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Le quartier d'Ampasika était en ébullition, vers la matinée hier. La triste et horrible nouvelle d'une tentative de meurtre, précisément de noyer dans la rivière de l'Ikopa, d'un nourrisson, un petit garçon d'à peine 5 mois, par sa propre mère, a fait le tour du quartier. C'est une inconnue, qui habite le secteur, était allée informer la police su cette triste situation.
D'après plusieurs témoins, la mère de famille en cause était déjà sur le point de jeter son enfant dans l'eau, depuis les rives de ce fleuve lorsqu'ils sont intervenus pour l'en empêcher faire. Du coup, la femme taxée de tentative d'infanticide a pris les jambes à son cou, et demeure introuvable, jusque-là.
De leur côté, les limiers de la compagnie urbaine d'intervention ou Cui de la police se sont dépêché sur place pour constater de visu. Décision fut alors prise afin de confier le garçonnet au service de police en charge de la protection des enfants et des personnes vulnérables, et de la lutte contre les attentats aux bonnes moeurs ou le Scpmpm Anosy. En attendant, l'enquête a démarré pour retrouver la femme accusée d'infanticide.
Fillette abandonnée
Parallèlement à cela, un drame similaire, mais avec la violence en moins, s'est produit, cette fois-ci à Anosizato I. Là, c'est une fillette, un bébé qui n'a que quelques jours, a été délibérément abandonnée dans un espace public, également vers le milieu de la journée, hier. Le bébé serait en bonne santé, du moins selon le chef du quartier, qui s'est mobilisé pour tenter de retrouver, ou au moins identifier les parents de la petite fille.
Dans tout ce drame, il existe toutefois une certitude. C'est toujours la maman qui est.en cause. Cette dernière, avant d'abandonner sa fille et quitter l'endroit, a laissé une lettre manuscrite à l'intention de quiconque ayant la bonne volonté de prendre son bébé en charge. L'inconnue explique dans cette lettre les raisons économiques, qu'elle décrit comme insoutenables et non viables, et qui lui rendraient impossibles afin d'élever sa petite fille. Et quoiqu'elle dise, cette maman irresponsable à celle ou celui qui accepte d'adopter le nourrisson, leur  conseillant le nom et le prénom que la fille portera.

F.R.

 

Coup de théâtre à Ankasina, vers le milieu de la matinée, hier ! Deux véhicules 4x4 Hyundai Galloper, de couleur verte, appartenant à un même propriétaire, ont été volés dans le garage où ce dernier les avait garés. Ces véhicules sont prévus à être revendus, selon son propriétaire, businessman de son état. Mais curieusement aussi, on n'a plus retrouvé aucune trace du gardien à qui la surveillance des deux véhicules, a été confiée, selon toujours notre interlocuteur. « Toutefois, c'est un homme de confiance qui travaille pour nous depuis 8 années », précise-t-il encore.

Une diversion ?

Mais dès hier après-midi même, l'un des « Galloper » avait été curieusement et subitement retrouvé. Le véhicule avait été repéré du côté de Manjakaray, et ce, sur un chemin qui débouche sur le marais Masay. « Et pourtant, les réservoirs de ces véhicules étaient à sec. Nous avons l'habitude de ne faire le plein que lorsque des acheteurs veulent les tester. De plus, leurs portières étaient bien verrouillées, et c'est nous qui tenons les clés. Ce qui veut dire qu'on a  affaire à des professionnels, qui ont tous les moyens pour trouver des solutions aux problèmes techniques », explique le propriétaire. Et là, il soupçonne que ce n'était qu'un coup monté, voire une diversion. « Je crains qu'en réalité, c'est l'autre 4x4, celui dont on n'a toujours pas réussi à retrouver, qui intéresse les voleurs. Et que dans leur tentative pour faire une diversion, donc camoufler leur basse manœuvre, les malfaiteurs et leurs complices ont préféré emmené les deux voitures avant d'abandonner l'une sur cette voie étriquée et en pavé à Manjakaray », a-t-il ajouté. Actuellement, la Brigade criminelle, située à Anosy, qui ne s'est pas encore exprimée, a pris l'affaire en main, et les recherches se poursuivent encore pour retrouver la trace des voleurs.

