La honte. Mercredi dernier, les autorités thaïlandaises ont saisi 48 individus de makis, une espèce connue sous le nom scientifique de Lemur catta et inscrite à l’Annexe I de la CITES, et 1 076 individus de tortues natives de Madagascar, une autre espèce inscrite, elle aussi, au même Annexe. Six personnes ont été arrêtées pour cette affaire.
Ces animaux sauvages vivent dans les forêts sèches et la forêt à épineux du sud et du sud-ouest de l’île. Ils font depuis des années l’objet de trafic intense qui ne s’arrête pas malgré les mesures de contrôle et de lutte et qui menace leur survie.
ONU : « La liberté de la presse est une nécessité absolue ». Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. António Guterres, a souligné l’importance des médias dans la mise en lumière de la crise climatique et de l’injustice environnementale. Il a rappelé que sans liberté de la presse, il ne peut y avoir de liberté véritable. Il a appelé les gouvernements, le secteur privé et la société civile à soutenir la liberté de la presse qui est non seulement un droit fondamental mais aussi une nécessité absolue. « Sans faits, nous ne pouvons lutter contre les informations fausses et trompeuses. Sans obligation de rendre des comptes, nous n’aurons pas de politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il indiqué. La Journée mondiale de la liberté de la presse est aussi l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie en exerçant leur métier, et de soutenir ceux qui font face à des restrictions et des attaques dans l’exercice de leur fonction. A travers la campagne mondiale qui a été lancée au sein de tous les organes de presse à travers le monde “Cette histoire doit être racontée”, il est primordial de rappeler que la crise climatique est particulièrement décisive, qui bouleverse l’environnement et affecte la vie de milliards, mérite une couverture médiatique étendue et honnête. La désinformation et la mésinformation sur les questions environnementales sont des obstacles majeurs à l’action climatique.
C’est officiel. Ron Weiss, l’ancien directeur général du « Rwanda Energy group », la compagnie d’électricité du Rwanda prend les rênes de la compagnie nationale, JIRAMA. La nomination de ce ressortissant israélien en tant que nouveau DG de cette société d’État a été validée par le Conseil des ministres d’hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Avant de diriger la compagnie rwandaise, cet ingénieur sortant de l’ Institut israélien de technologie a travaillé au sein de la Compagnie israélienne d’électricité pendant 27 ans, dont sa dernière fonction fut celle de premier vice-président chargé des projets et du développement commercial.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé le choix de cet ex-dirigeant de la compagnie d’électricité rwandaise pour procéder au redressement de la JIRAMA, conformément à ses expériences antérieures qui ont porté ses fruits au Rwanda.
Le but est de détruire le club Fosa Juniors et en particulier Andrianirina Rajomazandry, le gardien de but des Barea par les dirigeants, conclut un dirigeant du club Fosa Juniors. C’est un abus de pouvoir teinté de mauvaise foi de la part de la fédération. En particulier un membre de la fédération et non moins manager général du club As Fanalamanga, indique –t-on.
La Fédération malagasy de football (FMF) par le biais de la commission de discipline annonce la sanction du joueur qui écope une suspension d’une durée de deux ans. En réplique, le club champion de Madagascar en titre annonce son intention de saisir les hautes instances du football telles que la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football (FIFA). Considérant cette décision comme unilatérale.
« De nombreuses lettres ont été envoyées à la fédération demandant les motifs des sanctions et les références des règlements auxquels ils se sont appuyés pour confirmer la condamnation mais cela restait sans réponse. Le joueur en question n’a même pas été convoqué, une fois, pour se défendre devant ladite commission de discipline», annonce notre interlocuteur, qui a décidé de choisir l’anonymat pour se préserver de représailles de ces membres de la fédération.
