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80 % des terrains à Madagascar ne sont pas sécurisés. Cela entraîne souvent des conflits au niveau de la société avec l’existence d’arnaqueurs et de voleurs en tout genre. Les litiges fonciers sont parmi les nombreuses affaires jugées au Tribunal et tiennent la première place en termes de nombre de dossiers traités. La digitalisation est l’une des premiers pas pour réaliser cette sécurisation.
Ainsi, proposé par le président de la République, Andry Rajoelina lors du colloque national sur la réforme foncière, le régime foncier malagasy doit connaître une véritable révolution. Parmi ces réformes figure la digitalisation au niveau du secteur foncier, et c’est dans cette optique qu’un logiciel sera mis en place grâce au partenariat avec la Fondation Land Portal et l’Open Data Charter, avec le soutien financier de l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ). Cet outil, présenté hier, fait partie du processus de la réforme du foncier à Madagascar. Il va fournir aux usagers des informations ouvertes sur la situation foncière à Madagascar.
Le projet, dans un souci de transparence et de bonne gouvernance, a pour objectif d’avoir des données accessibles à tous, que ce soit localement mais aussi dans le monde entier. Le logiciel est capable de consolider des données fiables, faciles d’accès et exploitables par tous, répondant ainsi aux besoins du public. Ce système est déjà utilisé au niveau international, mettant en réseau plus de 150 gouvernements et organisations qui travaillent à l’ouverture des données, selon les informations du ministère de tutelle. Déjà utilisé Madagascar, il est également exploité au Sénégal et au Liberia.
Ce logiciel est fondé sur six principes communs fondamentaux : une ouverture par défaut ; capable de fournir une utilisation rapide et complète ; accessible et fiable ; comparable et compatible à d’autres systèmes ; capable de permettre aux citoyens et aux membres du Gouvernement d’avoir une meilleure idée des réalités sur le terrain (transparence, gouvernance, amélioration du service public (…) ; et enfin améliore le développement inclusif et l’innovation.
A part la mise en place de cet outil, la réforme du foncier sera aussi accompagnée de deux ateliers incluant les acteurs œuvrant au sein de ce secteur. Le premier atelier s’est tenu hier. Il servira d’abord à « comprendre l’état des lieux actuel du secteur foncier malagasy, en faisant une cartographie des acteurs et une analyse technique des données foncières existantes ». Le second atelier s’attellera sur la production « d’une feuille de route et d’un plan d’action pour la mise en place d’un système d’ouverture de données ». En outre, les opérations de distribution de certificats fonciers (CF) ou « kara-tany » seront amplifiées. Les CF permettent aux demandeurs de sécuriser en partie le terrain qu’ils viennent de demander avant l’obtention d’un titre foncier.
Nikki Razafy


La tragédie d’Ikongo ayant provoqué la mort d’une dizaine de personnes en début de semaine dernière reste d’actualité. Des gendarmes ont ouvert le feu sur la foule. Cette dernière, selon la version des Forces de l’ordre, voulait prendre d’assaut la caserne de la Gendarmerie où des suspects dans une affaire d’enlèvement d’enfants atteints d’albinisme étaient placés en garde à vue. A la base de la réaction des habitants en colère comme dans ce cas d’Ikongo, il y a, de l’avis de l’opinion publique en général, un déficit de confiance de la population envers le système judiciaire, comprenant dans le lot, les Forces de l’ordre mais surtout la Justice. Et ce contrairement à l’avis du ministère de la Justice qui soutient que la justice n’est pas la seule responsable de ce déficit de confiance et qui pointe du doigt également les autres maillons du système, notamment les Officiers de police judiciaire aux magistrats, aux greffiers, aux avocats, aux huissiers. Ce manque de confiance pourrait être causé par la faillite du système judiciaire, car si tous les maillons de la Justice faisaient leur travail correctement, nous pensons que ce genre de choses n’arriverait pas », affirme un haut responsable du département ministériel de Faravohitra, hier.
En tout cas, pour beaucoup d’observateurs ce déficit de confiance découle d’un déficit de la communication du monde judiciaire et de la magistrature en particulier. Un manque de communication qui favorise les inquiétudes, les doutes, les suspicions au sein de la population. Dans le contexte actuel où l’information est quasiment instantanée avec internet, ce manque est une défaillance importante. Les procureurs qui sont chargés de communiquer à la presse sur les affaires publiques ne le font que très rarement pour ne pas dire jamais. De mémoire, la dernière fois qu’un responsable du ministère public s’est adressé à la presse, ce fut pour l’affaire Apollo 21. L’accès à l’information pour les journalistes est d’ailleurs une autre question. Après cette affaire, de nombreuses grandes affaires auraient mérité la prise de parole en public des responsables du ministère public. Sous d’autres cieux, voir des procureurs s’exprimer est monnaie courante. Bon nombre d’observateurs pensent que ce manque criard de communication devrait être réglé. Quelle que soit la forme de communication, cela doit être résorbé car ce manque favorise les doutes du public envers la Justice.
La Rédaction



