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Ankadimbahoaka - Une femme meurt électrocutée

Publié le jeudi, 20 novembre 2025

Un poteau électrique de la JIRAMA a provoqué un drame, hier matin, à Ankadimbahoaka. Une femme est morte sur le coup après avoir touché ce poteau en métal installé en bord de route. Selon les témoignages recueillis sur place, une autre femme avait tenté de lui porter secours, mais a finalement renoncé après avoir ressenti, elle aussi, une malaise.

L’une des réponses adoptées pour faire face au taux élevé de malnutrition à Madagascar, y compris les carences en micronutriments. Le projet de fortification d’huile végétale et de bouillon, initié par l’ONG Helen Keller International (HKI), prend forme. Ces produits alimentaires fortifiés seront bientôt disponibles sur le marché. « (...) Mais avant leur production, divers investissements restent à faire. C’est pourquoi leurs prix de vente ne sont pas encore fixés jusqu’ici. Quoi qu’il en soit, l’on fera en sorte que ces produits fortifiés restent à la portée des consommateurs », avance Britney Rasolonirina, Program manager du projet fortification alimentaire auprès de HKI.

 

La faucheuse

Publié le jeudi, 20 novembre 2025

Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage.

Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et industrielles « enrôlées » dans le giron de l’Etat : HASIMA (coton), KOBAMA (farine), SOLIMA (produits pétroliers), ZEMA (engrais), etc. En tout, les entités appartenant à des capitaux étrangers essentiellement français passèrent à la trappe. Le Président de la République démocratique de Madagasikara fut le seul maître à bord.

Litchis - Timide démarrage de la campagne

Publié le jeudi, 20 novembre 2025

La campagne d’exportation des litchis a officiellement débuté hier à 15h. Une ouverture très attendue par les opérateurs de Toamasina qui suivent de près l’évolution de la maturité des fruits depuis plusieurs semaines. Selon le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT), les prospections menées sur plus de 1.500 pieds ont montré qu’environ 70 % des fruits avaient déjà amorcé leur mûrissement, avec une majorité affichant une coloration jaune-rose et seulement une petite proportion encore verte. Même si aucun fruit n’était considéré comme totalement mûr, le diamètre moyen de 27 mm et le ralentissement de croissance observé sur une partie du peuplement indiquaient une récolte imminente.

 

Le Conseil des ministres, qui s’est réuni mercredi dernier, a procédé à une vaste et importante série de nominations ainsi qu’à plusieurs rotations au sein des hauts emplois de l’Etat. Près de 150 personnalités ont été officiellement nommées à des postes stratégiques et de responsabilité, tandis qu’une trentaine de nominations antérieures ont été abrogées, selon le compte-rendu officiel de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif de la Refondation. Cette révision du personnel a été marquée par le retour d’anciennes figures reconnues de l’administration, l’arrivée de nouvelles personnalités, et la rotation d’autres responsables, pour ne citer que celle à la tête des Préfectures et Districts du pays. Parmi les changements les plus notables, Abraham Rajafetra a été nommé préfet d’Antananarivo, tandis qu’Irma Harilalaina Juliandres prend la direction de la Préfecture de Fianarantsoa, localité où elle est bien connue.

ACTUS BREVES

Publié le jeudi, 20 novembre 2025

Changement à la tête de la Préfecture d’Antananarivo.

Le Général Angelo Ravelonarivo, qui occupait jusque-là les fonctions de préfet d’Antananarivo, cède sa place à Abraham Rajafetra Setraniaina Solomanjaka. Ce dernier n’est pas un inconnu dans les rouages de l’Administration publique. Ancien secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, il a également exercé les mêmes responsabilités au ministère de l’Environnement et du Développement durable. Fort de cette double expérience, il arrive avec un profil alliant connaissance des enjeux territoriaux et sensibilité aux questions environnementales.

 

Le Projet de Loi de finances initiale 2026 illustre l’ampleur des défis économiques auxquels l’Etat devra faire face l’an prochain, avec un déficit dépassant les 4 000 milliards d’ariary que le Gouvernement compte en grande partie combler grâce aux financements extérieurs. A Tsimbazaza hier, face aux députés, Le ministre de l’Economie et des Finances, Herinjatovo Ramiarison, a affirmé que les discussions avec les principaux bailleurs, dont la Banque mondiale, le FMI et l’Union européenne avancent favorablement. Selon lui, la coopération internationale est en voie de restauration et des accords seront sous peu signés afin de soutenir la relance économique attendue. Pour l’année 2026, près de 586 milliards d’ariary d’aides budgétaires sont ainsi anticipés, tandis que les emprunts extérieurs devraient atteindre plus de 4 700 milliards. Ce recours massif aux partenaires internationaux s’explique par la volonté du Gouvernement de préserver un certain équilibre financier sans faire peser toute la charge sur les contribuables. Un responsable du ministère confie même que « les négociations se déroulent dans un climat plus serein qu’auparavant », bien que des écarts puissent encore survenir selon les conditions exigées par les bailleurs. 

