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Le 19 mars dernier, la Gendarmerie camerounaise a libéré 13 personnes victimes de la traite humaine, dont sept jeunes femmes malagasy. Ces dernières ont été séquestrées dans une résidence privée à Yaoundé. Récemment, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Razakaboana est sortie du silence.

Elle juge que les victimes étaient tombées dans le piège d'un réseau spécialisé dans des offres d'emplois fictifs.

La ministre explique alors que les victimes font partie de ces jeunes qui, en dépit des mesures de prévention prises, sont mal préparés pour quitter le pays, et tombent facilement dans le piège de l'exploitation.

« Cela fait maintenant deux semaines que je suis paralysée au lit, affaiblie de jour en jour. Tout a commencé par un vertige et des maux de tête insupportables, suivis par des difficultés respiratoires. Ces derniers jours, j’ai perdu l’odorat et le goût ainsi que quelques kilos ». Tel est le témoignage d’O.R., à travers une publication sur Facebook. Ses amis ont confirmé le fait, en citant plus ou moins les symptômes et le traitement qu’ils suivent. « Mes deux filles ont dû cesser les cours pendant une semaine à cause de cette grippe. Outre la toux et la forte fièvre, elles se sont plaintes de courbatures, outre les nausées, les vomissements et la diarrhée », ajoute M.R., mère de famille résidant à Tsimbazaza.

Fin acrobate !

Publié le lundi, 24 mars 2025

Le monde en effervescence ! Le Village Terre en ébullition ! Guerre en Europe (centrale). Conflits armés  en Afrique. Eternelles tensions au Proche-Orient. La tonitruante réélection de Donald Trump aux Etats-Unis. Nouvelles tensions en Mer Rouge et au Golf d’Aden. Et cetera ! Avec les progrès de la nouvelle technologie de la communication, la Terre est réduite en petit … Village et il est difficile de rester à l’écart ou d’être indifférent.

La semaine dernière, le ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC), David Ralambofiringa, a effectué une visite à l’entreprise SOCOLAIT, implantée à Antsirabe. « Cette visite avait pour objectif de soutenir et de renforcer la production locale de lait. Cette entreprise, leader dans la collecte et la transformation de ce produit à Madagascar, en reçoit chaque année 7 millions de litres. SOCOLAIT collabore avec environ 3.000 éleveurs locaux, nécessitant ainsi un soutien technique et des services à plus de 3.000 familles », annonce un responsable au sein du ministère. SOCOLAIT dispose de 8 centres de collecte et d’un réseau de 6000 points de vente dans toute la région. 

Le chanteur malagasy Poon Ranaivoarisoa, hospitalisé en France depuis samedi dernier, a reçu de nouvelles encourageantes. Il s'est réveillé hier et a quitté l'état critique dans lequel il se trouvait, selon les déclarations de son médecin. Bien que son pronostic vital ne soit plus engagé, Poon doit encore faire face à des défis considérables : il ne peut ni parler ni bouger correctement pour le moment. D’après les informations recueillies, Poon devrait être transféré dans quelques jours au service des Maladies infectieuses et tropicales (MIT) pour une prise en charge spécialisée. Une longue rééducation et une surveillance stricte l'attendent encore. En raison de son état, aucune visite n'est autorisée pour l'instant, ce qui rappelle à tous l'importance de respecter cette période de repos nécessaire à sa guérison. 

L’affaire fait grand bruit depuis la semaine dernière. Une vidéo compromettante impliquant une chanteuse de renom malgache s’est retrouvée sur la toile. Cela relance une fois de plus le débat sur les dérives des réseaux sociaux dans le pays. Pour beaucoup, ces plateformes sont devenues un outil incontournable du quotidien, leur utilisation reste encore largement anarchique.

Invité de l’émission Don-dresaka, dimanche dernier, pour débattre autour de la maîtrise ou non de l’utilisation des réseaux sociaux, Fetra Rakotondrasoava, secrétaire général du ministère de la Communication et de la Culture, a mis en avant une approche éducative pour encadrer ces usages.

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 24 mars 2025

Le nouveau maire de Manjakandriana, Razafindrakoto Solofo Jocelyn, a fait de la collaboration avec le Gouvernement un pilier de son mandat.

De nombreux projets d'infrastructures, promis durant la campagne électorale et longtemps attendus par la population, sont en cours de réalisation. Parmi ceux-ci, le maire a mentionné la réorganisation temporaire, puis la création d'un bureau municipal standard, la construction d'un terrain de football, la rénovation des routes reliant les villages et les Communes voisines, ainsi que la modernisation du marché. Ces travaux nécessitent une étroite collaboration avec le Gouvernement et les partenaires de développement. Une collaboration que le maire entend maintenir tout au long de son mandat de cinq ans. Au-delà des infrastructures, le maire a mis l'accent sur l'importance d'une planification rigoureuse. Sa priorité est d'organiser le fonctionnement de la municipalité en posant les bases d'un système efficace. Un défi majeur réside dans la gestion de la circulation, notamment sur la RN°2 et concernant les transports en commun reliant Manjakandriana à Antananarivo. Des mesures strictes et des réformes importantes sont envisagées dans ce domaine. Par ailleurs, des actions concrètes ont été entreprises cet été pour prévenir les inondations, comme le curage des canaux d'évacuation des eaux pluviales qui menacent le bâtiment de la Mairie. 