Et d’ajouter « Pour le cas de Joma, il est en fin de contrat avec le club Fanalamanga depuis le 31 décembre. Effectivement, le joueur est libre de s’engager où il veut le 1er janvier. Il a cherché de club et nous avons décidé de l’engager. Après s’être entrainé avec nous durant trois mois, il a joué deux matchs du PFL, un match de la Coupe Telma avec notre club. Pire, preuve de la mauvaise foi du club Fanalamanga, le staff l’a encore inscrit dans leur feuille de match alors que Joma n’a plus joué avec eux depuis plus de quatre mois», avoue notre interlocuteur.
« Une altercation entre joueurs et dirigeant est une affaire courante. Mais en tant qu’éducateur et passionné qui se soucie de l’avenir du football, un dialogue aurait pu avoir lieu entre les deux hommes mais au contraire, il a usé de ses pouvoirs en infligeant une lourde sanction au joueur dans l’unique but de lui détruire », regrette-t-il.
Selon le témoignage d’un membre du club Fanalamanga, l’origine de cette affaire remonte à une altercation qui a eu lieu entre Joma et le manager général du club susmentionné, sans entrer dans le détail de l’origine de la dispute. Depuis, Joma n’a plus touché de salaire avec ce club durant plus trois mois d’affilée. Après la fin de contrat le mois décembre dernier, il a cherché d’autre club pour jouer.
Rappelons qu’à cause de cette affaire, les play-offs du championnat national (Pure Play Football) prévus le 28 avril dernier ont été suspendus et reportés à une autre date. Urgemment, la commission discipline de la FMF a été érigée dans le plus bref délai alors que durant trois mois, depuis le début du championnat national, personne n’a daigné fonder cette commission.
Elias Fanomezantsoa
Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.
Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.
Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle dernier, fut amené à assimiler la trajectoire du pays du Soleil Levant avec le cas de Madagasikara. Il était persuadé qu’à cette époque, les Japonais et les Malagasy se trouvaient sur le même point de départ. Et que les Malagasy pourraient réaliser le même succès que les Nippons. En effet, à l’avènement de l’ère Meiji au Japon, fin du 19ème et début du 20 ème siècle, l’archipel mit fin à sa politique de claustration et commença à s’ouvrir au monde extérieur notamment à l’Occident. Les Japonais ont su mettre à profit les apports occidentaux à tel point que vers la deuxième moitié du siècle dernier, ils se hissèrent au rang des pays développés jusqu’à ravir le rang de 2ème puissance économique du monde derrière les Etats-Unis d’Amérique. Mais les différentes crises des 30 dernières années ont mis à mal l’économie nippone. Le Japon dut céder la place à la Chine qui devient la 2 ème puissance économique après le pays de l’Oncle Sam. Ces dernières années, le pays du Soleil Levant reprend le poil de la bête. Il revient de loin et commence à retrouver sa place sur la scène internationale.
Depuis la Première République, les Japonais se trouvent toujours aux côtés des Malagasy surtout dans les moments difficiles que le pays traverse. Le Gouvernement du Japon accompagne fidèlement et de façon soutenue le Gouvernement de Madagasikara à travers les financements des projets d’utilité publique exigeant de gros sous et des technologies de pointe. Par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le Japon intervient de façon conséquente pour soutenir les Malagasy à travers certains défis souvent compliqués et des compétences appropriées. L’exemple du projet d’adduction d’eau dans le Sud qui retient toujours l’attention de l’archipel suffit à nous convaincre sa fidélité. A travers le pays, il existe des projets toujours en activité. A la différence de certains pays partenaires, le Japon n’entre pas dans le détail des options politiques des dirigeants en place. Il manifeste fidèlement sa détermination à soutenir le pays.
Ces derniers temps, le Gouvernement japonais déploie des efforts particuliers à renforcer les liens d’amitié et de coopération avec les Malagasy. La venue de la ministre des Affaires étrangères, Mme Yoko Kamikawa, une grande première depuis six décennies, témoigne de cette volonté à raffermir davantage la relation entre Madagasikara et le Japon.