Franck R.

A l’approche des diverses fêtes, les grandes enseignes commerciales du pays ne sont pas en reste dans le cadre des préparatifs, à l’instar de la société « Baolai ». « Pour la fête des mères, ce dimanche, une pléthore d’idées cadeaux sont déjà disponibles dans toutes nos boutiques de Soarano, Analakely et Bazar – be Toamasina, grâce à la marque « Hisense ». Pour un réfrigérateur acheté, nous offrons un Smartphone gratuitement. Il y aussi des articles électroménagers neufs, au design tendance et à bon prix chez nous. Comme les  mini Led , les nouveaux modèles de téléviseur – écrans Oled et Smart tv de marque disponible entre 17 et 120 pouces (avec une garantie de 12 mois ), les plaques de cuisson, les fours micro – onde, les sound bars, les mixeurs,  » d’ après un responsable. Sans oublier les panneaux solaires mono et polychristalline, les cuisinières à gaz et électriques, les air – fryers, les congélateurs (fonctionnels 135 heures après délestage), Télé Led de 12 volts ( 19 – 22 et 24 pouces ) pouvant fonctionner avec une batterie ( sans courant) , les aspirateurs, les fours et friteuses et multi – fonction, les climatiseurs, les tables de mixage, les fers à lisser ( cheveux ), les  synthétiseurs, les machines à laver, les mini - chaînes, les subwoofers, les micros sans fil. Les détails sont à découvrir sur le site web et sur la page Facebook : baolai – au 033 37 188 88 (pendant les heures de bureau). Le groupe « Baolai » souhaite une très joyeuse fête à toutes les mamans.

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 22 mai 2025

Vendredi 23 mai

« Revy Lolo sy ny Tariny »

Les fans du groupe « Lolo sy ny Tariny » ont de quoi se réjouir ce soir au Quartier général (QG) de Tsimbazaza. Les amis de scène Benny, Bebey, Nini Kolibera, Goda et Raplay se regroupent pour donner un concert exceptionnel, promettant une ambiance mémorable. Ils invitent le public à revivre l’époque des années 70-80 en revisitant les tubes légendaires de cette formation musicale. Au programme, un voyage exceptionnel agrémenté de différents styles de musique tels que le « folksong », le « blues », le « bà gasy » et la « country music ». Les membres de ce groupe vont sans doute réinterpréter des chansons emblématiques comme « Fibata », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga », « Raha mankany ialahy » et « Lemizo ». Une soirée incontournable pour les mélomanes passionnés de chansons typiquement malagasy.

Jeddy

Jeddy, la nouvelle coqueluche des jeunes, s’apprête à faire son grand retour sur la scène tananarivienne. Après une courte pause, le chanteur est enfin prêt à se produire en solo et à enflammer demain soir les locaux de Chez Papa, Isoraka. Les festivités débuteront à 22 h, offrant ainsi à ses fans l’occasion tant attendue de le voir en « live ». Connu pour ses tubes entraînants, Jeddy promet de mettre l’ambiance et de faire danser un public principalement jeune. L’excitation est palpable parmi ses admirateurs, qui semblent même plus réjouis que lui à l’idée de ce concert, comme en témoignent les nombreuses publications sur les réseaux sociaux. Son absence prolongée de la scène à Tanà a suscité une impatience grandissante, et cette soirée s’annonce comme une véritable célébration. Jeddy est déterminé à recevoir les hommages et l’affection de son public, prêt à faire vibrer la salle au rythme de sa musique.

Toko Telo

Après quelques semaines de disette, le groupe « Toko Telo » fait son grand retour en « live ». Les trois artistes proposent un show ce soir à partir de 20hau CEMES, Fiadanana. Pour cette première prestation de l’année, Tonton Pa et ses amis de la scène interpréteront leurs plus grands succès ayant marqué leur carrière, en particulier le célèbre « Tiako izy », une chanson d’amour emblématique qui a connu un grand boom médiatique. Le groupe profitera également de cette occasion pour revisiter d’autres morceaux phares tels que « Fitia madio » et « Ho tsaroko », ainsi que d’autres compositions qui ont contribué à leur renommée. Ce concert promet d’être un moment privilégié pour les fans. Ces derniers pourront redécouvrir l’énergie et la créativité de « Toko Telo ».

