Le peuple américain, à travers l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), vient au chevet de 9.000 personnes touchées par le cyclone tropical Emnati dans les Communes durement affectées du District de Manakara, dans la Région Fitovinany. Le financement humanitaire de 100.000 dollars est confié à l'organisation non-gouvernementale Adventist Development and Relief Agency (ADRA) pour fournir aux personnes déplacées un abri dont elles ont un besoin urgent, des articles ménagers tels que casseroles, poêles, seaux, pastilles de traitement de l'eau, produits d'hygiène, bâches et du matériel de réparation. Cet appui vise à ce que les personnes dont les maisons ont été gravement endommagées par le cyclone aient un endroit sûr où vivre jusqu'à la reconstruction de logements permanents. « Les États-Unis sont déterminés à aider le peuple malagasy qui se remet des dégâts importants causés par le quatrième cyclone ayant touché le pays en un mois », a déclaré la chargée d'affaires américaine Amy Hyatt. Et d’affirmer « Nous collaborons avec Madagascar tels des 'Mpirahalahy mianala' pour satisfaire les besoins essentiels des victimes et les aider et à faire face à ces difficultés ». Cette aide s'ajoute à l'aide humanitaire précédente apportée par le Gouvernement américain aux victimes des cyclones, dont le soutien à plus de 10.000 victimes du cyclone tropical Batsirai. Le Gouvernement américain suit de près les impacts humanitaires des derniers cyclones. Les États-Unis sont le plus grand donateur d'aide humanitaire à Madagascar, avec plus de 80 millions de dollars d'aide fournie depuis septembre 2020.
L’Egypte achemine une aide alimentaire à Madagascar. Suite aux ravages causés par le passage des cyclones Ana et Batsirai, l'Egypte - dans le cadre de sa solidarité avec le peuple et le Gouvernement de Madagascar dans cette crise a envoyé une aide alimentaire composée notamment de farine et lait en poudre. Il s’agit pour l’Egypte de contribuer à faire face aux répercussions de ces crises cycloniques. L’aide alimentaire est arrivée par le vol Ethiopian Airlines ET 3853, hier en début d’après-midi. L'ambassadeur d'Egypte Usama Khalil, Elack Olivier Andriankaja, directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, Léontine Razanadrasoa, directeur de la Promotion du partenariat pour le développement au ministère des Affaires étrangères et Rasata Rafaravavitafika, directrice du Cabinet du ministre des Affaires étrangères ont reçu la cargaison à l'aéroport d'Ivato.
Suite à l’interpellation des Organisations des sociétés civiles sises à Fort-Dauphin relative à la qualité de l’eau par suite des exploitations de la société Qits Madagascar Minerals (QMM), le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) par son ministre Ladislas Adrien Rakotondrazaka et l’ANDEA ou l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement par son directeur général, Antsatiana Ravaloera tiennent à apporter des précisions sur les procédures techniques et administratives engagées et en cours.
Pour l’utilisation des ressources en eau, l’ANDEA et la société QMM collaborent ensemble pour réduire les risques sanitaires et les impacts environnementaux liés aux exploitations minières de la QMM par système de dragage. Aussi, des études techniques seront réalisées pour déterminer les mesures environnementales à considérer. Relatives aux émissions radioactives, la société QMM et les Organisations des Sociétés Civiles ont effectué des études y afférentes dont les résultats sont divergents. Aussi, l’ANDEA en tant qu’autorité compétente, a décidé de réaliser une contre-expertise en sollicitant les compétences de l’INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires) habilité à effectuer des études radioactives à Madagascar. Une mission conjointe de l’ANDEA avec l’INSTN a débuté ce mois de mars pour « une étude de contre-expertise sur les impacts environnementaux radiologiques de l’exploitation des sables minéralisés de la QMM à Taolagnaro ». Cette étude sera d’une durée de soixante (60) jours. Les résultats scientifiques seront communiqués ultérieurement.
Dans l’après-midi du 8 mars 2022, le Président Xi Jinping a tenu un Sommet en visioconférence à Beijing avec le Président français Emmanuel Macron et le Chancelier allemand Olaf Scholz. Le Président Xi Jinping a souligné que la situation actuelle en Ukraine était préoccupante et que la Chine déplorait profondément le retour de la guerre sur le continent européen. La Chine, a-t-il dit, estime que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées, que les buts et principes de la Charte des Nations Unies doivent être intégralement observés, que les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays doivent être prises au sérieux et que tout effort en faveur d’un règlement pacifique de la crise doit être soutenu. Selon lui, l’urgent est d’éviter l’escalade, voire le dérapage des tensions. La Chine, a-t-il dit, apprécie les efforts de bons offices déployés par la France et l’Allemagne sur la situation en Ukraine, et entend rester en communication et concertation avec la France, l’Allemagne et l’UE et travailler avec la communauté internationale à jouer un rôle actif en fonction des besoins des parties concernées.
