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Musique jazz - Silo démarre sa tournée nationale

Publié le mercredi, 13 septembre 2023

Les fans et connaisseurs de la bonne musique de toute la Grande île seront bien servis. Après quelques apparitions scéniques dans la Capitale,  Silo décide enfin d’aller à la rencontre de ses inconditionnels dans toute l’île. Ainsi, dans le cadre de sa tournée nationale, l’instrumentiste et chanteur Silo présentera son spectacle intitulé « Silo by Mada in Love ». Le premier concert pour démarrer sa tournée nationale se tiendra dans la Capitale ce 16 septembre, dans les locaux  de Zaza Maditra Alasora à 15 heures. Selon l’artiste, les dates pour les retrouvailles dans les autres provinces seront communiquées prochainement. En attendant, ce rendez-vous s’annonce d’ores et déjà chaud. Un concert qui sera sans doute une autre démonstration de son savoir-faire, riche en sonorités blues, harmonie et polyrythmie. Car,  quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent en effet une seconde jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Et va  encore confirmer son talent de musicien hors pair avec ses camarades de scène. Cet après-midi-là, le chanteur fera voyager le public dans un monde musical inédit. Depuis des années, avec une centaine de concerts à son actif tels que le Silographe, Silogik ou encore Madajazzcar, l’artiste reste fidèle à sa réputation de showman. Silo est toujours  à la hauteur de l’attente de ses fans tant sur le plan décor, lumière et sonorisation. Comme à l’accoutumée, il réservera de belles surprises et devrait interpréter  son single « Change », son dernier opus « Silographie » sortie il y 10 ans, ainsi que son tube « Rimorimo » ? Avec Silo aux manettes, une chose est sûre, le public ne regrettera certainement de faire le choix d’assister à cette soirée. En passant du jazz aux sons plus technos et parfois, rock, le chanteur arrive à remodeler les styles de ses morceaux pour former un spectacle conforme à sa propre identité. Le chanteur sait mettre le public dans sa poche avec ses chansons toujours aussi entraînantes. Un concert promet d'être un événement exceptionnel pour les fans de l'artiste, qui pourront profiter de sa voix unique et de ses performances scéniques envoûtantes.
Si.R




Un grand pas de fait vers la préservation de côtes marines de la Grande île. En effet, le protocole de Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a été signé par les 10 pays présents durant la conférence qui s’est tenue pendant deux jours à Madagascar.  50 millions de dollars seront alloués aux dix pays membres de ce protocole afin de mettre en œuvre la gestion durable des zones côtières suite à cette signature.
« Ceci implique plus de marge de manœuvre d’action dans la préservation des écosystèmes, de la faune marine et de l’habitation côtière. La gestion dépend de la part qui leur est allouée. Chaque pays est libre d’utiliser le fonds selon les besoins et les secteurs en difficulté et prioritaires. Le secteur privé œuvrant dans la protection de l’environnement sera plus particulièrement l’attention de l’Etat malagasy afin qu’il jouisse d’une plus grande action », selon la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Vina Marie Orléa.
La mise en œuvre de ce protocole va équitablement réduire la pollution marine. Limiter et surveiller les déchets issus des industries et les déchets plastic qui sont des véritables fléaux non seulement dans la région de l’océan indien mais qui touchent la terre entière. En adoptant ce protocole, les Etats membres ouvrent la voie à une meilleure protection de l’écosystème côtière, les communautés, la promotion de la lutte contre les effets du changement climatique.
Harmoniser les actions des acteurs
La plus grande avancée consiste dans l’harmonisation entre les différents secteurs concernant de loin ou de près la mer. Cela va des exploitations des ressources maritimes (pêche), protection de l’écosystème mais également le développement de l’environnement marin et la résilience de la population habitant près des côtes. Ainsi, plusieurs départements sont touchés par la ratification du GIZC comme celui de l’Aménagement du territoire, les Mines, l’Environnement, l’Economie, le Tourisme.
« Grâce à la signature de ce protocole, plusieurs points de divergences entre divers secteurs ont été mis à jour. Cela permet de clarifier le rôle de tout un chacun et de définir par exemple le tonnage de poissons autorisé à l’exploitation. L’harmonisation permet aussi de réduire l’étude d’impact environnemental qui retarde un projet de développement », selon Jacquis Rasoanainy, point focal de la conférence.
Il a aussi pris comme exemple l’horaire de l’ouverture de la pêche artisanale qui est à 5 heures du matin et donc la zone est interdite aux bateaux de pêche géants. Cela permet d’éviter le conflit entre la petite pêche et l’exploitation de masse.
« Cette signature revêt une dimension intersectorielle et touche de nombreux secteurs de développement comme la gestion des aires marines protégées, des ressources halieutiques, et la sécurisation foncière ».
Il est à noter que Madagascar est actuellement à la tête du Bureau permanent de la convention de Nairobi. La Grande île a joué un grand rôle dans l’accomplissement de cette signature qui a été bloquée au niveau des négociations sans fin, ces dix dernières années.
Nikki Razaf


