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C’est parti pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les premières épreuves ont débuté hier avec le football et le rugby à 7. La cérémonie officielle d’ouverture est prévue se tenir demain. Madagascar participe à cette occasion à sa 14ème JO. L’ aventure a commencé en 1964 pour les athlètes malgaches. Depuis, le pays n'a manqué que deux éditions, en 1976 et 1988, vraisemblablement pour des raisons principalement politiques. Malgré cette régularité, Madagascar n'a pas encore décroché de médaille olympique, contrairement à ses voisins insulaires comme Maurice. La meilleure performance olympique de Madagascar remonte à 1968 avec les JO de Mexico, lorsque le sprinteur Jean Louis Ravelomanantsoa a atteint la huitième place en finale du 100 mètres, avec à la clé le record national qui demeure jusqu’à présent. L’objectif d’une médaille semble s’être éloigné en raison principalement de la diminution de nombre d’athlètes qualifiés directement via les compétitions de classement et donc du niveau intrinsèque des athlètes. Aujourd'hui, la plupart des athlètes malgaches obtiennent leur place grâce aux wildcards, des invitations basées sur des critères de représentativité mondiale. Il est vrai que la route vers les Jeux Olympiques et plus encore une médaille olympique est longue et exige une préparation rigoureuse partant de la détection des futures stars sportives du pays. Des domaines qui ont sans doute fait défaut par le passé.
Néanmoins, si les chances de Madagascar sont limitées, elles ne sont toutefois pas inexistantes. L'un des plus grands espoirs du pays repose sur Rosina Randafiarison, porte-drapeau de la délégation malgache à Paris 2024. Celle qui a évolué dans la catégorie des moins de 45 kg, a dû s'adapter à une nouvelle catégorie de poids, les moins de 49 kg, car la première n'a pas été retenue pour les Jeux. Malgré ce défi, celle qui a remporté des médailles continentales et mondiales semble la plus grande chance de médaille pour le pays. Pour rappel, Rosina Randafiarison a été plusieurs fois championne d'Afrique, médaillée d'or aux Jeux des îles et aux Jeux Africains, sacrée vice-championne du monde en septembre 2023 en Arabie Saoudite. Une surprise n’est également pas à écarter avec les autres athlètes. L'optimisme est et doit être de mise pour la délégation malgache, bien que la compétition s'annonce rude. 
La Rédaction



Au lendemain de la visite du Président Andry Rajoelina à l’Aéroport international d’Ivato, mardi, le Conseil des ministres - qui s’est tenu au Palais d’État d’Iavoloha hier - s’est longuement penché sur les mesures dans le cadre de l’amélioration des services destinés aux usagers. Des mesures visant à mettre un coup d’arrêt à la corruption qui fait l’objet d’une multitude de doléances des passagers qui ont eu l’occasion de passer par cet Aéroport.
En premier lieu, des dispositions ont été prises afin de réorganiser l’utilisation des badges. 5000 badges sont actuellement utilisés par les membres du personnel de l’aéroport contre 1100 badges visiteurs pour les responsables administratifs qui sont en charge de l’accueil des personnalités. L’octroi de ces badges visiteurs par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) sera ainsi suspendu. Quant aux badges permanents pour le personnel, leur usage est strictement prohibé en dehors des heures de travail et la liste des agents de chaque service détenteurs de ces badges sera vérifiée par l’ACM. Tous les agents de l’aéroport tout comme ceux de la société Amarante doivent également se munir d’une pièce permettant aux passagers de les identifier.
Un espace de doléances pour les voyageurs ainsi qu’un numéro vert seront également opérationnels afin de dénoncer d’éventuels cas de corruption ou autres formes d’abus. Le Comité Aéroportuaire de sûreté et de facilitation (CASFAL) sera en charge du partage des instructions dans ce sens. Le Chef de l’Etat a insisté sur l’obligation de donner suite à toutes les doléances.
Sanctions et primes d’encouragement
A ces mesures s’ajoute le renforcement de la surveillance par l’installation de caméras supplémentaires afin d’étoffer le contrôle de la Police de l’Air et des Frontières (PAF). A part ces différentes mesures, l’Etat anticipe sur les sanctions contre les agents qui rechignent à respecter les règles. Ceux-ci risquent la radiation du corps des fonctionnaires.
D’après les nombreuses doléances reçues jusqu’ici, les noms de deux responsables au sein de cet aéroport international de la Capitale sont cités de manière récurrente pour des faits de corruption. Le Président a ainsi donné des consignes fermes pour leur éviction si les faits qui leur sont imputés sont avérés à l’issue des enquêtes. En revanche, les agents méritants bénéficieront, pour leur part, de primes d’encouragement. Pour prévenir toute tentation à la corruption, une rotation systématique sera également appliquée et un contrôleur général de l’Aéroport sera en charge de la coordination de toutes les activités à l’aéroport.
Cette série de réformes au niveau de l’Aéroport international d’Ivato s’accompagnera d’autres dispositions telles que la sensibilisation des passagers sur leurs droits ainsi que les procédures à respecter, l’allègement des étapes à suivre au moment du départ et de l’arrivée, l’accélération de l’octroi de visa, ou encore la modification de la législation.
Sandra R.


