La période sèche n'est qu'à son début. Cependant, les feux commencent à prendre de l'ampleur dans le pays. En ce qui concerne la Capitale, un incendie par jour est enregistré, et ce depuis lundi. Dans tous les cas, aucun bien n'a été sauvé. Lundi, quelques cases d'habitation sont parties en fumée à Antohomadinika. Tandis qu'hier, des locaux servant à la fabrication et la vente de meubles en bois, ainsi que des fleurs ont été incendiés à Ankadiefajoro, Ambohimangakely, tandis qu'une autre maison a brûlé à Andohatapenaka.
La période des retournements des morts ou « Famadihana » touche à sa fin. Avec les nombreux retours des familles chez eux et le départ des retardataires, les gares routières sont submergées. Ainsi, en plus des lignes normales, l'obtention des permis spéciaux pour transporter des familles a été assouplie par l'Agence des transports terrestres (ATT).
Dorénavant, du 21 au 23 septembre, la distribution dudit document peut être effectuée au niveau de la gare routière du Fasan'ny Karana, si cela devait se faire à l'ATT.
Quand le tourisme va, la relance va ! Veuillez nous excuser d’avoir rompu au chantier battu comme quoi « quand le bâtiment va, le pays va ! » Dans un pays comme le nôtre, l’industrie touristique est appelée à tenir un rôle plus qu’important. Et quand elle se relève, on a toutes les chances de parvenir, enfin, aux portes de la relance. Il en va de même quand l’exploitation des richesses du sous-sol va, le pays entier va ! Quand la production de notre trésor sous-marin va, l’économie souffle. Et ainsi de suite pour nos vastes espaces terriens qui n’attendent que des mains sinon des machines pour les mettre en valeur. Etc.
Madagascar se trouve actuellement à un tournant crucial en matière de sûreté de l'aviation civile, avec la visite d'experts de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC). Ces experts collaborent étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar (ACM) pour préparer l'audit de sûreté qui aura lieu au premier trimestre de l'année prochaine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre experts en matière de sûreté et de facilitation pour l'Afrique et l'océan Indien (AFI-CES), vise à renforcer la sécurité et l'efficacité des opérations aériennes à Madagascar. L'audit de sûreté aérienne est un processus essentiel pour prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs, leurs passagers et les membres de l'équipage. Pour Madagascar, en tant que membre de la CAFAC, la réussite de cet audit revêt une importance capitale pour garantir la sûreté de l'aviation dans la région.
La Grande île regorge de nombreux jeunes talents et de stars en éclosion. Aujourd’hui, la Rédaction vous dresse le portrait d’un jeune chanteur qui est tombé dans la musique depuis son enfance. Johasina a voulu sortir de sa bulle depuis ses 13 ans. En effet, il s’est très vite passionné par la musique, et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour un homme qui a grandi dans une famille de musiciens.
L'Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l'Allemagne, la France, la Suisse, le Japon et l'Organisation internationale de la Francophonie sortent de leur silence pour s’exprimer sur le processus électoral en cours dans la Grande île. Dans un communiqué publié hier mardi dans la matinée, ils réitèrent « l'importance du respect de la Constitution et du calendrier électoral ». Une affirmation qui sonne comme un camouflet pour certains opposants qui multiplient les manœuvres dilatoires pour tenter de reporter l’élection présidentielle.
Enième éclaircissement ! Une fois de plus, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) s’est exprimée face à la tension politique qui prévaut dans le pays dans une déclaration publiée sur son site officiel, hier. Ainsi, les hauts magistrats d’Ambohidahy reviennent sur le transfert de fonctions de Chef de l’Etat par intérim à un Gouvernement collégial, indiqué dans la décision n°12-HCC/D3 du 9 septembre 2023.
De l’eau contenue dans un bidon coûte 1.000 à 1.500 ariary dans certains quartiers de la Capitale. C’est surtout le cas dans les parties ouest et nord-ouest de la ville, comme Ambohidrapeto, Ankadindravola (Commune d’Ivato). En temps normal, cela coûte 200 à 300 ariary.
Ce sont les responsables des bornes-fontaines qui augmentent le prix à leur guise, en voyant le nombre accru de chercheurs d’eau. Ainsi, ils taxent le bidon à 500 ariary et le transporteur de bidons, lui, aussi augmente son tarif. En tout, il faut débourser au moins 1.000 ariary pour avoir un bidon rempli d’eau potable actuellement.
Cette arnaque se fait au vu de tous, mais la majorité s’y plie vu que l’eau est une denrée vitale dont on ne peut pas se passer. « C’est la loi de l’offre et de la demande. Plus c’est rare, plus c’est cher. Après tant d’efforts dans la file d’attente, il vaut mieux rentrer les bidons pleins que rien du tout », selon Max, habitant du quartier.
Si les cas extrêmes sont évoqués plus haut, dans certains quartiers comme Tsimbazaza ou Anosibe, le prix d’un bidon d’eau est encore maintenu à 100 ariary, contrairement dans d’autres lieux où une variation des prix a été constatée, mais pas de la même ampleur. Ainsi, du côté d’Ambanidia, Ambatoroka, le bidon a connu une hausse de 100 ariary, soit au prix de 200 ariary actuellement.
