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Le ministère de l'Economie et des Finances de Madagascar poursuit sa politique de transparence en publiant la "Revue de Milieu d'Année" pour l'exercice 2023. Cette revue vise à offrir un aperçu synthétique de l'exécution budgétaire de l'Etat au cours des six premiers mois de l'année, permettant ainsi au public et aux parties prenantes de suivre de près l'évolution de la situation des Finances publiques malagasy. En effet, la loi de Finances de 2023 avait initialement prévu une croissance économique de 4,9%. Cette croissance devait être soutenue par diverses mesures, notamment la mise en œuvre d'investissements dans les secteurs productifs et sociaux, la réduction de la dépendance à l'importation, l'amélioration des infrastructures de transport et de communication, le développement de l'offre d'énergie, et la mise en vigueur du nouveau code minier pour attirer de nouveaux investisseurs. Cependant, la première moitié de 2023 a été marquée par des défis contextuels tels que la baisse de 769,4 milliards d'ariary de la base monétaire, une hausse de 4,9% de l'indice des prix à la consommation depuis le début de l'année, une diminution de 20% des exportations de biens, et une baisse des importations de 13,5%. Mais malgré ces défis, l'exécution budgétaire a connu une amélioration par rapport à l'année précédente. Au 30 juin, les recettes avaient atteint 3 701,8 milliards d'ariary, soit 40,2% de l'objectif annuel et une augmentation de 6,6% par rapport à la même période en 2022.
Progression des chiffres
La Direction générale des impôts a particulièrement performé avec un taux d'exécution de 119,34%, les recettes atteignant 484,1 milliards d'ariary contre une prévision de 405,7 milliards d'ariary. Les recettes douanières ont également augmenté, atteignant 1 682 milliards d'ariary par rapport à 1 547,5 milliards d'ariary à la même période en 2022. En ce qui concerne les dépenses, elles se sont élevées à 8 486,9 milliards d'ariary, correspondant à un taux d'engagement global de 55,2%. Les dépenses de fonctionnement ont été exécutées à un rythme sans précédent pour un premier semestre, avec un taux d'exécution de 60%. De plus, les dépenses d'investissement sur financement interne sont passées de 3% à 11% par rapport à la même période en 2022. Ce qui rend cette revue particulièrement instructive, c'est son analyse détaillée des dépenses de l'Etat, ventilées par rubrique, secteur, région et classification fonctionnelle. Cette approche permet de mettre en lumière les principales catégories de dépenses en fonction de leur nature, offrant ainsi une vision plus précise de l'allocation des ressources publiques. La réalisation de cette Revue de Milieu d'Année a été rendue possible grâce à la collaboration des départements internes et externes au ministère de l'Economie et des Finances, démontrant ainsi l'engagement continu du Gouvernement malagasy envers la transparence et la responsabilité financière. En somme, la Revue de Milieu d'Année 2023 souligne à la fois les défis et les réalisations de l'exécution budgétaire au cours des six premiers mois de l'année. Elle offre un aperçu précieux de la gestion des finances publiques à Madagascar, tout en mettant en avant les efforts du Gouvernement pour atteindre ses objectifs économiques et budgétaires pour l'ensemble de l'année 2023.
Hary Rakoto



