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L’électricité reste un problème majeur à l’université d’Antananarivo. En effet, les coupures fréquentes perturbent étudiants, enseignants et personnel administratif. Selon Lova, étudiant en mention malagasy, dans la Faculté des lettres et des sciences humaines, « pour les étudiants de L1, ils sont nombreux et les enseignants doivent utiliser un micro lors des cours magistraux à l’APF2 ». Cependant, lorsque le courant est coupé, les cours doivent s’arrêter. L’enseignant se fatigue à parler fort et le déroulement des cours est interrompu. De plus, l’usage quotidien du vidéoprojecteur devient impossible. « Même lors des soutenances de thèses, le courant est souvent coupé », a-t-elle ajouté. Cette situation complique aussi le travail des gestionnaires de dossiers. En effet, la plupart de leurs tâches nécessitent des ordinateurs, qui dépendent eux-mêmes de l’électricité.

Face à ces difficultés, le Gouvernement est intervenu. L’université bénéficie désormais d’un soutien complet pour un projet d’énergie verte. Ce projet prévoit l’installation d’équipements modernes et durables. Ainsi, toutes les Facultés pourront profiter de cette énergie renouvelable. Cela permettra de réduire la dépendance au réseau électrique classique et d’assurer la continuité des activités universitaires malgré les coupures. La mise en place des équipements est déjà en cours. L’Institut pour la maîtrise de l’énergie (IME) supervise toutes les étapes techniques, allant de l’installation jusqu’à la maintenance. « Grâce à ce suivi, les infrastructures seront durables et fiables », a déclaré un personnel au sein de l’université. Parmi les équipements prévus, on compte des panneaux solaires, onduleurs, ampoules LED et lampadaires solaires. Ces dispositifs produisent de l’énergie, tout en renforçant la sécurité sur le campus.

Carinah Mamilalaina

Les fêtes de Noël et de fin d’année approchent. Les familles, entreprises, églises, associations et surtout les commerçants s’activent pour les préparatifs. Cela entraîne une hausse de la fréquentation des rues et des points de commerce, notamment en centre-ville. Par conséquent, la circulation à Antananarivo est de plus en plus congestionnée, en particulier sur les axes menant vers le centre-ville. A cela s’ajoute la présence massive des commerçants ambulants qui se bousculent pour étendre leurs produits sur les trottoirs. Les prochains jours s’annoncent encore plus animés avec l’ouverture du Bazar de Noël dans plusieurs endroits de la capitale.

 

Face à cette situation devenue critique, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a décidé de mettre en place une stratégie. Dans une mesure visant à fluidifier la circulation, la Municipalité annonce l’expulsion des commerçants installés le long des rues et occupant les trottoirs. Analakely, Behoririka et Soarano figurent parmi les zones prioritaires de cette opération.

 

Selon la CUA, l’occupation abusive de la voie publique oblige les piétons à marcher sur la chaussée, aggravant ainsi les embouteillages et mettant en danger la sécurité des usagers de la route. Cette décision s’inscrit dans une série d’actions destinées à décongestionner la capitale en cette période de fêtes.

 

Ambiance tendue 

 

Alors que les autorités municipales tentent d’imposer une meilleure régulation de l’occupation des trottoirs, une partie des marchands ambulants refuse les directives. Ils ont organisé, hier, une manifestation pour réclamer la liberté de vendre durant cette période où l’activité commerciale atteint son pic annuel.

 

Habituellement autorisés à installer leurs étals le long des rues lors des fêtes, ces marchands disent ne pas comprendre le durcissement des règles. Dans le centre-ville d’Antananarivo, presque tous les trottoirs sont déjà envahis par les vendeurs, et même les zones où la vente était autrefois strictement interdite. « Nous profitons de ces fêtes de fin d’année pour chercher un peu d’argent, puisque c’est le moment où les gens achètent le plus », explique un vendeur. Lui de poursuivre : « Le coût de la vie augmente chaque jour. Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ici pour subvenir à nos besoins ». En attendant un compromis entre les deux parties, la situation reste tendue au centre-ville. 

 

Anatra R.

Le calme matinal du quartier d'Ivato a été brutalement perturbé avant-hier lorsque deux braqueurs ont attaqué une opératrice de cash-point alors qu'elle se dirigeait vers son lieu de travail. La victime, surprenante cible, a été assaillie aux alentours de 7h du matin, dans une scène d'une violence inattendue.

Les agresseurs, au nombre de deux, ont fait preuve d'une brutalité inattendue en projetant du piment dans les yeux de la jeune femme, la rendant temporairement aveugle et désorientée. Profitant de la situation, ils ont réussi à s'emparer de son sac, lequel contenait une somme d'argent liquide significative ainsi que des téléphones appartenant à son employeur.

Mais faisons un grand saut pour voir le dénouement. Le suspect capturé, qui portait encore le  piment et d’autres objets suspects, a été heureusement sauvé de lynchage par l'intervention des Forces de police. Mercredi dernier, ce bandit, après qu'il eut été placé en garde à vue au Poste de police du Lac Iarivo, puis transféré au Parquet, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy. Le propriétaire du cash-point se réjouit de la mobilisation des témoins et des forces de sécurité qui ont permis une intervention rapide.

Derrière le succès de ce coup de filet, la réaction rapide des témoins n'a pas tardé à se manifester. Alertés par les cris de la victime, plusieurs passants se sont mobilisés pour porter secours et poursuivre les fuyards. Un des malfaiteurs a été appréhendé au cours de cette manœuvre, tandis que son complice réussissait à s'enfuir avec une somme substantielle de 6,4 millions d'ariary, comprenant les crédits actifs sur les appareils volés.

