Un manque considérable de main-d'œuvre. Afin d’assurer la continuité des services de transport en commun à l’île Maurice, la compagnie United Bus Service (UBS) décide de recruter une centaine de travailleurs malagasy et étrangers. Ils vont travailler comme chauffeurs et receveurs d’autobus.
A l’issue de l'entrevue effectuée par un journaliste local, le secteur du transport en commun tourne au ralenti dans cette île sœur. Le responsable au niveau de cette compagnie a avancé avoir déjà fait plusieurs appels à candidatures, mais les Mauriciens ne s’intéressent pas à l’offre. Ces derniers ne veulent pas travailler dans le secteur du transport en commun qui demande beaucoup d’exigences et de temps. Cependant, les travailleurs malagasy jouissent d’une solide réputation grâce à leur expérience et leur productivité dans ce domaine.
Actuellement localisés à 6.500m d’altitude. Zouzar Bouka et ses deux fils Raïs et Raj- Alexandre continuent de faire parler d’eux, avec leur participation à l’ascension au mont Everest. Il s’agit, rappelons-le, de la plus haute montagne du monde, atteignant une hauteur de 8.848 mètres, située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine. Après quelques jours passés au camp de base, cette famille originaire de Madagascar a pu progresser sur deux camps, dont le dernier a été atteint le 3 mai dernier. Ils y ont passé la première nuit dans un endroit presque isolé. Parmi les défis relevés figure le passage de la cascade de glace de Khumbu. C’est une vaste zone glaciaire, située après le camp de base, à 5.484 m d’altitude, en direction du camp 1. Entre les crevasses béantes, les ponts de glace fragiles et les immenses blocs qui peuvent s’effondrer à tout moment, cette section exige une vigilance extrême. La glace est en mouvement constant, ce qui oblige à progresser rapidement mais prudemment. La traverser, c’est accepter une part d’incertitude et avancer avec humilité, à en croire le chef de famille.
Evidemment, la récente intervention sur les chaînes nationales du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina monopolise l’attention. Une intervention qui survient à un tournant délicat où le pays n’a pas droit à l’erreur. Le numéro un de la Nation, conscient du poids de la responsabilité pesant sur ses épaules, n’a pas manqué de tracer les voies et les moyens judicieux et réalistes pour sortir Madagasikara de la pauvreté. Trois grands axes sortent du lot.
Primo, bilan des deux évènements cruciaux : la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et le Ve sommet de la COI.
Montée en standing, l’école primaire publique de Fitroafana-Talatamaty a franchi, samedi dernier une nouvelle étape dans sa transformation en établissement modèle de l’éducation durable. Grâce à la remise de 50 nouveaux tables-bancs et 4 tables pour enseignant, l’école se rapproche un peu plus de son ambition de devenir le tout premier établissement public entièrement équipé en mobilier conçu à partir de plastique recyclé. Cette initiative, née d’un partenariat entre E-TOILE, filiale du groupe belge ALSICO, et la société de recyclage locale Andao Company, s’inscrit dans un programme de responsabilité sociétale des entreprises à fort impact.
Le grand jour est arrivé. Cyria Olivine Temagnombe s'apprête à représenter Madagascar à l’élection de Miss World 2025. La belle s’envolera cet après-midi vers Hyderabad, en Inde, pour rejoindre les autres prétendantes en lice pour ce prestigieux titre mondial. Imbue de confiance et de détermination, cette femme mesurant 1,73 m rêve de faire briller la Grande île sur la scène internationale. Le parcours ne sera pas sans défis, car le concours « Miss World » exige plusieurs épreuves, en particulier le redouté « Head to Head Challenge ». Cette épreuve, comme lors des éditions précédentes, évalue la capacité des candidates à s’exprimer avec aisance, à faire preuve de vivacité d’esprit et d’intelligence.
Comme le veut la tradition et conformément à la Constitution, c’est ce mardi 6 mai que s’ouvre la première session ordinaire du Parlement. Rien de surprenant à l’horizon, contrairement aux précédentes sessions ordinaires, souvent extraordinaires pour diverses raisons telles que le chevauchement avec des campagnes électorales.
Une mise au point importante. Suite à la publication de son démenti aux propos du colonel Patrick R., la polyclinique a tenu à apporter une précision complémentaire concernant la date de son agrément officiel à prendre en charge des fonctionnaires et des agents non encadrés de l’Etat. Contrairement à ce qui avait été précédemment rapporté dans notre article, l’agrément n’a pas été délivré en 2003, mais par arrêté interministériel N° 6189/2004 en date du 30 mars 2004. Ce texte administratif, émis conjointement par les ministères compétents, fait suite à une demande formelle introduite par la polyclinique en octobre 2003.
Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles.
En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« eldorado » de l’espace indianocéanique. Jean Claude de l’Estrac, père fondateur de la COI et SG de 2012 à 2016, l’avait bien rappelé, récemment, pour mémoire ! Après la chute du régime de Dadabe Tsiranana, le pays dégringole. Les dirigeants successifs ne parvenaient pas à stopper la descente aux enfers de la production agricole, notamment le riz. Dès la Deuxième République, Madagasikra importait du riz. Une honte nationale qu’on n’a pas pu cacher ni éviter, surtout vis-à-vis des îles sœurs !