Du haut de ses 73 printemps, Tovonanahary Rabetsitonta semble s’éloigner des rivages de la politique politicienne. Il est le président d’honneur et fondateur du Groupe de réflexion et d'action pour le développement de Madagascar Iloafo en 1991 – une sorte de think tank à ses débuts et dont le slogan fait miroiter un état d’esprit positif exprimé dans une formulation négative « Tsy lahatra akory ny fahantrana » (lire : La pauvreté n’est même pas une fatalité).
Par deux fois, l’ancien ministre s’est présenté aux présidentielles : en 1993 et en 1996. Il a aussi soutenu le candidat Marc Ravalomanana durant la crise postélectorale de 2002. Mais, ces dernières années, le statisticien chevronné, lors de ses apparitions médiatiques, tient des discours mettant en avant ses compétences en matière financière et économique.
L’ancien sénateur reste toutefois fidèle à son idéal économique. Il croit toujours au développement du pays si le secteur privé joue pleinement son rôle. C’est dans ce sens que l’homme à la tête du Groupe de la Société trading de l’océan Indien (STOI) – à ne pas confondre avec la Société minière de l’océan Indien (SMOI) que le père a créée en 2006 avec son fils Ony Rabetsitonta – s’engage durant la période 2022-2027 dans la production à grande échelle du riz hybride pour « la sécurité alimentaire et l’autosuffisance alimentaire et un développement économique inclusif ».
L’initiative, certes prometteuse et louable, a fait l’objet d’une convention-cadre signée vendredi dernier avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. A entendre les discours officiels, la tenue à Antananarivo en juin de la conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire aurait donné un coup d’accélérateur à la prise de décision.
Le projet vise près de 150 000 exploitants rizicoles répartis dans seize régions de l’île. Ceux-ci bénéficieront d’appuis pragmatiques afin d’atteindre l’objectif fixé : produire un rendement annuel supplémentaire de 500 000 à 600 000 tonnes de paddy pour les 28 millions d’âmes dont la consommation per capita est de 135 kg de riz par an contre une moyenne africaine de 10 fois moins.
Madagascar devrait produire 6 millions de tonnes de paddy par an contre 4,2 millions de tonnes actuellement. Les variétés de riz hybride à promouvoir sont passées par des expérimentations menées avec les scientifiques du Centre national de recherche appliquée au développement rural (Fofifa) et ceux d’Africa Rice. Le résultat obtenu était probant.
Lors de ses prises de parole à la cérémonie de signature, Rabetsitonta est resté dans une posture plus technicienne que politicienne. Sa vision que le Groupe STOI concrétisera s’articule autour du rapport des exploitants agricoles et le secteur privé, d’où l’insistance sur « le développement économique inclusif ».
A aucun moment, l’homme n’a cité même pas un seul passage aux consonances politiques politiciennes. Certes, la filière riz a toujours été un secteur stratégique à Madagascar où « le riz, c’est la vie », la raison à la base du début de la mise en valeur des périmètres coloniaux dans les grands bassins agricoles du pays à partir des années 1920.
Celui qui détient la clé du riz détiendrait le pouvoir à Madagascar. Si le Groupe STOI de Rabetsitonta de concert avec Yuan’s Madagascar et en partenariat avec le Gouvernement réussira son projet, la pauvreté ne sera nullement pas une fatalité.
M.R.


Le sélectionneur national franco-algérien, Boualem Mankour, vient de dévoiler la liste des 24 joueurs qui disputeront la qualification à la Coupe d'Afrique des Nations U23 contre les Seychelles, le 24 septembre prochain. Une rencontre comptant pour le match Aller de la première journée de ce qualificatif pour la CAN U23 qui aura lieu à Mahamasina. Le retour se jouera à l'extérieur prévu pour le 27 septembre.
Dans la liste des Barea U23 figure le nom d'un nouveau joueur qui vient honorer sa première sélection. Il s'agit de Matis Rakotomahanina, un joueur du Racing Union Lëtzebuerg qui évolue en première division luxembourgeoise. La pépite du football malagasy El Hadary Raheriniaina, qui joue actuellement au Saint- Michel United ( Seychelles), figure aussi dans la liste des Barea retenus pour le regroupement avant le choc. Déjà sollicité par Nicolas Dupuis avec les Barea A, il honore sa première convocation avec les jeunes. Le nom d’Arnaud Andrianantenaina du club El Gouna Fc D1 Egyptien est aussi dans la liste du technicien franco-algérien.
Rappelons qu’en cas de qualification, Madagascar croisera le fer avec le Gabon les 21, 22, 23 octobre pour le match Aller et les 28, 29, 30 octobre pour le retour. La dernière montagne à franchir sera le troisième tour programmé au mois de mars pour atteindre la phase finale au Maroc en 2023.
Le chemin à parcourir sera encore long pour les Barea U23, car la CAN U23 prévue au Maroc, au mois de juin 2023, sera à son tour qualificative pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Elias Fanomezantsoa