Le cinéma malagasy suscite de plus en plus d'estime à l'étranger. Le savoir-faire et le talent issus de Madagascar continuent à se démarquer sur la scène mondiale du septième art. Désireuses de transcender le succès d'estime, les productions récentes s'efforcent d'obtenir une reconnaissance accrue lors d'événements internationaux. Dans deux mois, un réalisateur malagasy du nom de Luck Razanajaona sera parmi les invités du prestigieux de l’événement Afrika Film Festival Koln. Le grand rendez-vous cinématographique de renom qui aura lieu le 19 au 29 septembre prochain à Cologne, en Allemagne. Le Afrika Film Festival de Cologne qui en est à sa 21e édition, est un événement culturel majeur qui met en lumière le cinéma africain et les films réalisés par des réalisateurs africains ou de la diaspora. Ce festival se déroule chaque année et présente une sélection variée de films, allant des longs métrages aux documentaires, en passant par les courts métrages. Depuis sa création en 1988, l'objectif principal du festival est de promouvoir la culture africaine à travers le cinéma et de sensibiliser le public européen aux réalités et aux problématiques du continent. En plus des projections de films, le festival propose souvent des discussions, des ateliers et des rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et d'autres professionnels de l'industrie cinématographique. Cette année, ce réalisateur a cumulé plusieurs prix prestigieux à son actif. Si l’on ne cite que sa performance au 74ème Festival du film de Berlin le début de l’année 2024, où le long-métrage “Disco Afrika” a été le premier film malgache à être primé à la Berlinale. C’est également à travers l’œuvre que Parista Sambo, l'acteur principal du film a reçu le prix d'interprétation masculin au Festival du film africain de Tarifa le mois de juin dernier, Espagne tandis que le film a été distingué par le prix de la coopération internationale espagnole. Pour ce mois de septembre, il fera le voyage à Cologne en Allemagne pour défendre les couleurs du cinéma malagasy
Si.R


