Les problèmes d’eau dans plusieurs quartiers sont loin d’êtres résolus. La compagnie d’eau et d’électricité de Madagascar (JIRAMA) avance des problèmes d’infrastructures comme leur vétusté et leur insuffisance face à la croissance de la population, qui demande la hausse de besoin en eau ainsi que le gaspillage, comme les raisons principales de ce problème d’approvisionnement en eau. Parmi les quartiers les plus touchés figurent notamment Ambohimangakely, Soamanandrariny et Ambohibe Ilafy pour le côté est, Andoharanofotsy et Mahalavolona pour le côté ouest et Sabotsy Namehana et Lazaina ou encore Ambondrona et Faravohitra pour les côtés nord et sud. Le ras-le-bol est donc partout et dernièrement, c’était dans la partie de Tsiadana et d’Andraisoro que les manifestations ont explosé. Pour rappeler les faits, des bidons jaunes ont été mis par les habitants sur la route, vendredi dernier, pour bloquer la circulation afin de tirer la sonnette d’alarme. Selon les explications recueillies, leur mécontentement est dû à cause de la coupure d’eau qui est trop fréquente depuis plusieurs années. Apparemment, c’est la panne de quelques jours qui a surtout alarmé les consommateurs dans ces quartiers. De la matinée jusqu’à très tard dans la soirée, l’eau sortant du robinet n’arrive même pas à remplir douze bidons sur une centaine qui font déjà la queue et pourtant, le gagne-pain de plusieurs personnes qui y habitent dépend entièrement de l’eau. Sans parler des besoins d’eau quotidiens de chaque foyer. Pendant la « petite » grève, les Forces de l’ordre sont descendues sur place mais le calme est revenu surtout avec la promesse des responsables de trouver des solutions seulement en quelques heures. Pourtant, jusqu’à maintenant, les grognes des habitants ne cessent pas puisqu’aucune évolution de la situation n’a été enregistrée. Les habitants de Tsiadana et d’Andraisoro sont toujours privés d’eau.
Les actions continuent ! Après le dernier lancement du « Vary Mora » et la présentation de l’aménagement du bord de la mer à Toamasina, le Président Andry Rajoelina est de retour au Grand port pour poursuivre la concrétisation de ses « Velirano ». A peine arrivé de son déplacement du Sénégal samedi, le patron de l’Exécutif a effectué sa seconde visite dans le Betsimisaraka hier. Cette fois – ci, le Chef de l’Etat a procédé à la pose de la première pierre en vue de la construction d’une voie rapide (autoroute) reliant le Port de Toamasina à la route nationale n°02. Une voie qui s’étend sur près de 10km et dont le délai d’exécution est de 24 mois. A priori, l’ouvrage a pour objectif d’ « accompagner le projet de développement du port de Toamasina et constitue également une solution pour résoudre de problème de saturation du réseau de transport dans la ville ». La cérémonie de lancement des travaux fut l’occasion pour le Président de réitérer les autres projets dont bénéficiera la capitale de l’Atsinanana.
Une situation inquiétante. « Depuis le mois d’août 2018 jusqu’à maintenant, environ 2 à 3 autobus en provenance du Sud de Madagascar arrivent par semaine aux alentours d’Ankarafantsika. Un car transporte en moyenne une cinquantaine de personnes. Ces migrants sont invités par des « patrons » pour renforcer l’équipe de main d’œuvre qui défriche le Parc National Ankarafantsika dans le but de pratiquer des cultures de maïs et d’haricots », regrette le directeur de cette aire protégée.
De l'électricité dans l'air ! Une tension qui larvait, depuis, s'éclate au grand jour entre l'Etat et les grandes compagnies pétrolières opérant dans le pays. Deux camps incarnant deux intérêts, parfois, opposés même diamétralement opposés. Sans entrer dans les détails techniques du problème, le débat s'annonce rude dans la mesure où chaque camp … campe sur sa position. L'Etat, conscient de son rôle à savoir défendre les intérêts supérieurs de la Nation, ne veut point céder. Tandis que les pétroliers, toujours habitués à imposer leur point de vue, ne veulent rien en savoir.
Dubaï et ses logements modernes font rêver ! C’est justement dans ce cadre que le groupe spécialisé dans la promotion immobilière, « Renaissance Real Estate organise », les 5 et 6 avril à La City Ivandry, un road show auquel sont conviés les promoteurs malagasy susceptibles de s’intéresser au placement immobilier à l’étranger. « Dubaï est classé dans le top 10 au niveau mondial en terme de sécurité. On croit que le marché africain peut bien profiter des investissements dans ce pays. De plus, les acheteurs ne sont assujettis ni à des taxes sur les propriétés, ni à des taxes sur le revenu, ni à des taxes sur l’héritage », explique Melhem Khalil, proprety advisor d’Emaar Development.
Au gré d'un récent cas malheureux publié sur les réseaux sociaux vers le milieu de la semaine dernière, les pratiques scandaleuses qui ont cours quotidiennement à l'hôpital Ravoahangy Joseph Andrianavalona (HJRA Ampefiloha -Antananarivo) ont été étalés au grand jour. Sur les centaines de commentaires suscités par la publication en question, ceux prenant la défense des employés de cet établissement étaient rares, pour ne pas dire pratiquement inexistants. Les internautes qui, directement ou non, ont déjà vécu une amère expérience dans cet hôpital (et ils sont nombreux) ont profité de l'occassion pour dénoncer les comportements ignobles de tous ceux qui y officient : du brancardier au médecin de service, en passant par les infirmiers et autres étudiants stagiaires.
Madagascar et le Sénégal ont des liens historiques fraternels. Les relations entre les deux pays promettent de se raffermir davantage malgré la fermeture temporaire de l’ambassade sénégalaise à Antananarivo. Le concept d’« émergence » est au cœur du renouveau diplomatique entre les deux pays d’une même aire linguistique qu’est l’espace francophone.
La troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) s’est tenue du 17 au 19 janvier derniers au centre international de conférences Abdou Diouf à Diamniadio, au Sénégal. Déjà le Président malagasy Andry Rajoelina y était convié et il y a envoyé ses représentants.
Vers le début de cette semaine, le corps sans vie d'une jeune fille était retrouvé dans les buissons à Ambohimanga Rova. D'après un constat, il ne s'agissait pas d'une mort naturelle car la victime avait été assassinée. L'hypothèse d'une mort par strangulation est la plus privilégiée. Elle portait un collier, lequel l'assassin s'en était servi pour l'étrangler. Malheureusement, les riverains ne la connaissent pas et il leur était donc impossible d'avoir la moindre idée sur son identité.
Facebook n'est et n'a jamais été une source d'information fiable. Cette fois encore, les rumeurs sont tombées sur ce réseau social dans l'après-midi d'hier, annonçant la mort de Fafah du groupe Mahaleo. Apparemment, l'origine de la mort était une crise cardiaque pendant qu'il se trouvait au centre hospitalier de Soavinandriana (HOMI). La publication a tout de suite - comme tous les autres bad buzz d'ailleurs- republiée et partagée partout sur facebook provoquant une agitation des fans. Sans recoupement et ne pouvant pas savoir la vérité et la rumeur, les fans se sont tout de suite mis à partager leur tristesse provoquant la dispersion de la nouvelle plus rapidement. Pendant quelques heures, tout le monde était perdu et ne savait pas si l'information est fondée ou non. Cependant, les démentis n'ont pas tardé à circuler sur facebook notamment venant du compte officiel du groupe.