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Plus de 24 heures dans le noir. Bon nombre de Fokontany dans la ville d’Antananarivo, à l’exemple d’Ankaditoho, Soanierana, Namontana, Ambanidia, Ambohipo, Ilafy, etc., l’ont vécu durant le week-end dernier. Diverses manifestations populaires ont ainsi eu lieu dans de nombreux quartiers de la Capitale pour dénoncer les coupures prolongées. « Nous n’en pouvons plus ! Les coupures du courant électrique se sont intensifiées ces derniers jours dans notre Fokontany et ceux environnants. Nous sommes privés d’électricité depuis vendredi à 19h jusqu’à maintenant, ce samedi à 19h. C’est normal que les habitants expriment leur colère dans la rue », témoigne Narcisse R., résidant à Soanierana III J, parmi ceux qui se sont manifestés à Ankaditoho, samedi en début de soirée.

Saison cyclonique - Le BNGRC se tient prêt

Publié le dimanche, 23 novembre 2025

Un exercice de simulation sur le territoire national. Selon les prévisions du service météorologique, un à trois cyclones pourraient toucher Madagascar durant l’été 2025-2026. Les pluies ont déjà commencé et devraient se poursuivre jusqu’au mois d’avril.

Le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), Gabriel Ramanantsoa, a indiqué que les préparatifs sont déjà en cours. Parmi les actions menées figure la mise à jour du plan de contingence pour la saison cyclonique. Dans la partie Sud-est de l’île, la révision du plan est clôturée, tandis qu’elle est en cours pour le Sud-ouest. La semaine prochaine, les équipes continueront les mises à jour dans la partie Nord du pays. L’élaboration du plan de contingence national débutera au mois de décembre. Ce plan couvre l’ensemble des zones vulnérables, notamment les Districts d’Amboasary-Atsimo, Ambovombe et Ampanihy. Un exercice de simulation sera organisé afin de vérifier les capacités opérationnelles des équipes du BNGRC déployées sur tout le territoire. L’objectif est d’éviter que des catastrophes surviennent dans des zones où l’on ne s’y attendait pas.

 

La contribution de l’industrie au produit intérieur brut (PIB) à 30 % d’ici 2040 est l’un des grands objectifs du Conseil national de l’industrialisation de Madagascar (CNIM). Ce dernier est officiellement lancé vendredi dernier à Mahamasina. Cette nouvelle entité a été créée pour piloter le Pacte de programmation industrielle (PPI), signé en août 2023 entre le Gouvernement et le secteur privé. Soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) via le Projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF), ce pacte fixe la feuille de route pour renforcer l’industrie nationale et son rôle dans l’économie.

Un après-midi mémorable a eu lieu au Centre de conférence international, sis à Ivato, à l'occasion du très attendu concert, baptisé « Samy mbola hafa ». Ce show a touché le cœur du public, en réunissant toutes les générations dans une communion musicale empreinte de nostalgie et d’émotion. Magistralement organisé par Louvto Compagnie, cet événement a affiché complet dès l'ouverture des réservations, témoignant de l'attachement indéfectible du public pour ces artistes emblématiques.

 

Samedi matin, dans l’une des entreprises du Groupe Sodiat à Talatamaty, des employés accompagnés de leurs familles se sont réunis pour exprimer leur profonde inquiétude. Un rassemblement, calme mais déterminé, durant lequel les employés tenaient à porter un message clair. Ces employés refusent que leur avenir professionnel et celui de milliers de familles soient plongés dans l’incertitude à cause du gel des comptes bancaires du PDG du groupe et de l’ensemble des sociétés du groupe. Cette décision bloque le versement des salaires et menace de couper la seule source de revenu de nombreux foyers.

Les Organisations de la société civile (OSC) engagées dans la lutte contre la corruption tirent la sonnette d’alarme. Réunies au sein de la plateforme Aok’Izay ny Tsimatimanota (AIT), elles ont interpellé le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) sur une disposition légale qui, selon elles, mine la confiance du public à savoir la nécessité d’une autorisation express du ministre pour entamer des poursuites contre les inspecteurs des impôts et les inspecteurs des douanes.

Pour les OSC, cette protection juridique constitue un obstacle direct au principe d’égalité devant la loi.

La UNE du 241125

Publié le dimanche, 23 novembre 2025

La une du 22 novembre 2025

Publié le vendredi, 21 novembre 2025

Le Syndicat national des administrateurs civils (SYNAD) rompt le silence. A la suite des nombreuses réactions suscitées sur les réseaux sociaux et dans certains médias après les récentes nominations de hauts responsables au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, son président, Rakotondramanana Solofotahiana, a tenu à apporter des précisions pour « rétablir les faits ».

