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Le passage du cyclone Cheneso a fait plusieurs victimes dans le Nord-est du pays surtout à Andapa. En effet, un bébé a perdu la vie dans le drame. Il aurait été submergé en même que sa maison à la suite de la montée des eaux dans le quartier d’Ambalamanasy II.
Toujours à Andapa, l’on signale aussi la disparition de quatre autres personnes respectivement dans les quartiers d’Ambodidivaina, Ankoaibe et à Ambohitseheno. Soit elles ont été emportées par le courant, soit elles ont été victimes d’un éboulement, phénomène qui était le plus dévastateur récemment à Andapa. A présent, la Police et la Gendarmerie s’efforcent de déblayer les passages après ces éboulis qui se sont produits notamment dans un point situé à 7 kilomètres du centre-ville. Outre la submersion de nombreuses et de petites localités des environs d’Andapa, les routes sont devenues aussi impraticables.
A part Andapa, le grenier à riz de la Région SAVA, Befandriana-Nord connaît aussi la mort et la désolation. Dans cette ville de la Sofia, une femme de 50 ans serait portée disparue à la suite d’un naufrage au cours duquel la pirogue qui l’avait transportée a été engloutie par les flots en même temps que les sacs de riz. Par ailleurs, une autre femme était blessée du fait de la chute d’un arbre, phénomène très courant durant le passage de la météore. L’on n’y compte pas non plus les câbles électriques sectionnés par le vent violent et dont la plupart jonchent le sol, avec tout le danger que cela suppose entraîner pour les habitants.
Antsiranana II a également subi les ravages de la tempête tropicale Cheneso. Sur place, un jeune piroguier de 10 ans a disparu en mer à la suite d’un naufrage. Jusqu’à maintenant, on ne sait ce qu’il est devenu malgré les recherches activement menées par nos garde-côtes.
Enfin, l’heure est encore à l’inventaire des dégâts laissés par Cheneso dans cette partie Nord du pays. Parallèlement à cela, des milliers  de personnes ont dû se déplacer, leurs habitations ayant été englouties par les flots.
Franck R.


En direct d’Algérie, le vice-président de la Fédération malagasy de football,  Alfred Randriamanampisoa, a  fait une intervention sur une radio privée de la capitale hier pour faire le bilan de la situation des joueurs. Durant son intervention,  le numéro 2 de la FMF à également promis un prime de 30 millions d’ariary aux Barea de Madagascar à chaque point gagné. C’est-à-dire à chaque fois que l’équipe fait match nul ou gagne un match. Cette prime et valable pour chaque match que l’équipe nationale jouera durant la compétition.
« On tient beaucoup à remercier l’Etat malagasy,  à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son attribution aux dépenses de  l’équipe nationale. Je sais que l’Etat malagasy ne restera pas de marbre devant l’exploit de nos jeunes. Mais en attendant,  la FMF promet 30 millions d’ariary à toute l’équipe à chaque match gagné ou match nul concédé par les Barea », annonce-t-il pour motiver les joueurs à aller le plus loin possible dans cette compétition.
Pour revenir au CHAN, les hommes de Rôrô sont condamnés à gagner le match contre le Soudan le 23 janvier prochain. Les Blacks Galaxies ont été  battus par le Ghana (1-3) le jeudi 19 janvier. Ce dernier occupe provisoirement la tête du groupe C avec 6 points plaçant Madagascar en seconde position. Les deux équipes sont à égalité de points mais les Ghanéens mènent au goal average avec trois matchs et un match en retard pour Madagascar avec la victoire au tapis vert suite au forfait du Maroc.
Le deuxième billet pour les quarts de finale se jouera entre Madagascar et le Soudan. Effectivement,  un match nul suffira aux Malagasy pour se qualifier.
 Les Barea ne sont pas à l’abri en cas de défaite car pourront être doublés par le Soudan, avec deux buts d'écart, face à ce dernier, crédité de trois points.
Elias Fanomezantsoa