La une du 24 mars 2025

Publié le dimanche, 23 mars 2025

Francophonie

Publié le dimanche, 23 mars 2025

Madagasikara a célébré ce jeudi 20 mars la « Journée mondiale de la francophonie ». Etant un  pays qui, avec d’autres, partage partiellement ou entièrement l’usage de la langue française, la Grande île a organisé des cérémonies officielles et ce en présence, une première à Madagasikara, de Mohamed Thani Soilihi ministre délégué chargé de la francophonie et des partenaires internationaux auprès du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Le tout dans le cadre d’un préambule de la venue du Président français Emmanuel Macron à Madagasikara, présent pour le V ème sommet de la Commission de l’océan Indien le mois prochain. En 2016, lors du XVI ème sommet de la francophonie, à Madagasikara, le Président français François Hollande participait à la cérémonie et y prenait la parole. En 2004, le Président Jacques Chirac effectuait une visite-éclair à Madagasikara. Mais c’est une grande première pour le pays où l’on s’apprête à recevoir un Chef d’Etat français, en exercice, en visite d’Etat et en même temps de prendre part au  sommet de la COI ce mois prochain. 

Toutefois, quand on évoque l’usage du français dans un pays qui est le nôtre, il est impossible de ne pas revisiter l’histoire relative à l’usage de la langue de Molière au pays. Madagasikara avait déjà sa langue, le malagasy, avant que les colons aient mis les pieds au pays et imposent la langue des conquérants sinon des dominants. Le malagasy, une langue parlée et comprise du nord au sud, d’est en ouest de la Grande île. Une langue maternelle qui peut varier en déclinaison d’une Région à l’autre mais on peut très bien le comprendre dans tout Madagasikara. A l’époque où Gallieni, le gouverneur général, prenait quartier dans le pays, la première préoccupation qu’il se fixe c’est d’imposer la langue de son pays, le français. « Il faut franciser les Malgaches », disait-il. A la fin  du XIX ème siècle, l’élite naissante maîtrisait, à part le malagasy, l’anglais, la langue des missionnaires. Ainsi, Gallieni à l’aube de la colonisation s’efforçait comme sa priorité d’effacer l’usage de la langue de Shakespeare et imposer la langue de Molière. Très vite, les élèves dans les écoles officielles maîtrisent le français qui, au final, devient une mode pour les jeunes. Les critères définissant la posture des « gens cultivés » se mesurent en fonction de la maîtrise du français. Nous-mêmes, nous étions moulés sur le modèle de la culture de la mère patrie. Ce fut une référence sociale ! Ayant mon baccalauréat avant 1972, j’ai fait tout l’enseignement primaire et secondaire dans le système français. En terminales, dans un grand lycée de la Capitale, tous les professeurs furent des ressortissants français sauf évidemment celui qui nous a enseignés le malagasy.

La problématique que la Grande île se doit d’affronter réside sur le fait que les Malagasy d’aujourd’hui ont perdu la maîtrise du français. Le niveau du français, en tant que langue d’enseignement, baisse considérablement dans les écoles à tous les niveaux. Parallèlement, on ne sait pas ni écrire ni lire correctement le malagasy. Un défi épineux auquel les responsables de l’éducation nationale doivent obligeamment relever.

La « Journée mondiale de la francophonie » s’inscrit dans la ligne de la mobilisation générale pour soigner l’image de la langue de Molière en simultané celle de Rabearivelo. 

Ndrianaivo

 

Une cérémonie religieuse, en hommage aux héros de l'Insurrection du 29 mars 1947, s'est tenue samedi dernier à l'église adventiste de Soamanandrariny. Ce moment a été l'occasion de rappeler que le combat pour la liberté ne s'est pas arrêté à cette période et marque le début officiel des évènements marquant la commémoration de cette année. La transmission de cette mémoire aux générations futures demeure une priorité nationale. Lors de cette cérémonie, Rakotoarisoa Florent, président de la Haute Cour constitutionnelle, a tenu un discours sur l'importance de cet hommage. « Le sang versé pour la nation ne sera jamais oublié ni vain », a-t-il déclaré avec émotion. Pour lui, la lutte initiée en 1947 se poursuit aujourd'hui sous une autre forme : celle du développement et du renforcement de la souveraineté nationale. Le président de la HCC a également souligné le rôle de chaque citoyen dans la construction d'un pays prospère. « L'Etat s'efforce d'avancer vers le développement, mais comme le rappelle la Sainte Ecriture (Psaume 127:1): "Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain" », a-t-il ajouté, insistant sur l'importance de la foi et de l'unité dans les défis actuels.

Un devoir de mémoire 

L'amour de la patrie et la solidarité ont été soulignés comme des valeurs à renforcer pour honorer les sacrifices du passé. « Le sang n'a pas coulé uniquement à Moramanga, mais dans toute l'île. Les fusillades et les sacrifices consentis ne seront jamais effacés », a rappelé Rakotoarisoa Florent. L'éducation et la transmission de cette mémoire figurent parmi les priorités afin de pérenniser cet héritage et de sensibiliser la jeunesse à l'importance de cette période historique. La cérémonie a réuni de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, le président du Conseil supérieur pour la protection de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que l'amiral secrétaire général du ministère de la Défense, Assany Bemarivo. Au-delà du souvenir, cet hommage a résonné comme un appel à l'engagement pour la nation. La lutte d'aujourd'hui ne passe plus par les armes, mais par le développement économique et la préservation de la souveraineté nationale. 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Dignité et honneur en jeu !
    Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la…

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