Les armes ont crépité la journée de mardi dernier à Ambohibe Ilafy, une localité sise à Ankadikely Ilafy. Et ces coups de feu se sont soldés par une effusion de sang : sur le sol, trois corps inanimés gisaient. Les victimes seraient les membres d’un gang composé de quatre individus armés. D’après un renseignement de la Police, ces bandits se seraient préparés à perpétrer une attaque armée dans les parages lorsqu’informée au préalable, la Police, spécialement l’Unité spéciale d’intervention (USI), s’est dépêchée rapidement sur les lieux.
Sitôt après qu’elles ont pris position, les Forces de l’ordre sont passées dans la deuxième phase de leur plan : tendre  une embuscade au sein de laquelle les assaillants étaient facilement tombés. Puisque ces derniers n’ont pas voulu se laisser faire, l’affaire a dégénéré. Il y eut des échanges de tirs au cours desquels les malfaiteurs n’avaient plus aucune chance de s’en sortir vivants. La preuve, le gang fut décimé, ou presque, durant cette fusillade. Même s’ils étaient équipés d’armes leur ayant permis de s’affronter à l’USI,  trois d’entre eux furent mortellement touchés par les balles des hommes de ladite Unité spéciale d’intervention. Par ailleurs, les éléments de cette Force ont ramassé deux armes de poing ainsi que quatre munitions avec lesquelles les victimes se sont servies.
Pour cette dernière, autant dire le couronnement de leur enquête sur les gangs qui écument dans la ville : deux des bandits tués à Ambohibe Ilafy ne seraient pas vraiment inconnus des services de Police puisque ce sont des multirécidivistes en matière d’attaque à main armée, et appartiendraient à un réseau de malfaiteurs. Selon une source policière, le sinistre duo a longtemps semé la terreur dans la localité d’Antananarivo-Avaradrano. Il reste donc le quatrième larron, le seul survivant à cette fusillade de mardi dernier. Le fugitif est activement recherché par la Police. L’enquête suit son cours.
Franck R.
 

La réforme des « karam-pokontany » en cours sera achevée en 2024, selon Andry Rasoanaivo, secrétaire général (SG) du ministère de  Développement numérique des Postes et Télécommunications, hier à Antaninarenina. Il a indiqué que 3 800 000 carnets ont été rénovés cette année, contre 1 527 000 précédemment. L'objectif  est de mieux connaître chaque foyer malagasy et poursuivre l'attribution d'une « identité numérique » à chaque personne. Ce projet est une collaboration entre le ministère de l'Intérieur et le MNDPT, se concentrant sur les familles de chaque Fokontany. Selon le SG, cette nouvelle carte communautaire garantira une transparence totale sur les besoins des communautés et les avantages sociaux auxquels elles ont droit. « Cela accélèrera le traitement des demandes nécessaires, comme l'obtention d'un certificat de résidence, et facilitera le travail des chefs de village et des ouvriers locaux, car toutes les informations seront déjà enregistrées dans la base de données familiale, » a-t-il précisé. Une partie intégrante de ce projet est également de fournir de l'électricité aux ménages non encore connectés. Avec cette nouvelle carte communautaire, la gestion des aides par le Gouvernement sera plus transparente et claire pour chaque famille, notamment celles des zones reculées. La mise en œuvre de cette réforme suivra plusieurs étapes. La première consiste à effectuer un recensement pour identifier l'origine de chaque famille dans le village. Une fois l'inscription terminée par les chefs de District et la commission dédiée, le registre sera téléchargé au MNDPT et inscrit dans la base de données nationale de la population. « Cela permettra d'identifier le chef de famille et les membres de sa famille », a expliqué le secrétaire général. Cette modernisation facilitera également le renouvellement des carnets familiaux et l'accès à divers services publics tels que l'obtention d'un certificat de résidence ou d'un certificat de célibat. De plus, elle améliorera l'accès aux aides sociales, y compris le projet « Hazavana ho anao » qui vise à garantir que personne ne reste sans électricité.