La tempête tropicale modérée Gombe a laissé des dégâts dans les Régions Analanjirofo, Sava et Sofia. Selon le premier bilan publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier, un décès a été enregistré dans la Commune rurale d’Antsahabe, District Antsohihy, tandis qu’une autre personne est portée disparue. Elle a été emportée par les eaux dans la Commune rurale d’Antombana, District Antalaha. 935 personnes sinistrées issues de 248 ménages dans les trois Régions concernées par le passage de cette tempête. Même si la ville d’Antalaha a été inondée, aucune personne n’a été déplacée. Dans la ville de Maroantsetra, une personne a été emportée par les eaux selon une source non officielle, tandis que 70% des cultures de riz, de girofle et de vanille ont été détruits.
Gombe est sortie en mer du côté de Sofia dans la nuit du mardi à mercredi. D’après la prévision météorologique, elle a été positionnée à 128 km à l’Ouest-Nord-Ouest de Mahajanga, hier, à 15heures locales. Elle s’est à nouveau intensifiée en forte tempête tropicale avec un vent estimé à 93 km/h et des rafales plafonnant à 130 km/h. Elle se déplace vers l’Ouest à raison de 13 km/h et ce durant son évolution au large des côtes Nord-Ouest. Suivant ce cap, elle se dirige vers Mozambique. Toute la partie Nord du pays, à l’exception de la ville d’Antsiranana est placée sous vigilance fortes pluies. Elle s’éloigne du pays, mais les fortes pluies qui l’accompagnent sont toujours présentes. Celles-ci peuvent engendrer des perturbations comme la stagnation d’eau, des crues éclair et des glissements de terrain suivant les vulnérabilités locales.
Les usagers maritimes entre Antsiranana et Maintirano sont priés de ne pas s’aventurer en mer car les conditions météorologiques sont maussades. L’évolution à moyen et long terme de Gombe restera à surveiller de près.
Anatra R.
Sceptiques par rapport aux mesures prises par les autorités sur les conditions à respecter en vue de la réouverture des frontières, samedi dernier, les représentants du secteur privé se sont réunis hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano afin d’avancer des alternatives réfléchies par rapport au contexte de pandémie qui prévaut à l’international. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Nous nous chargeons de produire et de commercialiser tandis que la protection des investissements et des investisseurs devrait être à la charge de l’Etat. Il s’agit alors de se concerter pour voir réellement les solutions qui pourraient apporter un plus pour la relance économique et non des mesures qui, au contraire, tendent à freiner les efforts de reprise déjà fournis d’un côté comme de l’autre », exhortent les membres du groupement. Une manière pour ces derniers de signifier leur désarroi devant le fait que jusqu’à présent, aucun plan de relance économique concret n’a encore été établi. Ainsi, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) sont d’avis que l’ouverture réelle et sans conditions permettra de relancer l’économie du pays. A noter qu’à la fin des périodes rush de la pandémie, ce groupement du secteur privé a enregistré 38 000 parmi 40 000 employés qui ont été mis directement au chômage technique. Force est de constater que le tourisme local ne suffit plus à relancer le secteur. La réouverture des frontières reste ainsi la seule solution. Les grands établissements hôteliers ont fermé leurs portes au tout début du confinement. Outre la promotion du tourisme local, l’on prépare déjà la réouverture des frontières. Mais il faut tout de même adopter les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus. Le secteur privé plaide ainsi pour une réouverture sans contraintes de fréquences imposées aux compagnies aériennes, sans restriction du nombre de lignes aériennes pouvant opérer sur Madagascar mais également un allègement des procédures sanitaires. En effet, la plupart des pays qui ont ouvert leurs frontières n’exigent plus la quarantaine en plus de la vaccination. « Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroports. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait également que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un test TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », rajoutent les représentants des professionnels du tourisme présents à Ankorondrano, hier. Une occasion pour ces groupements d’entreprises et de professionnels d’exhorter les autorités à établir un dialogue public-privé pour voir les points à améliorer ou à modifier dans les conditions à respecter qui ont déjà été annoncées par l’Etat.
Le moment rêvé pour découvrir toutes les ressources que proposent les artisans locaux. Le lever de rideau sur la première édition du « Tana Design Week » sera donné dans deux jours. L’événement se tiendra à la Gare Soarano durant neuf jours pour permettre à chacun de voir et découvrir la richesse créative malagasy à travers une grande exposition de produits sélectionnés par des créateurs locaux. L’enjeu de cette manifestation c’est de repartir avec des produits locaux. Il s’agit pour les artisans et designers de mutualiser des idées et des réseaux pour favoriser la création et l’initiative locale. « Il faut noter que Tana Design Week n’est pas une foire ni un salon ou moins encore une expo-vente. Il n’y aura pas de différents stands. C’est juste une grande exposition qui s’étalera dans la grande salle de la Gare. Par contre, des petites brochures incluant le nom ou l’atelier du producteur avec son contact seront placées à côté de chaque produit exposé afin que le visiteur ou la personne désirant acquérir le produit puisse commander», a souligné Domi Sanji, initiateur et commissaire général du projet. Pour l’événement les organisateurs misent sur la valeur plutôt que sur le prix. « Le but de Tana Design Week est de mettre en valeur l’artisanat et le fait main. Dynamiser le secteur et valoriser l’image de l’artisanat auprès des malagasy surtout les jeunes », rajoute-t-il.