Il y a 33 ans depuis que le Groupe SODIAT a vu le jour. Un anniversaire fêté comme cela se doit hier. Au menu, une fête au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. L’événement s’est ouvert par le discours du Président directeur général du Groupe Maminiaina Ravatomanga, qui souligne que « de nombreuses étapes ont été franchies par l’entreprise depuis 1990 à aujourd’hui ».
Et lui de rappeler en effet qu’un long chemin a été fait en 33 ans. « Tout est parti du seul secteur d’activité : le transport, pour se développer dans plusieurs domaines, dont le tourisme, l’immobilier, les médias, la santé, l’exportation, le transport aérien, les travaux publics et la construction, le transit et d’autres domaines. Au départ, l’entreprise ne comptait que trois collaborateurs pour arriver à plus de 4 000 actuellement. A l’origine, la société louait un bureau à Ankadifotsy, pour s’étendre aujourd’hui dans plusieurs Régions, dont Analamanga, Vakinankaratra, Atsinanana, Boeny et Anosy », rappelle Maminiaina Ravatomanga.
Cette performance a été permise grâce à des collaborateurs fiables, soutient-il. Et de rajouter que les collaborateurs sont les fondations de la bâtisse, les pierres qui forment la grande famille SODIAT. Le succès de la société résulte aussi, selon ses dires, par la confiance. Une valeur qu’il appelle à renforcer pour permettre au Groupe de continuer à grandir.
Il appelle ainsi ses collaborateurs à le respecter mais ne pas avoir peur de lui. « Il ne doit y avoir aucune peur lorsque l’on fait son travail dans la droiture et lorsque l’on respecte la parole donnée. Le respect et la peur sont deux choses totalement différentes. Il ne faut pas avoir peur de moi. Nous devons nous respecter mais pas avoir peur l’un de l’autre », dit-il, s’adressant à ses collaborateurs.
Des distinctions honorifiques pour 270 collaborateurs
C’est pour les collaborateurs du Groupe que la journée d’hier a été consacrée. Une journée qui a été inoubliable pour plusieurs d’entre eux. En récompense pour leur ancienneté, leur loyauté au sein du Groupe, le PDG de SODIAT annonce en effet 6 mois de salaire pour les employés comptant plus de 25 ans d’exercice dans l’entreprise. L’équivalent de 4 mois de salaire sera reversé pour ceux qui affichent une longévité entre 20 et 25 ans, et 3 mois de salaire pour ceux entre 15 et 20 ans. L’ensemble du personnel bénéficiera de paniers garnis et d’un mois de salaire en plus, selon une autre annonce faite par le PDG du Groupe.
270 collaborateurs ont, par ailleurs, été élevés à divers grades dans le tableau de l’Ordre national malagasy, hier. La cérémonie a été honorée par la présence de madame le chancelier Donatella Rakotonarivo et de nombreux membres du Gouvernement. 6 collaborateurs ont ainsi été élevés au rang de commandeurs de l’Ordre national malagasy, 15 au rang d’officiers de l’Ordre national malagasy et 56 chevaliers de l’Ordre national malagasy. Par ailleurs, 19 collaborateurs ont été faits officiers de l’Ordre du mérite de Madagascar et 24 chevaliers de l’Ordre du mérite de Madagascar.  Afin de récompenser les collaborateurs qui comptent respectivement 15 ans et 10 ans de bons et loyaux services dans le Groupe, 129 se sont vus remettre une médaille d’argent du travail et 221 ont reçu une médaille de bronze. Les membres du Groupe et leurs familles ont également pu assister en fin de journée à un spectacle animé par des artistes de la place.
Lalaina A.

Grâce à son talent irréprochable, Do B, le créateur d’harmonie et de mélodie, de son vrai nom Ronaldo Rasolofoarison, a reçu un mérite plus signifiant. En effet, il vient d’accrocher une nouvelle étiquette à son tableau de distinction, et non des moindres. Le Gouvernement, représenté par  la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, l’a élevé au rang de Chevalier de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture. La cérémonie y afférente s’est déroulée samedi dernier. 
Do B a reçu cette distinction après avoir brillé au concours international « Beatbox Battle World Championship », organisé à Berlin (Allemagne). Il a remporté la première place dans la catégorie « Vocal scratch ».
« Le monde du "Beatbox" est un sujet culturel auquel beaucoup de Malagasy ne sont pas encore habitués, même s'il occupe déjà une place à l'étranger. Le ministère de la Communication et de la Culture est toujours prêt à soutenir les acteurs, sans exception, ce qui permettra d’améliorer la réputation de Madagascar dans les concours culturels au niveau international », a déclaré la ministre Lalatiana Rakotondrazafy.
Do B s’est affiché avec un air éblouissant au moment de recevoir sa gratification. Il n’a pas pu masquer une pointe d’émotion au moment de recevoir cette broche spéciale, sous les yeux de son public venu à son concert au centre culturel Ivokolo, Analakely. Cette consécration représente sa récompense après tant d’années de travail. Pour la petite histoire, le « Beatbox » est une pratique vocale née avec le hip-hop. Cette technique de percussion vocale est incluse dans la musique rap aux Etats-Unis dans les années 1970. Sa vocation première consistait à remplacer la boîte à rythme chez les groupes qui ne pouvaient pas s’en payer. Ainsi, l'artiste utilise uniquement sa voix pour produire des sons de batterie, de basse et d'autres effets sonores. Lors de ce Championnat international qui s’est déroulé en Allemagne, Do B était l’unique représentant de l’Afrique australe.
Si.R

