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Aucune nouvelle détection signalée depuis septembre 2023. Madagascar a accompli un grand pas vers l’éradication de la poliomyélite, en réussissant d’interrompre la transmission du variant du poliovirus de type 1. Un combat gagné grâce aux recommandations issues d’une évaluation rigoureuse et indépendante visant à déclarer la fin de l'épidémie. Aussi, l’engagement politique ferme aux plus hauts niveaux, notamment du Président de la République Andry Rajoelina, et de la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Un engagement qui s’est concrétisé par la tenue d’une série de campagnes de vaccination d’urgence, menée depuis 2021 d’abord auprès des Districts à haut risque et ensuite au niveau national. Cette initiative a permis d’administrer les vaccins contre la poliomyélite d’importance vitale à plus de 19 millions de personnes, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le système de surveillance renforcée du pays, ayant permis la détection rapide du poliovirus tant chez l’homme que dans les échantillons environnementaux, a joué un rôle déterminant dans l’interruption de la transmission de la poliomyélite à Madagascar. L’intensification des enquêtes sur les cas, la participation communautaire et les stratégies novatrices de vaccination, principalement les campagnes porte-à-porte, ont été essentielles pour enrayer la propagation.

 

Des progrès porteurs d’espoir

En 2023, quatre campagnes de vaccination de grande envergure ont été menées, permettant à la Grande île d’atteindre une couverture vaccinale de 95 %, un facteur essentiel dans l’interruption de la transmission et de la fin de l'épidémie de poliomyélite. « Les progrès réalisés ces dernières années dans la vaccination et la lutte contre la polio sont porteurs d’espoir. Aujourd’hui, l’épidémie est déclarée finie. Ensemble, nous avons prouvé qu’il est possible de dépasser les limites et de bâtir un changement durable. Continuons d’agir, de sensibiliser et d’unir nos forces pour offrir à chaque enfant un avenir en bonne santé », s’est exprimé la Première dame Mialy Rajoelina, et non moins ambassadrice de la vaccination dans le pays.

 

« Ce succès prouve qu’avec une volonté politique, des partenariats solides et la participation communautaire, les épidémies de poliomyélite peuvent être rapidement maîtrisées. Il est maintenant primordial de poursuivre ces efforts afin de prévenir toute recrudescence à l’avenir », a déclaré le Dr Chikwe Ihekweazu, directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique. « Madagascar incarne un symbole d’espoir pour l’éradication de la poliomyélite en Afrique, mais la vigilance doit rester de mise pour prévenir toute nouvelle épidémie. La vaccination constitue un droit fondamental pour chaque enfant, où qu’il se trouve », a ajouté Etleva Kadilli, directrice régionale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Afrique de l’Est et australe. La riposte réussie, ayant permis de mettre fin à cette épidémie, met en lumière le pouvoir de l’action collective au service de la protection des enfants contre les maladies évitables.

 

Recueillis par Patricia R.

 

 

La résurgence de la polio à Madagascar en 2020 constituait une menace réelle pour la santé publique, notamment pour les enfants âgés de moins de 5 ans ainsi que les cas de ceux non vaccinés. Au pic de l'épidémie en septembre 2023, un total de 287 cas avait été confirmé, soit 45 cas de paralysie flasque aiguë, 44 cas communautaires et 198 échantillons testés positifs, issus de la surveillance environnementale des eaux usées. Les cas ont été recensés dans 30 Districts couvrant 13 Régions du pays et, en janvier 2023, deux cas de paralysie ont été signalés chez des adultes, plaçant ainsi le pays dans une situation exceptionnelle exigeant des réponses innovantes. Mais la riposte du Gouvernement, par l’intermédiaire du centre d’opérations d’urgence, en partenariat avec l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), a aussitôt été mise en œuvre. Les autorités sanitaires, soutenues par GAVI - l’Alliance du vaccin, l’UNICEF, l’OMS, Le Rotary et la Fondation Gates, continuent de renforcer la vaccination de routine, d’améliorer la surveillance et de mettre en œuvre des mesures rigoureuses de préparation aux épidémies, afin de réduire le risque de réémergence de la poliomyélite et d’autres maladies à prévention vaccinale. Les partenaires de l’IMEP ont renouvelé leur engagement à soutenir Madagascar dans le maintien de son statut de pays exempt de poliomyélite et dans le renforcement général de la couverture vaccinale.