Ndrianaivo
Un pas supplémentaire vers la diversification et la promotion des sources d'énergie renouvelable dans le pays. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a présidé l'inauguration de la centrale hydroélectrique de la société Hydromado dans le Fokontany d’Amboasary, Commune rurale de Behenjy, dans la Région de Vakinankaratra.
L'événement inaugural, qui s'est tenu hier matin, a rassemblé une délégation de haut niveau comprenant le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, le ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, ainsi que de nombreuses autorités régionales dirigées par le gouverneur de la Région de Vakinankaratra. La présence notable du président directeur général du groupe MADO a également marqué cet événement historique.
La centrale hydroélectrique, dont la capacité de production est estimée à 1,4 mégawatt (MW), devrait bénéficier directement à 700 ménages des Fokontany d’Amboasary et de Morarano, ainsi qu'aux écoles et centres de santé de base de la Région. De plus, une partie de l'énergie produite sera injectée dans le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), contribuant ainsi à renforcer l'approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs.
Dans son discours lors de l'inauguration, le Président Rajoelina a souligné l'importance de promouvoir les énergies renouvelables et de répondre aux besoins croissants en électricité dans le pays. Il a aussi particulièrement insisté sur la nécessité d'encourager le privé à investir dans ce secteur stratégique.
Transition
Le Président a rappelé que près de 90 % de l'énergie utilisée à Madagascar proviennent encore de centrales thermiques, entraînant des coûts exorbitants pour le Gouvernement, estimés à 1 200 milliards d'ariary par an. De plus, les infrastructures de distribution d'électricité dans le pays sont souvent vétustes et endommagées, ce qui rend nécessaire une transition vers des sources d'énergie plus durables et efficientes.
Dans le cadre de ses engagements électoraux, le Président Rajoelina a réaffirmé son engagement à fournir de l'énergie et de la lumière à chaque ménage malgache. Il a souligné l'importance de l'exploitation des ressources naturelles du pays, telles que le soleil, le vent et l'eau, pour la production d'électricité.
A cet égard, le Président a annoncé la réception récente de 300 containers de matériels destinés à la réalisation de parcs solaires à travers Madagascar. Il a également évoqué l'installation récente d'un parc éolien à Taolagnaro et a appelé à la coopération et au soutien des partenaires internationaux pour accélérer la transition vers les énergies renouvelables.
Dans le cadre de ses efforts pour rendre l'électricité plus accessible, le Président a annoncé un projet de la Banque mondiale visant à faciliter l'accès à l'électricité pour chaque foyer malgache. Ce projet vise à réduire les coûts de raccordement à l'électricité en fournissant gratuitement les accessoires nécessaires et en ne facturant que le compteur, avec des frais symboliques de seulement 30 000 ariary.
La Rédaction
Amélioration de la mesure de la qualité de l’air. La saison des pluies touche à sa fin et avec l'assèchement de l'air dans la Capitale, une baisse de la qualité de l'air est à prévoir dans les semaines à venir. Afin de mieux mesurer la pollution de l'air, la direction générale de la météorologie a récemment acquis un nouveau capteur. Cette acquisition s'inscrit dans le cadre du projet d'élaboration du plan de mobilité urbaine durable en collaboration avec la Commune urbaine d'Antananarivo, Météo Madagascar et le groupe Suez-Transitec-DVDH. Ce nouveau capteur portable sera utilisé pour améliorer les connaissances sur les niveaux de pollution au cœur du trafic dans la Capitale. Il permettra également une meilleure identification des sources de pollution et une optimisation des stratégies et actions visant à réduire la pollution de l'air en milieu urbain. Actuellement, les concentrations des particules fines PM2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont inférieures ou proches du seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans plusieurs endroits de la Capitale, tels qu’Ampandrianomby (Direction générale de la météorologie), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Antsakaviro, Ambatobe, Amboditsiry, Miandrarivo (MADAAQ) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis). Selon les prévisions, les conditions météorologiques devraient rester défavorables à l'accumulation des polluants jusqu'au weekend, ce qui devrait maintenir une bonne qualité de l'air dans la Capitale.
