Miguel n’avait que 6 ans. Le lendemain même de son anniversaire, le 13 novembre, sa disparition a été signalée
à Tsimbazaza. Dire que quelques moments avant cela, le petit avait encore joué près de chez lui. Vingt-quatre heures plus tard, le pire se confirmait : le corps sans vie du petit garçon a été découvert, vers 22 heures, dans une canalisation saturée d’immondices à Tsarafaritra Tsimbazaza, à quelques mètres de la station-service Galana.
Les internes en médecine reprennent officiellement leurs activités à partir de ce jour.Cette reprise fait suite à la signature d’un protocole d’accord entre le ministère de la Santé publique et l’Union des Internes de Madagascar (U.I.M), réalisée la semaine dernière. Ce compromis marque la fin du mouvement de grève entamé le 7 octobre dernier. Depuis cette date, les internes observaient un
Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation.
Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.
Plus de 2.600 lignes tarifaires ont été exemptées du tarif additionnel de 15 %. Ainsi, la vanille malagasy entre désormais sur le marché américain sans droits de douane. D’autres produits agricoles, comme le café, le cacao, le girofle et les huiles essentielles, bénéficient également de cette mesure. Cette avancée fait suite à une mission malagasy réalisée aux Etats-Unis en septembre dernier. Lors de cette visite, la délégation a rencontré Constance Hamilton, représentante du commerce des Etats-Unis pour l’Afrique.
Epoustouflant. Auparavant, le chanteur Marion, absent de la scène depuis une décennie, n’avait pas cru qu’il va faire un show à guichet fermé au Palais des Sports de Mahamasina. Une grande surprise pour le chanteur et ses fans, d’autant plus que l’artiste a profité de cette occasion pour célébrer ses 20 ans de carrière artistique.
Dès 14h 30, Marion a fait son apparition avec une prestance maîtrisée, ponctuant un silence chargé d’émotion. La scène s’est rapidement animée grâce à une mise en scène soignée, signée Sylvanno Ratsimandresy, maître dans l’art des clips et productions cinématographiques. Un film retraçant les moments clés de sa carrière a été projeté, plongeant l’assistance dans deux décennies de parcours artistique, entre succès et défis.
La compagnie aérienne malagasy traverse une forte zone de turbulences. En l’espace de quelques jours, Madagascar Airlines s’est retrouvée sans direction opérationnelle, alors même qu’elle reste dans une situation financière fragile et que ses partenaires internationaux attendent des signaux forts de gouvernance.
Tout a démarré le 15 octobre dernier, lorsque Thierry De Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines, a annoncé sa démission avec effet immédiat. Une décision prise, selon lui, « pour préserver l’entreprise, ses salariés et, je l’espère, sa crédibilité auprès des partenaires dont dépend sa survie ». Une sortie sous pression du syndicat qui avait réclamé son départ.
C’est un rendez-vous politique très attendu qui se tiendra ce mardi 18 novembre au Palais de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza. Le Premier ministre, Rajaonarivelo Herintsalama, présentera publiquement le programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat (PGE), pierre angulaire de l’action du Gouvernement de la Transition de Renouveau. Cette séance, ouverte au public, rassemblera députés, responsables institutionnels et citoyens, témoins d’un moment politique clé pour l’avenir du pays.

Attention, danger particulier ! Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a lancé une initiative prenant l’allure d’une véritable déclaration de guerre contre l’impunité !
Quelle bonne volonté d’assainir la gestion des affaires du pays ! Quelle louable initiative afin de mettre sur les rails la bonne gouvernance ! Nous-mêmes, à travers la colonne éditoriale du journal durant ces 10 ans qu’on est là, nous n’avions de cesse de tirer la sonnette d’alarme à l’intention des tenants du pouvoir à combattre sans fioritures contre les dérives de la mauvaise gouvernance notamment celles liées à l’impunité renforçant l’emprise de la corruption. Le Chef de l’Etat, de l’époque, Rajoelina Nirina, a donné des instructions fermes mais les ordres et les consignes se perdent et s’effondrent dans les dédales de l’administration et cela en « vertu » de la loi de l’indifférence et de la gabegie.
En somme, le locataire de Mahazoarivo engage le Gouvernement dans une lutte sans merci contre l’impunité dans toutes ses formes et ce, sans aucune distinction. Cependant, faisons la part des choses sans aucune distinction également. Toute bonne volonté, toute initiative louable pour se préparer, dit-on, pour la bonne condition de mise en œuvre de la Refondation, s’exposent, à tout moment, à des risques de débordements, d’excès de zèle. De telles dérives pouvant nuire voire ternir les mérites des actions mises en œuvre par le Gouvernement.
La frontière entre la traque des délinquants quel que soit leur rang et leurs fonctions et la chasse aux sorcières ou des règlements de compte en règle ne vaut pas la taille d’un brin de cheveu. A peine visible, il est difficile d’établir la séparation entre les bons actes et mauvaises pratiques. Bref, la ligne de démarcation entre traque règlementaire et traque sauvage sinon aveugle est tout juste une très fine ligne. A peine perceptible, il s’efface facilement à la moindre maladresse, moindre inattention. Il va falloir marcher sur des œufs, faire beaucoup attention !
Au moins trois conditions garantissent la différenciation notable entre traque règlementaire (légale) et traque aveugle. Le professionnalisme. Toutes les interventions (arrestations, perquisitions, …) doivent être l’œuvre des professionnels (Forces de l’ordre, policiers ou gendarmes) dûment mandatés, donc dans le respect strict de la loi. Le sens du discernement. Les opérations effectuées doivent refléter exactement la gravité des faits commis par le ou les supposé(s) auteur(s) du délit. Les interpellations musclées pourraient être interprétées à des harcèlements et des perquisitions brutales, à des abus d’autorité. Des modes opératoires qui n’incarnent pas la dignité d’un régime qui ambitionne de conduire le pays vers le renouveau, la refondation. Et enfin, le respect des valeurs humaines, morales et culturelles du pays basées sur le Fihavanana. Les conduites éhontées et irrespectueuses sont à bannir. De même, les scandales n’ont pas de place dans l’esprit de Refondation.
Ceci étant, il ne nous appartient point de minimiser la « guerre » que le Gouvernement entend déclarer afin d’éradiquer les mauvaises pratiques éloignant le pays du droit chemin vers la bonne gouvernance. Mais attention, soyez prudents et vigilants !
Les concitoyens attendent des résultats corrects !
Ndrianaivo