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Mercredi dernier, Miah Raveloson, cette jeune joueuse d’échecs de renommée nationale de 22 ans,  aurait été mortellement renversée par une voiture au moment où la victime a effectué son jogging matinal du côté de Nanisana. Cependant, le véhicule qui l’a percutée par derrière aurait ensuite pris la fuite. Depuis, le chauffard en cause est activement recherché par les Forces de l’ordre.
Le week-end dernier, une information comme quoi le chauffard fugitif aurait été finalement épinglé et par la suite placé en détention,  a fait soulever des vagues et fait le tour des réseaux sociaux. Pire, d’autres sources ont également avancé l’hypothèse d’un acte prémédité, donc relevant d’un crime mais dont le mobile n’a pas été précisé.
Toujours le week-end dernier, une autre source a toutefois démenti l’information affirmant l’arrestation du fugitif. Pour en avoir le cœur net, nous avons frappé aux portes de différentes sources policières, du moins pour essayer d’obtenir une quelconque confirmation. L’une d’elles a affirmé ne pas disposer d’aucun élément pour confirmer la récente information balancée par ces sources officieuses. Quant à une autre, elle a conseillé de nous enquérir auprès du service de Police précédent.
 Et pourtant, un proche de la victime aurait assuré qu’il ne devrait être plus qu’une question de temps pour mettre la main sur le chauffard par le fait que la caméra de surveillance d’une boutique du quartier aurait parfaitement filmé la scène du drame et pu noter au moins le type et le modèle de la voiture. « On a pu entendre le bruit du véhicule qui arrivait en trombe derrière la victime  ainsi  que les cris de celle-ci, 5 secondes à peine après qu’elle avait été heurtée brutalement. De plus, il n’y avait aucune autre voiture à l’endroit au moment du drame », commente cette source familiale.
 En attendant d’y voir plus clair, les obsèques de la victime se sont déroulées, hier. La balle est donc dans le camp des autorités compétentes dont la Justice pour apporter la lumière sur cette triste affaire. L’on déplore la perte d’un génie de l’échec national. En vérité, Miah Raveloson était trop brillante dans son domaine. D’aucuns soupçonnent que son succès aurait-il fait des jaloux ? A 7 ans, elle a commencé à jouer et a remporté victoire sur victoire, du moins dans sa catégorie.  A 8 ans, elle a fait son entrée dans la Cour des grands et terminait souvent, soit deuxième ou troisième. A 10 ans, elle a participé dans des tournois en Afrique et en Norvège. Et comme elle est championne nationale, elle n’a pratiquement plus d’adversaire et a décidé de considérer l’échec comme un simple jeu. Ayant  son bac à 16 ans, elle brûlait les étapes pour décrocher une maîtrise en management. Enfin, elle est propriétaire de deux  sociétés à 22 ans et était sur le point d’en créer une troisième lorsque la mort l’a fauchée brutalement ainsi.
F.R.



Plusieurs présidents africains sont attendus à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, le 26 juillet à Paris. Venus soutenir leurs athlètes, ils en profiteront pour renforcer leurs relations stratégiques avec la France. Parmi ces chefs d’Etat du grand continent, le Président de la République malgache Andry Rajoelina. Accompagné par son épouse Mialy Rajoelina, ils seront attendus à Paris en tant qu’invités de marque du chef d’Etat français à l’ouverture officielle des Jeux olympiques, s’il n’y a pas d’éventuel changement, avant de poursuivre leur périple dans des pays africains.
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulera le vendredi 26 juillet sur la Seine. Un spectacle de 3 h 45 qui entend « casser les codes » en se tenant pour la première fois hors d'un stade.
Sept athlètes malagasy seront en lice dans ce rendez-vous des sports universels qui s’étalera du 26 juillet au 11 août. Quatre d’entre eux ont gagné leur qualification grâce à leur performance continentale et mondiale et quatre autres ont bénéficié de Wild card selon leur classement continental. Les qualifiés sont, rappelons-le, la judokate Laura Rasoanaivo, qui sera en lice chez les moins de 70 kg pour cette joute, Rosinah Randafiarison, l’haltérophile malagasy qui concourra dans la catégorie des moins de 49 kg et Fabio Rakotoarimanana, le premier pongiste malagasy qualifié pour cette joute. Les quatre athlètes invités sont composés de Jonathan Raharvel et Holy Antsa Rabarijaona en natation, de Sidonie Fiadanantsoa et Rija Vatomanga Gardiner.
Jonathan et Fabio à l’honneur
Quelques heures après l’ouverture, le nageur Jonathan Raharvel sera à l’honneur pour ouvrir le bal pour la délégation malagasy. Il sera le premier athlète de la Grande île à débuter la compétition. Selon le calendrier des Jeux olympiques, le 27 juillet à 12 h (heure malagasy), il se trouvera sur le plot de série à bras Hommes à la piscine olympique de la Défense Arena Paris. A 16 h, Fabio Rakotoarimanana entrera en compétition pour le tour préliminaire du tennis de table Hommes individuel dans l’Arena Paris Sud 4.
Il faut patienter trois jours pour voir un autre Malagasy en lice en la personne de la judokate Laura Rasoanaivo qui sera sur le tatami de l’Arena Champs de Mars le 31 juillet pour le 32e de finale des moins de 70 kg. Deux athlètes malagasy seront au départ de 50 m nage libre à 12 h à Paris. Rija Vatomanga, quant à lui, sera au départ du 100 m Hommes, le 3 août à 11 h 35 au Stade de France, sa compatriote Sidonie Fiadanantsoa sera en lice le 7 août à 11 h 05 au 110 m haie au Stade de France. Toujours le 7 août, mais tard dans la soirée de 20 h, Rosinah entrera en compétition en haltérophilie, dans la catégorie des moins de 49 kg, à l’Arena Paris Sud 6.
Elias Fanomezantsoa
 