Malheureusement, cet incident n'est pas un cas isolé. Le cash-point concerné avait déjà été le théâtre d'un vol, où un ancien domestique est parti avec une somme d'argent importante, et depuis, il demeure introuvable. L’angoisse continue de hanter les espaces de travail dans la localité, alors que la sécurité des employés semble mise à mal par de tels événements.

F.R.

 

La nuit du mercredi au jeudi dernier a été tragiquement marquée par un drame inattendu : un éboulement massif a décimé une petite famille dans la Commune d'Ambihivy, Soavina, District d'Antananarivo-Atsimondrano, laissant derrière lui une scène de désolation et de chagrin.

Vers 23h, les pluies torrentielles qui se sont abattues ont provoqué l’effondrement d'un haut mur de soutènement, appartenant à un voisin. Ce mur, construit sans précautions adéquates, s'est écrasé sur la maison en briques rouges où résidait la famille. A l’intérieur, le chef de famille âgé de 28 ans et son épouse de 23 ans ont été surpris dans leur sommeil, tout comme leurs deux jeunes enfants, un garçon d'un an et son frère aîné de deux ans. En un instant, leur vie a été cruellement interrompue par la chute des décombres.

Les habitants, témoins de la scène, rapportent que les sapeurs-pompiers ont tardé à arriver sur place. Dans un élan de solidarité, les membres de la communauté, les yeux pleins de larmes, se sont mobilisés pour déblayer les ruines à mains nues, espérant désespérément retrouver des survivants. « Il a fallu une heure pour enlever des tonnes de gravats, sous lesquels ces pauvres âmes ont été ensevelies », a raconté le maire, visiblement ému par la tragédie.

Malheureusement, ce sont des corps sans vie qui ont finalement été extraits des débris. La douleur s’est abattue sur la famille des victimes, qui expriment leur colère contre le propriétaire du mur, qu'ils considèrent responsable de cette tragédie. « Ce mur était mal construit, empilé sans aucune sécurité. Comment quelqu'un peut-il agir ainsi sans se soucier des conséquences sur les vies humaines ? », a déploré un membre de la famille endeuillée.

Quant au propriétaire du mur, il a choisi de garder le silence, évitant toute déclaration alors que l'enquête est ouverte pour établir les responsabilités. Le maire de Soavina a appelé les habitants à être vigilants et à signaler à la Commune toute construction susceptible de représenter un danger.

Cette tragédie douloureuse rappelle tragiquement combien la négligence dans la construction peut avoir des conséquences fatales. Les yeux des proches des victimes sont rivés sur les autorités, espérant justice et un changement dans les pratiques de construction pour éviter de nouveaux drames.

Franck R.

 

La UNE du 041225

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

La UNE du 041225

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

L’affaire des "bonbons sucettes", qui a suscité l'indignation nationale, s'est conclue par une condamnation sévère mais par contumace. Norolanto Ratsimbazafy, connue sous le nom de Noro, cette fournisseuse à la triste réputation de corruptrice, a été condamnée à 10 ans de prison ferme et à une amende de 50 millions d’ariary pour tentative de détournement de deniers publics et ses actes de corruption.

Dans une affaire troublante de trafic d'animaux protégés, un ressortissant chinois, propriétaire d'un casino, a été arrêté après la découverte d'une étonnante quantité de tortues dans son appartement à Ilaivola Ivato. La Gendarmerie a agi suite à des allégations d'activités illicites liées au trafic de ces reptiles.

Plusieurs Communes sont en danger. Les fortes pluies qui se sont abattues sur la Capitale, ces derniers jours, ont eu des conséquences au niveau des plaines. L’Autorité pour la protection contre les inondations dans la plaine d'Antananarivo (APIPA) a émis une alerte jaune en raison de la montée des eaux observée dans plusieurs rivières traversant la plaine d’Antananarivo. Les autorités indiquent que le niveau de l’eau continue d’augmenter et pourrait avoir des répercussions sur de nombreuses Communes. Plusieurs zones sont menacées par des risques d’inondation, à savoir Tsiandahy, Androhibe, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetibe Ambolokandrina, Alatsinainy Ambazaha, Ampahitrizina, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Ouest, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe.

Comment construire une paix positive, durable et équitable avec les femmes qui constituent plus de la moitié de la population? Cette question de la justice et de la cohésion sociale est soulevée dans le rapport intitulé « quand les silences parlent », à l’initiative du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF). Le rapport met en lumière les voix et les rôles des femmes face aux conflits, à la violence, l’insécurité et aux inégalités. En fait, les jeunes filles et les femmes sont confrontées aux tensions et conflits de manière différente des hommes. Un cas concret dans la Région Atsimo Andrefana, notamment à Benenitra et Betioky Sud, « les femmes ne sont pas considérées dans le contexte de résolution des conflits sociaux. D’autres personnes les remplacent et sont plus écoutées même si les conflits les concernent directement », avance Diary Randrianomanana. Ce dernier fait partie des 28 jeunes chercheurs qui ont notamment contribué au rapport, en menant les consultations dans les Régions Alaotra-Mangoro, Analamanga, Atsimo Andrefana, Atsimo-Atsinanana et Menabe.

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Editorial

  • Incertain !
    Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure. Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée. Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !…

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