Trois personnes sont placées sous mandat de dépôt à la prison d’Ambatolampy. L’affaire concernant l’assassinat d’une mère de famille et de son fils à Ambohimandroso a pris une grande avancée. Sitôt après le meurtre, la Gendarmerie d’Antanifotsy et celle d’Ambohimandroso ont procédé à une enquête et des arrestations. Les suspects ont comparu devant le tribunal d’Ambatolampy, hier, et sont incarcérés à la prison de cette localité pour attendre leur jugement. Il s’agit du compagnon de la femme, qui n’est autre que père de l’enfant, un ancien employé de la famille, ainsi qu’un voisin. Ce dernier a été parmi les suspects à cause des traces de sang sur ses vêtements, lorsque les gendarmes sont venus constater les faits. Le meurtre a eu lieu le 9 septembre dernier. Une femme de 30 ans ainsi que son fils de 3 ans et demi ont été tués de sang-froid chez eux. La Gendarmerie a mené son enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Pour rappel, la maîtresse de maison a été décapitée. Elle portait des traces de coup de couteau au niveau du cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu. Le crime a eu lieu au moment où le chef de famille était encore en mission dans la Capitale. A près d’une semaine, l’affaire a été plus ou moins éclaircie. Cependant, une source a avancé que les auteurs de ces atrocités ont pris l'argent, une somme assez conséquente que la victime avait en sa possession. De son vivant, elle fut une commerçante itinérante. Il paraît qu’elle aurait envisagé d’acheter un camion.
Anatra R.
Le parti Freedom réagit à l’actualité marquée notamment par les diverses gesticulations et déclarations ici et là de l’Opposition en général et du collectif de candidats. Dans une déclaration lue par Haja Rasoanarivo, son secrétaire national, ce parti n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les « différentes déclarations » de ces derniers temps. Des déclarations qualifiées par le Freedom de « fallacieuses ».
Dans sa déclaration, devant la presse hier à Antanimena, cette formation politique souscrit aux propos du Premier ministre Ntsay Christian et condamne ainsi avec la plus grande force « toute velléité de troubles et une nouvelle crise politique que certains tentent d’instaurer dans le pays ».
Le dernier mot, dit-il, revient à la population malagasy qui est « seule décideuse » de qui elle veut voir diriger le pays par le biais d’une élection, en vertu de la Constitution de la Quatrième République et les lois en vigueur dans le pays en matière d’élections. « Il n’existe aucune voie à part l’élection du 9 novembre prochain pour éviter au pays de s’engager dans une voie sans issue », renchérit ainsi le Freedom.
Le député Fetra Rakotondrasoa, président du collège des élus du Freedom, ajoute que ces élections sont prévues de longue date. Que tout le monde savait depuis cinq ans qu’une élection aura lieu en cette fin d’année 2023 et qu’il n’y a pas de surprise. Tout le monde, simple citoyen comme politiciens, sait que ce rendez-vous se tiendra. Une manière pour lui de critiquer les agissements des opposants actuellement qui ne visent qu’à gagner du temps.
Contradictoire
Il affirme d’ailleurs que les nombreuses revendications mises en avant par l’Opposition ou les candidats de l’Opposition ont trouvé leurs réponses par et dans les textes en vigueur. A son avis, il n’existe ainsi plus aucune raison juridique ou logistique qui expliquerait que l’élection ne se tienne pas avant la fin de l’année.
Le parlementaire pointe, par ailleurs, du doigt le discours des opposants actuellement qui est aux antipodes du sien entre la période « fin de l’année 2022- début d’année 2023 ». « Ils ont toujours remis en doute la volonté du régime à aller vers cette élection », remarque-t-il. Cependant, le régime a prouvé sa bonne foi en publiant notamment le calendrier et que la CENI a prouvé la sienne dans l’organisation notamment logistique, car l’impression des bulletins uniques est en cours.
Aujourd’hui, c’est cette Opposition qui semble faire des pieds et des mains pour que le scrutin ne se tienne pas. « Elle abat ses dernières cartes pour empêcher la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin», opine le député. Raison pour laquelle l’élu dans le District de Miarinarivo souligne qu’il n’est plus le moment de créer la confusion chez la population et appelle à laisser l’élection se tenir.
Recueillis par L.A.
Bryan Ratsivahiny a encore fait parler de lui au championnat de Madagascar de Run - troisième manche - baptisé « Mobil Drag and Realay Race XXL », le week-end dernier, sur la piste de la Base 213 Arivonimamo. L’élève dépasse le maître. Car même son père, un pilote connu du Run, salue l'exploit de son fils. « Moi-même je n’arriverai pas à faire son exploit », avoue Andry Ratsivahiny.