 

Investissements en hausse

 

Parallèlement, le PLFI 2026 met en avant une stratégie axée sur la discipline budgétaire et la hausse ciblée des investissements dans les secteurs sociaux et productifs. Les recettes fiscales devraient atteindre plus de 6 221 milliards d’ariary, renforcées par des réformes administratives et une volonté affichée d’élargir l’assiette fiscale et de mieux lutter contre la fraude. Les recettes douanières, estimées à 5 026 milliards, bénéficieront également de révisions du Code des douanes et d’un contrôle renforcé. Côté dépenses, l’Etat prévoit 15 784 milliards d’ariary, avec une hausse marquée pour l’énergie, l’eau potable, la santé, l’éducation, les routes et la formation professionnelle. Plus de 646 milliards seront dédiés au secteur énergétique, notamment pour appuyer la transition vers les énergies renouvelables et améliorer la performance de la JIRAMA. Plusieurs investissements toucheront aussi les infrastructures routières et les services essentiels, tandis qu’un effort important sera consacré aux hausses salariales et au recrutement de milliers d’enseignants et de personnels de santé. La croissance prévue pour 2026, estimée à 4,8%, devrait être tirée par l’agriculture, les services et les BTP, même si l’inflation moyenne attendue à 7,1% risque de réduire le pouvoir d’achat des ménages. Un habitant d’Atsimondrano interrogé confie que « si la croissance ne se ressent pas dans le portefeuille, ça ne changera pas grand-chose pour nous ». Illustrant les attentes mais aussi les craintes de la population face à ces projections économiques. Malgré quelques incertitudes et une pression budgétaire persistante, le Gouvernement espère que 2026 marquera un tournant décisif vers une relance durable.

 

La une du 20 novembre 2025

Publié le mercredi, 19 novembre 2025

Vulgaire face-à-face

Publié le mercredi, 19 novembre 2025

C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin de remédier aux problèmes récurrents des concitoyens. Mais des remarques quelque peu désobligeantes résident à deux niveaux. Primo, question de chronogramme. Il a été déjà annoncé que le Premier ministre, chef de Gouvernement présentera à l’Assemblée nationale, le mardi 18 novembre le programme de l’Exécutif dans le cadre de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat (PGE). Il suffisait d’attendre ce discours – programme, le lendemain, au cours duquel sera question certainement d’étaler des tenants et aboutissants des grands problèmes de la Nation suivis des propositions des voies de sortie que le Gouvernement veuille bien enclencher. Pour éviter des redites, il fallait tout simplement attendre le discours du chef du Gouvernement prévu le lendemain mardi. Le PM, l’autorité publique habilitée, selon la Constitution, d’apporter et de soumettre au Parlement le programme du Gouvernement. En fait, c’est ridicule de convoquer des membres du Gouvernement alors que le chef dudit Gouvernement interviendra justement sur les mêmes problèmes le lendemain. Une forme déguisée d’abus de pouvoir sinon de caprice d’enfants gâtés ! Secundo, le face-à-face lui-même frise le ridicule, le vulgaire. Le débat au lieu de prendre l’envol digne d’une session publique d’une Assemblée parlementaire durant laquelle seront débattues des questions de politique nationale et internationale fut rabaissé ras du sol, au niveau des pâquerettes. On avait l’impression d’assister à une réunion générale des représentants des Communes et des Fokontany pour débattre des problèmes des populations à la base. Il résulte de ce face-à-face que les députes de Madagasikara ne comprennent même pas ce qu’on attend d’eux. Ce désolant constat se répète à chaque Législature ! Le pays paie cher, les yeux de la tête, des parlementaires qui ne sont pas à la hauteur de leur mission. Plus aptes à réclamer des avantages exorbitants et à faire des valses d’un groupe parlementaire à un autre, nos « illustres » députés ne sont finalement que des minables parlementaires !

La Nation malagasy se trouve en ce moment à la croisée des chemins. Elle ambitionne de refondre ou de renouveler les grandes orientations du pays, il est temps de jeter les bases d’une nouvelle et authentique Assemblée nationale capable de défendre les vrais enjeux pour développer le pays.

Ndrianaivo

Le processus vers la tenue d’un fikaonandoham-pirenena (dialogue national) suit son cours. Les dirigeants étatiques ont indiqué hier à Iavoloha que Madagascar « doit avancer » vers cette rencontre nationale, jugée essentielle dans la dynamique actuelle de rénovation institutionnelle. Selon eux, les consultations doivent se tenir, « sans forcément attendre une aide extérieure ».

Il a été précisé que le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) sera chargé de l’organisation et de la coordination du processus. Le Gouvernement aurait déjà donné les mandats nécessaires ». Le FFKM devra proposer le schéma de conduite de ces assises, tandis que l’Etat en assurera le suivi.

Cependant, au sommet de l’Etat on assure également que le FFKM « est déjà au travail », mais attend encore la mise en place effective du ministère d’Etat chargé de la Refondation, qui n’est pas pleinement opérationnel à ce stade.

Ce ministère, créé lors de la formation du Gouvernement actuel — en place depuis trois semaines — est chargé d’accompagner les réformes structurelles, notamment la refondation. Il est dirigé par la ministre Maître Hanitra Razafimanantsoa, avocate de profession et député élue dans le premier Arrondissement de la Capitale.  

Pour l’heure, le ministère n’a pas encore toutes ses structures pleinement fonctionnelles. L’organigramme ainsi que les premières nominations au sein de ce département ministériel ne sont attendus que lors des prochains Conseils des ministres. Les propos des dirigeants laissent comprendre que seule « la mise en place formelle du ministère » est attendue pour permettre le démarrage coordonné de l’ensemble du processus de refondation, y compris la préparation de la concertation nationale. Le lancement officiel du ‘‘fikaonandoham-pirenena’’ reste donc conditionné à cette finalisation administrative.

La Rédaction

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Editorial

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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