Clair et net. Avec la franchise qu’on lui connait, le Président fondateur du parti AVI (Asa Vita no Ifampitsarana), Norbert Lala Ratsirahonana s’est exprimé sur les éventuels besoins de remaniement du gouvernement ou pas. Ce fut en marge d’une cérémonie de présentation de vœux de son parti hier à Ivato. L’ancien Premier Ministre a été catégorique dans ses propos : « ce n’est plus le moment de retoucher le gouvernement à mon avis. Au cas où un ministère  n’est pas performant, ce sont les membres de staff ministériel qui devraient être remplacés s’il y a besoins ». Il estime que l’efficacité d’un département ministériel ne dépend pas forcément du titulaire du poste de ministre mais surtout de ses collaborateurs.
En revanche, Norbert Lala Ratsirahonana suggère que la nomination d’un ministre des Affaires Etrangères devrait être une priorité. Ce poste stratégique ne doit pas, selon lui, être occupé trop longtemps par un intérim. En effet, depuis le limogeage du ministre sortant Richard Randriamandrato au mois d’octobre dernier, l’intérim est assuré par le ministre de la Défense Nationale, le Général Léon Rakotonirina. Il évoque également le cas de la ministre de la Fonction Publique et non moins épouse du Président de la Ceni, Ranampy Gisèle qui fut sujet à polémique. « Toute situation qui pourrait conduire à des contestations lors des prochaines élections doit être évitée à tout prix », insiste – t – il. Malgré tout, il s’en remet à la décision du Chef de l’Etat qui détient l’unique prérogative d’un remaniement.
Le régime doit se renforcer
Concernant la situation du Premier Ministre, Christian Ntsay vis-à-vis du Président de la République, l’ex – Chef du Gouvernement affirme que « si le Chef d’Etat voulait vraiment le remplacer, il aurait fait tout pour faire passer la motion de censure. Ce n’est pas l’occasion qui lui manquait ».  Ainsi, il semble écarter d’un revers de main l’hypothèse d’un remaniement total incluant un départ du Premier Ministre.
En revenant sur la tentative de motion de censure contre le Gouvernement, l’ex – président de la Haute Cour Constitutionnelle affirme que ce genre de manœuvre fragilise  le régime. « Je suis sûre que la situation est maintenant claire aux yeux du Président de la République. L’important aujourd’hui est de renforcer l’Etat », confie l’ancien numéro un de l’AVI.
Sur un tout autre sujet mais toujours en lien avec le monde politique, Norbert Lala Ratsirahonana révèle que plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle, ainsi que des Responsables étatiques ou encore des membres de la Société civile lui ont approché pour « demander conseil ».  Il n’a néanmoins pas souhaité révéler leur identité.
Sandra R.