Le jeune pilote du Runmada, Bryan Ratsivahiny, a encore réalisé une prouesse pour un garçon de 15ans. Et figure déjà dans les rangs des pilotes de la discipline. Il a parcouru les 400m avec maîtrise à bord d'un Peugeot 205 8s monstre, qui a ébahi l’assistance, en 13 secondes 85 centièmes. C'est inédit pour un jeune de son âge et incroyable pour le public, mais il l’a fait. Car rares sont les pilotes, même les plus chevronnés de la discipline, qui peuvent réaliser l’exploit. Bryan Ratsivahiny promet d’améliorer davantage cet exploit la prochaine fois.
Il y eut un arrêt de la compétition par les organisateurs suite à un incident survenu vers 14h, lors du passage « Joker », entre Jean Dieu Rafanomezantsoa dit Vazaha (Subaru Impreza) et Tahina Rasolojaona alias Jaytaxx (///M Turbo). Ce dernier a percuté le capteur cellulaire de temps à l’arrivée. Résultat : disqualification du leader au classement après deux manches et fin de la course. Vazaha remporte ainsi la troisième manche. Comme Herizo Boarilaza alias Bobo ( Mitsubishi Evo V) est le pilote qui a réalisé le meilleur temps de 10s 44 centièmes de sa catégorie Pro Run , lors du deuxième passage, le titre lui a été attribué. Tandis que Vazaha se classe deuxième et Tojo Ranaivo (Mitsubishi Evo X) complète le podium.
Pour revenir à Bryan Ratsivahiny, grâce à son exploit, il est monté sur la plus haute marche du podium dans la catégorie ‘‘jeunes’’, cinquième de la catégorie super Run et 14ème du classement général. Bryan promet déjà qu’il sera au rendez-vous à la dernière manche le 28 octobre prochain.
La joie était immense pour son premier fan, son père, le député d’Atsimondrano Andry Ratsivahiny et toute sa famille.
« Si un enfant veut prendre part à une compétition, il faut lui donner carte blanche quelle que soit la discipline sportive de son choix. Car, c’est comme tous les défis de la vie personnelle aussi bien que son cursus professionnel dans l’atteinte de ses objectifs. Le mieux c’est de le soutenir dans sa passion. Encore, une fois merci au Bon Dieu de l’avoir protégé sur tout ce qu’il a fait. Je ne remercierai jamais assez aussi Rij Gassi Tahiry Heriniaina et tous ceux qui l’ont aidé de près ou de loin.»
Elias Fanomezantsoa
Suite au tirage au sort du numéro de chaque candidat, il en ressort que le candidat Rajoelina Andry Nirina portera le dossard numéro 3. Porte chance ou porte malheur ! Là n’est pas la question. Dans ce genre de compétition la notion de « chance » ou de « malheur » n’entre pas forcément en jeu. L’élection ou non d’un tel ou tel candidat au poste de Président de la République dépendra étroitement de ce qu’il est, ce qu’il était, peut-être, ou de ce qu’il « sera » c’est-à-dire de ce qu’il a fait dans le passé et de ce qu’il présente pour améliorer le « présent » et « l’avenir » du pays.
En réalité, dans une élection présidentielle, il n’y a pas de miracle ni de magie. Le peuple apprécie en fonction de ce qu’il a vu ou constaté à partir des faits réels ! Un postulant à la chaire de la présidence du pays n’a aucune chance de réussir s’il n’est pas capable de présenter un dossier ou un parcours apte à convaincre l’électorat. S’il ne parvient pas non plus à faire état d’un savoir-faire sérieux, expériences solides et connaissances intellectuelles, pour diriger les 25 millions de malagasy. Et enfin, s’il ne jouit pas d’une notoriété morale à travers un parcours « sans taches » de nature à drainer la majorité des citoyens.
Compte tenu de ces critères de base, la fonction de Chef d’Etat n’est pas le fait d’un aventurier ou de quelqu’un farfelu. En quelque sorte, c’est l’apanage d’un ou d’une femme sérieux ayant un background solide et convainquant. Une personnalité crédible ! Quel que soit le numéro obtenu lors du tirage au sort, cela n’a aucun impact sur le déroulement et les résultats du scrutin.