 

Une expédition mise à rude épreuve pour la famille originaire de Madagascar. Zouzar Bouka et son fils Raïs ont dû abandonner l’ascension finale de l’Everest, une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine. Le père de famille, affaibli par un virus contracté au camp de base, a dû interrompre son ascension dès le Camp 1. Malgré une volonté farouche de continuer, des problèmes respiratoires liés à l’altitude ont imposé son évacuation vers Katmandou. Son fils est, quant à lui, parvenu jusqu’à l’ultime barrière : le ressaut Hillary, à seulement 150 mètres du sommet. Mais dans la nuit du 17 au 18 mai, les conditions extrêmes, entre autres le froid mordant, l’affluence sur la voie, la lenteur de la progression et l’épuisement des équipes, ont rendu la suite de l’ascension trop dangereuse. Trois alpinistes ont perdu la vie cette nuit-là, victimes du froid et du manque d’oxygène.

Raïs et ses coéquipiers ont dû redescendre d’urgence au Camp 4. A son arrivée, le premier découvre l’ampleur des dégâts, à savoir de sérieuses engelures aux pieds. Une heure de plus là-haut, et il perdait probablement plusieurs orteils. Il a été évacué immédiatement à Katmandou pour recevoir des soins intensifs. Mais une fois à l’hôpital, son premier réflexe était de demander s’il pourrait repartir tenter le sommet. La réponse médicale a été sans appel : « Trop risqué. Trop dangereux ». Raj-Alexandre Bouka, seul en haute montagne, est redescendu au Camp 2 pour se reposer. Si les conditions et son état physique le permettent, il pourrait envisager une nouvelle tentative d’ascension dans les prochains jours. La situation reste évolutive, et son équipe suit l’évolution de la cascade de glace du Khumbu, laquelle devient de plus en plus instable à cette période.

Malgré la déception, la famille Bouka garde la tête haute. « Nous savions que ce serait difficile. Nous savions qu’il n’y avait aucune garantie de réussite. Et aujourd’hui, la montagne nous le rappelle avec force. Sur l’Everest, chaque pas représente un combat, et chaque souffle une victoire », ont déclaré le père de famille et son fils qui ont dû arrêter l’expédition. « Ce n’est pas une fin, mais une étape. Si ce n’est pas réussi cette année, nous reviendrons plus tard. Le rêve ne s’arrête pas là ! », ont-ils lancé. Cette famille malagasy n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux nombreux soutiens venus de Madagascar et d’ailleurs, un élan collectif émouvant. Désormais, les yeux sont tournés vers l’autre fils, encore dans l’expédition. Il a besoin d’énergie, des pensées et du soutien venant de tous puisque chaque mot et chaque message l’encourage davantage à atteindre le sommet !

 

 

 

 

Les trois naufragés mauriciens, secourus sur la côte Nord-est de la Grande île, se retrouvent désormais derrière les barreaux, suite à des éléments troublants entourant leur périple. Après plus de vingt jours en mer, leur arrivée en bonne santé soulève des interrogations, d'autant plus que les Forces de l'ordre ont jugé leurs témoignages à propos de leur mésaventure peu convaincants. En conséquence, ces hommes ont été placés en détention provisoire dans la prison de Maroantsetra.

Après avoir été remis devant la Justice, ils sont accusés de ne pas disposer de documents et de visas nécessaires, ainsi que d'un titre de voyage valable. Le flou persistant quant à la nature de leur incursion maritime, couplé à la présence d'un bateau suspect, renforce les soupçons à leur égard. La vedette rapide, jugé approprié pour le transport de stupéfiants entre les deux îles, est d'autant plus problématique que son propriétaire n'a signalé sa disparition que le 16 mai, alors que l'embarcation était déjà aperçue sur les côtes malagasy à ce moment-là. Ce délai soulève des questions, notamment sur les véritables intentions de son propriétaire.

Les enquêteurs au sein de la « Division of Criminal Intelligence Unit » et de la « Maritime Intelligence Cell » n'écartent pas la possibilité que ces naufragés soient impliqués dans un réseau de trafic de drogue entre l’île Maurice et Madagascar. Les Forces de l'ordre, tant mauriciennes que malagasy, tentent de démêler les fils de cette affaire où les soupçons de trafic illicite pèsent lourdement. Enfin, un rapatriement des trois marins vers Maurice est prévu cette semaine afin d'éclaircir les circonstances de leur voyage et d'obtenir des informations complémentaires provenant des enquêtes réalisée par la partie malagasy. Le Gouvernement mauricien prend en main cette affaire, indiquant ainsi la volonté des autorités de faire toute la lumière sur cette situation troublante. Les développements à venir promettent d'être décisifs pour comprendre l'enchevêtrement d'événements qui entoure la mystérieuse affaire de naufrage et cette éventuelle activité illicite.