L’ambition légitime de redevenir le grenier de l’océan Indien remonte en surface. Elle relève d’un impératif. La Grande île revient de loin. Nous n’avons pas le choix. L’autosuffisance alimentaire s’impose comme une exigence absolue. La mise en place du secrétariat d’Etat auprès de la Présidence en charge de la Souveraineté alimentaire en témoigne suffisamment. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina veut maitriser le taureau par les cornes ! Et il en faut naturellement d’ailleurs. Le pays ne pourra plus continuer à importer à ce rythme, dans un futur immédiat et à long terme, ce « produit » hautement crucial pour la souveraineté alimentaire qu’est le riz. Le pays collabore en ce moment avec des pays amis tels la Chine afin de mettre sur pied une certaine variété de paddy capable de se produire dans une période courte. Il va falloir mettre la main dans la pâte, sinon la Grande île végétera dans la misère de l’insécurité alimentaire.
Seulement, il n’a pas que le riz ! Le ministère de l’Agriculture ne ménage pas non plus tous les efforts afin que le pays atteigne l’autosuffisance alimentaire dans un délai limité. La production des aliments de subsistance comme le manioc, le maïs, etc., fait partie également des priorités absolues du pays. La production du riz ne suffit pas à elle seule assurer ni garantir la nourriture quotidienne des Malagasy, surtout dans la partie Sud du pays et également dans d’autres Régions de l’île.
Malheureusement, la grande majorité de la population ne subit pas seulement les effets de l’insuffisance alimentaire, mais aussi les impacts de la malnutrition. Donc, les efforts visent à assurer la quantité mais aussi la qualité. Un défi au double objectif à relever nécessairement !
Ainsi, l’ambition nationale d’atteindre, à n’importe quel prix, l’autosuffisance alimentaire s’inscrit dans une légitimité indiscutable et entre dans la dynamique de développement du pays.
Ndrianaivo
Les autorités militaires ne sont pas restées les bras croisés à la suite des allégations proférées par un officier supérieur par voie de publication en ligne sous forme de vidéos diffusées en boucle ce week-end. Sans attendre longtemps, des hauts responsables du ministère des Forces armées (MFA) ont apporté des clarifications par rapport aux accusations, sur fond de diffamation publique, lancées par le colonel Patrick Rakotomamonjy au sujet de la vie de l’Hôpital militaire de Soavinandriana ou HOMI dont il est le Directeur technique adjoint (DTA).
Devant la presse, le vice-amiral Bemarivo Jeannot Assany, secrétaire général (SG) du ministère, aux côtés du directeur général du centre hospitalier, avec ses proches collaborateurs, a mis l’accent sur les « i ». Selon l’officier général, le SG, l’une des cibles principales de l’officier supérieur, est nommé président du conseil d’administration de l’HOMI
en vertu de cette qualité et non en son nom personnel. Cet organe se réunit au moins quatre fois par an et de hauts responsables, dont l’accusateur lui-même, assistent et participent régulièrement à ses sessions.
L’amiral Assany est issu de la huitième promotion du peloton spécial à l’Académie militaire si le directeur général de l’hôpital en fait partie de la promotion ultérieure. Les deux officiers ne sont pas donc de la même promotion. De plus, le DTA n’a jamais été démis de sa fonction. Il ne s’est jamais présenté à son poste depuis son audition par la Gendarmerie de laquelle il a réussi à s’extirper. Un avis de recherche est sorti à l’encontre de l’officier en cavale.
Selon des précisions, la santé financière de l’hôpital litigieux a connu une embellie depuis mars 2023, date à laquelle l’actuel directeur général a pris en main son administration. Cette amélioration est surtout due à l’utilisation d’un nouveau logiciel de gestion des entrées à la cession. L’hôpital s’est aussi doté d’un nouveau scanner à l’époque, ce qui a permis d’améliorer son revenu. Le mois de septembre de la même année, le colonel Rakotomamonjy a été désigné à son poste de DTA.
Quant à la somme de 400 millions d’ariary correspondant à la cotisation pour la retraite de la caisse militaire, mais qui aurait été détournée selon le colonel, la participation des intéressés est directement tirée de leurs salaires et c’est au agent comptable de verser leurs dus au ministère de l’Economie et des Finances et non à la contribution directe. Les vagues de contamination liées à la pandémie à coronavirus en 2021-2022 ont perturbé le mécanisme qui se rétablira incessamment.
En outre, l’HOMI jouit d’une autonomie financière. Son budget est voté à main levée au sein de son conseil d’administration. Il ne peut être exécuté sans cette approbation. Dans la même foulée, l’hôpital tisse un lien professionnel avec la société Salama pour ses approvisionnements en intrants médicaux. Tous les autres hôpitaux du pays en font autant.
Les hauts responsables militaires qui sont sortis de leur silence, à la suite des dénonciations pour le moins calomnieuses, ont aussi remarqué qu’aucune évacuation sanitaire de l’HOMI à la polyclinique d’Ilafy n’a eu lieu. Le seul cas de cette espèce a concerné un expatrié fonctionnaire de la société Tozzi Green. Comme le traitement du patient a nécessité une coronarographie, il y a été référé pour cet examen médical. Puis, il a été autorisé à retourner chez lui.
Le MFA a dit que toutes les personnes victimes des allégations émanant de la bouche de l’officier supérieur dans les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont l’intention de porter plainte contre l’intéressé, et ce, indépendamment de celle du ministère lui-même.
La rédaction