Formation de 80 policiers aux "Techniques professionnelles d'intervention". La formation de 80 policiers aux "Techniques professionnelles d'intervention" s'est récemment achevée à Anosy. Ils sont issus de la direction de la Police nationale répartis sur l'ensemble de l'île. Parmi les participants, trois sont des femmes, soulignant une diversité croissante au sein de la force policière. L'événement a été marqué par une démonstration pratique et une distribution de "brevets" aux participants. Cette formation visait à améliorer les compétences des policiers nécessaires pour assurer la sécurité sur le terrain. Les participants ont été formés sur les différentes stratégies techniques utilisées dans la lutte contre la criminalité. Les sessions de formation se sont déroulées dans plusieurs endroits, notamment au camp CGP Razafindrazaka Berthin Antanimora, à Ambanitsena, à Manjakandriana et au Camp IGP Amady Augustin Ivato. La cérémonie de remise des brevets a été présidée par le ministre de la Sécurité publique, l'inspecteur général de la Police Herilala Rakotoarimanana. Ses proches collègues ont également assisté à cet événement marquant la fin de cette formation importante pour le renforcement des capacités des Forces de l'ordre.
Journée mondiale de la liberté de la presse : les responsabilités des médias face au changement climatique. La célébration officielle de la Journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai 2024 se tiendra au musée de l'audiovisuel Havoria à Anosy à 9 h. Le thème de cette année sera : "La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme." Cette thématique met en lumière le rôle crucial des médias dans la sensibilisation et la couverture des enjeux liés à l'environnement. Avant cela, un rassemblement devant la stèle de Soarano aura lieu et de là un défilé des journalistes rejoindra Anosy. L’événement sera honoré par la présence du ministre des Affaires étrangères et intérim du ministère de la Communication et de la Culture, Rafaravavitafika Rasata, le coordonnateur résident du système des Nations unies à Madagascar, Issa Sanogo, et la présidente de l'Ordre des journalistes de Madagascar, Monica Rasoloarison. Cette journée spéciale sera l'occasion de célébrer le rôle vital des médias dans la société et de mettre en avant l'importance de la liberté de la presse pour un journalisme libre et responsable
Toujours dans le cadre de la célébration, des rencontres de foot à 7 se dérouleront au stade Barea à travers le tournoi « inter-média » le 4 mai. La remise de trophées aura le même jour dans l’après-midi.
Des enfants utilisés dans des cambriolages à Morondava. Les malfaiteurs changent de stratégie pour continuer leurs méfaits dans la ville de Morondava. En effet, ceux-ci utilisent désormais des enfants âgés entre 8 et 13 ans pour effectuer les missions. Selon le commissaire de police du District de Morondava, Maurice Ravalinandrasana, le dernier fait rapporté concerne le vol de 5 cochons et 1 400 000 ariary. « Avec l’intensification de la surveillance de la Police et des Forces de l’ordre en général, les bandits ont de moins en moins de marge de manœuvre. Acculés, ils recourent à utiliser les enfants ». En envoyant des mineurs commettre des délits, les charges contre des enfants sont moins lourdes en plus, les victimes sont moins suspicieux et moins attentionnés.
Des héroïnes pour les mères, les enfants et les jeunes. Le travail des sages-femmes ne se limite pas seulement à mettre des enfants au monde. Elles prodiguent également des soins pré et post-natals. Elles donnent aussi des conseils en matière de planification familiale. D’un autre côté, elles dépistent les infections sexuellement transmissibles et les traitent. A cela s’ajoute leur proposition de services de santé maternelle et reproductive aux jeunes. Les sages-femmes continuent ainsi d’être au cœur de la prestation des services de santé, notamment en milieu rural.
