Scène de panique générale vers 10h du matin à Anosizato-Est. Au mépris de la mort, un homme qui est loin d’être un « sans-abri », mais qui souffre plutôt de troubles mentaux, s’est hissé jusqu’au sommet d’un pylône de haute tension haut de plusieurs dizaines de mètres de la JIRAMA, près du grand carrefour de ce quartier. Du coup, l’alerte fut donnée ! Sitôt informée sur cette situation particulièrement dangereuse, et par souci pour la vie du concerné, la société nationale de distribution d’électricité a décidé de couper sur le champ le courant, non seulement dans tout le quartier, mais aussi dans plusieurs autres localités des environs comme Ampitatafika, Itaosy, Ambohidrapeto mais aussi dans les secteurs des environs dont la route digue, Ambohibao ou encore Andraharo. Tous ces endroits bénéficient de l’électricité grâce à ce pylône.
Opérationnelle au premier trimestre 2021. Les travaux de construction de l'Académie nationale des arts et de la culture (ANAC) sise dans l'enceinte du Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra avancent. « 60 à 90 % des gros œuvres, constitués de 4 lots, sont déjà achevés en ce moment. Pour la construction de la salle de représentation, avec 800 places, 60 % des travaux sont déjà entrepris. Le hall d'exposition de peinture, sculpture et autres œuvres d'art est construit à 80 %.
Fermeture progressive de la page de la pandémie. D’après le docteur Rado Razafimahatratra, directeur du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala Ambohidratrimo, il ne reste plus que 5 patients atteints du coronavirus soignés au sein de cet établissement. Par conséquent, ce dernier se concentre de nouveau sur la reprise des autres services, prenant donc en charge ceux qui sont atteints d’autres maladies. Ces services ont commencé à recevoir des malades à compter de la semaine dernière, tandis que le bloc opératoire a ouvert ses portes hier.
Le Chef de l’Etat a adressé une lettre aux membres du Gouvernement. Motif ? Une demande ou un ordre, c’est selon, notifiant tous les ministres que « chacun dans les périmètres de ses responsabilités et des spécificités de son département de soutenir sans réserve et de faciliter la réalisation d’une usine de production de compléments alimentaires dans le Sud ». Il s’agit d’une lettre de recommandation à l’intention des membres du Gouvernement afin que chacun prenne sa disposition pour faciliter l’implantation et l’exploitation des usines de production d’aliments nutritionnels dans le Deep South.
Les difficultés sont toujours présentes. Deux semaines après la reprise des vols internationaux, Tsaradia essaie tant bien que mal de maintenir sa tête hors de l’eau. Jusque-là, la compagnie reste toujours dans la zone rouge. Les recettes des vols effectués couvrent à peine en effet les dépenses de la filiale domestique d’Air Madagascar. « Cette reprise des vols domestiques est sur la bonne voie. Toutefois, les vols sont loin de suffire. Aujourd’hui, nous enregistrons près d’une trentaine de vols par semaine, alors qu’en temps normal, avant la pandémie, le total de nos vols hebdomadaires atteint les 200, voire 300 selon la période. La différence de revenus est alors particulièrement palpable.
1 900 tonnes. C’est la prévision de la quantité de vanille à exporter cette année. Le début de campagne d’exportation a commencé hier et s’achèvera à la fin du mois de mai 2021. Les opérateurs disposent ainsi de huit mois pour vendre les vanilles préparées, selon la note publiée par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Parmi les 231 demandes déposées, 124 opérateurs ont reçu leur agrément. Bien que le feu vert soit déjà lancé, le premier jour s’annonce plutôt morose pour certains opérateurs, d’après un responsable auprès de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à SAVA, la plus grande Région productrice de Madagascar.
Les habitants de la Commune de Vohilava dans le District de Mananjary manifestent de nouveau en signe de contestation contre une exploitation minière menée par une société étrangère dénommée Mac Lai Sime Gianna. Une exploitation qui provoque de nombreux effets catastrophiques sur l’environnement et la vie quotidienne des riverains comme l’ensablement des rizières, la pollution de l’eau qui conduit inévitablement à des conséquences sur la santé, entre autres. Selon le compte rendu de la commission, une quantité considérable d’or y est extraite et exportée clandestinement. Par conséquence, aucune retombée n’est perceptible pour les caisses de l’Etat.
20 000 à 60 000 ariary. Telle est la somme moyenne que les parents d’élèves inscrits dans les établissements publics, à savoir les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les lycées, doivent allouer pour la scolarité de leurs enfants. Pourtant, les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Education nationale (MEN), insistent sur la gratuité de l’inscription auprès de ces établissements. Des zones d’ombre persistent à ce sujet, si l’on tient compte de la grogne des parents et de l’impuissance des directeurs. « Nous continuons à payer une somme conséquente pour inscrire nos enfants à l’EPP chaque année.
Le sujet des lanceurs d’alerte à Madagascar a été discuté au cours d’un débat sur visioconférence hier, organisée à l’initiative de la société civile. Un échange qui s’est tenu dans le cadre de la journée internationale de la démocratie. En effet, les lanceurs d’alerte contribuent à renforcer la transparence et donc la responsabilité démocratique. En effet, ces personnes font des signalements ou révèlent des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, dans le secteur public ou privé. Cela peut concerner les crimes ou délits, les erreurs judiciaires, la corruption, les atteintes à la sécurité, la santé publique ou l’environnement, les abus de pouvoir, l’usage illégal de fonds publics, les graves erreurs de gestion, les conflits d’intérêts ou la dissimulation des preuves afférentes.