44 jours après l'annonce des premiers cas de coronavirus à Madagascar, le président Andry Rajoelina a fait le point avec quelques journalistes au cours d'une émission spéciale sur la chaîne nationale. D'un événement, le Président s'est réjoui qu'il n'y avait pas encore eu de mort dans le pays. Notons que le dernier bilan officiel communiqué par le Centre de commandement opérationnel (CCO) fait état de 149 cas confirmés dont 98 guéris et 51 en traitement. Il tempère néanmoins que nous ne pouvons pas encore crier victoire car tout dépend de l'autodiscipline de chacun. Samedi dernier, une décision de prolongation de l'état d'urgence sanitaire a été prix à l'issue du Conseil des ministres. «On ne peut pas jouer avec la vie et la santé du peuple malgache», argumente le Chef de l'Etat.
Noua avions fait état dans l’une de nos précédentes éditions d’une vaste campagne médiatique de dénigrement du Covid-Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au nouveau coronavirus. En effet, il est évident que cette solution « made in Madagasikara » ne fait absolument pas l’affaire de ce qu’il convient de désigner par « mafia pharmaceutique internationale», un conglomérat qui fait de la santé publique mondiale un véritable « pharmacobusiness » et qui comprend, outre bien évidemment les multinationales de l’industrie pharmaceutique, des autorités sanitaires de certaines grandes puissances ainsi que, last but not least, certains grands noms de la presse internationale agissant pour le compte des précédents. Ces derniers, en première ligne actuellement dans cette mission d’élimination de la course du CVO, ne s’embarrassent plus de scrupule et vont jusqu’à faire preuve de mauvaise foi manifeste dans le traitement des informations relatives à ce remède.
Alors que les autres fédérations nationales ont déjà avancé leur position sur la suite à donner des championnats, l'instance nationale de football se mure toujours dans le silence. Et ce, en attendant la décision de l'Etat malagasy sur la reprise des activités sportives dans la Grande île. Pour les îles voisines, à savoir l'Ile Maurice, elle a déjà mis un terme à son championnat. Vu que c'est le pays le plus touché par le Covid-19 dans l'Océan Indien.
Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel est endeuillé. Hier après- midi, le 4x4 faisant route sur la Capitale, et qui a transporté les membres du staff rentrant d’une mission à Antsiranana, a été accidenté au niveau de la localité d’Andriba, sur la RN6. Trois occupants du véhicule ont alors perdu la vie. Il s’agit du directeur général de l’Office national des compétences et de la formation professionnelle (ONCFP), Ali Imrana, du directeur de l’Office national de la prévention des accidents scolaires de Madagascar (ONaPASCOMA), Rabe Severin, et le directeur du Centre national de production de matériels didactiques (CNAPMAD), Andrianjafimparany Ampy Anders. Ces deux derniers auraient succombé sur le coup, tandis que le Dg de l’ONCFP l’était après son admission dans un centre de soins de Maevatanàna.
Le score de Madagascar passe de 34 à 40 sur 100 pour 2019. Tous les deux ans, l’International Budget Partnership réalise l’Enquête sur le budget ouvert (EBO), une enquête pour une bonne gouvernance au sein de 117 pays dans le monde entier, dont Madagascar. A l’issue de cette enquête, les pays sont classés en fonction de leurs scores respectifs axés sur la transparence : l’indice sur le budget ouvert. Les résultats de 2019, la 7ème édition de l’enquête, sont officiellement sortis la semaine dernière. Ainsi, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud se retrouvent à la tête du classement avec un indice de 87/100, suivis de la Suède avec seulement un point de moins. Quant à Madagascar, il occupe ainsi la 68ème place sur les 117 pays avec un gain de 6 points en comparaison du dernier OBS en 2017. La Grande île se trouve ainsi après l’Egypte et le Maroc mais avant le Rwanda.
Rarement, un virus n'aura autant monopolisé l'attention du monde entier. Et pour cause, la propagation du Covid-19 déclaré pandémie a de quoi nous alarmer. Cette pandémie a permis de mettre sur le devant de la scène planétaire des modes de gestion de ce malheureux épisode sanitaire et de réponses qui diffèrent d'un pays à l'autre. Il va sans dire que les répercussions présentes et à venir tant sur le plan de la santé que sur nos sociétés et nos économies sont loin d'être négligeables. Le Maroc figure sur la liste des 52 pays africains affectés par ce virus qui, à l'heure actuelle, infecte des millions de personnes et a tué des milliers dans le monde entier. L'ambassadeur du Maroc à Madagascar, SEM Mohammed Benjilany nous a accordé une interview pour informer sur la situation dans ce pays ayant un lien historique avec Madagascar.
« Une lueur d'espoir en cette période de combat mondial contre la pandémie du Covid-19 » ! C'est en ces termes que le Président Andry Rajoelina s'est exprimé hier pour qualifier la réponse de Madagascar en vue d'endiguer le coronavirus à travers le Covid-Organics. Ce fut au cours d'une cérémonie officielle durant laquelle le Président de la République en personne a procédé à la remise d'une donation de Covid-Organics à la délégation dirigée par le ministre de la Défense nationale de la Guinée Bissau, le Général Sandji Fati, hier à Ivato. La Grande île a ainsi fait don de 16 050 doses de CVO, dont 5250 à titre curatif et 10 800 autres destinées à la prévention, pour les 15 pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) dont la Guinée Bissau. Dans son discours, le locataire d'Iavoloha a précisé que ces dons sont destinés aux hôpitaux et aux malades du Covid-19 dans les pays en question. Cet échange fait suite à l'entretien du leader malagasy avec son homologue Bissau - guinéen, Umaro Sissoko Embalo.