La une du 23 sptembre 2023

Publié le vendredi, 22 septembre 2023

A bon port

Publié le vendredi, 22 septembre 2023


Ntsay Louis Christian, Premier ministre, chef du Gouvernement collégial, assume ! De la fermeté assurée et de la détermination assumée, il imprime ses marques. Ntsay fait savoir à tous ceux ou celles qui veulent l’entendre qu’il entend achever, en « beauté », la mission que lui-même et le Gouvernement collégial qu’il dirige, selon la Constitution, sont tenus d’exécuter à terme, à savoir la tenue de l’élection présidentielle le 9 novembre et le 20 décembre, le cas échéant, pour le second tour. Et qu’au final, Madagasikara aura un nouveau Président de la République élu en janvier 2024.
Rappelons que ce n’est pas la première que cet homme de poigne de 62 ans, âge révolu, tient les rênes du pouvoir pour conduire le pays vers l’élection présidentielle. En juin 2018, Ntsay Louis Christian a été nommé Premier ministre, chef d’un Gouvernement dit de « consensus » dont la mission principale consiste à organiser l’élection pour désigner le nouveau Président de la République. Ntsay et le Gouvernement de consensus qu’il a dirigé ont exécuté avec brio la tâche. En janvier 2019, le pays avait un nouveau Président élu selon la règle de l’art respectant les normes et les fondamentaux de la démocratie. En tout cas, c’est la première fois dans les annales de la République Malagasy qu’une alternance démocratique a pu avoir lieu.
Ceci étant, l’homme, cet économiste de formation et ancien fonctionnaire international, à qui revient la tâche aussi complexe que délicate de diriger le pays vers le crucial scrutin de novembre n’est pas un novice en la matière. Ntsay Christian est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, « the right man in the right place » ! Il est aguerri dans ce genre de mission difficile sinon spéciale.
A l’approche de novembre, la classe politique s’excite. De la fièvre voire de l’effervescence agitent le pays. Au fur et à mesure où la date de 9 novembre se précise, la température monte ! Les états-majors des treize candidats admis officiellement à parcourir sont déjà à pied d’œuvre. Les uns pour préparer sérieusement l’atteinte de l’objectif déclaré c’est-à-dire gagner la bataille : être élu ! On finalise l’élaboration du programme de société à présenter au moment  de la campagne. On peaufine les stratégies dont l’objectif final sera de convaincre les Malagasy sur le bien-fondé du programme économique et social soumis de telle sorte que les citoyens électeurs créditent leur choix.
D’autres s’amusent au jeu dangereux. Les dix prétendants regroupés au sein du Collectif des candidats jouent autrement. Ils remettent tout en cause et dénoncent ce qu’ils considèrent d’irrecevable à la candidature de Rajoelina Andry Nirina, de par sa nationalité française en se basant, à tort ou à raison, sur l’Art 46 de la Constitution. Et ils ne veulent rien savoir ! Les Ravalo et Rajao et compagnie contestent, avec virulence et même avec animosité, la décision de la HCC d’avoir remis la clef du pouvoir à un Gouvernement collégial après que le président du Sénat renonce. Les « dix » dénoncent ce qu’ils appellent d’un micmac au sommet de l’Etat. Tout compte fait, soutenu par les caciques de l’Opposition le Collectif mise sur le report du vote de novembre.
Déterminé, le Premier ministre mènera le bateau à bon port.