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La une du 20 décembre 2022

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Agenda du week-end

Vendredi 20 janvier
Rija Ramanantoanina
« Hay ve ka nisy », « Fiainana kely ». Dès qu’on entend ces morceaux, le nom de Rija Ramanantoanina nous vient tout de suite à l’esprit. Des chansons indémodables qui sont restées dans la bouche des auditeurs jusqu’à aujourd’hui. Encore une fois, ce crooner qui n’a rien perdu de son charme et de son talent se produira ce soir au Piment Café, Behoririka pour son premier cabaret de l’année. Les premières notes tons se retentiront à 20h. Rija sera accompagné par Fy Rajaofetra au piano, Nali Rabarison à la batterie, Rindra Rakotosaonina à la basse et Rivo Rakotoarimalala à l’ « orgadiamondra ». Ce spectacle s’annonce prometteur de joie et d’allégresse. Comme à l’accoutumée, le chanteur égayera une fois de plus le public avec cette aura de générosité qui lui est propre. Il charmera à nouveau la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons romantiques.
Khaleba
Le chanteur populaire  de Morondava, capitale de la Région de Menabe, est de retour avec de bonnes et nouvelles compositions dans ses bagages. Lentement mais sûrement, Khaleba - l'ex-batteur de Dadah de Fort-Dauphin - affiche un parcours en nette progression. Fortement inspiré du rythme tropical, à la tête de sa dynamique équipe, l’artiste aux styles variés (slow, blues, « tsapiky », « kilalaky », « mangaliba »,...) est capable d'assurer une ambiance survoltée que le public gardera longtemps dans sa mémoire. Ce soir, il va faire vibrer la scène du Jao’s Pub Ambohipo le temps d’un cabaret. Rendez-vous à 20h 30 !
Rim-Ka
C’est le premier concert dans ville des mille pour ce jeune chanteur considéré déjà comme le nouveau prince des genres de musique Afropop et Afrobeat à Madagascar. Et oui, Rim-Ka affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbiz local. L’interprète du hit du moment « Very jery » est sur la bonne voie et file tout droit vers la réussite. Après avoir fait de nombreuses escales dans plusieurs scènes régionales, le chanteur décide de retourner dans la Capitale. C’est dans l’antre du Glacier à Analakely qu’il donne rendez-vous ce soir à partir de 21h. Rim-Ka, un artiste à découvrir et à suivre de près. En ce vendredi « joli », ça va chauffer à fond du côté du centre-ville.
« Un livre pour tous »
La vente promotionnelle de livres continue. Depuis mercredi dernier, la librairie « Un livre pour tous » sis à Maibahoaka Ivato vend en solde plusieurs centaines de livres en très bon état  pour satisfaire les lecteurs. Il s’agit en quelque sorte d’une liquidation avant l’arrivée de nouveaux produits. Une grande occasion pour les passionnés du cinquième art de remettre leur bibliothèque au goût du jour. L’opération consiste à proposer aux clients de repartir avec un  livre ou plus, en échange d’une somme modique de 3.000 ariary l’unité. Une opportunité  pour remplir de nouveau sa bibliothèque en cette année 2023 qui vient de commencer. Pour les intéressés, cette vente promotionnelle se poursuivra jusqu’à demain.
Samedi 21 janvier
Sax
Une soirée dédiée aux amateurs de rap et de musique « soul ». Une voix féminine du nom de Sax animera la scène du No Comment Bar sis à Isoraka demain soir à partir de 20h 30. Des chants hip-hop, en passant par le gospel, Sax est capable de montrer des capacités exceptionnelles dans une grande variété de disciplines dès son plus jeune âge. Dotée d’une grande musicalité et d’une très belle sensibilité, cette jeune artiste est toujours à l’aise en jouant de la musique « soul ». D’ailleurs, elle jongle entre douceur et énergie communicative. Une énergie vibrante et un discours qui touche dès les premières secondes. Au niveau textuel, la rappeuse évoque un peu de tout, notamment des sujets de la vie quotidienne. Mais la façon dont elle les expose est assez différente des artistes féminines issues de sa génération. Ses paroles tantôt métaphoriques, tantôt imagées, relèvent d’une morale déprimée. Pour voir cette artiste en œuvre, il suffit de rejoindre No Comment Bar demain soir.
« Eric Rakotoary quartet »
Un voyage musical où la « pop music » rencontre le jazz. La salle du Fara West sise à Faravohitra accueillera les musiciens « Eric Rakotoary quartet » ce samedi soir à partir de 20h. Une soirée où Eric Rakotoary, accompagné de ses camarades de scène tels que Mihaja Rakotoarisoa (batterie), Gérard Ratsimiseta (guitare) et Titi Razakamiadana (saxophone), fera plonger l’audience dans l’univers de ses répertoires favoris. Au public tananarivien de découvrir et juger la performance de ces 4 musiciens hors pair.
Si.R.       


