Au profit de 90.000 ménages. 120.000 « fatana mitsitsy » ou fours économes en énergie seront distribuées dans la Région d’Anôsy, moyennant des frais de participation accessibles à tous. Cette opération entre dans le cadre du projet « Magnasoa », un modèle de développement durable, alliant innovation énergétique, inclusion sociale et protection environnementale. Le lancement officiel dudit projet s’est tenu dans la Commune rurale de Soanierana, en fin de semaine dernière, avec 960 ménages bénéficiaires lors de la première phase. Ce projet ambitieux vise à promouvoir l'utilisation des fours améliorées, respectueuses de l’environnement et soucieuses de la santé publique, tout en réduisant de 50 % la consommation de charbon et de bois de chauffe.
La gouverneure Voahary Rakotovelomanantsoa a souligné l’impact environnemental de ce projet. « Grâce à la réduction significative de l’utilisation du charbon, nous contribuons directement à la protection de nos forêts, qui subissent actuellement une pression extrême. Rien qu’à Fort-Dauphin, environ 200 tonnes de charbon sont consommées chaque jour, ce qui entraîne une déforestation massive », a-t-elle expliqué. Elle a renchéri que ce projet s’inscrit pleinement dans les stratégies mises en place par l’Etat malagasy afin de faire bénéficier plus de 50 % des foyers de dispositifs de cuisson utilisant de l’énergie propre, améliorant ainsi la santé des ménages et la préservation de l’environnement. Cette initiative représente également un pas concret vers la réalisation des visions du Président de la République Andry Rajoelina, en collaboration avec le Gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay.
E.F.
Avec la période de fête pascale qui approche et les vacances scolaires qui viennent de commencer, de nombreux ménages choisissent de rester en famille pour marquer le coup. Dans ce contexte, les magasins Baolai continuent leur « Promotion Fête de Pâques », pendant lequel un Smartphone est offert pour l’achat d’un réfrigérateur. « Une large gamme d'articles électroménagers neufs, de premier choix et à bon prix est disponible pour tous les budgets et aux goûts de tout le monde, dans tous nos boutiques de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina », d'après un responsable.
On y trouve par exemple les nouveaux modèles d’écrans plats, mini LED, écrans OLED et Smart TV de marque Hisense, Jeyoo et Toshiba, disponibles de 17 à 120 pouces (avec une garantie de 1 an ), fers à lisser pour cheveux, climatiseurs muraux et portatifs, synthétiseurs, fours et friteuses multi-fonctions, air fryers, machines à laver smart wi-fi, congélateurs (fonctionnel même 135 heures après un délestage), mini-chaînes, brushings, lave-vaisselles, fours à gaz et électriques, ventilateurs, tables de mixage, machines à café à capsule, réfrigérateurs double porte, subwoofers, micros aux sonorités impeccables (Jeyoo),… En guise de solution aux coupures intempestives de l’électricité, on y trouve aussi un kit solaire complet, avec un téléviseur LED de 12 volts ( 19, 22 et 24 pouces ) pouvant fonctionner avec une batterie (sans courant), convertisseurs, panneaux solaires mono et polycristallins, batteries, luminaires et projecteurs, mini-radio baffle bluetooth solaire. Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (en heures de bureau). Une inédite fête de Pâques est ainsi en perspective avec l’enseigne Baolai.
Pont de solidarité. Puisqu’à Madagascar, la précarité touche plusieurs milliers d’enfants, un souffle d’espoir a traversé les frontières grâce à l’élan de solidarité initié par la Fondation Air France. En effet, depuis 2014, cette dernière orchestre, avec l’appui de ses salariés bénévoles et le concours logistique d’Air France Cargo, une vaste collecte de jouets, vêtements, fournitures scolaires et équipements de puériculture. En novembre 2024, cette campagne annuelle a mobilisé des centaines de collaborateurs à travers le monde, permettant de rassembler 12 tonnes de matériel destiné aux enfants défavorisés de Madagascar.
