Après deux journées de compétition, le trio malagasy conforte son avantage au tournoi inter-îles de l’océan Indien qui se déroule actuellement sur le green du Golf du Rova d’Andakana. Après la virée en tête de classement à l’issue de la première journée, Matteo Douessy (Madagascar) qui a flirté avec la première place durant les deux journées, continue sur sa lancée en tête de classement dans la catégorie hommes en livrant la meilleure carte de 70, hier.
Johary Raveloarison, PGA Classe Aa professionnel malagasy et directeur technique national malagasy reste en tête chez les pros en rendant la meilleure carte de sa catégorie après deux journées de compétition. De même pour Kim Do Woo, dans la catégorie amateurs hommes.
Des affrontements ont eu lieu en marge de la manifestation d'étudiants de l'université d'Ankatso, dans la matinée d'hier. Les étudiants auraient cherché à empêcher la progression des Forces de l'ordre, qui ont pu entrer dans l'enceinte universitaire, à coups de pierres et autres débris que les premiers ont lancé contre les éléments de cette Force. Les autorités ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Puis, elles ont procédé à l'arrestation de 8 étudiants.
Un cas exceptionnel. Afin d'assurer le transport nocturne des spectateurs lors des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) qui se tiennent dans la Capitale, à compter de ce jour jusqu'au 3 septembre prochain, toutes les coopératives exerçant dans la zone urbaine et celle suburbaine doivent travailler après 19h. Telle a été l'annonce effectuée hier par le ministère des Transports et de la Météorologie et l’Agence des transports terrestres (ATT). Selon le cahier des charges, les taxi-be s'arrêtent à 20h. Mais lors des évènements comme les JIOI, il s’agit de cas exceptionnels, indique-t-on.
La réhabilitation de la route nationale n° 9 (RN 9) aura sans doute un impact très positif sur la vie quotidienne de milliers de riverains habitant les Communes desservies par cet axe. Cela concerne plus précisément la rénovation des deux tronçons qui relient Analamisampy à Bevoay (85 km) et de Bevoay à Manja (77,785 km).
En effet, dès les premiers travaux de terrassement, la route est devenue un atout et non plus un fardeau pour les usagers. Actuellement, ces deux parties sont totalement bitumées et suivent les normes de construction internationales.
Surfer sur les jeux. Dans le cadre des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) 2023, le ministère du Tourisme et l'Office national du tourisme de Madagascar, en collaboration avec les opérateurs touristiques, proposent des opportunités pour découvrir et explorer Madagascar. En plus des offres spéciales JIOI, telles que les escapades d'Andasibe et Ampefy conçues par les opérateurs touristiques, l'Office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA), avec le soutien du projet PIC, propose une offre « Départ garanti » du 26 août au 2 septembre. Cette offre inclut trois circuits au départ du village Voara, conduisant soit au Lemurs’ Park, à la colline sacrée d'Ambohimanga, ou tout simplement un City Tour.
Jour J pour l’ouverture officielle de la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien. Le coup d’envoi officiel de ces Jeux des îles se tiendra, ce jour, en fin d’après- midi au stade Barea Mahamasina. Une cérémonie qui sera tenue sous les auspices du couple présidentiel en présence de nombreux invités officiels. Pendant trois tours d’horloge, les délégations venues des îles sœurs vibreront avec les Malagasy qui accueillent cet événement dans l’allégresse.
Le projet phare du Président visant à garantir l'accès à l'électricité pour tous, connu sous le nom de "Branchement Mora", continue de prendre de l'ampleur. Le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, accompagné de la JIRAMA, l'entreprise en charge de ce projet ambitieux, vient d'annoncer l'arrivée imminente de la deuxième vague de 25 000 compteurs électriques à Ambohimanambola et à la JIRAMA shop Ankadievo.
Et nous y voilà encore et toujours. Les transports terrestres, de voyageurs et de marchandises, tuent. Ils « assassinent » des innocents. Ils détiennent le macabre record de meurtres. Jusqu’à présent, la Grande île ne subit pas encore la psychose des terroristes d’Al Qaida, de l’Aqmi, des Islamistes radicalisés, etc. Mais voilà, nous vivons la tourmente sous la coupe de ces terroristes locaux qui s’en prennent à la vie des autres.
Les conducteurs, des chauffards sans âme ni conscience, qui roulent à tombeaux ouverts. Ils conduisent les passagers tout droit vers l’abattoir. Des propriétaires de véhicules, dénués de tout sens de responsabilité, font circuler leurs mortels engins non conformes aux dispositifs de sécurité. Ils confient leurs véhicules à des conducteurs parfois immatures et sans expérience. Et on tue et tue toujours !