Les soutiens au Président candidat Andry Rajoelina en rangs serrés. La naissance officielle de l’«Union pro Andry Rajoelina»(UPAR), coalition formée d’élus, de notables, de raiamandreny ainsi que de membres de diverses associations soutenant la candidature du Président sortant à sa réélection en novembre prochain, a été annoncée, hier au Centre de conférence internationale d’Ivato.
Parmi les figures notables au sein de cette nouvelle coalition politique, l’on peut citer Lalatiana Ravolomomanana, conseillère municipale à la Commune urbaine d’Antananarivo ; Pety Rakotoniaina, le maire de la Commune Urbaine de Fianarantsoa ; les anciens ministres Rina Andriamandavy VII, Virapin Ramamonjisoa, Paul Rabary,  Jean de Dieu Maharante ou encore le député Ambovombe Milavonjy Andriasy Philobert lesquels ont pris la parole à la tribune.
« De nombreux objectifs ont été fixés. Nombreux n’ont pas encore été atteints et attendent. Et c’est pour cette raison que nous sommes réunis ici aujourd’hui. Il (le Président Rajoelina) a besoin d’un nouveau mandat. Les travaux débutés doivent être poursuivis. Cela nécessite une solidarité de la part de nous ses soutiens. Nous devons travailler et nous ouvrir encore plus. Notre objectif commun est de soutenir notre candidat », a déclaré le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, du haut de la tribune.
Les membres de cette plateforme politique affirment ainsi être conscients que ces cinq dernières années n’ont pas été faciles compte tenu des circonstances défavorables à l’échelle internationale qu’au niveau national. Mais qu’en dépit de la conjoncture, le pouvoir, avec à sa tête le Président Andry Rajoelina, a tenu la barre droite. Ainsi durant ce mandat, des réalisations concrètes ont pu être matérialisées, notamment en matière de construction d’infrastructures de proximité.
Ces réalisations ont en effet été faites « en seulement 2 ou 3 ans de travail, ce qui laisse augurer de ce que le Président Rajoelina dispose de cinq ans plein», opine Virapin Ramamonjisoa, président du parti Virapin Group. L’ancien ministre originaire du Sud du pays qui se dit prêt à apporter son soutien à la campagne du Président sortant à Fianarantsoa et Toliara, fustige par ailleurs le discours de certains candidats qui mettent en avant la cause côtière.
Contrepoids
 « Il est aisé de critiquer, mais difficile de réaliser », soutient pour sa part l’ancien membre du Gouvernement sous le précédent mandat, Paul Rabary, président du parti Ny Fireneko, qui souligne la volonté du Président candidat à avancer et à travailler pour les générations futures, raison de son soutien. Penjy Randrianarisoa, maire d’Ivato, commune hôte de cette cérémonie de lancement, dont la présence a fait l’objet de beaucoup de commentaires car étant élu sous la bannière du TIM donc de l’Opposition à Rajoelina, a tenu à rappeler l’importance de la solidarité durant son discours. 
 Cette présentation de l’UPAR intervient deux semaines après la publication de la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle et à un peu moins d’un mois et demi du premier tour du scrutin. Elle arrive également à un moment où un collectif de candidats tire à boulets rouges contre le candidat Rajoelina, la HCC et la CENI, en particulier, et sur le processus électoral en général. L’UPAR se dresse quelque part comme un contrepoids à ces prétendants à Iavoloha.
La coalition qui estime que la stabilité, que ce soit sur le plan économique ou politique, constitue la seule voie qui mène vers une émergence de notre « Taninjanaka ». Et que par ailleurs «  l’éternel retour en arrière ne fera nullement avancer ». Une coalition amenée par ailleurs à prendre plus de poids. Un appel est en effet lancé aux concitoyens, aux membres des partis, associations et simples citoyens, ici ou ailleurs (la diaspora), à se joindre au mouvement et à se donner les mains et à contribuer de manière efficace au développement de notre pays.        