Une personne portée disparue et plus de 2.000 sinistrés, dans les Régions de Diana et Analanjirofo, ont été annoncés lors du passage du cyclone Cheneso dans la partie nord-est de la Grande île, ce 19 janvier.
En effet, d’après le premier bilan officiel publié à 16h (heures locales) par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), une personne est portée disparue dans la localité d’Ambolobozobe, District de Diego II. D’après les témoignages recueillis sur place, trois personnes sont parties en mer malgré l’interdiction. Leur pirogue a été renversée par une grosse vague. Les deux pêcheurs ont été sauvés, mais l’un d’entre eux reste encore introuvable jusqu’à présent.
En outre, dans la Région d’Analanjirofo, on a recensé 2.192 sinistrés en une seule journée. C’est principalement le District de Maroantsetra qui a été le plus durement touché par Cheneso. Ainsi, 214 d’entre eux ont été déplacés en lieu sûr au niveau des centres d’accueil préparés par le BNGRC et le CSB II. Avec 730 cases et maisons inondées dans ce District, c’est principalement la montée des eaux qui a poussé à leur évacuation.
Il est à rappeler que Cheneso a atterri vers 10h 45 du matin dans le nord du District d’Antalaha comme une forte tempête tropicale avec des rafales de vent allant jusqu’à 120 km/h. Il a causé de nombreuses  inondations et a apporté des pluies torrentielles dans les Régions d’Analanjirofo, Sava et Diana.
D’après le dernier point météo publié à 15h, le centre de Cheneso était localisé à Befandriana- Avaratra. Il poursuit sa route vers l’ouest-sud-ouest avec une vitesse de déplacement de 15 km/h. Son intensité va diminuer de plus en plus en parcourant les hautes terres et la vitesse du vent n’était plus que de 50 km/h avec des rafales de 60 km/h, selon les prévisions. La tempête se désagrègera au niveau de la Région de Melaky.
Par conséquent, l’avis d’alerte pour les Régions de Diana, Sava, Analanjirofo, Sofia, Alaotra- Mangoro et Atsinanana a été réduit en couleur « bleue ». Le reste des nuages qui accompagnaient Cheneso sortiront dans le canal de Mozambique en début de semaine prochaine.
Cependant, de fortes précipitations, de l’ordre de 50 à 100 mm en 24 heures, devront encore subsister jusqu’à dimanche. L’alerte reste donc « rouge » pour les Régions de Sofia, Boeny, Vatovavy, Fitovinany et Analamanga. En effet, des inondations, des chutes de pierres, des glissements de terrain, des effondrements de routes et des éboulements sont encore à craindre dans les localités citées ci-dessus, surtout pour les terrains situés en zones sensibles.
Nikki Razaf

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Infesté !

Le Corps des experts-comptables financiers (CECF) infesté ! L’Ordre national des médecins (ONM) infesté ! L’Ordre national des pharmaciens (ONP) infesté ! La société infestée ! L’église infestée ! Le camp de l’Opposition infesté ! Le Corps de l’administration et toutes ses composantes infestés ! Le régime Orange infesté ! Bref, la Nation est infestée d’éléments nuisibles !
L’Ordre national des médecins de Madagasikara (ONM) par la voix de son président Dr Eric Randrianasolo tire la sonnette d’alarme sur le fait que de faux médecins usurpant le titre de « Docteur en médecine » pullulent. Non membres de l’ONM, ils ne peuvent exercer le métier de médecin. Eventuellement, ils ont fait des études médicales mais à mi-chemin. N’ayant pas terminé  le cursus complet avec diplôme de docteur d’Etat en main, ils (les usurpateurs) ne peuvent en aucun cas se prévaloir le titre de docteur et ne peuvent pas non plus exercer ce métier très délicat et très sensible car il s’agit de la vie d’autrui.
L’Ordre national des pharmaciens représenté par son président Rakotomalala Tantely monte au créneau pour alerter l’opinion et les autorités compétentes du fait que trop de concitoyens, de mauvaise foi, se livrent au métier de pharmaciens d’officine, entre autres, en ouvrant des « dépôts de médicaments » un peu partout sur le territoire national. Les médicaments étant des produits délicats, aussi doit-on prendre les mesures strictes adéquates.
Genlis Rakotomahanina, un des responsables de l’Ordre national  des experts- comptables financiers de Madagasikara, se plaint que des virus infestent le Corps des experts-  comptables. Il existe trop des gens n’ayant pas reçu des formations académiques suffisantes en expertise dans le domaine comptable et financier pour mériter le titre et usurpent la fonction « d’expert-comptable et financier ». Un métier complexe qui exige une compétence et expertise particulières. Soulignons qu’un « comptable » n’est pas un « expert -comptable », nuance ! 
L’église, le point de repère moral et spirituel, est en train de dévier de son chemin. Des éléments qui agissent en électrons libres créent des remous. Des homélies et des positions politiques ouvertement affichées de certains hommes d’église portent ombrages à la neutralité de l’église vis-à-vis des questions relevant du domaine politique.
Le camp de l’Opposition est infesté d’acteurs politiques agissant en véritables détracteurs. Tout régime politique a besoin de l’existence des formations évoluant dans l’Opposition. La démocratie ne peut pas avoir son sens exact sans la présence d’un contrepoids qui, au final, stabilise le pouvoir au lieu de l’ébranler. Une élection libre et inclusive et une alternance démocratique en bonne et due forme garantissent la paix civile et la sérénité de la Nation.
Des brebis galeuses infestent le régime Orange. Des traitres et des félons agissent en toute impunité. La motion de censure avortée de décembre dernier illustre, en grandeur nature, l’existence des éléments douteux au sein de la majorité présidentielle. L’élection qui approche est l’élément déclencheur écartant les voiles.
En cette période difficile que traverse le pays, il appartient à chaque Corps de métier de veiller à identifier les intrus et les usurpateurs afin de les expulser.
Des mesures s’imposent au sommet du pouvoir, aux dirigeants du pays, pour démasquer les ennemis de la Nation. Ils sont en nombre réduit mais il faudra les isoler.
Ndrianaivo


