Un engagement durable dans le développement sanitaire de la zone océan Indien. Une délégation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de La Réunion vient de clôturer une mission sanitaire à Madagascar. Durant son séjour dans le pays, plusieurs activités ont été menées avec le personnel médical ainsi que des spécialistes, selon le bilan effectué par le CHU de La Réunion. A part les soins médicaux, ils ont partagé leurs expériences avec leurs homologues malagasy.
Touchant non seulement les familles démunies mais aussi celles ayant des connaissances nutritionnelles limitées. La pauvreté alimentaire constitue un phénomène qui prend de l’ampleur ces derniers temps. Il s’agit de l’incapacité à accéder régulièrement à une alimentation suffisante, équilibrée et de qualité. Elle combine l’insécurité alimentaire, la pauvreté monétaire et la pauvreté nutritionnelle. Selon les statistiques émanant de l’ONG HAFA, 24 % des enfants sont en pauvreté alimentaire sévère à Madagascar, c’est-à-dire qu’ils ne consomment que 2 des 8 groupes alimentaires essentiels à leur développement. Ces groupes alimentaires se composent de lait maternel, céréales, racines, tubercules et bananes plantains, légumineuses, fruits à coque et graines, produits laitiers, aliments carnés (viande, volaille et poissons), œufs, fruits et légumes riches en vitamine A, ainsi que d’autres fruits et légumes.
Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.
Inévitable, à partir du 1er juillet 2025, un changement de taille frappera les portefeuilles des Malagasy ayant contracté un prêt bancaire. Les intérêts liés aux crédits, qu’il s’agisse de crédits à la consommation, immobiliers, ou encore professionnels, seront désormais soumis à une TVA de 20 %. Cette mesure, adoptée dans le cadre de la loi de Finances 2025, sera rétroactivement appliquée à tous les crédits décaissés depuis le 1er janvier. Jusque-là, les intérêts étaient exemptés de cette taxe, mais désormais, chaque remboursement mensuel sera mécaniquement alourdi. « J’ai un crédit de 2 millions d’ariary à rembourser sur 20 mois avec des intérêts mensuels de 100.000 ariary.
Depuis mercredi dernier, la médiathèque de l’Institut Français de Madagascar (IFM), situé à Analakely, propose une œuvre novatrice qui transforme le paysage culturel local. Il s’agit de « Vaki-Beka », le premier « mangano », une combinaison de manga et de « angano » (conte malagasy). Ce projet ambitieux fusionne l'esthétique du manga japonais avec la richesse des récits traditionnels de Madagascar, constituant ainsi une étape cruciale dans la valorisation de l'identité culturelle de l'île à travers la bande dessinée.
Le magistrat malgache Fabien Tombohavana a été officiellement élu en tant que membre du Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, à l’issue d’un vote organisé au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York.
Actuellement en fonction en tant que directeur chargé des droits de l’homme et des relations internationales au sein du ministère de la Justice malgache, il devient par cette élection le tout premier ressortissant malgache à intégrer cette instance onusienne spécialisée depuis sa mise en place en 2003.
Plus de dix jours après le drame lié à une affaire d'empoisonnement collectif, durant une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, le nombre des personnes décédées ne cesse d'augmenter encore. A la date du 27 juin dernier, l'on dénombre 26 morts, le récent cas de décès ayant été signalé le fut à l'HJR Ampefiloha, du moins selon une source émanant de ce même Centre hospitalier universitaire de la ville.
La Commune d’Anjahana, dans le District de Maroantsetra, Région d’Ambatosoa, a accueilli une visite de terrain effectuée par le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Hajarison François Sergio, suite au face-à-face avec les députés à l’Assemblée nationale. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie gouvernementale visant à réhabiliter les infrastructures hydrauliques agricoles, notamment les barrages, aujourd’hui en ruine.
Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier.
C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est aussi et surtout la fête d’anniversaire de la « naissance » de l’armée malagasy ! Une armée ou des armées, vu l’absence d’éventuels ennemis frontaliers, serviront à défendre les citoyens et leurs biens.
Ce fut l’une des fêtes de l’indépendance la plus emblématique que personnellement j’avais pu assister. J’avais 12 ans, révolus, lorsque le Président Tsiranana Philibert (feu) avait déclaré solennellement sur le « Vatomasina » à Mahamasina l’indépendance de Madagasikara, le 26 juin 1960. Je garde toujours frais et fort dans mes mémoires la réjouissance générale de la population présente au stade municipal de Mahamasina en cette date précise. Tout le monde s’embrassait, criait ou s’éclatait de joie et même dansait ! En ville, les klaxons des voitures déchiraient les tympans ! Les cloches des cathédrales, des églises grondaient et faisaient frémir les nuages ! Etc. Bref, ce fut la liesse générale et totale ! Et j’ai vu et assisté à tous les anniversaires de l’indépendance de la Grande île. Mais, ce 65e fut original voire spécial. Au-delà de l’hiver rude, le régime dirigé par Rajoelina a bien voulu braver les dures réalités quotidiennes de la vie et osait offrir au peuple, ne serait-ce qu’un moment, la joie de vivre. Et ce fut fait ! D’ailleurs, comme toutes les fêtes d’anniversaire, elles ne durent qu’une … journée.
Maintenant, il faut revenir ou redescendre sur terre ! Dur, dur mais on n’a pas le choix. Il faut affronter les dures réalités de la vie. Pour la grande majorité des gens qui mènent une existence précaire, il n’y a pas eu trop de différence avant ou après. Leur frileuse et trop modeste bourse n’a pas pu suivre le rythme effréné de la fête. En tout cas, beaucoup ont dû limiter les dépenses de fête. On s’était contenté du peu, du strict minimum et cela justement pour ne pas se casser la tête au poteau après fête.
Maintenant, passons aux choses sérieuses, aux choses concrètes ! Les ados et les jeunes s’apprêtent à affronter les examens officiels du BEPC et du BAC dans quelques jours ou semaines. Les autorités étatiques se doivent de faire face à ces problèmes répétitifs sinon éternels tels les délestages, les coupures d’eau, les intoxications alimentaires qui, au final, se transforment en … épidémies.
Les réjouissances de la fête nationale l’ont été ! Maintenant, il va falloir retourner aux réalités quotidiennes.
Ndrianaivo