Toujours est-il, certains chiffres légendaires et emblématiques portant en eux des caractères sacrés, « isa masina », selon la croyance des uns et des autres existent. D’après les traditions de la religion judéo-chrétienne, le nombre « trois » figure parmi les plus vénérés. Pour le peuple d’Israël, c’est nombre des grands Patriarches à l’origine de la Nation d’Israël : Abraham, Isaak et Jacob. Pour les chrétiens, le chiffre « trois » incarne la « Trinité » : Dieu le Père, Jésus le Fils et le Saint-Esprit, fondement même de la base doctrinale de la foi chrétienne. Ainsi, c’est un chiffre sacré ! D’autres comme le « sept » et le « douze » portent en eux des valeurs mystiques notamment selon l’esprit de la tradition ancienne des malagasy. Le sept symbolise l’idéal tandis que le douze, le sacré ou uniquement réservé au souverain : les douze montagnes sacrées d’Antananarivo, etc.
Le candidat du parti TGV, Rajoelina Andry Nirina porte selon le verdict du tirage au sort le numéro trois. Son bulletin de vote sera imprimé sous le chiffre « trois ». Des sympathisants TGV, soutenant le candidat Rajoelina, y voient déjà un signe de bon augure. A tort ou à raison, ils y croient !
Ndrianaivo
Des risques réels. Le contexte économique mondial, tout comme la situation politique, n’est pas de tout repos pour l’économie malagasy. Le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a déjà tiré la sonnette d'alarme par rapport aux menaces économiques qui planent dangereusement au-dessus de Madagascar dans sa Revue du milieu d’année (RMA 2023), publiée au cours de ce mois de septembre. Ces menaces pourraient potentiellement mettre en péril les perspectives de croissance économique du pays pour le second semestre de l'année en cours. Parmi les principales préoccupations figure le conflit en Ukraine, les perturbations énergétiques et les rebondissements liés au contexte électoral. Le conflit en Ukraine, qui sévit depuis un certain temps, représente une source d'inquiétude majeure pour Madagascar. En tant que Nation dépendante du commerce international, Madagascar est vulnérable aux répercussions de ce conflit sur l'économie mondiale. Les perturbations dans les échanges commerciaux pourraient affecter les flux d'importation et d'exportation, perturbant ainsi l'économie malagasy. Par ailleurs, les fréquentes perturbations dans l'approvisionnement en électricité du pays ont déjà eu un impact négatif sur la production économique. Les coupures de courant récurrentes entravent la productivité des entreprises, ce qui se traduit par une baisse de la production et des pertes financières. Pour maintenir une croissance stable, Madagascar doit s'atteler à résoudre ce problème majeur.
Le contexte électoral, avec le scrutin présidentiel prévu au mois de novembre prochain, suscite également des préoccupations. Le risque d'instabilité politique qui semble volontairement provoqué par une frange de politiciens et les incertitudes qui en découlent pourraient décourager les investisseurs étrangers et mettre en péril les projets de développement économique en cours.
La stabilité politique avant tout
L'investissement étranger joue un rôle crucial dans la croissance économique de Madagascar, et tout signe de déséquilibre politique pourrait décourager les investisseurs. Le MEF a averti que les projections de croissance économique pourraient être revues à la baisse en fonction de l'évolution de ces risques. Initialement, le pays visait une croissance de 4,9 % pour l'année 2023. Mais avec ces menaces persistantes, cet objectif pourrait être difficile à atteindre. Pour stimuler la croissance économique et faire face à ces menaces imminentes, le MEF souligne l'importance des investissements publics et des partenariats public-privé dans les secteurs clés. Parmi les initiatives prometteuses figurent les projets d'aménagement agricole visant à accroître la production de riz de 10 %. Cette augmentation de la production alimentaire pourrait non seulement stimuler l'économie, mais aussi renforcer la sécurité alimentaire du pays. En outre, Madagascar avait placé de grands espoirs dans le secteur touristique grâce à l'accueil des 11èmes Jeux des îles de l'océan Indien. Cependant, la réussite de cet événement dépendait en grande partie de la stabilité politique et de la capacité du pays à attirer les touristes, malgré les défis économiques actuels.
Bref, le MEF lance un appel à la prudence et à la vigilance face à ces menaces économiques imminentes qui pèsent sur Madagascar. Il est impératif de maintenir la stabilité politique et d'encourager les investissements dans les secteurs stratégiques pour soutenir la croissance économique du pays. Madagascar doit faire preuve de résilience et d'adaptabilité pour surmonter ces défis économiques et poursuivre sa quête vers un avenir prospère.
Carinah Mamilalaina
Une volonté d’intégrer la lecture dans les milieux où les livres sont peu présents. Tel est le principal objectif de l’association « Opération Bokiko » et ses collaborateurs en organisant une deuxième édition de la Foire au livre en milieu rural. Ladite association réaffirme ainsi sa volonté de développer la culture en milieu rural en proposant pour sa deuxième année l’événement « Tsenaben’ny boky », qui se tiendra dans la Commune rurale d'Andriampamaky, sur la route nationale 3 reliant Antananarivo et le District d’Anjozorobe, les 22 et 23 septembre prochains.