 Les attaques à main armée ne connaissent pas de répit à Toamasina. Vers 8h du matin hier, c'était au tour d'un homme, la énième victime répondant au nom de Fidélice Voriolo (47 ans) de mourir d'une balle que lui ont réservé les braqueurs. Ces derniers ont pu s'emparer du petit sac que la victime a transporté en bandoulière. Avec un autre homme, le malheureux venait à peine de faire un retrait de liquidités dont le montant n'est pas déterminé auprès d'un cash-point de Morafeno Valpinson lorsque les 3 bandits armés, venus en motos, les ont attaqués par surprise. Les projectiles ont atteint la victime à son ventre. Le quadragénaire était sur le point de grimper sur la selle de la moto qui devait le ramener à son foyer, lorsque les agresseurs ont frappé. Mais de leur côté, des témoins ont affirmé avoir vu la résistance des deux victimes face aux malfaiteurs. Et c'est cette résistance qui a poussé ces derniers à ouvrir le feu sur les deux hommes, touchant mortellement ainsi le pauvre Fidélice. Sous les impacts de balles, ce dernier s'effondrait tout en se vidant de son sang tandis que ses agresseurs ont pris rapidement la fuite, fonçant en direction de la Cité Valpinson, le butin en main. Certes, Fidélice était encore en vie lorsque les secours l'ont transporté d'urgence à l'hôpital dit "manara-penitra". Malheureusement, la victime n'a pas tenu le coup, et ce, malgré toutes les tentatives médicales afin de la maintenir en vie. Ses proches ont déjà emmené sa dépouille dans son domicile à Ankirihiry. La victime a laissé une veuve éplorée et 12 orphelins.
Les agresseurs ne font plus distinction de cible
car même les hauts responsables locales ne sont pas non plus épargnés. A preuve, le récent sort réservé au préfet de Toamasina. Mardi dernier, sa voiture qui était en stationnement, et dont les portières étaient pourtant bien verrouillées, a été encore cambriolée. Les bandits ont tout emporté tout ce qui se trouvait à l'intérieur dont du matériel informatique mais aussi des documents, des cartes dont bancaires et autres chèques. Et pourtant, il n'y eut aucune trace d'effraction. En cause, les malfaiteurs qui devraient être en possession de clé, ont pu aisément s'introduire dans le véhicule par une portière. Malgré l'alerte et l'ordre donnés aux voleurs pour qu'ils restituent rapidement tous ces objets, la Police n'a pu encore trouver une quelconque piste, ou du moins attraper les auteurs du forfait. Enfin, tout le dispositif nécessaire a été déployé à cet objectif, et ce, dès hier même.
Franck R.