Ainsi, ce précieux chargement a été remis officiellement le 10 avril dernier, au centre Ketsa de Vontovorona, en présence de plus de 80 représentants d’associations et partenaires. La directrice générale de la Fondation Air France, Estelle Brice, a salué l’engagement collectif qui rend possible ces actions sur le terrain : « Nous soutenons les associations qui interviennent dans l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle, et parfois dans la sensibilisation environnementale. Nous examinons la solidité de ces structures et la manière dont nous pouvons les accompagner pour qu’elles puissent se développer. Un bon traitement, une insertion réussie, et l’accès à l’éducation pour les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans sont nos priorités ». Cette approche rigoureuse a permis à ladite Fondation de financer, en 32 ans d’existence, plus de 1.700 projets dans 80 pays, dont près de 100 à Madagascar, représentant plus de 1,69 million d’euros de subventions. Une présence précieuse sur la Grande île, où les besoins en matière de protection de l’enfance sont immenses.
Partage et proximité
La cérémonie de remise des dons a été marquée par une atmosphère chaleureuse et festive. Des activités participatives ont été organisées pour les équipages et bénévoles, notamment du jardinage avec les jeunes du centre, l’artisanat avec les parents, et même des ateliers artistiques avec l’artiste urbain Seth Globepainter. Un moment fort de partage et de proximité, comme le souligne Julien Beck, directeur général de Génération Mada, l’association hôte de l’événement : « La solidarité, ce n’est pas seulement acheminer des dons, il s’agit aussi de venir à la rencontre, créer du lien humain. Le fait d’accueillir cette cérémonie au centre Ketsa est une fierté pour nous. Cela donne du sens à notre engagement quotidien ». Parmi les neuf structures bénéficiaires figurent des noms bien connus du paysage associatif à Madagascar : SOS Villages d’Enfants, Aïna - Enfance & Avenir, Akamasoa, Asmae - Association Sœur Emmanuelle, Ecoles du Monde, Graines de Joie, IECD, Planète Cœur, et bien entendu le centre Ketsa. Maria Raharinarivonirina, présidente de SOS Villages d’Enfants, a souligné la pertinence de ce partenariat : « Notre philosophie, c’est qu’aucun enfant ne doit grandir seul. Nous plaçons l’éducation au cœur de notre mission, et cette initiative de la Fondation Air France vient renforcer nos capacités à agir ». Le Père Pedro, fondateur d’Akamasoa, a lui aussi exprimé sa gratitude en marge de la cérémonie : « Quand des mains se tendent depuis l’autre bout du monde pour soutenir nos enfants, cela nous rappelle que la fraternité n’a pas de frontières ». Pour les associations bénéficiaires, ces dons ne se résument pas à du matériel car ils représentent aussi un souffle de dignité et de reconnaissance pour les enfants, les familles et les équipes engagées sur le terrain.
Convergence des engagements
Au-delà de la seule remise de dons, cette journée symbolise une convergence des engagements. Elle témoigne de la capacité du secteur privé à s’impliquer durablement dans des actions à fort impact social, loin du seul prisme humanitaire ponctuel. Comme l’explique Estelle Brice, la Fondation ne se contente pas d’intervenir ponctuellement. Elle accompagne aussi les projets sur la durée, avec un suivi rigoureux et une logique de co-construction. En cela, le partenariat avec le groupe ADP et Air France Cargo est stratégique, assurant la logistique indispensable pour l’acheminement de volumes aussi importants. Les collaborateurs, quant à eux, se mobilisent chaque année avec enthousiasme, conscients que leur geste individuel peut transformer des vies. « Ensemble, nous prouvons qu’il est possible de conjuguer responsabilité sociale et engagement citoyen pour construire un avenir meilleur à travers la planète », a rappelé Julien Beck, en clôture de l’événement.
A l’heure où les défis sociaux et économiques s’accumulent à Madagascar, cette chaîne de solidarité internationale s’avère précieuse. Elle permet de répondre à des besoins concrets, tout en insufflant un message d’espoir. Les bénéficiaires ne sont pas de simples récepteurs d’aide. Ils deviennent également acteurs d’un changement collectif. Le centre Ketsa, qui accompagne chaque jour des enfants en situation de grande vulnérabilité, est à l’image de cette transformation possible. Et pour que cette dynamique se poursuive, la Fondation Air France, comme l’ensemble de ses partenaires, entend bien continuer à soutenir ceux qui œuvrent au quotidien, dans l’ombre mais avec détermination. Car chaque enfant mérite de grandir en étant protégé, bien entouré, ayant ainsi une chance de bien assurer son avenir.
