Report de la rentrée universitaire 2020-2021. L’inscription pour les concours d’entrée en première année à l’université d’Antananarivo est déjà ouverte depuis le début du mois de janvier dernier pour tous les Départements et Facultés. Cependant, la prochaine rentrée n’est prévue qu’au mois de juin 2021. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a prévu que l’année universitaire 2019-2020 sera clôturée au mois de mars prochain.
En dépit du retard pris à cause de la pandémie de la Covid-19, le « Velirano » avance. D'après le chronogramme de base établi, cette année 2021, il devrait atteindre normalement la vitesse de croisière. Mais, pandémie dicte, le régime dut mordre les freins. Néanmoins, certains grands travaux ont pu avoir lieu ou plutôt commencer.
Participation active dans la reforestation de Madagascar. Le groupe Filatex se joint à l’initiative du Président de la République en ayant réalisé un reboisement, vendredi dernier. Tous les collaborateurs sous l’égide du directeur général, Yavarhoussen Hasnaine, ont apporté leur contribution. Cette année, ils ont mené l’opération dans la Commune rurale d’Ambohijanaka au lieu de celle d’Ampitatafika, qui a été leur site d’intervention au cours des quatre dernières années. Les participants ont mis en terre 1 100 plants d’arbres autochtones, entre autres des « Amontana », « Nonoka », « Hazomena », « Mangarahara », « Tsidipahy », « Zamborizano », « Rotra ».
L’ariary gagne en valeur en ce début du mois de février. Sur le Marché interbancaire des devises (MID) de la Banque centrale de Madagascar (BFM), l’euro est en chute libre depuis janvier. Il vaut actuellement 4 432 ariary contre 4 691 ariary il y a un mois. Soit une différence d’un peu plus de 200 ariary. Quant au dollar américain, il reste plus ou moins stable. Le billet vert s’échange maintenant à 3 716 ariary contre 3 816 ariary au début de l’année.
Un pied de nez aux détracteurs. Face aux rumeurs véhiculées par les médias de l'Opposition en fin de semaine, le Premier ministre Christian Ntsay a tenu à marquer sa présence dans le pays et rassurer la population. Dans la matinée de samedi dernier, le chef du Gouvernement a ainsi fait le déplacement à Anosizato pour effectuer une visite à la station de traitement d'eau en pleine construction. Cette présence du Premier ministre sur le chantier montre ainsi qu'il est fidèle au poste, contrairement aux divagations et affirmations gratuites des opposants. En très bonne forme et doté du calme qu'on lui connait, le patron de la Primature a pu constater de visu l'avancée des travaux d'exécution de cette infrastructure destinée à l'approvisionnement d'eau potable au profit de la population d'Antananarivo.
« Les événements qui se sont produits ici resteront gravés dans nos cœurs et dans nos esprits ». Les mots sont du Président Andry Rajoelina au cours d’une cérémonie devant le Palais présidentiel où plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie le 7 février 2009. Un jour au cours duquel des militants pro-Rajoelina avaient été la cible de tirs du régime Ravalomanana. « Beaucoup d'entre nous portons encore des séquelles. Les plaies ne sont pas encore refermées », ajoute-t-il.
L’heure est grave à l’une de nos îles voisines. Face à la très forte augmentation des hospitalisations de cas Covid ces derniers jours et notamment l’apparition des variantes 202012/01 identifiées au Royaume-Uni et 501 identifiées en Afrique du Sud de la Covid-19, les autorités locales ont pris la décision d’un reconfinement total depuis hier soir. Les écoles et établissements scolaires seront fermés, en raison du nombre de cas très importants détectés chez les jeunes. Les guichets des services publics seront fermés hormis ceux de la gendarmerie, de la police et des centres de santé. Le télétravail sera la norme. Les commerces non essentiels seront fermés et les restaurants pourront ouvrir pour la vente à emporter ou à livrer, tout comme les pharmacies, les banques ou la poste. Par conséquent, des mesures d'urgence économique vont être mises en place, ainsi qu'une aide alimentaire
Le ministère responsable de la Santé publique dans ce département français de l'océan Indien a annoncé qu’en un mois, le taux d'incidence est passé de 50 à 415/100 000 habitants avec un taux de positivité de 17 %. A cela s’ajoutent les patients admis en réanimation présentant des formes plus graves avec des détresses respiratoires aiguës sévères qui se rajeunissent.