La Rédaction



Le sixième Sommet pour le développement industriel de l'Afrique (IDDA III) a ouvert ses portes, hier, en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. L'événement de cette année, sous le thème "Positionner le développement, le déploiement et la rétention des compétences industrielles en Afrique : accélérer la fabrication," a rassemblé des représentants de nombreux pays africains dont Madagascar qui était représenté par le ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, et le ministre des Affaires étrangères Yvette Sylla. L'objectif principal de ce Sommet est de renforcer la compétitivité des pays africains sur la scène mondiale en intégrant les chaînes de valeur et en optimisant les processus de production. Le continent africain doit démontrer qu'il est une destination attrayante pour de nouvelles capacités de production, ce qui nécessite des efforts conjoints pour améliorer la compétitivité industrielle. Madagascar, représentée par ses ministres, a affirmé sa conviction que le développement du pays passera par l'industrialisation. Le projet "One District One Factory" (ODOF) mis en place par le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) vise à industrialiser le pays en créant des unités de transformation industrielle dans différentes régions. D'autres initiatives telles que le Projet de développement de la zone de Transformation Agro-industrielle dans la région du Sud-Ouest (PTASO), les Zones Economiques spéciales et les Zones d'Emergence industrielles illustrent également la détermination de Madagascar à être compétitif sur le marché africain.
Changements technologiques
La troisième Décennie du développement industriel de l'Afrique (IDDA III) a été proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies pour la période 2016-2025. Cette décennie vise à stimuler le développement industriel sur le continent africain. L'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec d'autres entités telles que la Commission de l'Union africaine, l'AUDA-NEPAD et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA), est chargée de mettre en œuvre ce programme. Dans le contexte de la 4ème révolution industrielle, l'Afrique doit se préparer à faire face aux changements technologiques rapides. Cela nécessite des stratégies d'innovation et d'agilité pour répondre à l'évolution de la demande mondiale. Les fabricants africains doivent être équipés d’outils nécessaires pour rester compétitifs sur le marché international. Les représentants malagasy présents au Sommet IDDA III ont pour mission d'obtenir les outils nécessaires pour stimuler l'industrialisation de Madagascar. Ils cherchent également à ouvrir de nouvelles voies et opportunités pour le tissu industriel malagasy. Le pays est convaincu que l'industrialisation est la clé pour assurer son développement économique et intégration réussie dans l'économie mondiale. Le Sommet IDDA III offre une plateforme précieuse pour le partage de connaissances, l'établissement de partenariat et la définition de stratégies visant à renforcer l'industrialisation de l'Afrique. Madagascar se positionne comme un acteur clé dans cette entreprise et est déterminé à jouer un rôle de premier plan dans la transformation industrielle du continent africain.
Hary Rakoto


Et de quatre. Mathieu Andrianjafy était le plus jeune pilote champion de Madagascar des rallyes, 22 ans, à son premier titre en 2007. 16 ans après, il inscrit un nouveau record en devenant un des pilotes les plus titrés de Madagascar avec quatre championnats dans son escarcelle.
Seul Joda Ranarivelo a réalisé une telle performance mais depuis qu’il a mis une parenthèse, non officielle,  à sa carrière, Mathieu est en passe de le dépasser et d’inscrire en gras son nom dans l’histoire des rallyes malagasy. Il lui suffira, facile à dire, de remporter un cinquième championnat de Madagascar. « Je ne vais pas fixer comme objectif principal pour la saison prochaine d’établir ce record. On verra », précise Mathieu Andrianjafy qui certainement ne veut pas mettre plus de pression sur ses épaules. Déjà qu’avec les combats de tous les jours livrés contre les jeunes loups aux dents longues à l’instar des frères Rasoamaromaka, Fred Rabekoto et autres… ne laissant plus de répit  au quadruple champion de Madagascar, courir deux lièvres à la fois ne figure pas dans son planning.
Lui qui a trusté le titre national en 2007, 2013 et deux années consécutives, 2022 et 2023. Mention particulière pour ce dernier dans la mesure où Mathieu Andrianjafy alias Zaza maditra à bord d’une Subaru N11 n’a remporté la moindre manche du championnat de Madagascar 2023 qui en comportait cinq. « Je crois que c’est la régularité qui a fait la différence au décompte final », analyse le champion de Madagascar en titre. Sur la seconde marche du podium à la manche inaugurale de la saison 2023 et au troisième rallye, il a terminé à la troisième et quatrième place respectivement à la deuxième et dernière manche du championnat de Madagascar de l’année en cours.
A 39 ans, Mathieu Andrianjafy présente un bilan éloquent dans le milieu du sport automobile notamment en rallyes avec  69 départs, 19 abandons, 4 titres de Champion de Madagascar, 2 titres de vice-Champion de Madagascar, 15 victoires, 34 podiums…
Rata