Du 12 avril au 18 mai 2025, Hakanto Contemporary - Alhambra Gallery, situé à Ankadimbahoaka, abritera une exposition significative de l’artiste malagasy Joël Andrianomearisoa. Baptisée « Please sing me my song before you go », cette exposition marque un jalon important dans la carrière de l’artiste, qui y présente ses œuvres pour la première fois dans ce prestigieux lieu. Au centre de cette exposition figure le premier film de Joël Andrianomearisoa, un projet personnel et émouvant portant le même titre. Commandé par l’IFA Gallery à Berlin, en Allemagne, ce film a été révélé au monde en 2024, lors de l’exposition intitulée « Measures lullabies and whispers ». Inspiré par une chanson de berceau malagasy transmise par sa grand-mère, « Iny hono izy ravorombazaha », le film fait écho aux souvenirs d'enfance, tout en abordant des thèmes profonds tels que l’absence, le renoncement et le deuil silencieux.
A travers cette création, Joël Andrianomearisoa incite le public à réfléchir sur la douceur de la transmission et les liens entre générations. Cette exposition coïncide avec une étape cruciale pour Hakanto Contemporary, qui fermera ses portes après cinq années d'engagement artistique. Joël Andrianomearisoa, en tant que fondateur et directeur artistique de ce centre, a joué un rôle indispensable en soutenant et en accompagnant les artistes malagasy. Durant cette période, il s’est retiré de la scène artistique pour se concentrer sur cette mission, contribuant ainsi à redéfinir la narration artistique de Madagascar.
A cet effet, l’exposition « Please sing me my song before you go » est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Celle-ci symbolise également la fin d'une époque pour Hakanto Contemporary et rend hommage à une carrière riche en émotions et en réflexions. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir une œuvre qui transcende le temps et l’espace, tout en célébrant l’héritage culturel malagasy. La rencontre entre l’art et la mémoire, la douceur et la douleur, soulignée par la voix de la berceuse familiale, promettent de laisser une marque durable dans l’esprit du public. Il s’agit d’une invitation à réfléchir sur ce que nous transmettons et ce que nous laissons derrière nous. En définitive, cette exposition est une invitation à écouter, ressentir et se souvenir, avant que les voix ne s’éteignent.
Si.R
Le rideau est tombé sur la dernière étape du World Rugby HSBC Sevens Challenger 2025, disputée à Cracovie, en Pologne les 11 et 12 avril derniers. Non qualifiés pour la phase finale à Los Angeles, le mois de mai prochain, les Makis de Madagascar sont satisfaits de leur parcours en finissant 5e pour le troisième round et 6e sur le classement au total des points sur les trois rounds.
Un accueil en fanfare a été réservé aux Makis par la grande famille du rugbybet, proche des joueurs, à leur arrivée à l'aéroport International d'Ivato.
Avec une prestation plus que satisfaisante, la sélection des Makis de Madagascar n’a pas tremblé face aux élites du rugby mondial. Les Makis à 7 concluent leur parcours avec une cinquième place méritée, couronnée par une victoire convaincante contre le Chili (24-14) lors de la finale de classement.
Placés dans un groupe relevé aux côtés du Portugal et du Canada, demi-finalistes, Madagascar n’a pas démérité. Malgré deux défaites face au Canada (24-29) et au Portugal (10-19), les Makis ont su rebondir en dominant le Japon (26-12) pour leur dernier match de poule.
Terminant à la cinquième place pour cette troisième phase du tournoi, mais sixième après le cumul des points des trois étapes, les Malagasy ont brillé en battant les Tonga (40-17) en demi-finale de classement, avant de conclure leur campagne par un succès contre les Los Condores du Chili. Sur les trois tournois, Madagascar fini sixième sur douze pays devant le Japon, l’Uganda, la Tonga, la Géorgie, le Hongkong et le Brésil.
Avec trois victoires en cinq rencontres, Madagascar prouve une nouvelle fois qu’il compte parmi les outsiders sérieux du rugby à 7 internationaux. Une performance qui témoigne du potentiel grandissant de cette équipe et pose les jalons pour les prochaines échéances mondiales.