Nikki Razaf

A quelques semaines de l’ouverture tant attendue de la 11e édition de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM), le ton est donné : cette année, l’évènement phare du secteur touristique ne se contentera pas d’exposer, il comptera. La conférence de presse organisée ce 20 mai à la Cité des cultures d’Antaninarenina marque la deuxième signature officielle de convention de partenariat entre l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) et les poids lourds du secteur privé dont le Groupe SODIAT, YAS Madagascar, Radisson Hôtel Group, Madaozi, Soatrans et la BRED Madagasikara Banque Populaire affichent clairement leur engagement à bâtir, main dans la main avec les institutions, un tourisme durable, inclusif et surtout ancré dans les réalités locales. Sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, appuyé par le Gouvernement via le projet PIC, le message est clair : il ne s’agit plus seulement de parler de développement touristique, mais d’y aller franchement. “Ce partenariat entre le public et le privé est la clé de notre réussite,” confie la coordinatrice de l’ITM. “Nous voulons que le monde entier découvre Madagascar autrement, et que les Malagasy eux-mêmes s’approprient leur patrimoine.”.

Vitrine dynamique

Et l’optimisme est bien justifié. L’ITM 2025, prévu du 12 au 15 juin au CCI Ivato, s’annonce comme une vitrine dynamique du potentiel touristique malagasy. Une plateforme numérique inédite permettra aux visiteurs et exposants de s’orienter facilement grâce à des QR codes et codes-barres personnalisés, une innovation qui réduit l’usage du papier et s’inscrit dans une logique écoresponsable. “Ce petit geste technologique, c’est aussi un grand pas vers le respect de l’environnement,” souligne un exposant. L’édition promet des journées professionnelles riches en opportunités de réseautage les 12 et 13 juin, suivies de deux journées grand public animées par des spectacles, expositions, et une immersion dans les cultures régionales. Avec près de 20 000 visiteurs attendus, l’évènement entend aussi séduire les investisseurs étrangers tout en renforçant les circuits locaux. “C’est une occasion pour les petites structures régionales de montrer ce qu’elles savent faire, et de trouver enfin des débouchés à leur travail,” témoigne une artisane venue du Vakinankaratra. Le salon se veut une scène où le tourisme se rêve autrement avec ses nombreux défis. 

 

 

Cyria  Temagnombe, notre représentante à la 72ème édition de Miss Monde, a vécu une aventure mémorable lors de son passage à Ramoji Film City, un lieu unique en Inde qui répond aux exigences du monde du cinéma. Ce complexe, le plus vaste au monde, est inscrit au Livre Guinness des records et se situe à l’intersection du cinéma indien et du tourisme mondial, s'étirant sur plus de 2.000 ares. Il a offert aux candidates une plongée fascinante dans l’univers enchanteur du cinéma. Dès leur arrivée, les participantes ont été accueillies avec tous les honneurs : tapis rouge, rituels traditionnels indiens tels que l’aarti et le tikka, de la musique « live » et une hospitalité chaleureuse. Chacune d’elles a reçu un motimala, une guirlande symbolisant la générosité et la riche tradition de l’Inde, renforçant ainsi des liens de partage et de respect.

La visite a été illuminée par des découvertes : des sites emblématiques comme la porte VIP, les hôtels Sitara et Tara, la fontaine Angel, le Hawa Mahal, le jardin Narthaki et la pittoresque Palm Street. Ces endroits, souvent mis en lumière dans les superproductions indiennes, ont offert aux candidates un aperçu unique de l’univers créatif et technique du cinéma local. Le point culminant a été la visite du plateau de Bahubali, un chef-d'œuvre immense de l'industrie cinématographique indienne, où elles ont pu ressentir la magie qui anime cette industrie. Cette escapade à Ramoji Film City a permis aux candidates de se connecter profondément à la culture indienne, son histoire cinématographique et son art du récit. Une expérience enrichissante et durable, reflétant la capacité du 7ème art indien à évoquer des émotions fortes et à illustrer la richesse culturelle de ce pays.