Le projet visant à protéger les produits régionaux par des "indications géographiques" a été officiellement lancé à Boeny, ce vendredi à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Mahajanga.  Selon le représentant du ministère de l'Industrie et du Commerce : "cette initiative pourrait transformer l'économie locale en permettant aux produits de Boeny et d'autres Régions de Madagascar d'obtenir une reconnaissance internationale". Soutenu par le MIC et l'OMAPI, l'objectif est de protéger les produits en analysant la relation entre ceux-ci et leur zone de production, tout en assurant que les producteurs puissent garantir la qualité  de leurs produits a annoncé le responsable. Lors de l'ouverture de l'atelier, le gouverneur de la Région de Boeny a souligné l'importance de ce projet pour les producteurs locaux. «  Si ce projet est mis en œuvre avec succès, nos produits locaux seront reconnus internationalement. Nous sommes tous encouragés à faire des efforts pour obtenir cette indication géographique pour de nombreux produits de la Région dès que la loi sera publiée », a-t-il déclaré. La réunion a rassemblé une soixantaine de producteurs de coopératives et de petites entreprises. Les participants ont exprimé leur enthousiasme et leur impatience quant aux prochaines étapes du projet. Le projet de loi sur la propriété industrielle jouera un rôle  dans la réalisation de ce projet. Cette loi vise à garantir la préservation et la mise en valeur des produits régionaux, en mettant l'accent sur les avantages économiques, sociaux et politiques pour les producteurs locaux.  Selon le représentant du MIC, « il est essentiel que tous les acteurs concernés comprennent les bénéfices potentiels de ce projet et l'importance de l'adoption rapide de cette législation ».  Andry Rakoto, un producteur local a exprimé que « ce projet est une opportunité pour nous de montrer au monde la qualité  de nos produits. Nous travaillons dur pour maintenir des standards élevés, et cette reconnaissance internationale serait une grande victoire pour nous tous. L'atelier a clarifié beaucoup de points et nous donne de l'espoir pour l'avenir. Nous attendons la mise en œuvre de la loi pour commencer à bénéficier de ces avantages. Je suis convaincu que cela va changer notre façon de produire et de commercialiser nos produits ».
Carinah Mamilalaina

Pour son passage dans la Capitale, le chanteur Lion Hill, originaire de la Province de Toamasina, a une fois de plus prouvé son statut de phénomène en offrant un concert mémorable vendredi dernier sur la scène de l’O2 Lounge Bar Antanimena. Le public présent a été transporté par l’énergie débordante de l’artiste, qui a mis le feu à la scène. Dans une ambiance de stade, l’interprète du tube « Ampy anahy» fait son entrée sur scène où le public a tenu à accueillir le chanteur en style bien à lui en annonçant la couleur d’une soirée très mouvementée. Dès son entrée, Lion Hill a littéralement enflammé la scène avec son style au point de se jeter dans le public dès son premier morceau, tellement que l’ambiance était folle. Le jeune chanteur a conquis le cœur des noctambules lors de la soirée. Sa voix envoûtante et sa présence charismatique ont captivé l'auditoire, qui s'est laissé emporter par ses mélodies entraînantes. Son style unique et son talent indéniable ont fait de lui la star de la nuit, attirant les regards admiratifs et les acclamations enthousiastes. Les spectateurs ont dansé, chanté et applaudi à tout rompre, sous le charme de ce jeune artiste prometteur. Le chanteur a su d’emblée créer une symbiose avec son public, en inaugurant son show aux rythmes des chansons « Lamban’akoho» et « Hagnaraka agnao» récitées en chœur par ses fans avant d’enchainer avec ses plus grands tubes «Tia vola » ou encore le «Tsy kinia». Sa capacité à captiver son public avec sa présence scénique charismatique est tout simplement phénoménale. Le chanteur a exprimé sa gratitude envers ses fans fidèles qui ont fait de cet événement un succès retenu. Considéré comme l’un des artistes les plus en vue depuis quelques années, Lion Hill a imposé son style et sa personnalité. Et avec son talent indéniable, il ne fait aucun doute que l’avenir lui réserve encore bien des succès. Les noctambules de la Capitale, plus précisément ceux qui ont décidé de rejoindre la salle de l’O2 Lounge Bar, ont été bien servis, c’était l’endroit où il fallait y être et les noctambules n'ont qu'une envie : le revoir sur scène pour revivre cette expérience musicale inoubliable.
Si.R