Carinah Mamilalaina

Madagascar s'apprête à accueillir la première édition du camp de leadership entrepreneurial "Build In A Box", un événement novateur élaboré par l'African Leadership Academy (ALA) en Afrique du Sud. Ce camp, dont l'objectif est de former des leaders pour l'Afrique, se tiendra du 8 au 10 août prochains sur le campus de l'ISCAM Ankadifotsy, grâce à l'initiative de Jane Randrianarisoa, étudiante à ALA et de Kalina Raoelina, une alumni de la promotion 2019 de l’ALA, et à la collaboration du groupe Axiom Unlimited. "Build In A Box" est bien plus qu'un simple camp de leadership. C'est une immersion complète dans l'entrepreneuriat où une trentaine de jeunes bénéficieront de formations intensives visant à éveiller leur esprit entrepreneurial et développer leurs compétences en leadership. Cette initiative, née en Afrique du Sud, a pour mission de partager les connaissances et de former une nouvelle génération de leaders africains capables de transformer leurs communautés et de stimuler le développement économique. « La collaboration avec le groupe Axiom Unlimited renforce la crédibilité et l'impact de cet événement. Axiom Unlimited est reconnu pour son engagement en faveur de l'innovation et du développement des compétences entrepreneuriales en Afrique. Leur partenariat garantit que les participants recevront une formation de qualité, alignée avec les standards internationaux. », explique Dedem Ranaivoarilala, CEO et fondateur du groupe.
Réseautage
L'importance de ce camp pour les jeunes ne peut être sous-estimée. En participant à "Build In A Box", les jeunes aspirants entrepreneurs auront l'occasion d'acquérir des compétences essentielles telles que la prise de décision, la gestion de projet, et la pensée critique. Ils seront également initiés aux concepts de base de l'entrepreneuriat, y compris la création d'un business plan, le marketing, et la finance. Ces compétences sont cruciales pour réussir dans le monde des affaires et pour contribuer à l'économie locale. Le programme "Build In A Box" a été conçu pour être interactif et pratique. Les participants travailleront en petits groupes sur des projets réels, leur permettant de mettre en pratique les concepts appris. Ils bénéficieront également de séances de mentorat avec des entrepreneurs expérimentés et des anciens de l'ALA, qui partageront leurs expériences et fourniront des conseils personnalisés. Kalina Raoelina, l’une des étudiantes de l'ALA qui a pris l'initiative d'implémenter ce camp à Madagascar, souligne l'importance de cette formation pour les jeunes : « Nous voulons donner aux jeunes les outils et la confiance nécessaires pour qu'ils puissent devenir des leaders et des entrepreneurs accomplis. Madagascar regorge de talents et notre objectif est de les aider à réaliser leur potentiel ». Pour les jeunes participants, "Build In A Box" représente une chance unique de réseauter avec d'autres jeunes ambitieux et de créer des liens qui pourront s'avérer précieux dans leur future carrière. De plus, en étant exposés à des mentors et des modèles de réussite, ils pourront s'inspirer de parcours variés et comprendre les différentes voies possibles pour réussir en tant qu'entrepreneurs.


Arrivée à Dakar, dans la capitale du Sénégal, dimanche dernier en fin d’après-midi. La « team Robotiako », représentant Madagascar au concours « Pan-African Robotics Competition 2024 » (PARC 2024) a été bien accueillie et installée au « Dakar American University of Science and Technology ». Les 5 membres de l’équipe se sont attelés aux essais et préparations techniques dès le lendemain de leur arrivée, et ce jusqu’à vendredi prochain. Parmi les tests effectués figurent la commande du robot à partir de l’ordinateur ainsi que les rectifications et améliorations à faire. A cela s’ajoute la vérification des configurations et de la performance du robot, notamment en ce qui concerne son autonomie. Toutes les équipes participantes au concours font le tour pour ce faire. Les derniers préparatifs auront lieu samedi prochain, à la veille de la grande finale prévue ce dimanche.
Le PARC vise à promouvoir le développement de la technologie robotique, en mettant l'accent sur le thème de la technologie de l'agriculture. Sur le thème de l’agriculture durable, la ligue des ingénieurs du PARC 2024 invite les participants à imaginer la manière de parvenir à un avenir agricole plus durable en Afrique, en mettant en œuvre la robotique. Le défi de cette année consiste à construire un logiciel pour faire fonctionner le « PARC AgRobot » afin d’effectuer des tâches autonomes, dont une navigation précise dans un champ de tomates et la détermination du rendement de la culture du champ, tout cela en détectant les fruits sur chaque plant de tomate à l’aide de la vision par ordinateur. La compétition se compose de 2 phases, à savoir celle de simulation et celle du monde réel.
Pour rappel, la « team Robotiako » a risqué la disqualification sans l’aide de la Présidence de la République, via le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) qui s’est chargé de l’achat des billets d’avion de la team. D’un autre côté, plusieurs organismes et personnes de bonne volonté se sont mobilisés pour apporter leur appui financier à l’équipe malagasy, et ce à travers la plateforme « Tsipaipaika.mg ». La team a pu collecter 8.498 euros, soit plus de 39 millions d’ariary, pour s’envoler à Dakar et participer à la compétition. Elle fait partie des 64 équipes participantes issues de 23 pays...
Recueillis par P.R.