Un international malagasy va débarquer bientôt dans le championnat de l’île de la Réunion. Il s’agit du défenseur de la sélection nationale  Berajo qui quittera le JET Kintana et déposera ses bagages  dans un club de la capitale réunionnaise, le Saint Denis FC.
Les dernières prestations de ce Barea, tant au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) avec une médaille de bronze, médaille d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien qu’à la récente sortie de la sélection nationale malagasy face à l’Angola (0-0), ont ébloui les dirigeants du St Denis FC, 4e au classement actuel du championnat local. Selon ces derniers, l’arrivée de Berajo est imminente dans la mesure où les démarches administratives ont été faites. C’est ainsi que Berajo va finalement évoluer au sein de ce club réunionnais après avoir passé des tests dans des équipes européennes notamment en Belgique.
« Il a les qualités pour s'imposer, mais il faudra être patient comme avec tous les joueurs de la Grande-île qui arrivent, affirme un responsable du St Denis FC auprès des confrères réunionnais.  Celui-ci reconnait que « c'est surtout la saison prochaine qu'on pourra réellement bénéficier de son apport, tant ce n'est jamais simple d'être performant de suite, qui plus est lorsqu'on débarque en cours de saison. Mais on va travailler pour."
Le titre de champion semble s’éloigner des mains du club de St Denis FC, par contre il est encore en compétition en Coupe de France.
Rata

La une du 13 sptembre 2023

Publié le mardi, 12 septembre 2023

Revendications politiques - Le SECES tombe le masque

Publié le mardi, 12 septembre 2023

Depuis le début de ses mouvements récents, le syndicat des enseignants- chercheurs et chercheurs- enseignants a toujours revendiqué sa neutralité afin de rassurer sur ses intentions. Mais ces dernières heures, le SECES tombe le masque et montre son vrai visage. Dans une déclaration, rendue publique cette semaine, à l’issue d’une énième assemblée générale, ce syndicat met en effet de côté ses revendications d’ordre professionnel pour embrasser pleinement des revendications politiques.
Après avoir, à un certain temps, réclamé la démission du Chef du Gouvernement, du ministre de l’Enseignement supérieur, et celui des Finances, sans succès, ce syndicat appelle aujourd’hui à la démission de « certains membres de la Haute Cour constitutionnelle ». Et ce, pour des raisons qui sont hors du champ de compétence des syndicats.
En effet, pour expliquer les raisons de la demande de démission, le SECES met les pieds dans le débat autour de la nationalité en évoquant la décision rendue par la HCC. Une décision condamnée par le SECES car selon lui, cela « a permis à des personnes qui ont choisi de perdre leur citoyenneté malgache et ayant demandé et obtenu la nationalité étrangère d’être candidats à l’élection présidentielle malgache ». Plus royaliste que le roi, le syndicat va jusqu’à accuser des membres de la HCC, pour la plupart des magistrats émérites, d’avoir bafoué et d’avoir enfreint la Constitution et le code de la nationalité. Le SECES appelle, par ailleurs, les juges constitutionnels qui se seraient opposés à « ce déni de justice sans nul pareil » à déposer leur démission. Si cela n’est pas des revendications purement et simplement politiques, Dieu que cela y ressemble.
Une déclaration politique qui ne fait pas l’unanimité même au sein du syndicat. Sous couvert d’anonymat, des membres du syndicat se désolidarisent en effet de cette déclaration. Dénonçant une certaine forme de trahison, ceux-ci martèlent la nécessité de circonscrire le débat autour des revendications professionnelles. Et de souligner que chaque membre a une entière liberté de participer, en dehors du groupement corporatif à telles formes de lutte correspondant à sa conception politique, mais il ne doit pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors, opine un membre.
La rédaction