Samedi 24 mai

Steve Madagascariensis

Demain soir, le No Comment Bar, Isoraka s’embrasera lors d’une soirée en hommage à la légende du mouvement rastafari, Bob Marley. Sur scène, un artiste à découvrir : Steve Madagascariensis, qui se produira demain soir vers 20h pour interpréter les morceaux emblématiques de cette icône du « reggae ». Reconnu pour sa voix chaleureuse et sa présence scénique, Steve Madagascariensis est considéré comme un artiste de haut niveau, capable de créer une ambiance envoûtante. Sa performance, alliant un talent vocal remarquable à la compétence instrumentale de ses musiciens, promet un concert inoubliable. Une soirée à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique reggae et de culture rastafari.

Fameno & Cie

Demain soir à partir de 20h, le Fara West, Faravohitra sera le théâtre d’une performance exceptionnelle. Ayant déjà déposé son empreinte sur la scène musicale locale, Fameno Rakotoarimanana, une artiste passionnée et pleine d’avenir, se produira pour la première fois en solo, accompagnée d’un groupe de musiciens talentueux tels que Rado Andriamanantena au clavier, Manitra Rabarisoa à la guitare, Tsanta Raolison à la basse et Judi Ratovo à la batterie. Ce concert offrira à Fameno Rakotoarimanana une opportunité de présenter ses nouvelles compositions et de partager avec le public une expérience musicale pure et touchante. Accompagnée de musiciens expérimentés, elle promet une soirée intense, où chaque note et chaque mot résonneront comme le reflet de son parcours, de ses influences et sa vision artistique.

 

Dimanche 25 mai

Njakatiana

 

Njakatiana est de retour à Antananarivo pour enflammer l’espace Naturia Palm d'Antanambao. Lors de ce jour exceptionnel, à savoir la fête des mères, le célèbre crooner promet un concert grandiose intitulé « Grand pique-nique des mamans". Fort de ses 30 années d’expérience musical, l’artiste offrira une performance intense, captivant le public du début à la fin du spectacle. Ses tubes emblématiques tels que « Saro-piaro », « Avelao aho aloha hitia anao » et « Fo vato » seront sans doute au programme et repris en chœur par ses fans, qui connaissent parfaitement les paroles. La soirée se poursuivra avec une discothèque géante animée par le DJ Shinshan, promettant une ambiance festive et inoubliable pour célébrer les mamans dans la joie et la bonne humeur, en musique.

Si.R

Pari tenu

Publié le jeudi, 22 mai 2025

Le ministère de la Santé publique annonce officiellement et publiquement la fin de l’épidémie de la poliomyélite sur toute l’étendue du territoire national. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme sur l’éventuelle résurgence pour ne pas le dire la … résurrection de la polio sur le territoire national. Depuis septembre 2001 et 2002, des cas de pandémie de poliovirus de type 1 ont été formellement identifiés. Seulement, ils ont été vite maîtrisés. En septembre de 2020, Madagasikara fait face à une recrudescence de ces mêmes cas de poliovirus variant de type 1. En fait, 380 cas ont été confirmés. Ce qui oblige l’OMS a attiré urgemment l’attention des autorités sanitaires ainsi que les régions et les populations concernées. Il  y avait eu un petit moment de flottement auprès des responsables étatiques. Au final en 2023, l’Etat se décidait de damer cette terrible maladie. La Première Dame en personne se trouvait en tête de peloton. La Grande île avait déjà atterré à plate couture, il y a quelques décennies, l’épidémie de la poliomyélite, sur tout le territoire national. A l’époque, le pays toisait en haut de l’échelle la performance de Madagasikara d’avoir pu mettre fin à cette « maladie de la pauvreté sinon de la saleté ». Sans vouloir citer nommément certains voisins de loin ou de près qui ne parvenaient point à en finir avec ce poliovirus, Madagasikara affichait fièrement sa réussite. Puis voilà, depuis une ou deux décennies, la Grande île redescend de son fragile piédestal et doit faire face de nouveau à la lutte contre la poliomyélite. Imprudence ou insouciance ! En tout cas, la recrudescence de la poliomyélite met en évidence un dysfonctionnement des services chargés de la veille sanitaire mais aussi et surtout le manque de vigilance des populations des zones à risques. Il se trouve que la réapparition de la polio se recrute parmi les familles défavorisées vivant dans des lieux où règnent la pauvreté et la saleté. 