Jeudi sonnera la fin des épreuves écrites du baccalauréat 2024. Les lycéens et collégiens vont vouloir décompresser et fêter comme il se doit cette date libératrice. Ce sera certainement une occasion d’organiser une sortie festive, notamment pour les centaines de milliers de jeunes qui viennent de plancher pendant quatre jours d’affilée. Aussi, après que leurs nerfs ont été mis à dure épreuve, les futurs bacheliers se retrouveront dans le stade annexe Barea à Mahamasina, ce samedi 27 juillet à 15h. Ce sera un grand événement en prévision dans cet antre de la Capitale. Bien sûr, un show musical sera l’âme de cette célébration puisqu’il sera difficile de fêter la fin des épreuves du bacc sans fredonner des chansons.
Miritsoka Production, ce géant de l’organisation de spectacles musicaux va faire les choses en grand vu que cette année, le fameux événement « Manal’azy vita bacc » ou le défoulement après les examens du baccalauréat sera exceptionnel. « Nous sommes fiers de vous annoncer que l’évènement musical "Manal’azy vita bacc" ne ressemblera pas comme les éditions précédentes. Ce sera du jamais vu. Aussi, pour ce spectacle, nous sommes ravis de vous présenter les toutes dernières innovations en matière d'éclairage. Vous découvrirez des jeux de lumières inédits, jamais utilisés auparavant dans notre pays. De plus, nous mettrons à la disposition du public des équipements sonores de pointe, garantissant une expérience auditive exceptionnelle », confie Hery Randriamampianina du Miritsoka Production lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à la salle de banquet Tanàna Zoari, située à Ilafy. Avec ses moyens du bord, encore une fois, Olombelo Ricky renouvelle l’expérience avec ses fans depuis le commencement de sa carrière artistique jusqu’à aujourd’hui. Il semble que l’artiste qui a baigné longtemps dans la musique est toujours là, prêt à partager de bons moments avec ses inconditionnels et tous les futurs bacheliers.
5 heures de show
Lors de cette conférence, les responsables au sein de Miritsoka Production ont également affirmé que le show durera 5 heures de temps, juste pour satisfaire les fans. « Ce sera peut-être impossible de chanter tous les morceaux que j’ai créés depuis le début de ma carrière. Cependant, nous allons essayer de revisiter tous les tubes qui ont marqué toutes les générations. D’ailleurs, il y aura des invités qui partageront la scène avec moi pour permettre à chacun de plonger dans les moments nostalgiques », promet Olombelo Ricky. Ainsi, les futurs bacheliers, mais également les admirateurs du chanteur seront confrontés au répertoire salivant d’Olombelo Ricky qui sera accompagné comme d’habitude de ses nobles musiciens, ainsi que ses chœurs. Comme toujours, le répertoire sera encore chaleureux, composé des incontournables « Tsy mety milaza », « Zanahary », « Napetrany », « Anabaviko masaka » ou encore le fameux titre « Izy indrindra »,… C’est devenu un évènement incontournable pour les inconditionnels d’Olombelo Ricky. Et tous ceux qui ont déjà assisté aux précédentes éditions de « Manal’azy vita bacc » ne diront pas le contraire car les heures de « live » sont toujours festives et joyeuses car les jeunes ne viennent pas non seulement pour voir le show, mais aussi pour s’amuser autour de quelques verres entre amis, en couple ou simplement en famille.
Si.R


La une du 24 juillet 2024

Publié le mardi, 23 juillet 2024

Enième grève !

