La menace d'une troisième vague de la Covid-19 est actuellement imminente sur tout le territoire. Effectivement, Madagascar connait depuis plusieurs jours une explosion des nouvelles contaminations. Afin de rompre les chaînes de contamination liées au coronavirus, le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de la Santé publique, met gratuitement à la disposition de la population des tests de diagnostic rapide (TDR) auprès des Centres de santé de base niveau II.
L’explosion, dans tous ses états, pèse de tout son poids ou bien menace la Grande île. Explosion démographique. Population jeune, le nombre des moins de vingt ans domine largement le tableau démographique de Madagasikara. Le pays compte un taux de natalité élevé et cela en dépit des efforts de contrôle de naissance fournis conjointement par le ministère de la Santé et des organismes non gouvernementaux.
Aboutissement. Le nouveau terminal international de Ravinala Airports sera finalement inauguré demain, grâce au nouvel accord trouvé entre le concessionnaire de l’aéroport et la Présidence de la République, selon le média international Jeune Afrique. Selon ce magazine, la renégociation tourne à l’avantage de la partie malagasy dans la mesure où la redevance perçue par l’Etat sera plus importante par rapport à celle négociée antérieurement. Par ailleurs, l’Etat sera aussi représenté au niveau du conseil d’administration si auparavant aucun siège n’était prévu à cet effet.
Notre candidate a encore fait sensation. Effectivement, Nellie Anjaratiana s’est hissée dans le top 10 du challenge « Beauty with a purpose », traduit littéralement par « Une beauté avec un but ». Cette catégorie met en avant les projets caritatifs des candidates. Lors de cette épreuve, Anjaratiana figure parmi les 103 belles créatures universelles et assure donc sa place dans le top 10 de ce challenge, tout en augmentant sa chance d’être la grande élue dans ce concours qui s’annonce très disputé. A titre de rappel, la belle Miss Madagascar a choisi d’exposer dans cette compétition le cas des jumeaux de Mananjary.
Importance capitale. Les consultations publiques, concernant le projet d’amélioration du transport urbain à travers les lignes téléphériques, ont été effectuées hier au gymnase couvert de Mahamasina sous l’initiative de l’office national de l’environnement (ONE). En effet, selon le décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l’environnement), cette consultation publique implique une évaluation environnementale qui consiste à vérifier si dans son étude, le promoteur du projet a proposé des mesures pour prévenir ou corriger les effets néfastes prévisibles de l’investissement sur l’environnement et si ces mesures sont suffisantes et appropriées.
Inquiétante ! La situation de Covid-19 à Madagascar l’est sans nul doute. Nous avons déjà rapporté dans nos colonnes la courbe ascendante des statistiques sur les nouvelles contaminations depuis maintenant plusieurs semaines. A cela s’ajoutent les cas positifs qui touchent actuellement plusieurs écoles de la Capitale. La menace des nouveaux variants Delta et Omicron continue également de planer puisque les frontières extérieures demeurent ouvertes. Bref, les indicateurs pourraient basculer vers le rouge.
Dégringolade. Le taux de recouvrement des frais d’administration minière est en constante régression, selon l’audit de conformité de la collecte, de la répartition et du transfert des recettes minières non fiscales aux collectivités territoriales, effectué par la Cour des comptes, la semaine dernière. D’après cette institution, ce taux de recouvrement est passé de 82 % à 53 % en l’espace de trois ans, entre 2016 et 2019. Ainsi, si les frais d’administration minière collectés étaient de 14 382 562 350 ariary en 2016, cette collecte a chuté à seulement 10 372 520 290 ariary durant l’année d’exercice 2019. Le fait est que le nombre de détenteurs de permis ayant payé ces frais était de 1 771 en 2016 pour descendre seulement à 904 détenteurs de permis en 2019. Une décroissance qui n’est pas sans impact dans le secteur ainsi que pour les collectivités territoriales.