Il a fallu donc que l’épouse du Chef de l’Etat, la Première Dame se joigne au front. La campagne de vaccination, seul moyen efficace de prévention et de traitement contre ce fléau, connaît un ralentissement. En effet, elle a dû freiner son élan en raison de la réticence manifestée par certaines franges de la population. Des médisances dont on ne savait pas l’origine  accusant le vaccin comme quoi il s’agirait du « poison » mettant en danger la vie des petits enfants se propageaient comme une trainée de poudre. Ainsi, il a fallu redoubler les efforts en collaboration étroite avec les organes onusiens. L’implication de Mialy Rajoelina a été d’une nécessité indispensable. Et les résultats sont là ! Madagasikara redevient un pays exempt de l’épidémie du poliovirus de type 1.

Félicitations à tous les responsables de tous les niveaux de décision. Mais, à tout seigneur tout honneur ! Un grand merci à la Première Dame Mialy Rajoelina ! Son engagement personnel et son implication directe ont permis de sauver des vies. Maintenant, il s’agit de veiller en permanence pour que cette maladie de l’autre siècle ne remette plus les pieds ici chez nous. Il ne s’agit pas uniquement de la polio, d’autres cas exigent de la vigilance de chacun. A bon entendeur, salut !

Ndrianaivo

 

« Beaucoup a été fait. Et un défi est lancé pour ce qui reste à faire ». Tel est le constat dressé par le Président Andry Rajoelina lors de l’ouverture du Conseil des ministres décentralisé tenu hier à Nosy Be. Si les réalisations visibles dans le nord de Madagascar, notamment à Nosy Be, témoignent d’un effort certain du Gouvernement – routes réhabilitées, infrastructures sanitaires et éducatives modernisées, énergies renouvelables lancées – d'autres chantiers structurants attendent toujours leur tour. A commencer par la très attendue réhabilitation de la Route nationale 6, reliant Ambondromamy à Antsiranana, dont le Président a confirmé la volonté du Gouvernement d’entamer des travaux sur ce segment stratégique.

« Nous sommes ici pour constater les réalisations, mais aussi pour identifier les priorités à venir », a déclaré le Président devant les membres du Gouvernement et les autorités locales. La RN6, axe vital du grand Nord, figure en bonne place dans cette feuille de route. Dans un état de dégradation avancée, cette route reste un point noir pour les usagers comme pour les transporteurs. Son amélioration est désormais officiellement remise à l’ordre du jour.

Brigade spéciale

Des décisions importantes ont également été tranchées localement comme la réhabilitation des ponts Mahavavy et Ifasy, ou encore le renforcement de la sécurité dans la filière de la vanille par la création de brigades spéciales de Gendarmerie qui seront déployées à Andapa, Antalaha et Vohémar. Il y a aussi l’ambition d’ouvrir prochainement une bibliothèque numérique à Antsiranana. Sur le plan agricole, un projet de transformation dans les Régions de SAVA et DIANA prévoit la distribution de matériels à 2 000 paysans, l’introduction du riz hybride et la création d’une usine d’engrais à Andapa.

Sur le chapitre des réalisations, le Chef de l’Etat a insisté sur ceux de Nosy Be. Il s’est notamment félicité de l’achèvement de plusieurs infrastructures majeures, comme la route Hellville–Andilana (25,8 km), entièrement rénovée, tout comme l’axe passant par l’aéroport de Fascène, Madiro et le centre-ville. 

