoir la culture malagasy à l’étranger et de défendre les valeurs de son peuple. « Je suis honorée d’avoir été couronnée Miss Malagasy 2025 en France. Ce titre est une opportunité pour faire briller notre patrimoine culturel », ajoute-t-elle avec conviction.
Chaque année, les lauréats de ce concours se transforment en ambassadeurs de Madagascar, incarnant un idéal de solidarité et d'engagement envers leur communauté. Grâce à leur volonté de changer les représentations de Madagascar à l’international, Kevina et Yanisse se positionnent comme des porte-paroles de l’espoir et de la résilience de leur peuple. Cette année, la diaspora malagasy a de nouveau montré sa force et sa détermination, promettant un avenir lumineux pour la Grande île et ses jeunes.
Si.R
Des performances remarquables de judokates malgaches. Le tournoi Dakar Junior et Cadet, Open African Cup 2024 s’est déroulé du 21 au 23 novembre, et Madagascar a fièrement marqué l'événement grâce à ses trois athlètes. Bien que le judo ne soit pas considéré comme le sport roi à Madagascar, les judokates malgaches ont une nouvelle fois démontré leur talent et leur détermination, mettant en lumière le potentiel du pays sur la scène continentale.
Malgré une participation modeste avec seulement trois athlètes présentes parmi les 105 judokates issues de treize nations, Madagascar a su se faire remarquer. Les trois judokates ont exceptionnellement bien porté haut les couleurs nationales.
Samedi dernier, vers la fin de l'après-midi, la RN 7 au niveau de la localité d'Amboanjombe, a été le théâtre d'une collision meurtrière. Elle a débouché sur le décès de deux personnes et 4 blessées. L’accident a impliqué deux camions et un taxi-brousse de la coopérative SOATRANS roulant en provenance du Sud et a bord duquel deux parmi ses passagers, des hommes encore dans la force de l'âge, ont été tués. Les quatre autres personnes, dont le chauffeur de l'un des poids-lourds, ont été blessées. Certaines d’entre elles sont hospitalisées en urgence absolue.
Madagascar fait face à des défis environnementaux majeurs, notamment la dégradation des écosystèmes et les effets du changement climatique. Dans ce contexte, un partenariat a été signé entre le mouvement des éclaireuses unionistes de Madagascar ou « Mpanazava eto Madagasikara » (MEM) et le ministère de l'Environnement et du Développement durable. Selon le communiqué officiel, « ce partenariat vise à renforcer les efforts collectifs pour promouvoir une gestion plus durable des ressources naturelles à travers des initiatives éducatives et des actions concrètes de sensibilisation ».
Les femmes survivantes de violences se mettent débout et se redressent. Tel est le thème adopté cette année pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée chaque 25 novembre. Une campagne y afférente, marquée par la couleur orange, a été lancée par le secrétaire général des Nations unies en 2008. Symbole de dynamisme et d’optimisme, l’orange représente un avenir exempt de violences contre les femmes et les filles. La « Journée orange » constitue une occasion pour les acteurs de s’unir et de renforcer leurs engagements dans la lutte et l’élimination des violences.
Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays.
Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».
Problématique. La Journée du développement industriel en Afrique (JIA), bien que célébrée chaque année le 20 novembre, a été marquée à Madagascar le 22 novembre 2024, avec une ambition claire : poser les fondements d’une transformation économique et industrielle durable. Ce retard de quelques jours n’a cependant pas empêché l’événement de rassembler une grande partie de la jeunesse malagasy, consciente des enjeux majeurs auxquels fait face le pays. Organisée par le « Mouvement Panafricain Leader » et appuyée par le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC), cette édition a mis en lumière les défis d’un développement industriel responsable.