Quant au Portugal, il s’est illustré en remportant le titre chez les hommes après avoir dominé l’Allemagne en demi-finale, puis Samoa en finale. Chez les dames, l’Afrique du Sud a pris sa revanche sur l’Argentine pour décrocher la victoire à Cracovie.
Les qualifications pour les Play-offs HSBC Sevens de Los Angeles (3-4 mai) sont désormais connues : Samoa (hommes) et Colombie (femmes) rejoignent l’Argentine, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Canada, l’Allemagne et le Portugal pour cette ultime étape vers l’élite mondiale du rugby à 7.
Quant aux Makis de Madagascar, un accueil triomphal leur a été réservé par le Malagasy rugby à leur arrivée prévue à 14h ce jour à Ivato.
Elias Fanomezantsoa
Clap de fin pour la 7e édition du Salon du chocolat et de la gourmandise, organisée par l’association caritative Wednesday Morning Group (WMG). L’évènement déroulé samedi dernier au Carlton, Anosy. 32 exposants ont émerveillé les visiteurs à travers leurs œuvres d’art, à savoir les confiseries.
A l'approche de Pâques, la plupart des exposants ont proposé des produits liés à cette fête comme le « Lapin » et les « Œufs de Pâques » et même une « Bûche de Pâques » en chocolat.
Cette édition a été aussi marquée par l’essor des petites et moyennes entreprises œuvrant dans la transformation du cacao. D’ailleurs, le développement des produits « vita malagasy » a été l’objectif de l'événement, selon la présidente de l’association WMG, Fiona Tsiranana.
Conscients des défis que rencontre la Région SAVA, en particulier le District d’Antalaha. Le groupe des jeunes cadres d’Antalaha (JCA) a mené plusieurs actions sociales au bénéfice de la communauté. Les donations d’équipements informatiques, notamment des ordinateurs destinés aux établissements scolaires et aux jeunes en formation, en font partie. A cela s’ajoutent les deux éditions de campagne humanitaire de chirurgie réparatrice dénommée « Tolo-tagnana » en 2012 et en 2014 dans la Région SAVA, surtout à Antalaha. Une initiative du JCA, touchant respectivement 284 personnes et 179 patients.
Depuis le week-end dernier, personne ne sait plus où peut bien aller, ou se trouver Marie Valeria. Cette épouse d'un Chinois est recherchée pour violence sur mineur et violation de domicile d’autrui. Ces faits sont survenus à Ampanefena, dans le District de Vohémar. La fugitive est plutôt connue pour son aisance matérielle. Elle est aussi crainte par ses voisins. Motif : elle a surtout la main lourde lorsqu'elle est sous le coup d'une violente colère. D'ailleurs, c'est ce qu'elle venait récemment de faire. Elle s'en était pris physiquement et violemment à un gamin âgé d'une dizaine d'années, son voisin de quartier. Et ce dernier n'est autre que le camarade de son propre fils. La même source explique que l'agresseuse serait également sous l'empire d'une quelconque substance pour entrer en coup de vent dans le domicile du petit garçon sur qui elle a déversé toute sa colère.
Le BIANCO frappe fort. Quatre policiers de la Police de l’air et des frontières (PAF) en poste à l’aéroport international d’Ivato ont été placés en détention provisoire à la prison d’Antanimora, vendredi 11 avril 2025. Ils sont poursuivis pour abus de fonction, corruption et extorsion de fonds, selon un communiqué du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Cette mise sous écrou est intervenue à l’issue d’une enquête ouverte par le BIANCO, déclenchée par des signalements diffusés sur les réseaux sociaux.
Le crime de lèse majesté constitue un péché capital à l’encontre du Chef de l’Etat, le roi ou Président de la République également contre les grands dignitaires du royaume ou de l’Etat. Sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil (1638 – 1715), l’auteur reconnu coupable du crime de lèse-majesté encourt la peine capitale, la guillotine.
Le manque de respect manifeste et en public vis-à-vis de la dignité du Chef de l’Etat peut être pris pour un crime de lèse-majesté. De même, le manquement grave à la préséance protocolaire à l’encontre d’un grand dignitaire du royaume ou chef d’Institution de la République peut être considéré comme un crime grave, et ce, en présence d’autres personnalités.