Selon lui, les commentaires qui ont circulé reposent sur une méconnaissance de la loi. Il rappelle que les textes encadrant la fonction — notamment la loi 2014-021 et le décret 2014-1929 — sont très clairs : « Seuls les administrateurs civils peuvent assurer les fonctions de représentants de l’Etat à Madagascar ». Autrement dit, lorsqu’un chef de District, un préfet ou un préfet de Police est remplacé ou nommé, la fonction ne peut revenir qu’à un administrateur civil. 

Le président du SYNAD déplore par ailleurs les attaques qui visent la profession. Selon lui, ce n’est pas la première fois que des critiques injustifiées émergent, mais le Syndicat estime que la situation nécessite désormais une mise au point.

Le SYNAD dit également regretter les accusations qui visent le ministre de l’Intérieur, lui-même administrateur civil. « Le salir n’a aucun sens. A un poste de haute responsabilité, les décisions sont difficiles. Nous appelons au respect : c’est un homme d’Etat et une figure majeure de la Nation », défend-il. Le Syndicat demande au public de s’éloigner des jugements basés sur l’apparence ou les affiliations politiques supposées. « Nous ne servons pas un régime, mais la Nation. Nous ne sommes pas des employés d’un parti politique, nous sommes des fonctionnaires au service du peuple malagasy », insiste Rakotondramanana Solofotahiana. Il rejette fermement l’idée selon laquelle certains chefs de Districts travailleraient pour tel ou tel parti. « Ce sont de fausses idées qu’il faut corriger », ajoute-t-il.

Dans son intervention, le Syndicat rappelle enfin le rôle stratégique des administrateurs civils dans la conduite du développement local et national. Avec 645 administrateurs civils statutaires répartis dans 120 Districts, 25 Préfectures et les différents ministères, le corps constitue un maillon essentiel de l’Etat. « Nous sommes des acteurs et des vecteurs de changement. La transformation du pays passe aussi par nous : par les méthodes de travail, l’état d’esprit et l’engagement sur le terrain », souligne-t-il.

L.A.

 

Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés

Publié le vendredi, 21 novembre 2025

Le gel des comptes du groupe Sodiat n’a pas seulement touché une entreprise. Il frappe de plein fouet près de 4 000 employés et, avec eux, leurs familles. Depuis ces derniers jours voire semaines, l’activité se retrouve paralysée et les travailleurs, eux, vivent avec la peur au ventre. Beaucoup redoutent des retards de salaire, des suspensions d’activité, voire des pertes d’emploi à terme. Les familles qu’ils soutiennent – souvent nombreuses – s’inquiètent des conséquences sur leur quotidien. 

Certains employés craignent déjà de ne plus pouvoir payer leurs loyers. D’autres redoutent déjà l’idée d’être expulsés de leur maison. Sur les bancs des écoles, des milliers d’enfants risquent d’être déscolarisés, faute de moyens. Et dans les foyers, les parents se demandent comment assurer demain, ne serait-ce qu’un repas convenable. Au-delà des emplois directs, les conséquences s’étendent bien plus loin. Des milliers de travailleurs temporaires et saisonniers, dépendant régulièrement des activités du Groupe, se retrouvent eux aussi sans revenu du jour au lendemain. Une véritable chaîne humaine fragilisée. 

Lors de la célébration du trentenaire du groupe, le Palais des Sports de Mahamasina était plein à craquer. Tous n’étaient que des employés et leurs familles vivant dans la Capitale. Et encore, cela ne représentait qu’une partie du personnel. En effet, Sodiat compte aussi des travailleurs dans d’autres grandes villes du pays, à Mahajanga, Toamasina, Foulpointe, Taolagnaro, et bien d’autres encore. 

« Nous ne savons pas ce qui va se passer », confie un salarié. Et de poursuivre: « Nous voulons juste continuer à travailler et subvenir aux besoins de nos enfants. ». Ce sentiment est partagé par de nombreux employés, pris au milieu d’une situation qui les dépasse totalement. Les proches des travailleurs expriment la même appréhension. Pour eux, l’enjeu n’est pas politique ou judiciaire : il est humain. L’incertitude financière, l’angoisse des lendemains et la peur de voir disparaître leur source de revenus pèsent lourd dans les foyers.

Dans ce contexte particulier, beaucoup espèrent qu’une solution pourra être trouvée afin de protéger les emplois et éviter que les familles ne subissent davantage les effets d’une affaire qui les touche de plein fouet alors qu’elles n’y sont pour rien. Pour exprimer leur solidarité et rappeler la réalité humaine derrière cette crise, les employés ont décidé de tenir un grand regroupement ce jour. Une manière pour eux de se soutenir mutuellement, de montrer leur unité et de faire entendre, pacifiquement, les difficultés qu’ils traversent.

 

La Rédaction

 

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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