De ce fait, la Cour des comptes recommande l’intensification des recouvrements en mettant en place un dispositif de sensibilisation des titulaires de permis. Pour ce faire, l’institution de contrôle financière suggère l’innovation du système de notification des permissionnaires, en mettant en place un système de suivi des notifications envoyées par le bureau des cadastres miniers, ainsi que la signature des projets d’annulation de permis par le ministère des Mines, en cas de non-paiement des frais. Pour rappel, les activités minières privées génèrent des taxes parafiscales à travers la redevance et les frais d’administration minière. Réparties entre l’Etat et les collectivités sources, les recettes constituent l’une des ressources destinées à financer les programmes de développement, tant au niveau national qu’au niveau local. Raison pour laquelle la redevance minière qui était de 0,6 % des 2 % prévus par le Code minier, la quote-part de 65 %, définie dans le budget général, a été redéfinie à 83 %.
Ainsi, pour la ristourne minière de 1,4 % sur les 2 % prévus par le Code minier, correspondant à la perception effectuée au profit des Collectivités territoriales décentralisées, la Région qui bénéficiait d’une quote-part de 30 % des ristournes minières, devient bénéficiaire à hauteur de 39 %. Pour les frais d’administration minière, les parts à allouer au budget général et aux collectivités territoriales décentralisées, ont également été révisées à la hausse. C’est ainsi que la quote-part du budget général (1%) passe à 35 % ; celle de la région (7 %) à 16 % et celle de la commune (12 %) à 14 %. Par ailleurs, une quote-part de la redevance minière de 1% et des frais d’administration minière de 1 % au profit de l’Initiative pour la transparence de l’industrie extractive, sont désormais prévus pour assurer un moyen de fonctionnement pérenne. L’Etat entend marquer en effet sa volonté d’instaurer la transparence dans la gestion du secteur extractif à Madagascar.
Hary Rakoto
Un « must-see ». En salles depuis le 24 novembre dernier à l'étranger, le film réalisé par Ridley Scott avec Lady Gaga, Adam Driver, Jared Leto, Jeremy Irons, Jack Huston, Salma Hayek, Al Pacino a commencé à être diffusé dans les salles de cinéma à Madagascar depuis quelques semaines. Au plus grand bonheur des cinéphiles malagasy entre autres, Cinepax et Canal Olympia ont inséré cette histoire évoquant « Luxe, passion, décadence, trahison et vengeance » dans leur calendrier de programmation. En pleine diffusion, l'on entend déjà des chuchotements, réactions, gémissements, ainsi que des rires. Tout cela pour dire que « House of Gucci » a plu aux individus qui l’ont regardé. Ce film a même suscité la curiosité de ceux qui ont raté les commentaires lors des premières diffusions. Non seulement l'histoire de Gucci a envoûté plus d'un mais les apparitions de la Star Lady Gaga n'ont pas été moindres. Ses tenues ainsi que les coiffures diversifiées de cette chanteuse comédienne ont également charmé le public. Depuis le 26 novembre dernier, « House of Gucci », l'un des événements ciné de l'année 2021, a fait l'unanimité auprès des amateurs de cinéma fidèles à Cinepax Madagascar, situé au Tana Water Front, Ambodivona. « J'ai adoré, voilà, je n'ai plus le mot, mon amour du cinéma s'intensifie encore (...) Je n'imaginais pas à quel point le retour sur l'assassinat de Maurizio Gucci, petit-fils héritier de Guccio Gucci, le fondateur de cette célèbre marque de luxe au cinéma, va autant me plaire (...) Etant adepte de la mode, je suis plus que conquise », ont révélé tour à tour les personnes qui sont venues au Cinepax, spécialement pour visionner ce long-métrage.
Synopsys
En outre, Canal Olympia a aussi programmé à sa clientèle la découverte du début de l'histoire d'amour entre Maurizio Gucci et Patrizia Reggiani, ainsi que son achèvement. Notons que ce film raconte l'histoire de la marque Gucci, reconnue et admirée dans le monde entier. Celle-ci a été créée par Guccio Gucci qui a ouvert sa première boutique d’articles de cuir de luxe à Florence (Italie) il y a exactement un siècle. A la fin des années 1970, l’empire italien de la mode est à un tournant critique de son histoire. Si l’entreprise rayonne désormais à l’international, elle est handicapée par des rumeurs de malversations financières, une innovation en berne et une dévalorisation de la marque. Le groupe est dirigé par les deux fils du fondateur - Aldo, personnage rusé et haut en couleur, et son frère Rodolfo, beaucoup plus froid et traditionnel. Pugnace, Aldo n’a pas la moindre intention de céder le contrôle de l’empire à qui que ce soit - et certainement pas à son fils Paolo, garçon fantaisiste qui aspire à devenir styliste. Quant à Maurizio, fils timide et surprotégé de Rodolfo, il a davantage envie d’étudier le droit que de diriger un groupe de luxe mondialisé. C’est alors que Maurizio tombe amoureux de la ravissante et manipulatrice Patrizia Reggiani et, contre l’avis de son père, décide de l’épouser. Lorsqu’Aldo se découvre des affinités avec Patrizia, il réussit, avec l’aide de la jeune femme, à convaincre son neveu de renoncer à ses ambitions juridiques pour intégrer l’entreprise dont il devient, de facto, le probable héritier. Ce qui ne manque pas de nourrir la rancœur de Paolo, dont le talent n’est pas à la hauteur de ses rêves artistiques…
K.R.