 

Challenge

De plus, dans le cadre du défi « Challenge » en cours à Miss Monde, Cyria Temagnombe, Miss Madagascar, participe activement à une campagne sur les réseaux sociaux afin de soutenir l'Etat indien du Telangana, lieu de la compétition. Elle s’est récemment exprimée lors du défi « Head to Head », où elle a montré sa détermination et son engagement pour une cause qui lui tient à cœur : la protection des enfants albinos. Sur son compte personnel Facebook, elle a posté « Aujourd’hui, j’ai eu l’immense honneur d’élever ma voix pour défendre ma cause, en tant que Miss Madagascar. Mon cœur résonnant, je poursuis ma mission avec une détermination renouvelée ». Ce moment de partage souligne l’engagement humain et sincère de Cyria Temagnombe, incarnant ainsi l’alliance de la beauté et de la responsabilité. Sa participation au challenge multimédia traduit sa volonté de mettre en lumière la Grande île, tout en abordant des enjeux sociaux importants. A cet effet, elle incarne l’esprit de Miss Monde : être une ambassadrice de la beauté, dotée d’une conscience sociale, prête à promouvoir les valeurs de son pays et à inspirer le changement à l’échelle mondiale.

Si.R

La UNE du 200525

Publié le lundi, 19 mai 2025

Vers 20h dimanche dernier, la localité d'Ambohitromby, dans le District d'Ankazobe, a été secouée par une série de braquages. Sur les lieux, les six auteurs du forfait ont pris pour cibles les foyers de commerçants dudit Fokontany. Equipés d'armes des plus hétéroclites tels que des fusils, d'armes blanches et de barres de fer, les assaillants, arrivés en moto, du moins selon des témoins, ont pris le loisir de dévaliser les victimes non sans qu'ils ne les aient terrorisées.

 

Le pays se glisse progressivement vers la saison d’hiver. Et la baisse des températures en témoigne. Dans la semaine du 19 au 25 mai, il y aura une baisse significative des températures maximales, selon la prévision météorologique émise par Météo Madagascar. Les températures minimales avoisinent les 8 et 26° C, tandis que les valeurs maximales varient de 18 à 37° C.

 

Retrouvée aux alentours de sa maison. Une petite fille a été enlevée chez elle, dans un quartier du troisième Arrondissement de la Capitale, dans la soirée du dimanche dernier. Pendant que deux adultes étaient sortis pour chercher la mère de la petite, elle était gardée par un autre membre de la famille. Mais ce dernier s’est endormi, laissant la porte de la maison non verrouillée. Les kidnappeurs ont profité de l’occasion pour enlever la fillette, âgée seulement de 6 ans, laquelle a été portée disparue vers 21h. L’avis de disparition a été aussitôt partagé des centaines de fois sur Facebook, ce qui aurait facilité les recherches, selon les témoignages. 

 

Un atout inestimable

Publié le lundi, 19 mai 2025

L’Exécutif s’engage à un nouveau mode opératoire. La première Institution de l’Etat, au sommet du pouvoir, semble adopter une politique plus courageuse à savoir le contact direct. Il faut le mentionner que primer le contact direct avec le peuple représente un atout inestimable.

A tout seigneur, tout honneur ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonce publiquement qu’il va descendre directement sur terrain  auprès de concitoyens pour s’entretenir des sujets de portée nationale tel le Projet minier Base Toliara. Trop de malentendus et d’incompris entourent et cachent la réalité autour de ce « sujet » brûlant. 

 

Fil infos

  • Tourisme - « Nosy Be peut rivaliser avec les îles sœurs », dixit Rajoelina 
  • Nouveau pontificat du Pape Léon XIV - Madagascar représenté à la messe d’inauguration à Rome 
  • Nosy Be - De grands chantiers en perspective
  • Visite du souverain pontife au village de l’amitié de Madagascar le 8 septembre 2019 Il y a un mois, le Pape - François retournait vers le Père Pedro
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  • Délestages incontrôlables - Antananarivo en colère 
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  • Assemblée nationale et Sénat - Aucun signe de déstabilisation du pouvoir en place
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Editorial

  • Contraste frappant
    Alors que le climat hivernal frappe à nos portes et que les températures baissent, le climat politique s’échauffe et les températures montent d’un cran. Sur les Hautes Terres, le froid hivernal débarque suivi des vents parfois glaciaux. Des vents impétueux capables de balayer des couvre-chefs soufflent dans tous les sens. Pour ceux qui habitent sur les hauteurs, pris au dépourvu, ou sur des espaces dégagés, ils risquent de se faire attraper par une méchante grippe. La précaution, surtout pour les petits et pour les personnes âgées, est de rigueur. Et dire que l’hiver ne fait que commencer mais déjà il fait des dégâts notamment pour les individus sensibles et allergiques. Il ne faut plaisanter avec l’épidémie de grippe. D’autant plus que les symptômes du Covid-19 rôdent quelque part.

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