La une du 20 juillet 2024

Publié le samedi, 20 juillet 2024

La collaboration internationale est une pierre angulaire essentielle dans la lutte contre le trafic de drogue à Madagascar, un enjeu majeur qui nécessite des efforts conjoints et coordonnés. La « Drug Enforcement Administration » (DEA) américaine apporte son soutien à la Douane malagasy dans cette lutte cruciale contre les stupéfiants. Hier, le directeur général des Douanes de Madagascar, Lainkana Zafivanona Ernest, a accueilli une délégation de la DEA ainsi que des représentants du ministère de la Défense américain et de la Sécurité de l'ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur les stratégies actuelles de la Douane malagasy et de discuter des projets futurs visant à renforcer la lutte contre le trafic et la distribution de drogues sur le territoire. 

Une manipulation de masse. C’est ce qu’on peut qualifier de l’historique de l’ancien président de la Fédération malagasy de taekwondo. La surprise fut grande pour l’actuelle Fédération quand elle a été évincée de l’assemblée générale du comité olympique malagasy, le 13 juillet dernier. Les dirigeants du comité national olympique faisaient allusion à des conflits internes au sein de la FMTKD. Et que l’ancien président aurait été victime d’acharnement de la nouvelle équipe de la Fédération. La FMTKD aurait poussé un individu ayant une affaire personnelle avec l’ancien président de porter plainte contre lui, selon les propos avancés. Alors que cet ancien président veut faire endosser à la FMTKD ses dettes personnelles prétextant qu’il n’a toujours pas reçu des subventions de la part du ministère et du Comité olympique malagasy.

400 000 tonnes de déchets sont accumulées, chaque année, à la décharge d’Andralanitra. Cet endroit est la seule décharge de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Elle est actuellement saturée et entraine des conséquences désastreuses sur les villes riveraines, comme la pollution de l’air, des problèmes de santé etc. Ainsi, les ordures contaminent les eaux et les sols tandis que les odeurs, les gaz toxiques et la pullulation d’insectes nuisibles. 

Parmi les solutions numériques innovantes pour résoudre la gestion des déchets dans la Capitale. La collecte des déchets recyclables auprès des ménages constitue l’un des projets mis en œuvre auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Ce micro-projet consiste à éduquer les ménages à faire du tri sélectif des déchets, facile à effectuer. “Nous formons et sensibilisons les ménages sur l’importance du tri à la source pour assurer la valorisation des déchets. Le tri consiste à mettre dans le même sac ou carton les déchets recyclables, dont les plastiques, et ceux jetables dans un autre. Le tri n’inclut pas des dépenses conséquentes vu que les ménages utilisent des cartons ou sacs pour le faire. L’objectif étant de réduire les ordures transportés et déposés à la décharge d’Andralanitra”, informe Gaëlle Randriamanana, fondatrice de la société STCV, à l’origine de ce micro-projet.

Casse-tête !

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Il y avait dix ans de cela, beaucoup devaient se rappeler de ce film captivant américano – franco – belge  qui s’intitule « Casse-tête chinois ». Réalisé par Cédric Klapisch avec Romane Duris et Audrey Tautou et sorti 2013 en décembre en France, atterrissait  à Madagasikara un an après. Il s’agit d’un film qui relate l’histoire d’une famille dont le chef (Xavier) est un homme à problèmes sans fin. L’expression « casse-tête chinois » ou du « casse-tête » tout court, signifie un problème difficile à résoudre.
Le contexte politique et économie mondial qui prévaut, en ces temps-ci, évoque étrangement le caractère d’un casse-tête chinois. La guerre en Ukraine mettant aux prises la Russie, le géant de l’Est, contre le poucet Ukraine perdure et provoque des impacts nocifs en envenimant  les relations internationales surtout sur l’économie régionale voire mondiale. Ce conflit qui n’avait pas au départ vocation de durer s’éternise et risque de faire ressurgir le spectre de la guerre froide.

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Editorial

  • Quid du MICC ?
    Edgard Razafindravahy quitte le Gouvernement. En termes crus, sans fioritures, il a laissé au quai le MICC ! Razafindravahy est nommé 10 eme secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à l’île Maurice. Il succède à ce poste prestigieux le Pr Valayoudom Marimoutou qui arrive au terme de son mandat. Un mandat de quatre ans non renouvelable. Promotion et coup dur. Une belle promotion ! Le secrétariat général de la COI assure la coordination des actions entrant dans le cadre de l’épanouissement de la région Indiano-océanie qui couvre les territoires des îles sœurs de l’océan Indien dont l’île Maurice, l’archipel des Seychelles, les Comores, la Réunion (la France) et Madagasikara. De ce fait, le secrétaire général gère un espace géographique beaucoup plus vaste par rapport au territoire d’un Etat comme Madagasikara et une étendue de responsabilités plus élargie avec des enjeux et défis…

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