Météo et coupure d’électricité
Ce manque d’eau résulte de deux causes. D’une part, la compagnie d’électricité n’arrive plus à fournir assez d’électricité pour les stations de pompage et l’eau n’arrive plus dans les bornes-fontaines et chez les abonnés. Et d’autre part, la météo globale dans la Grande île entre dans la période sèche. Cela durera probablement jusqu’au mois de novembre.
La JIRAMA a déjà annoncé que les coupures d’électricité vont entrainer ce genre de situation. Ainsi, quand le courant est coupé, l’eau n’arrive plus dans les robinets. Et dans certaines parties de la Capitale, le réseau de communication est aussi hors service pour les pylônes qui ne sont pas autonomes ou ne possèdent pas de groupe de secours.
Construction de puits
Certains habitants dans les quartiers les plus touchés par la pénurie d’eau ont opté pour la création de puits commun. Cependant, afin de trouver de l’eau, il faut creuser profondément, notamment jusqu’à 15 mètres. Le coût du travail et le repérage de la nappe pèsent dans le budget. En plus, étant donné que le puits est situé en plein centre urbain, sa santé n’est pas garantie. En effet, les w.-c. et autres eaux usées côtoient le puits, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation.
« Le puits qu’on a créé récemment se tarit rapidement et devient boueux. En plus, les eaux usées des w.-c. aux alentours s’infiltrent jusqu’au puits, ce qui rend l’eau impropre à la consommation. Ainsi, celle-ci n’est plus utilisée que pour la lessive et la culture », a indiqué Joceline.
Ce climat sec avancé et rallongé est parmi l’un des impacts du changement climatique global et la disparition de la végétation qui retient l’humidité au niveau local. Le phénomène de pénurie d’eau va encore s’amplifier jusqu’à l’arrivée des premières gouttes de pluie ou d’un cyclone dans la Grande île.
Nikki Razaf
Depuis Anosibe-Namontana, en passant par Andavamamba, 67 Ha, Antohomadinika, Ankasina, Andraharo et Ambodimita. D’importants travaux d’assainissement et de curage du canal C3, sur une longueur de 12 km, se feront prochainement. Mis en œuvre dans le cadre du Projet de développement urbain intégré et de résilience ou PRODUIR, les travaux concernent 24 Fokontany du grand Tanà, pour permettre aux eaux de pluie de s’écouler plus facilement et rapidement. Cela va prévenir les risques d’inondation et évitera la montée des eaux chez les riverains en raison du cumul des boues depuis des années dans le canal C3. « Les travaux vont commencer. Il est important de sensibiliser les riverains du canal C3. Ces infrastructures qui seront construites sont pour le bien d’Antananarivo et de ses habitants », a expliqué Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers. C’était lors du lancement des Journées communautaires, les 7 et 8 septembre derniers, marquant le coup d’envoi officiel des actions de libération et de sécurisation de l’emprise canal C3.
Depuis quelques jours, des poteaux de couleur bleue et blanche sont visibles dans certaines zones du canal, notamment à Anosibe-Namontana, et tout au long du canal C3 au niveau des 67 Ha. Leur mise en place entre dans le cadre de la libération et la sécurisation des emprises afin de permettre la réalisation des travaux en toute sécurité. Les poteaux marquent la délimitation des emprises pour les travaux très prochainement. PRODUIR pourrait ainsi procéder au curage du canal C3, un ouvrage d’importance majeure pour Antananarivo. 559 plots en béton ont été implantés le long du canal C3 urbain. Ils ont une dimension de 1,50 m et sont espacés de 2,5 à 20 m, suivant la concentration des activités et la situation du terrain. En plus des plots, 2.000 m2 de murs ont été peints. De couleur blanche et bleue alternée, ils appartiennent aux riverains coopératifs. 22 panneaux en béton avec des écriteaux comportant l’écriture « Faritry ny tetikasa, tsy azo anorenana » (emprise des travaux, zone inconstructible) ont été également installés à divers endroits.
« Les riverains du canal C3 seront avantagés par les aménagements effectués. Le canal sera nettoyé et aménagé. Cependant, cela nécessite des engagements notamment dans le respect des infrastructures », a rappelé Zaka Andriamahafaly Rabearimanana, directeur général de l’Aménagement du territoire et des Equipements. « Nous sollicitons la compréhension ou l’engagement de tous pour la réussite de ce projet d’intérêt général majeur, afin de diminuer les inondations dans les quartiers bas de la Capitale », ajoute Haja Rasolofojaona, coordonnateur général du PRODUIR. Notons que l’intervention de l’entreprise en charge des travaux a débuté le 5 septembre dernier. La réalisation de toutes les démarcations est prévue pour environ 1 mois. Des points focaux en charge du suivi environnemental et social accompagnent en permanence l’équipe de l’entreprise pour répondre aux questions des riverains…
Recueillis par P.R.