 Au lendemain du tirage au sort des numéros sur le bulletin unique, une dizaine de candidats ont émis une déclaration hier. Evoquant la renonciation du président du Sénat Herimanana Razafimahefa à occuper le poste de Président de la République, ces candidats remettent en question la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) de confier les fonctions de Chef de l’Etat par intérim au Gouvernement collégial.  Selon eux, la dite décision n’est pas conforme à la Constitution et qu’ils ont désormais perdu toute confiance envers cette éminente instance judiciaire.
Pourtant, le président de la HCC, Florent Rakotoarisoa a été clair dans ses explications avant – hier au siège de la CENI à Alarobia. Bien qu'une explication de la décision de la Cour ne soit pas de coutume, le numéro Un d’Ambohidahy a exposé les articles de la Constitution qui ont motivé leur décision. Il évoque en particulier l’article 52 qui stipule que « par suite de démission, d’abandon du pouvoir sous quelque forme que ce soit, de décès, d’empêchement définitif ou de déchéance prononcée, la vacance de la Présidence de la République est constatée par la Haute Cour constitutionnelle. Dès la constatation de la vacance de la Présidence, les fonctions du Chef de l’Etat sont exercées par le président du Sénat. En cas d’empêchement du président du Sénat constatée par la Haute Cour constitutionnelle, les fonctions de Chef de l’Etat sont exercées collégialement par le Gouvernement ». D’après toujours ses explications, « l’empêchement » évoqué ici est pris au sens général, que ce soit d’ordre sanitaire ou personnel.
A quoi bon avoir déposé sa candidature pour la présidentielle auprès de la HCC pour, par la suite, dénigrer la même institution ? En tout cas, cette démarche des candidats traduit une mauvaise foi et une volonté manifeste de perturber le processus électoral.
La Rédaction

 

 



Pour l’économie bleue. La première réunion de la commission mixte Madagascar-Union européenne se déroule présentement à Le Port, à la Réunion, au sein de la « Direction de la mer sud océan Indien » (DMSOI). Cette réunion revêt une importance cruciale pour l'avenir du secteur de la pêche à Madagascar. Elle a pour objectif de valider les activités définies dans le « Projet de partenariat dans le secteur de la pêche - Appui sectoriel (PPSPAS) », un projet d'envergure d'un montant de 4 400 000 €. Composée de cinq membres, la délégation malagasy est conduite par le directeur général de la pêche. Elle comprend également des représentants clés du secteur, notamment le directeur des pêches, le directeur exécutif de l'AMPA, l'ASH, et le CSP. Cette délégation est déterminée à travailler en étroite collaboration avec l'Union européenne pour mettre en œuvre l'accord de partenariat de travail pour la pêche durable, communément appelé « Accord de partenariat de pêche durable ». Cet accord historique a été signé le 30 juin 2023 à Bruxelles et ouvre de nouvelles perspectives pour la pêche à Madagascar. Le PPSPAS a été élaboré dans le but de soutenir le développement du secteur de la pêche à Madagascar. Avec un financement de 4 400 000 € sur une période de quatre ans, allant de 2023 à 2027, ce projet vise à renforcer les capacités locales, à promouvoir la pêche durable et à améliorer les conditions de vie des communautés de pêcheurs malagasy. L'un des aspects essentiels de cet accord est de garantir la durabilité de l'exploitation des ressources marines tout en préservant l'écosystème marin.
Gestion responsable
Il s'agit d'une étape majeure vers une gestion plus responsable des ressources halieutiques, qui sont vitales pour l'économie de Madagascar et la sécurité alimentaire de sa population. Au cours de la première journée de la réunion, les délégations malagasy et européenne ont discuté en détail des différentes composantes du projet. Des plans d'action concrets ont été élaborés pour les années à venir, et les parties prenantes ont convenu de travailler en étroite collaboration pour garantir la réussite du projet. Des ateliers et des séminaires seront organisés pour former les acteurs locaux et promouvoir les meilleures pratiques en matière de pêche durable. Le directeur général des pêches et de la production d'Atirano a souligné l'importance de ce partenariat et a exprimé sa gratitude envers l'Union européenne pour son engagement envers le développement du secteur de la pêche à Madagascar. Il a également insisté sur la nécessité de la transparence et de la coopération pour atteindre les objectifs du projet. La réunion se poursuivra au cours des prochains jours, et les délégations travailleront sur les détails opérationnels du projet. L'ensemble de ces efforts vise à contribuer à la préservation des ressources marines de Madagascar et à renforcer la sécurité alimentaire des communautés côtières dépendantes de la pêche. L'avenir du secteur de la pêche à Madagascar s'annonce prometteur grâce à ce partenariat solide entre Madagascar et l'Union européenne.
Hary Rakoto