Les fortes vagues du lundi dernier a touché  997 personnes et a détruit ou inondé 367 maisons dans la Région du sud-est de Madagascar. Ce bilan a été officialisé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier a été dépêché sur les lieux du drame pour approfondir l’enquête. Le nombre de décès n’a pas encore été finalisé, vu que la recherche de deux personnes disparues à Morondava continue. Ainsi, le bilan reste à 5 morts et deux disparus pour l’instant. Il est à savoir qu’aucun décès ou de blessure grave n’a été évoqué dans les autres lieux.
Ce lundi-là, sept Fokontany dans 4 Communes ont été les plus durement touchés par la montée de la mer. La Commune de Saint-Augustin a enregistré le plus grand nombre de sinistrés avec  394 sans-abris. Viennent ensuite celle de Tsifota (294), Efoetse (244) et enfin la Commune de Beheloke qui a enregistré 60 sinistrés.
Les pertes économiques sont aussi considérables. Pour les pêcheurs, c’est surtout la perte de matériels de pêche qui pèse lourd. En tout, 291 matériels de pêche ont été perdus ou détruits dont 271 pirogues. A Efoetse, la somme de 4 millions d'ariary a été emportée par la marée. Il s’agissait d’une cotisation appartenant à une association locale.
Des boutres utilisés malgré le danger
En pleine alerte rouge, un boutre a bravé l’interdiction imposée par l’Agence portuaire  maritime et fluviale (APMF) à Morondava. Dans la nuit du 21 septembre, celui-ci a tenté de sortir par l’estuaire de Betania en douce, mais a subi la colère de la mer et a été percuté de plein fouet par les hautes vagues. L’embarcation a été engloutie. L’équipage est sorti sain et sauf et quelques marchandises ont été sauvées, avant que le bateau ne se retrouve au fond de la mer.
Avant cette catastrophe, quatre autres boutres ont filé entre les mailles de la sécurité en bafouant tous les normes de sécurité et les autorités locales.
Les effets du front, à l’origine de ces grosses vagues, dans le sud-est de Madagascar s’estompent petit à petit. Actuellement, les côtes malagasy sont revenues au calme. La hauteur des vagues est estimée entre 0,5 et 1,5 mètre.
Durant les trois jours à venir, aucune alerte n’a été émise par le service de météorologie malagasy. Néanmoins, la prudence reste de mise en haute mer.
Nikki Razaf

Alors que ses proches et l'opinion commencent à s'inquiéter vivement de la disparition subite et inexpliquée de Jeremia Famenontsoa Razafiharimanana, cet employé du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'affaire s'est récemment dénouée d'une façon plutôt positive. En effet, la victime, ayant dit être enlevée et après avoir fait l'objet d'un avis de recherche depuis deux semaines, a été finalement retrouvée saine et sauve à Antsiafabositra, une localité bordant la RN4, jeudi dernier.
Jointe hier, une source auprès d'une unité de la Gendarmerie de Maevatanàna était visiblement perplexe. Elle n'a confirmé ni infirmé l'allégation d'un kidnapping. "On ne sait vraiment pas ce qui s'est réellement passé. De toute façon, nous n'enquêtons plus sur l'affaire", a déclaré la source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, la brigade criminelle est venue à Antsiafabositra pour récupérer l'agent du BNGRC. Direction : Antananarivo où devra se poursuivre l'enquête, désormais l'apanage de la Police. Or, c'est là que le bât blesse ! Les différents services au niveau de cette entité, se murent dans le silence absolu, du moins jusqu'au moment où nous avons cherché à obtenir une quelconque confirmation. Ce qui fait que tout un mystère plane encore sur cette affaire.
Mais revenons sur les circonstances conduisant à la découverte des traces de l'employé du BNGRC déclaré porté disparu.
Tout a commencé vers 21h, jeudi, lorsque l'adjoint au chef d'Antsiafabositra a informé la Gendarmerie comme quoi des villageois ont ramené un inconnu dans son bureau. Du coup, les gendarmes ont interrogé l'inconnu, qui reconnait être un employé du BNGRC. Et qu'il aurait été enlevé par des inconnus, selon ses dires. Seulement, il affirme en même temps ne pas se souvenir comment ses ravisseurs l'ont emmené. Et qu'ils lui auraient bandé les yeux et couvert sa tête d'un tissu chaque fois qu'ils le conduisaient d'un endroit à un autre.
Et cet employé du BNGRC racontait encore qu'ils étaient trois à le conduire en voiture, un pick-up Mitsubishi blanc.
Et à un moment donné où ils devaient faire une pause pipi, l'agent du BNGRC affirmait avoir vu des tessons de bouteille avec lesquels il s'est servi pour se blesser volontairement les mains.
En voyant cela, les bandits l'ont abandonné sur place et qu'il aurait parcouru le chemin devant le conduire jusqu'à Antsiafabositra en 2h de temps.
Franck R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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