Comme lors de l’édition précédente, de nombreux documents et livres en langue française et malagasy seront en vente sur les lieux, et ce à moindre coût. La manifestation accueillera un panel d’auteurs prestigieux, en particulier Mitia Riambola, auteure et membre de l’association « Faribolana Sandratra ». Et parmi la pléiade d’auteurs célèbres, la vedette de la grande foire sera indiscutablement la grande écrivaine Michèle Rakotoson, celle qui a encore remporté le concours littéraire international POLA ou Prix Orange du Livre en Afrique 2023 avec son œuvre « Ambatomanga, le silence et la douleur ». Sans doute, elle fera une allocution autour de ses différents ouvrages.
« Cette année, à la suite de la demande des villageois d’Andriampamaky, nous mettons en avant les "Angano " (contes) malagasy », les romans malagasy et les livres d’histoire de Madagascar », indique une responsable au sein de l’association « Opération bokiko ». Le « Tsenaben’ny Boky » à Andriampamaky a pour objectif d’emmener les livres au plus près des habitants. Il y aura également des animations, conférences, expositions et enfin une soirée de feu de camp avec les auteurs qui participeront à la manifestation.
Pour cette deuxième édition, l’événement sera sans doute l’un des incontournables lieux de rendez-vous littéraire dans cette zone de la RN3, notamment grâce à la persévérance de l’association « Opération Bokiko » et Andrianina Association. En ayant tous la passion du livre sous toutes ses formes, ces acteurs se donnent pour mission d’apporter l’art du livre et de la lecture dans les zones rurales. Cet évènement littéraire se veut aussi être un facteur pour motiver le public mais surtout les jeunes d’aimer la lecture, mais aussi de transmettre le goût de la littérature. En tout, cette foire qui durera deux jours a pour objectifs de ramener le livre au cœur du quotidien des Malagasy dans cette zone rurale et de permettre aux auteurs de pouvoir se faire connaître davantage à travers leurs œuvres.
Si.R
La Province de Fianarantsoa n'a pas oublié de gratifier ses jeunes après les exploits qu'ils ont réalisés pour le pays dans différentes échéances nationales et internationales de sport et de culture.
Une grande célébration a été réservée aux athlètes originaires de la Région de Haute Matsiatra par son gouverneur Lova Paul Razafindrafito, assisté par le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Jean Bosco Rivotiana, la présidente nationale de l’association AFF ( Andry sy Fotoana ho an’ny Fampandrosoana), dirigée par Haingo Rakotoniary Ravatomanga et tous les élus et les autorités étatiques de la Région, cette fin de semaine.
Le quatrième bien classé pour Madagascar. Les forêts sèches de la Région d’Andrefana viennent d’être proclamées patrimoine mondial de l’UNESCO, le samedi 16 septembre lors de l’assemblée générale de l’UNESCO qui s’est tenue à Riyad, en Arabie-Saoudite. Elles font partie des 4 biens ajoutés dans la liste, à savoir le massif forestier d’Odzala-Kokoua, au Congo, le Ha Long Bay, Archipel Cat Ba au Vietnam, les volcans et forêts di Mont Pelée et des Pitons du nord de la Martinique pour la France, sans oublier le bien de Madagascar. La Grande île compte actuellement 4 biens du patrimoine mondial. Ces derniers se composent d’un bien culturel qu’est la colline royale d’Ambohimanga, ainsi que 3 biens sériels naturels, à savoir la réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, les forêts humides de l’Atsinanana et récemment les forêts sèches de l’Andrefana. Ils sont constitués en tout de 12 Parcs nationaux.
Le projet de Transport par câble (TPC) est en bonne voie et entre dans la phase de renforcement des infrastructures. Ainsi, ce week-end, les gros œuvres au niveau de la gare et de la cabine d'Anosy sont terminés. Actuellement, il reste à peaufiner les rouages qui feront tourner la gare. Selon le Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), les travaux vont se poursuivre avec l'installation des poulies et du moteur qui fera tourner le câble.
Le secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes, Gérard Andriamanohisoa a effectué une visite des lieux samedi dernier et a pu constater l'avancée des travaux. Selon lui, les entreprises en charge dudit projet de TPC, à savoir Colas et Poma, se sont également mis d'accord sur les codes couleurs à utiliser sur la ligne Orange reliant Ambatobe et Anosy.