Le numéro Un du pays parle aussi d’un parc solaire de 5 MW  en cours d’installation pour renforcer l’autonomie énergétique de l’île, avec une extension prévue à 10 MW dès l’an prochain. A cela s’ajoute une centrale privée de 3 MW. Côté eau potable, un investissement de 15 millions de dollars est en passe d’être validé pour porter la capacité journalière de production à 4 500 m³.

Par ailleurs, ces prochains jours les inaugurations vont s’enchaîner sur l’île aux parfums. Rénovation de l’hôpital, installation d’un scanner, ouverture d’une école primaire, et livraison de 80 logements dans le cadre du programme Trano Mora, ont été annoncées hier. Une nouvelle ville à Madiro, dotée de services publics et de zones commerciales, est aussi en gestation.

Lalaina Andriamampionona

 

 

Dans la Capitale Antananarivo, le père Pedro Opeka, argentin et ancien élève de Jorge Mario Bergolio à Buenos Aires, accueille dans son association Akamasoa fondée en 1989, les familles les plus pauvres de la ville, de les sortir des décharges de déchets pour leur offrir un toit, et de promettre aux enfants un avenir. 500 000 personnes ont été aidées par l’association depuis sa création.

A un mois jour pour jour de la disparition du Pape François, c’est aux pauvres que nous donnons la parole; les pauvres qui ont été à chaque instant portés dans le cœur du Pape argentin et auxquels il a accordé une place de choix tout au long de son pontificat. Ce sont des pauvres le jour de son enterrement qui l’ont salué avant qu’il n’atteigne sa dernière demeure à Sainte-Marie-Majeure.

Dans un entretien à Vatican News, le père Pedro Opeka, revient sur la relation spéciale de François avec les plus démunis.

Père Pedro Opeka, à quel moment avez-vous pris conscience de cette attention particulière du Pape François pour les pauvres?

Tout de suite, le fait d'avoir son premier voyage à Lampedusa pour avertir l'opinion publique et tous les États que c'était indécent et une honte que nous laissions mourir nos frères et sœurs dans la mer Méditerranée. Alors là, c’était déjà le signe d’une sensibilité très forte. Et ensuite, ce geste d'arrêter la papamobile et descendre pour embrasser un homme. Je me souviens d’un homme difficile à embrasser. Mais lui est allé l'embrasser comme son frère.

Est-ce que François a changé notre regard sur la pauvreté?

Bien sûr! Plus le temps va passer, plus on va se rendre compte comment ce Pape était près des gens. Et comment il aimait les gens. Il aimait le peuple et quand il était à Akamasoa, au village de l’amitié, le protocole prévoyait de mettre des barrières à l'intérieur de notre grande salle où plus de 8000 enfants attendaient le Pape. Ils voulaient mettre des barrières. J'ai dit: “Non, pas des barrières ici, Ici, nous sommes à Madagascar, à Madagascar, les gens respectent leur hôte“. Alors, le commandant de la garde suisse m'a dit: “Mon père, je joue mon poste ici“. Je lui ai dit: “Vous ne jouez rien du tout”. Et quand le Pape est venu, c'était tellement beau, il était tellement près des gens. Il pouvait les embrasser, il pouvait les toucher. C'est lui qui touchait les gens. C'est lui qui saluait les gens et le commandant de la garde suisse a pleuré. Le Pape m'a dit, quand j’étais avec lui dans la papamobile après la rencontre: “Pedro regarde la joie de ses enfants, la joie de ce peuple“.

Pour les personnes que vous aidez et qui proviennent de situations d'une extrême fragilité, je rappelle qu'au départ vous accueilliez des personnes provenant des décharges de détritus d’Antananarivo, qui était le Pape François?

Pour ceux qui étaient chrétiens, c'était le Pape, le représentant de Jésus et de Pierre sur terre. Mais les gens d'ici, les plus pauvres, ne le connaissaient pas. C'est quand il est venu qu’ils ont compris qui était cette personne là et quelle était sa mission, et comment il aimait, comment il aimait les enfants, les jeunes, les malades et les personnes âgées. Ils ont manifesté leur joie. Ça nous a touchés. Le Pape nous a dit: “J'ai découvert ici, à Antananarivo, une lumière. Cette lumière-là, Je vous demande de l’éparpiller dans tout Madagascar et au-delà de ses frontières”.