La coupe illicite des bois de forêt naturelle et la production de charbon à l’intérieur des aires protégées font rage en cette veille des fêtes de fin d’année. Les parcs nationaux et les couloirs forestiers, les zones boisées en dehors des aires protégées, en sont parmi les principales victimes.
Ces espaces subissent des pressions grandissantes à observer les réalités sur le terrain. Des centaines de bois carrés et de bois ronds en sortent tous les jours. Les faits relatés suivants sont suffisants pour se faire une idée de l’ampleur du phénomène.
La semaine passée, un membre d’une communauté de base œuvrant pour la protection d’une forêt tropicale humide sur le littoral Est a fait savoir l’interception d’un lot de près de 450 bois ronds illégalement transportés sur le Canal des Pangalanes.
La marchandise a pris la direction de Toamasina où la demande en bois est toujours croissante. Les circulations des produits forestiers sur cette voie fluviale donnent du fil à retordre aux employés de l’Agence portuaire, maritime et fluviale.
Argent facile
Mercredi dernier, un environnementaliste intervenant en Alaotra a communiqué une information selon laquelle 507 pièces de bois carrés de palissandre ont été acheminées vers la ville la plus proche d’un parc national. Mécontent, il a dit que l’Etat devrait penser à vendre les stocks restants car, à ce rythme, il ne resterait plus rien dans peu de temps.
A Mahanoro, un villageois révèle que la partie sud de la ville était densément boisée. Mais la disparition du couvert forestier s’est accélérée depuis 2014. Les membres d’une communauté de base font de leur mieux pour sauver le peu qui reste en ce moment. Ils ont en face d’eux des groupes avides d’argent facile qui ne pensent qu’à remplir leurs poches.
Ces exemples sont amplement suffisants pour illustrer ce qui se passe dans les différentes régions. L’allongement de la séquence sèche marquée par le retard des pluies aggrave la situation. L’impossibilité pour les gens de vaquer aux travaux champêtres les pousse à sévir sur les ressources naturelles dont l’exploitation constitue une source de revenus temporaire en pleine période de soudure.
Tolérance zéro
Pour beaucoup de ménages ruraux, la vente de bois et de charbon de forêt est le seul moyen de se faire de l’argent. Sans cette activité illicite, ils n’auraient rien alors qu’ils baignent dans une pauvreté endémique écrasante. Les vrais auteurs de ces crimes environnementaux sont en tout cas les riches personnes en ville qui s’enrichissent davantage sur l’état de pauvreté des milieux ruraux. Elles achètent à bas prix ces produits illégaux.
L’incapacité de l’Etat à mettre fin à ce fléau est aussi pointée du doigt. Les autorités ont beau exhiber la tolérance zéro à l’égard de la destruction abusive de l’environnement et de la forêt. De plus, l’interdiction de coupe, de transport et de vente des bois de forêt décrétée en janvier 2019 reste de rigueur jusqu’à nouvel ordre. Pourtant, les marchés sont toujours inondés de bois issus des coupes fraîches.
Ces produits, avant de parvenir à destination, ont voyagé sur les grands axes routiers, contrôlés nuit et jour par des gendarmes et des policiers. Les agents forestiers y effectuent également des contrôles inopinés. La plupart du temps, le chargement, le déplacement et le déchargement de ces produits illicites s’effectuent la nuit, contrairement à la loi en vigueur.
M.R.