Publié le mardi, 23 juillet 2024


A quand ce pays qui  est le nôtre parviendra-t-il à se débarrasser de cette malédiction : le débrayage ? La grève serait-elle une manie collée à notre peau ?
En soi, la grève n’est pas un signe négatif. Au contraire, elle peut être un critère évoquant le respect de la liberté  d’expression dans un pays donné. Une expression d’une démocratie vivante. Dans les pays développés respectant le  concept de la liberté d’expression, un des fondamentaux de la démocratie, on respecte la liberté aux salariés de s’exprimer librement. Il n’y a pas pratiquement un jour sans qu’on entende parler d’une grève ou une autre, si minime soit- elle, dans ces pays de la démocratie. En France, on ne s’étonne de voir les cheminots ou les syndicats des travailleurs de telle ou telle entreprise débrayant sinon cessant momentanément leur travail. Parfois leur grève affecte durement le quotidien des concitoyens mais liberté et surtout droit de grève étant, il fallait se plier. Entre autres, la grève de la SNCF ou celle du personnel navigant ou des contrôleurs aériens ! C’est toujours déplorable de le subir mais on n’y peut rien. La grève est un des droits fondamentaux dans les pays respectant la liberté d’expression notamment quand il s’agit de réclamer certains droits ou avantages reconnus et protégés par la loi. On se rappelle de cet éternel  débrayage des ouvriers d’une usine de sidérurgie, près de Londres, qui a duré presque un an, à l’époque de la Première ministre britannique Margaret Hilda Thatcher (1979 à 1990), la « Dame de fer » qui a laissé pourrir le mouvement jusqu’à l’épuisement.
Seulement, quand une grève se répète et se répète sans cesse réclamant les mêmes droits à savoir, entre autres, le non-paiement des bourses ou des salaires dus légitimement aux ayants droit, elle devient préoccupante. La grève qui se reprend portant le même objet, non règlement des rémunérations des agents ou salariés inquiète les observateurs. Elle traduit quelque part des manquements répétés de la part des responsables concernés sinon, et c’est grave, elle dénote un problème de trésorerie. En effet, il se pourrait qu’il existe de la mauvaise gouvernance en ce sens que l’argent alloué aux salaires aurait été détourné ailleurs ! C’est grave et dangereux ! Mais, il se pourrait également que la caisse elle-même du service ou de l’entité concernée ne suffit pas à la base pour satisfaire les besoins de dépenses obligatoires dont les salaires. Fallait-on reconnaitre que quand la misère règne dans un pays, la caisse publique est la première affectée surtout quand les dirigeants en place ne daignent pas appliquer la loi de l’austérité autrement la bonne gouvernance.
La grève à répétition des étudiants des universités doit suffire à interpeller tous les responsables. Apparemment, il faudrait attendre que nos jeunes, futurs dirigeants du pays, descendent dans la rue et fassent des tapages voire des dégâts pour qu’on prenne les dispositions adéquates. Tout comme si la caisse de l’Enseignement supérieur est vide et qu’il fallait attendre qu’on tape sur la table pour se bousculer. Ibidem pour les éboueurs de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces agents de la SMA effectuant de la «sale  besogne », des éboueurs, doivent à tous les coups recourir à une énième grève pour enfin recevoir leurs dus.
Ndrianaivo
   

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Editorial

  • Quid du MICC ?
    Edgard Razafindravahy quitte le Gouvernement. En termes crus, sans fioritures, il a laissé au quai le MICC ! Razafindravahy est nommé 10 eme secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à l’île Maurice. Il succède à ce poste prestigieux le Pr Valayoudom Marimoutou qui arrive au terme de son mandat. Un mandat de quatre ans non renouvelable. Promotion et coup dur. Une belle promotion ! Le secrétariat général de la COI assure la coordination des actions entrant dans le cadre de l’épanouissement de la région Indiano-océanie qui couvre les territoires des îles sœurs de l’océan Indien dont l’île Maurice, l’archipel des Seychelles, les Comores, la Réunion (la France) et Madagasikara. De ce fait, le secrétaire général gère un espace géographique beaucoup plus vaste par rapport au territoire d’un Etat comme Madagasikara et une étendue de responsabilités plus élargie avec des enjeux et défis…

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