Des éléments des Forces de l’ordre et de sécurité, au cours des contrôles de routine sur la route, laissent circuler des véhicules avec des papiers irréguliers. Des engins qui ne respectent même pas le minimum des mesures techniques garantissant la sécurité des voyageurs. Corruption oblige !! Et on tue !
Et que dire de l’état lamentable de nos routes nationales notamment les RN2, RN4 et RN7 qui sont les plus fréquentées en période de vacances. Sans citer le cas des routes d’intérêt provincial (RIP) ou de District … Des routes propices aux accidents.
Des responsables publics qui pèchent encore et toujours par leur manque chronique des sens de l’anticipation sinon de la prévention. Ils interviennent encore et toujours après … la mort ! Et oui, tels des « médecins après la mort ». Inutiles ! Trop tard ! Ils ressassent des termes déjà trop entendus « Handray fepetra henjana ». A tous les coups, on entend le même refrain sans qu’il y ait des résultats probants ou tangibles quitte à améliorer les conditions de vie des pauvres et innocents concitoyens. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry l’a déjà évoqué plus d’une fois. En fait, il déplore le manque d’anticipation de certains membres du Gouvernement. Apparemment, il n’y a pas eu tellement d’évolution dans ce sens ! Et le pays tourne en … rond. Et on tue toujours !
Dans tout cela, de qui se moque-t-on ! Nous avions eu déjà l’occasion de tirer la sonnette d’alarme ! Mais, il semble que nous criions dans le désert. Personne ne nous entend, ne nous écoute. Plutôt, on se moque de nous tout simplement ! A la sortie de vacances des potaches, en juin dernier, à travers nos colonnes, nous sommes montés sur le toit du moins au créneau pour alerter tout au moins aviser tous les responsables publics ou privés qu’ils prennent toutes les dispositions utiles et nécessaires afin de limiter les dégâts, humains surtout, sur le circuit nos routes nationales.
A Isandra, Fianarantsoa, le conducteur s’amuse à téléphoner avec son portable alors qu’il roule à une vitesse folle. Il n’a pas pu négocier normalement le tournant. Résultat : 9 passagers ont perdu la vie sans parler des blessés graves. De même à Marovoalavo (Beforona - Moramanga), le conducteur au volant d’un camion défaillant tue 19 personnes. On ne peut pas parler de génocide mais c’est du massacre sinon d’une tuerie gratuite.
Ndrianaivo
Fanahimanana Tiaray dénonce une requête destinée à alimenter la controverse. Il réagit à l’arrêt publié par la Haute Cour constitutionnelle mardi qui déboute Fanirisoa Ernaivo de sa requête demandant l’invalidation de la candidature de Andry Rajoelina lors de la présidentielle de 2018. Dans une interview donnée à la presse hier, ce magistrat appelle à la vigilance. Il semble en effet que la requête ait davantage pour but de susciter des débats et des troubles dans l’opinion publique, explique-t-il. Cet ancien compagnon de route de Fanirisoa Ernaivo au sein du Syndicat des magistrats de Madagascar souligne à ce propos qu’il est difficile à croire que la requérante et son avocat, familiers avec la loi, ne sachent pas que juger la requête n’est pas de la compétence de la Haute Cour constitutionnelle. De l’avis de Fanahimanana Tiaray, la requête semble viser à jeter le discrédit, à décrédibiliser cette institution aux yeux du grand public, à donner l’image d’une institution qui n’est pas digne de confiance.
L’arrêt pris par la HCC rentre dans une logique juridique implacable, selon l’opinion exprimée par Fanahimanana Tiaray. En effet, dire ou juger une requête dont le fondement est la nationalité d’une personne ne font pas partie des compétences de la HCC listées de manière exhaustive par la Constitution. En outre, il soutient que la requête venant de personnes qui militent pour le respect des lois demande à la HCC d’enfreindre les textes en vigueur. Le juriste souligne, en effet, que la requête tend à faire modifier la décision de la Haute Cour constitutionnelle ayant arrêté la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle de 2018, sachant pourtant que les dispositions constitutionnelles et législatives prescrivant que les arrêts et décisions de la Cour ne sont susceptibles d’aucune voie de recours.
Il estime en outre, d’après ses connaissances, que la requête aurait pu être introduite auprès du Tribunal de première instance seule compétente à trancher sur les contestations de nationalité. Il précise à ce sujet cependant que si l’affaire avait été portée à ce niveau, une copie de l’assignation ou de la requête est déposée au ministère de la Justice. Toute demande à laquelle n’est pas jointe la justification de ce dépôt est déclarée irrecevable. Dans le cas d’espèce, remarque-t-il, aucune copie n'a été déposée au niveau du ministère de la Justice, ce qui constitue déjà un non-respect de la loi.
La Rédaction