La chanteuse Poopy tient à marquer ses 40 ans de carrière artistique d’une pierre blanche. A cet effet, après avoir enflammé les différentes scènes de la Grande île, récemment dans la cité des fleurs, la chanteuse ne compte pas prendre congé et repart pour un autre rendez-vous. Cette fois-ci, Poopy et son équipe vont donner un concert « Premium Live »  ce dimanche 17 septembre à partir de 15h au Centre de conférence international (CCI), Ivato.
Mis à part le concert musical, le public pourra assister au tournage du clip « Tsy hahita ». Il y aura également une séance de dédicaces de photos. La chanteuse a martelé que les visiteurs sont conseillés de suivre le « Dress code » couleurs pastels-unis. Si le temps a bien passé depuis sa première montée sur scène, Poopy reste l’une des figures emblématiques de la variété malagasy à travers ses ballades romantiques. L’année 2023 continue d’être festive et importante pour la chanteuse. Et ses fans ont toujours soif de nouvelles chansons et de concerts malgré ses 40 années de scène. Quatre décennies durant laquelle la chanteuse continue de bercer les ouïes des mélomanes avec ses morceaux indémodables, mais également les nouveaux titres.
Poopy a fait ses débuts en 1983 avec le groupe Njila. Pour elle, les choses ont évolué très vite. En 1990, elle a volé de ses propres ailes, puis elle a sorti son premier album intitulé « Andao handihy ». En seulement quelques temps, la jeune femme est devenue une icône de la variété malagasy. Ses tubes les plus populaires ne sont d’ailleurs plus à présenter. Et sa carrière continue de se développer à mesure que le temps passe.
Poopy est dotée d’une carrière impressionnante, ponctuée par de nombreuses chansons à succès que le public aime encore fredonner jusqu’à ce jour. D’ailleurs, les amateurs de karaoké ne cessent de demander au DJ de faire passer en boucle les perles de ses riches interprétations. Ses chansons sont également fredonnées en chœur lors des fêtes familiales ou entre amis. Avec le rendez-vous « Premium Live », la star continue de susciter l’attention de ses fans. Le public attend déjà ce concert avec impatience. Comme à l’accoutumée, Poopy et ses musiciens promettent beaucoup de surprises en concoctant un grand concert digne de leur réputation. Un privilège pour tous les mélomanes qui découvriront à nouveau celle qui a bercé les ouïes des générations 80 et 90 et qui collectionne plus de 14 albums. Nul doute que ses fans seront toujours séduits par la voix et la simplicité de cette artiste romantique qui chante l’amour depuis maintenant 40 ans.
Si.R

La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a annoncé l’abandon progressif du système d’auto-relevé. Par conséquent, beaucoup d’abonnés se sont demandé sur les motifs qui lui ont poussé à prendre cette décision. En effet, l’auto-relevé est une mesure qui a été prise dans le but d’assurer la transparence dans la gestion de cette société. L’abandon de ce système suscite des questions parmi les abonnés.
« Depuis l’application du système d’auto-relevé, notre consommation mensuelle n’a plus connu de litige par rapport à la facture. Nous payons la consommation d’électricité réelle. Les va-et-vient effectués par les agents de la JIRAMA afin de faire des réclamations sur les factures inexactes n’ont plus lieu d’être », a indiqué un abonné. Il a ajouté que ce système a été l’une des améliorations qui a vraiment fonctionné et a eu un véritable impact au niveau des consommateurs.
Ce retrait progressif du système d’auto-relevé s’appliquera dès ce mois de septembre. Cette nouvelle mesure permettra d’éviter le cumul des consommations, selon les responsables au sein de la JIRAMA. Et si les propriétaires ne sont pas chez eux lors du passage des agents, il faudra prévenir en avance la société pendant la semaine du relevé.
Cependant, cela ne convainc pas la plupart des clients. D’abord, l’auto-relevé évite les déplacements inutiles du personnel de la JIRAMA, lesquels doivent faire le tour des maisons. Ainsi, ils pourraient s’atteler à d’autres tâches et améliorer la qualité des services.
Un retour en arrière
Les motifs du retrait de l’auto-relevé ne sont pas à la hauteur des avantages. Un autre abonné a témoigné que « si on doit encore prévenir la JIRAMA quand on n’est pas à la maison, cela équivaut à effectuer la même démarche en envoyant l’auto-relevé par SMS ou par E-mail. Selon moi, il existe d’autres motifs qui se cachent derrière ce changement. De plus, la mauvaise transcription des indices des compteurs aboutit fréquemment à des altercations entre la société et les clients ». En effet, au lieu de payer la somme exacte, celle-ci se retrouve multipliée par dix lors de l’arrivée de la facture. Pourtant, ce n’est pas la faute du client, mais celle de la société et si on ne paie pas la somme erronée, mais on vous coupe quand même l’électricité.
Par ailleurs, la JIRAMA a réitéré dans un communiqué que le paiement de la facture doit être effectué au plus tard 10 jours après sa réception pour les abonnées BT (basse tension). La réclamation doit se faire dans les huit jours, sinon la compagnie procédera à la coupure du compteur. Néanmoins, si l’anomalie au niveau de la consommation dépasse les 50 % de la consommation mensuelle, la JIRAMA promet de ne pas couper tout de suite le courant mais procèdera à une enquête dans un plus bref délai, tout cela dans le but de vérifier si la cause de l’anomalie vient du releveur, ou simplement de l’abonné lui-même.
Nikki Razaf