Cette proximité du Pape François avec les personnes devant lesquelles, la plupart du temps, notre société détourne le regard, a-t-elle contaminé les membres de l'église?

Bien sûr! Beaucoup! Mais pas tous. Il y a encore beaucoup de gens d'église qui préfèrent l'institution, qui préfèrent l'autorité, qui préfèrent l'ostentation, qui préfèrent la richesse. Mais Jésus n'a pas vécu ainsi. Jésus a vécu simplement et au milieu des pauvres. Le fait est que nous, les êtres humains, nous aimons aussi être respectés par la richesse extérieure. Mais c'est mieux d'être respecté et aimé par les richesses de l'esprit, de l'Evangile, par le service aux pauvres. Et servir, c'est très difficile. Vous souffrez, vous pleurez. Je suis avec les plus pauvres des pauvres depuis 36 ans, jour et nuit. Les pauvres ne sont pas des saints ; ce ne sont pas des gens doux, des gens qui vous obéissent à tout moment. Ce sont des gens qui mentent, qui volent et qui vous trompent. Mais il faut pardonner, oublier et continuer. Parce que l'essentiel, c'est que nous continuions à aimer les gens, même ceux qui nous ont trompés, ceux qui nous ont menti.

Jean Charles Putzolu – Vatican News

 

“Un chapitre se referme mais l’aventure continue...”. Zouzar Bouka et ses fils, Raïs et Raj- Alexandre, se sont exprimés ainsi pour annoncer la fin de leur expédition sur l’ascension du mont Everest. Cette famille originaire de Madagascar a dû renoncer à atteindre le sommet, suite aux diverses contraintes environnementales et sanitaires. Le chef de famille et son fils Raïs ont interrompu en premier l’expédition. Le premier évacué depuis le Camp 1 en raison d’une gêne respiratoire liée à un virus et le second contraint de renoncer à seulement 150 mètres du sommet, au tristement célèbre « ressaut Hillary », et évacué d’urgence en raison d’engelures.

Vers 19h45, un dramatique accident de circulation a eu lieu à 500m du secteur des boutiques d'Art malagasy, juste sur la route menant vers Ambohitrimanjaka.

Une voiture de marque Volkswagen golf, type 6 GTI, immatriculée 9.....TA. , et conduite par un homme de 23ans, étudiant de son état, a heurté mortellement un piéton dont  l'identité reste encore  inconnue, selon la Police.

20,3%. La société civile félicite l’effort déployé par l’Etat Malagasy sur l’augmentation significative du budget alloué à la santé dans la Loi des Finances initiale 2025, passant de 716,6 à 920,9 milliards d’ariary. « C’est une avancée importante, mais cela reste insuffisant face à l’ampleur des besoins, notamment pour faire reculer les 1,2 million d’enfants zéro dose de vaccin à Madagascar », note Faniry Hantarinivo, présidente du Conseil d’administration de la plateforme HINA. Conformément à l’Accord d’Abuja, Madagascar s’est engagé à consacrer 15% de son budget national à la santé et soutenir le programme de vaccination de 2030.

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Editorial

  • Contraste frappant
    Alors que le climat hivernal frappe à nos portes et que les températures baissent, le climat politique s’échauffe et les températures montent d’un cran. Sur les Hautes Terres, le froid hivernal débarque suivi des vents parfois glaciaux. Des vents impétueux capables de balayer des couvre-chefs soufflent dans tous les sens. Pour ceux qui habitent sur les hauteurs, pris au dépourvu, ou sur des espaces dégagés, ils risquent de se faire attraper par une méchante grippe. La précaution, surtout pour les petits et pour les personnes âgées, est de rigueur. Et dire que l’hiver ne fait que commencer mais déjà il fait des dégâts notamment pour les individus sensibles et allergiques. Il ne faut plaisanter avec l’épidémie de grippe. D’autant plus que les symptômes du Covid-19 rôdent quelque part.

A bout portant

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