Plus de 8.000 prisonniers ont obtenu une remise de peine cette année, soit presque la moitié des personnes incarcérées dans toutes les maisons de force de Madagascar. Des détenus qui ont fait l’objet d’un jugement définitif en sont concernés.
Cette grâce est divisée en deux catégories. En premier lieu, il a ceux qui sont libérés immédiatement, puis ceux qui doivent encore effectuer le reste de leur peine d’emprisonnement. En effet, des prisonniers qui ont été condamnés à une courte peine et qui sont déjà à la moitié de leur séjour en prison font partie de ceux qui sont les « bénéficiaires immédiatement libérés ». L’autre catégorie, même s’ils ont eu une remise de peine de par la nature de leur crime ou de la longueur de leur détention, ils doivent encore rester en prison pour purger une partie de leur peine. Ce sont les « bénéficiaires non libérés dans l’immédiat ».
Sur les 15.000 détenus ayant été l’objet d’un jugement définitif, 2.400 ont donc été libérés immédiatement et 6.100 purgent encore le reste de leur peine après cette remise gracieuse.
A la prison d’Antanimora par exemple, 4.661 détenus ont obtenu une libération immédiate, incluant des hommes, des femmes et des mineurs.
Cela entre dans la politique de désengorgement des prisons malagasy et l’amélioration des conditions carcérales. En effet, il a été établi qu’à ce jour, la Grande île compte 80 établissements pénitentiaires avec 30.000 détenus alors que la capacité totale d’accueil ne peut en contenir normalement que 11.000. Soit un dépassement carcéral de l’ordre de 19.000.
D’un autre côté, le nombre d’agents pénitentiaires n’est que de 1.400 dans tout Madagascar, selon les données recueillies le 18 janvier dernier auprès du directeur chargé de l’humanisation, de la détention et de la préparation à la réinsertion sociale, Aina Tantely Rakotomalala.
Nikki Razaf


En raison de l'urgence des dégâts sur de nombreuses routes nationales, le Conseil des ministres a approuvé l'octroi d'une autorisation d'engagement préalable pour tous les travaux de construction, sans suivre les détails habituels requis par son marché du travail gouvernemental. Pour rappel, les transporteurs de marchandises ont décidé d’entamer une grève dimanche 15 janvier, en raison du délabrement de la RN2 reliant Antananarivo et Toamasina. L’état désastreux de la RN2 a provoqué la colère des transporteurs de marchandises. Des énormes nids de poule ainsi que des bitumes crevassés sont constatés, et les routiers demandent le terrassement de toutes les portions impraticables. Ces dernières semaines, trois camions se sont renversés, selon le syndicat des transporteurs professionnels de Madagascar. Par ailleurs, les pluies, la montée des eaux à certains endroits, les glissements de terrain actuels s'ajoutent aux dégâts et multiplient l'adoption de ces mesures. C'est-à-dire que cette décision du Conseil des ministres signifie l'autorisation de toutes les dépenses nécessaires liées à la construction des RNS 1, RNS 1bis, RNP 2, RNS 5a, RNP 7, RNS 13, RN 43, RN 32, RNS 35, RNT 33, RNT 16, RN 12A, RNT 42, RNT 42 S1, RNT 8B, RNT 33B et certaines parties de la route à Antananarivo dans la Capitale, qui figurent dans la liste approuvée par le Conseil des ministres d’avant-hier.

Règlementation
De plus, il a été constaté que depuis l'année 2020, les dommages causés par le poids des véhicules circulant sur la RN2 ont considérablement augmenté, ce qui n'est pas conforme à la limite de poids de la loi en vigueur. Mais à part cela, il existe d'autres facteurs qui accélèrent la détérioration de la route nationale. C'est exactement ce qui a amené le Conseil des ministres à rappeler la loi en vigueur qui établit le ministère des Travaux publics comme propriétaire de tous les travaux de construction de routes (maître d'ouvrage) sur toutes les RN et les grandes infrastructures telles que les ponts. En d'autres termes, la construction, l'entretien et la réparation de toutes les RN relèvent de la responsabilité du ministère des Travaux publics, de sorte que tous les projets susceptibles d'affecter celles-ci doivent être approuvés par lui. La raison du rappel est qu'il existe des projets dans différents secteurs qui touchent la route nationale, mais le ministère n'est pas informé, ce qui rend difficile la planification des travaux. Mais en outre, afin de protéger les RN à Madagascar, et de renforcer la sécurité sur celles-ci, le Conseil des ministres a également approuvé le rappel que selon la loi  60-166 du 3 octobre 1960, il existe un accotement de 20 à 30 mètres sur la RN et la route provinciale (réserves d'emprise). C'est-à-dire que dans ces 20 à 30 mètres le long des RN et provinciales, il est interdit de faire des ventes, de construire des maisons ou d'autres infrastructures, de laver des voitures, de cultiver divers produits agricoles ou de stationner illégalement.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

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