Dans les communautés et villages, elles se mobilisent jour et nuit pour assurer un accouchement en sécurité, dans des lieux sûrs. Elles interviennent en permanence durant les périodes des urgences, dont les cyclones. C’était le cas à Mananjary en 2022, où une tente servant de maternité provisoire a été mise en place par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au centre hospitalier local, suite au passage des cyclones Batsirai et Emnati. Marie Nancy Christiane était la sage-femme de garde, le 5 mai 2022. Elle a assuré l’accouchement de Noelia. « Je suis fière d'être sage-femme et heureuse d'avoir aidé cette jeune fille de 17 ans à accoucher en toute sécurité aujourd'hui. Elle est encore toute jeune et c’est le premier enfant du couple, à qui nous avons proposé la contraception post-partum », a-t-elle raconté.
Madagascar recense environ 10.000 sages-femmes en activité, selon les statistiques de 2020. 6.000 d’entre elles œuvrent dans la santé de la reproduction. La majorité de ces sages-femmes sont âgées de moins de 35 ans. 5 % d’entre elles sont proches de la retraite et devraient passer au transfert des compétences et des connaissances pour assurer la relève, d’après le Dr Faly Razanalison, chargé de programme en santé de la reproduction et planification familiale au sein de l’UNFPA. D’un autre côté, les sages-femmes sont en nombre restreint dans la Grande île. Une sage-femme se charge de 16.000 habitants, tandis que la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise une sage-femme pour 5.000 habitants.
L’UNFPA renforce le plaidoyer pour que l’Etat s’investisse davantage dans les sages-femmes, vu les rôles qu’elles jouent au quotidien. Leur investissement en formation coûte moins cher et leurs salaires s’avèrent moins élevés par rapport à ceux des médecins. Toujours en matière de formation, l’on recense 107 écoles de sages-femmes à Madagascar. Cependant, les formations que ces établissements dispensent devraient être homogènes afin que le niveau des diplômés soit élevé. Pour information, le District de Farafangana abritera la célébration nationale de la Journée internationale des sages-femmes, le samedi 4 mai. Une célébration sous le thème : « Les sages-femmes, une solution vitale pour le climat ».
Recueillis par P.R.
Trois jeunes malagasy ont récemment marqué leur retour au pays après avoir participé au programme « Pan Africa Youth Leadership Program » (PAYLP 2024) qui s’est déroulé aux Etats-Unis. Ayant bénéficié d'une formation intensive en leadership, ces jeunes ont partagé leurs expériences lors d'un échange interculturel mémorable. « La contribution à ce programme a été une expérience transformative », ont déclaré les jeunes participants. Et d’ajouter : « Nous avons acquis des compétences essentielles en leadership et avons eu l'occasion unique d'échanger avec d'autres jeunes leaders africains ». Leur immersion dans différentes cultures du continent leur a ouvert les yeux sur la richesse et la diversité de l'Afrique.
Au cours de ce programme, ces jeunes ont eu l'opportunité de rencontrer des représentants du Gouvernement américain ainsi que leurs mentors, ce qui leur a permis de bénéficier de conseils avisés pour leurs projets futurs. « Nos mentors nous ont inspirés à faire une différence dans nos communautés et à contribuer au développement de notre pays », ont-ils également affirmé. L'échange culturel a également été une composante clé de leur expérience. « Nous avons appris à apprécier et respecter les différences culturelles à travers le monde. Ce programme nous a aussi permis de tisser des liens solides avec des jeunes venant de divers pays africains », ont-ils souligné.
L'ambassade américaine a salué l'engagement et l'enthousiasme des jeunes participants. « Leur initiative et leur passion pour le changement sont remarquables. Nous sommes fiers de soutenir des programmes qui favorisent le leadership et l'échange interculturel », a déclaré un représentant de l'ambassade. Pour ces jeunes malagasy, le « PAYLP 2024 » a été bien plus qu'une simple formation. Il s’agissait également d’une expérience qui les a préparés à relever les défis de demain avec confiance et détermination.
Carinah M.