Le nombre de nouveaux bacheliers qui concourent pour entrer dans les universités publiques ne cesse d’augmenter chaque année. Cependant, le nombre de places reste limité. En parallèle, l’effectif des enseignants diminue chaque année. Il y a ceux qui partent à la retraite. D’autres enseignants vacataires et temporaires décident d’exploiter leurs talents ailleurs.
Devant ces problèmes récurrents, le développement des enseignements en ligne et à distance a été la principale solution annoncée par les responsables au niveau de l’enseignement supérieur. Les cours à distance ont déjà fait leurs preuves depuis longtemps. Déjà, il y avait le télé-enseignement qui a pu pallier le manque de places dans les universités, en se référant par exemple à la CNTEMAD. En plus, actuellement, la distance a été radicalement réduite grâce à l’Internet. Cela permet de suivre les cours et de faire les exercices tout en restant chez soi. Des universités privées proposent déjà des cours à partir des universités partenaires à l’étranger à leurs élèves.
L’accès à l’enseignement supérieur pour tous
Dans un communiqué, l’université d’Antananarivo a réitéré cette volonté de s’ouvrir un peu plus sur la numérisation des cours. L'enseignement à distance va permettre au plus grand nombre d'étudiants de poursuivre des études supérieures. Ce système est prévu dès l'année prochaine en vue d'augmenter le nombre d'étudiants inscrits auprès de ses établissements. Il s'agit de mettre en place « un nouveau système d'enseignement numérique à distance ». L'objectif est de « permettre à tous les Malagasy d'accéder à l'université publique malagasy ».
Grâce à cette nouvelle politique, l’université d’Ankatso vise à étendre le nombre d’étudiants voulant entrer dans cette université publique à 35.000.
Les atouts de la formation en ligne
En plus de l’accès au plus grand nombre, la formation en ligne permettra une flexibilité de l’emploi du temps de l’étudiant. A cet effet, il n’y aura plus de déplacement, ni de stress engendré par les transports publics. Les étudiants pourront ainsi se concentrer davantage sur leurs cours.
Cette méthode offre également des supports de formation équitables. Les cours proposés sont uniformes, garantissant une équité totale aux apprenants.
En effet, lors des dictées lors des cours académique, il arrive que l’étudiant ne reçoive pas tous les cours dans leur totalité et a donc un handicap vis-à-vis des autres. La ruée vers les rangées du devant pour mieux entendre la sonorisation dans les amphithéâtres sera ainsi révolue. Cette approche de formation standardisée offre aux étudiants un droit à la même expérience et une égalité des chances. Enfin, les frais de formation seront réduits. Ce type d’apprentissage réduit les coûts liés aux frais de déplacement, au centre de formation, aux enseignants pédagogiques et aux équipements nécessaires.
Le recours à des cours en ligne va ainsi permettre de pallier le manque d’enseignants, des salles de classe, des frais de déplacement pour ceux qui habitent loin du campus. Il règle aussi les problèmes liés au paiement des salaires qui causent des grèves récurrentes. Mais le plus important, c’est de résorber le surplus d’étudiants qui ne sont pas admis dans les universités publiques.
Reste à mettre en place l’infrastructure permettant la mise en œuvre de cette idée et surtout la volonté politique de faire le pas vers la dématérialisation des cours. Par ailleurs, il existe des pré-requis pour les étudiants afin que l’e-learning soit bénéfique, comme l’autodiscipline et la maîtrise de l’outil informatique.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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