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Une avancée majeure. La mission humanitaire menée à Madagascar par une délégation conduite par le Dr Djéa Saravane, expert international reconnu en troubles du spectre de l’autisme (TSA) et en prise en charge de la douleur, a porté ses fruits. Parmi les résultats figurent la formation d’une dizaine de médecins et d’une quinzaine de paramédicaux sur la compréhension des TSA et des troubles en neuro-développement ou encore sur l’approche du soin somatique spécifique chez les personnes autistes. Un centre de diagnostic sera également mis en place cette année même, selon les informations recueillies. « Le centre facilitera la prise en charge pluri-professionnel et multidisciplinaire des autistes. Des médecins et professionnels paramédicaux référents s’en assureront. Mais avant cela, ils bénéficieront d’une série de formations », informe le Dr Saravane.

Drapeau et hymne national 

Publié le lundi, 09 juin 2025

L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. 

Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le « divorce » soit consommé. Date à laquelle de nouveaux « Accords de coopération » ont été actés. En fait, les termes des Accords de coopération  de 1960 ont fait l’objet de révision. Et encore … !

 

Aujourd’hui, le « Mining Business Center » (MBC) d’Ivato accueille la Journée mondiale de l’Artisanat (JMA), orchestrée par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) et le Centre national de l'artisanat malagasy (CENAM). L’événement met en lumière la richesse culturelle et l’impact économique d’un secteur qui emploie près de 20 % de la population active (plus de 2 millions de personnes) et contribue à environ 10 % du produit intérieur brut (PIB) national. Avec 750 demandes reçues pour une carte professionnelle d’artisan, le ministère a lancé le traitement : 400 cartes seront attribuées dans la première vague, bien que seules 30 soient remises symboliquement ce jour, un choix jugé peu représentatif par plusieurs acteurs du domaine. 

 

Grandiose. C’est ce l’on pourrait qualifier du show effectué par Rossy et son équipe, hier. C’était dans un stade d’Antsonjombe bien enflammé que le chanteur a donné un concert. Dans un décor de bonne ambiance côté lumière, scénique, composé de différentes générations, en majorité de jeunes gens, que Rossy et ses camarades de scène ont accepté le défi et de faire le show. Après plusieurs années de silence radio, l’un des événements les plus populaires, baptisé « Tapôlaka Glady », initié par le chanteur Rossy, a fait un retour triomphal. Un événement qui a marqué durablement la scène artistique locale.  

 

A la tribune du 3e Sommet des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), qui s’est tenu hier à Nice, le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a livré un discours offensif et tourné vers l’action. Face aux Chefs d’Etat et de Gouvernement du monde entier, il a porté la voix des Malgaches et, au-delà, celle de toute la région indianocéanique.

« L’Océan nous unit et nous lie », a-t-il déclaré en introduction, rappelant que Madagascar, plus grande île du continent africain, se trouve au cœur de l’Indianocéanie – une zone où la mer est à la fois un mode de vie et une richesse à préserver. Pour le Président malgache, il ne s’agit pas simplement d’alerter. « Nous ne venons pas ici pour observer, ni pour commenter. Nous venons pour agir. », a-t-il souligné. 

 

Le renforcement des ouvrages vulnérables sur la nationale 2 Antananarivo-Toamasina est en cours. Le marché attribué à l’entreprise privée MMI ne connaît aucun problème. L’intervention concerne treize ponts de façon à permettre le passage des convois exceptionnels pesant chacun plusieurs dizaines de tonnes. Ce, suite à la réquisition de la Direction des études et des normes (DEN) au sein du ministère des Travaux publics, en date du 13 mai dernier.

 

La UNE du 050625

Publié le mercredi, 04 juin 2025

Depuis des lustres, l'on déconseille formellement de se rendre très tôt le matin,  à Andravoahangy et à Besarety, ces deux quartiers infestés de bandits. A commencer par le sort réservé à une mère de famille, agressée vers 5h30 du matin à Besarety, hier. La victime, gargotière de son état, était sur le point de se rendre au marché d'Andravoahangy pour y effectuer un achat lorsque trois malfaiteurs munis d'objets tranchants l'ont suivie discrètement avant qu'ils ne soient passés à l'action. Pendant que l'un d'eux maintenait fermement la dame, les deux autres larrons ont entrepris de la dépouiller de ses objets, de valeur et autres, mais également de l'argent liquide d'un montant de 150 000 ariary.

 

«  Nos ancêtres ont su vivre en harmonie et préserver l’environnement, tout en assurant une bonne gestion des ressources. Ils ont respecté, voire valorisé la notion du “sacré” sur les terres, les arbres, et même les buissons et les bouts de bois ou “tapakazo” », expose la Pr Ramisandrazana Rakotoariseheno, historienne et anthropologue. Mais ces pratiques et croyances ancestrales sont actuellement marginalisées puisque les habitants ne connaissent ni leur signification ni leurs bienfaits. A cela s’ajoutent les impacts de la modernisation.  « Les humains sont souvent pointés du doigt en tant qu’auteurs de la destruction de l’environnement.

Première université virtuelle publique à Madagascar. Dorénavant, le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) devient une université numérique. La présentation de ce projet a été annoncée hier.

Ce projet s'inscrit dans le programme du Gouvernement et mis en œuvre par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupReS) en collaboration avec le ministre des Postes, afin d’améliorer d’une part l'accès à l’éducation dans le pays et de l’autre la qualité de l’enseignement.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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