Dans les starting-blocks, la Vitrine du Vakinankaratra, ce rendez-vous économique, avec plus de 120 stands, sera l'occasion pour tous les acteurs de la Région de communiquer, d'échanger et de se concerter durant plusieurs conférences-débats, de nombreuses animations sur le podium, des rencontres d'affaires, des manifestations culturelles et sportives. Cet évènement de trois jours permettra de créer un nouvel élan pour booster l'économie de cette Région à forte potentialité. Pour cette 24ème édition qui se déroulera sur l'avenue de la Gare d'Antsirabe, les 08, 09 et 10 septembre prochains avec le thème « Convergence d'idées et d'efforts pour la relance économique », le FIOVA (« Fivondronan’ny orin’asan’ny Vakinankaratra »), c’est-à-dire le Groupement des opérateurs du Vakinankaratra, veut démontrer son rôle dans le développement économique du pays en coordonnant ses activités avec la tendance nationale. « Chaque opérateur doit profiter de chaque événement et chaque domaine présent pour en tirer des profits qui doivent évidemment nous servir de guide pour l’émergence du pays », fait remarquer Andrianjafy Ramarojaona, président du FIOVA. Il n’a pas manqué de noter que tout d’abord, l’objectif général de la Vitrine du Vakinankaratra est de développer les affaires des opérateurs pour pouvoir atteindre ensuite l’économie du pays. Comme à chaque édition, de nombreux opérateurs économiques issus de tous les secteurs, allant de la production agricole jusqu’à la transformation, ainsi que les sociétés de service, pourront profiter de cette manifestation économique pour lancer ou relancer leurs produits. Les visiteurs et les clients, de leur côté, découvriront à travers l’événement de nouveaux services et produits répondant à leurs attentes.
Financement des entreprises
On pourrait citer entre autres la banque BNI, bien présente à Antsirabe avec ses 3 agences et ses équipes nomades de KRED, qui témoigne son engagement d'accompagner dans leur développement les acteurs économiques de la Région, agriculteurs, éleveurs, artisans, petites industries et commerçants. Avec la nouvelle Direction des petites et moyennes entreprises (DPME) au sein de la banque, l'objectif est de mieux accompagner les entreprises, les PME, les TPME. A cet effet, une intervention des spécialistes de la DPME aura lieu durant la conférence-débat sur le thème « Le financement du "mpandraharaha" et les risques associés ».
Ce rendez-vous économique régional est véritablement une opportunité de faire connaitre les solutions financières adéquates pour les entreprises de la Région. A travers cet évènement, le FIOVA veut prouver son rôle dans le développement économique du pays en coordonnant son activité avec la tendance nationale. Cet évènement économique qui rime avec des activités sportives et culturelles est donc une occasion pour les petites, moyennes et grandes entreprises participantes pour tirer des profits dans le domaine commercial et économique. Outre l’exposition des activités du secteur agricole, la séance de rencontre « B to B » et les séries de conférences-débats axés sur l’économie et le développement sont également prévues durant cette foire économique. Cette année, l’accent sera surtout mis sur des séances de coaching au cours desquelles les participants qui rencontrent des difficultés dans ce domaine, auront l’occasion d’acquérir des connaissances et des expériences sur la stratégie marketing, la gestion et la politique du développement d’entreprise.
Hary Rakoto





Le monde du sport automobile est en deuil. Un homme au grand cœur, le pilote de rallye malagasy Solofonirina  Mamy Patrick plus connu de tous par son sobriquet "Boom" est décédé dans la nuit de vendredi à samedi. La nouvelle était annoncée par le club ASACM et la Fédération malagasy de sport automobile dans la matinée du samedi. 

« Les jeunes participent pleinement au développement de Madagascar et ont une place prépondérante dans le succès de notre pays » a annoncé le Président de la République Andry Rajoelina lors de la clôture de la Journée mondiale de la jeunesse à Madagascar (JMJ Mada X), hier.

Jour J. Les élèves vont retourner en classe à partir de ce jour, et ce, après plus de deux mois de grandes vacances. La date du 5 septembre a été fixée par le ministère de l’Education nationale comme date de la rentrée officielle, tant pour les établissements publics que ceux privés. Des parents s’y sont préparés depuis le mois de juillet, en achetant en une seule fois ou petit à petit les fournitures scolaires.

Attractif et compétitif !

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

Où en est la relance du tourisme ? La haute saison touche à sa fin. La rentrée pointe son nez ! Les potaches vont reprendre le chemin de l'école etles adultes leur travail. Finies les vacances ! La question, la reprise a-t-elle eu lieu ?

PPN - Baisse de prix observée par la SPM

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

En abondance après les approvisionnements effectués par la State Procurement of Madagascar, le prix de la farine et celui du riz dans certaines régions du pays ont été observés en baisse récemment. Pour rappel, la SPM vient tout juste de réceptionner la cargaison du CORE-IMPERIAL, un navire en provenance d'Inde avec à son bord 7 000 tonnes de riz destinés à approvisionner le marché local en plus des 5 000 autres tonnes de riz en guise de don de la République de l'Inde.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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