Afrique enregistre plus de morts
Le taux de mortalité de la Covid-19 sur le continent africain "devient très inquiétant. Vingt pays africains, dont l'Afrique du Sud et le Soudan, ont des taux supérieurs à la moyenne mondiale en termes de mortalité due à la Covid-19. La variante 501Y.V2, identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, est prédominante et alimente un nombre record de cas en Afrique du Sud et dans la sous-région. Elle se trouve actuellement au Botswana, au Ghana, au Kenya, aux Comores, en Zambie et dans 24 Nations non africaines. Selon le directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, John Nkengasong, le taux de mortalité de la Covid-19 en Afrique était à présent plus élevé que le taux mondial. Et c’est majoritairement dû à la résurgence des cas de coronavirus qui, dans certaines parties du continent, a un bilan bien plus meurtrier que la première vague d'infections de l'année dernière. « Malheureusement, en Afrique également, 93 000 personnes sont mortes des suites de la Covid-19, ce qui représente un taux de létalité de 2,6 %. Le taux de mortalité global est donc de 2,2 %. Le taux de mortalité continental est de 2,6 %. Cela vous montre clairement, comme je l'ai indiqué la dernière fois, que le taux de létalité devient très inquiétant car il dépasse désormais le total mondial. Avant, c'était l'inverse. Au cours de la première vague, le taux de mortalité était d'environ 2,2 %, et il est maintenant de 2,6 % », a avancé ce responsable.
Recueillis par KR.
Stop au laisser-aller ! La pandémie du coronavirus, SRAS.Cov-2, menace plus que jamais. Analamanga se trouve malheureusement dans la ligne de mire. Les bilans des nouveaux contaminés, des formes graves et des décès montent en flèche. Les centres de traitement destinés à prendre soin des dépistages et des cures commencent à être débordés, les pharmacies prises d’assaut. On se bouscule aux médicaments d’appui.
Madagasikara, grâce aux efforts inlassables et ingénieux entrepris par les tenants du pouvoir dans la gestion de la Covid-19, figure parmi les pays ayant pu gérer de façon percutante durant les moments forts la pandémie en 2020. La Grande île se trouve dans le top 12 en Afrique et dans le top 40 dans le monde. De ce classement, Madagasikara peut être fier d’avoir pu devancer les grands de ce monde à l’exemple du Japon, de la France ou des Etats-Unis. En fait, les études et enquêtes minutieuses menées par le Lowy Institut, un « think-tank » de l’Australie, ont permis d’établir ce classement dont les pays grands et petits de tous les continents y ont passé en revue, mettent en relief les performances du régime Rajoelina. Un classement qui, évidemment, va faire des jaloux et rallumer certaines animosités de la part de certains dirigeants des pays les mieux classés traditionnellement. L’intérêt indiscutable que le remède « malagasy », à base de plantes médicinales locales et mis au point par le laboratoire national (IMRA) respectant les règles strictes du protocole scientifique, suscite auprès des pays amis du Continent irritait déjà les « grands ». Lequel remède, le Covid-Organics, qui attire les foudres des géants laboratoires de l’occident.
Mais le véritable souci des dirigeants et qui peut être la raison du retour massif de la pandémie réside sur l’inconscience voir le laisser-aller de l’ensemble de la population concernant le respect des consignes sanitaires. Le port du masque et les gestes barrières sont remis au second plan. A Antananarivo, la population vaque à ses activités quotidiennes comme si de rien n’était. Il va falloir que les responsables étatiques reprennent la bête par les cornes et durcissent l’application des consignes sanitaires.
Et comme si la menace périlleuse et troublante de la deuxième vague de la Covid ne suffit pas, voilà que les bourdes et énormités des prétendus membres de l’Opposition viennent s’ajouter et alourdir l’atmosphère. En ce jour du 6 février, les ténors du camp d’en face, les Ravalo et sa troupe persistent et signent à organiser des manifestations publiques. Excursion ou pas, en ville ou dans la nature, les risques de dérapages, de casse et de trouble présentent les mêmes menaces ou effets nuisibles pour tout le monde. Des éléments radicalisés fonceraient dans le tas. Certainement, les Forces de l’ordre et de maintien de la sécurité ne laisseront pas les têtes brûlées de l’Opposition détruire la Nation. Les parlementaires et d’autres irresponsables qui haranguent, à bloc, leurs partisans ou sympathisants assumeront la responsabilité des dégâts. Ils porteront sur leurs épaules les conséquences néfastes de cette controversée excursion. Ils ne sont pas sans savoir qu’une foule emportée par la furie n’est plus en mesure de contrôler ses actes.
Péril en la demeure ! Que chacun prenne conscience de la précarité du contexte qui prévaut.
Ndrianaivo