Favorables
Pour cette grande première, les organisateurs ont choisi d’exposer sur le thème « Il était mille et un objets... manga » qui fait écho à Iarivo et à l'excellence, à la ville des mille jadis Analamanga. Un événement jugé de grande envergure puisqu’il réunira des acteurs majeurs du design et de l'artisanat d'excellence de l’île à l’instar de Le Crabe d'Or, Andrée Ethève, Domi Sanji, Nassara Design, Richianny, Sham'archi. Avec d’autres artisans, ces créateurs vont exposer une sélection de leurs productions personnelles. Les responsables ont aussi constaté qu’il n’y existe pas encore des designers à Madagascar. Sur ce, ils entendent de résoudre ce problème. « On a constaté qu’Il y a une manque de formation en matière de design à Madagascar. Raison pour laquelle, prochainement, on envisage d’ouvrir une école de design à partir du niveau Licence pour épanouir ce secteur», indique toujours Domi Sanji. A cette première édition, la programmation du « Tana Design Week » sera riche, car en plus de l'exposition du travail des designers, des tables rondes et des conférences auront lieu afin d'appréhender les mille et une possibilités que permet le design. A noter que «Tana Design Week», un événement initié au sein du Conseil consultatif pour la Culture et les Arts près de la CUA, conçu par Domi Sanji, coordonné par Ihoby Rabarijohn, Imke Plinta, piloté par Johary Constellation, est sous le haut patronage du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Sitraka Rakotobe
Les femmes à l'honneur. Pour la Capitale, la Journée internationale de la femme a été marquée par la présentation officielle du Document politique « genre », élaboré par la Commune urbaine d'Antananarivo et la fondation allemande Friedrich-Ebert (FES). Ce document contient des politiques visant à établir la gestion du genre au sein du Conseil municipal. Il s'agit ainsi d'encourager les femmes à travailler dans la gestion de la ville. Effectivement, la CUA détient une grande responsabilité dans la mise en œuvre de la politique du genre, visant à réduire les inégalités sociales et de genres pour son personnel, et cela afin d'atteindre ses objectifs de développement équitable.
Femme autonome, résiliente et solidaire, reflet de l'égalité de droit et garante du développement durable. Tel est le thème adopté pour la célébration nationale de la Journée internationale de la femme. Antsirabe a accueilli les festivités y afférentes depuis lundi dernier à travers de multiples activités en l'honneur des femmes.
Vers 5h du matin hier, la localité de Volavita sise en plein cœur de Manjakandriana sur la RN2, a été le théâtre d’un accident mortel associé à un délit de fuite, enfin d’une tentative de forcing d’un barrage de la Gendarmerie. Cela est survenu sur la RN2, précisément au PK 47+800 dans la localité. Une femme de 35 ans répondant au nom de Rosa Rafanomezantsoa, et qui résidait à Marosahona, toujours à Manjakandriana, a succombé au cours de son évacuation vers l’hôpital. La victime a cheminé au sein d’un petit groupe de paysans allant se rendre au travail rizicole.
La tempête tropicale modérée Gombe a touché terre au nord du Cap Masoala, hier vers 4 heures du matin avec un vent moyen de 65 km/h et des rafales de 90 km/h. Après avoir traversé Madagascar d'Est en Ouest, elle est prévue ressortir en mer dans le canal de Mozambique au niveau de Boeny/Sofia dans la soirée même. Mais avant que nous mettions sous-presse, elle a été encore localisée dans le District d'Antsohihy. En liaison avec l'évolution dudit système, un risque de fortes pluies, estimées entre 60 et 150 mm en 24 heures, est à prévoir sur le Nord-ouest et le Centre Est.
Maintenant que les frontières sont ouvertes de nouveau, il va falloir démarrer tout ! Il faut absolument tout remettre à flot. Autrement dit, il fallait s’atteler, sans tarder, à la relance du pays ! Mais que faire ? Comment faire ? Douche froide ! Les opérateurs touristiques, principaux concernés par la réouverture des frontières, ont été accueillis par une douche froide en sachant que seuls trois aéroports (Ivato, Nosy Be et Toamasina) sur les huit existants pouvant accueillir des vols internationaux seront opérationnels.
Contradiction. 24 heures après la déclaration successive émanant du ministère des Transports et de la Météorologie en confirmant et puis en infirmant l’interdiction de valise à roulettes et d’ordinateur en cabine lors d’un voyage en avion, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto vient de préciser que cette décision était encore au stade de discussion auprès des autorités. Une façon pour ce responsable de rassurer l’opinion publique sur ce point tout en soulignant que Madagascar se conforme toujours à la règlementation de l'Organisation de l'aviation civile internationale qui interdit effectivement le port d’ordinateur, mais plutôt en soute. En effet, l’OACI a interdit le transport de batteries lithium-ion en soute.