Nos archives web

Une grande première dans les annales de l'éducation nationale. Le Président Andry Rajoelina vient de lancer un « Rakibolana » de 800 pages destiné à tous les écoliers malagasy du cycle primaire et secondaire. Les premiers exemplaires de cet ouvrage éducatif en deux langues (malagasy et français) ont été distribués par le Chef de l'Etat hier au cours d'une visite à l'EPP Ampefiloha Ambodirano. Avec l'en-tête de la République en guise de couverture, l'ouvrage comporte un mot du Président en préface. « Ce Rakibolana permettra aux élèves malagasy de mieux maîtriser la langue malagasy », a déclaré le Président. Conformément à l'un de ses « Velirano », l'homme fort du pays tient à promouvoir le milieu de l'éducation à Madagascar.

 

LA UNE DU 07 NOVEMBRE 2019

Publié le mercredi, 06 novembre 2019

Atroce, émouvant et particulièrement révoltant! C’est du moins ce qu’on puisse décrire de l’accident de circulation survenu vers 8h du matin à Tsaramasay, sur le boulevard de l’Europe, hier.  En voulant traverser la voie, une petite fille de 8 ans a été renversée et est passée sous un camion fou transportant des briques !
D’après la Police, la victime aurait succombé sur le coup en raison du très violent choc qui l’a notamment touchée au niveau de la tête. De toute façon, la vue de la scène montrant ce corps inerte, que les gens ont recouvert d’un linge, ne mérite pas d’être narrée tant elle peut choquer au plus haut point.
Sitôt après son arrestation par la Police, le chauffeur, un homme de 22 ans, a été conduit à l’hôtel de Police à Tsaralàlàna. Après l’enquête d’usage, il sera bientôt déféré au Parquet. D’après une information, la fillette étudie du côté d’Anjanahary. Puisque la maîtresse d’école n’était pas arrivée, les responsables de l’établissement ont alors pris la décision de renvoyer les élèves chez eux. C’était sur le chemin du retour que la mort a alors tragiquement emporté la victime.

Un nouveau cabinet d’affaires vient de voir le jour à Madagascar. Le cabinet Saint Louis Juridique a ouvert ses portes à Antananarivo il y a quelques mois. « J’ai toujours envie de revenir pour participer au développement de mon pays. Je suis convaincue que mon pays a besoin de ses enfants, des compétences variées et complémentaires pour réussir son développement. Effacer un peu la fausse idée reçue, la perception souvent péjorative à l’égard de Madagascar, mais aussi à l’égard de la diaspora », indique Maitre Soamiadana Rabetsaroana, expliquant les raisons de son retour au pays.  « Aujourd’hui le vent du changement souffle, (…) un regain d’optimisme se fait sentir. Le climat social et politique actuel se révèle être favorable aux participations (…) Tout cela doit être encadré, accompagné, soutenu par des pratiques répondant aux normes techniques requises sur le plan international d’une part.

Antananarivo, la Capitale de la Grande île, sera la ville hôte du championnat d’Afrique zone Sud (Zone III) du 5 au 8 novembre prochains. « Cette compétition est considérée comme un « Silver qualifying event pour les JO de Tokyo 2020 », avoue le président Harinelina Andriamanarivo Jean Alex. Cet évènement de niveau relevé accueillera 13 pays dont l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Botswana, le Lesotho et le Swaziland entre autres. Pour rappel, la compétition à Madagascar représente une belle occasion pour la meilleure leveuse de fonte mauricienne de récolter des points en vue d’une éventuelle qualification aux  Jeux olympiques de Tokyo l’an prochain. Madagascar  sera également représenté par des athlètes performants tous  médaillés aux derniers JIOI de Maurice et Jeux africains. 

Une des priorités du Gouvernement en matière de santé publique. La santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) fait désormais partie intégrante des matières inculquées aux lycéens. Après la phase d’expérimentation achevée l’année dernière auprès des 214 lycées pilotes, tous les élèves en classe de seconde repartis dans toute l’île étudient ce thème depuis cette année et ce dans la plupart des matières sauf les mathématiques et la physique-chimie. « Parmi les 12 thématiques, la grossesse précoce, la violence basée sur le genre, le Vih-Sida, l’anatomie ou encore la physiologie sont intégrés dans les sciences naturelles. Les droits sexuels sont également abordés dans le malagasy », informe Tahiry Rajerisoa, de l’ONG SEED Madagascar. Ainsi, le programme scolaire adopté pour la classe de seconde a été révisé en tenant compte de ce thème. « Si les élèves en classe de seconde étudient déjà la SDSR, celle-ci est actuellement en phase d’expérimentation pour la classe de première, avant sa mise en œuvre pour la prochaine année scolaire. Pour les lycéens en classe de terminale, l’expérimentation se fera l’année scolaire 2020- 2021, suivie par sa mise en œuvre en 2022 », informe Ndriana Andriamahadison, responsable de ladite ONG à Antananarivo. D’ici 3 ans donc, la SDSR sera renforcée et inculquée à tous les lycéens du pays.

La vice- première ministre de la République populaire de Chine, Sun Chunlan, est depuis deux jours sur le territoire malagasy. Une visite qui rentre dans le cadre d’un séjour sur le continent africain et qui doit l’emmener prochainement en Namibie et au Ghana. A la tête d’une importante délégation, elle a été reçue par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, hier dans la fin de l’après-midi au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre à laquelle ont participé de nombreux membres du Gouvernement malagasy et qui fait suite notamment à des rencontres avec de hauts responsables gouvernementaux malagasy. La rencontre sera focalisée sur le renforcement des relations entre les deux pays et l’amélioration des échanges sino-malagasy, notamment dans le secteur économique. Les liens historiques entre Madagascar et la Chine datent de 47 ans.

Lancement en grande pompe ! Le petit Palais des sports et de la culture de Mahamasina a accueilli hier la cérémonie de lancement officiel de la campagne pour les élections communales pour Naina Andriantsitohaina. Une occasion pour ce candidat de l’« Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRD) dans la ville d’Antananarivo d’exposer sa vision et les activités à entreprendre dans les 4 années à venir. Il n’a pas manqué de faire un appel au soutien des citadins pour y arriver. D’ailleurs, ce candidat n°4 fait le plein de soutiens depuis l’annonce de sa candidature jusqu’à maintenant. Comme le cas lors du culte œcuménique au jardin d’Andohalo, dans l’après-midi de dimanche dernier, des ténors politiques et économiques, des députés ainsi que d’autres hautes personnalités et proches du candidat lui ont fait honneur lors du lancement de la campagne électorale.

Le candidat numéro 4 sur le bulletin unique a levé un pan de voile sur sa vision pour Antananarivo. Un pacte qu’il a intitulé « Veliranon’Iarivo » qui se décline en 8 axes qu’il s’engage à concrétiser. Antananarivo, Capitale des Malagasy, retrouvera sa valeur et sa place et sera une ville moderne, verte et organisée. Tel est le leitmotiv annoncé par Naina Andriantsitohaina lors de son tout premier meeting de campagne hier au petit Palais des sports de Mahamasina. La centaine de Fokontany visités par l’aspirant  maire de la Capitale durant le dernier mois lui ont permis de s’enquérir des besoins, demandes et difficultés  des Tananariviens et de préparer son programme en conséquence. « L’amélioration de la condition de vie des Tananariviens », est érigé en numéro Un des priorités. Il s’engage notamment à apporter des aides sociales aux plus démunis, à redorer l’éducation, à instaurer une politique de proximité de la santé,  à améliorer l’accès à l’eau potable, à assainir la Capitale, à assurer la sécurité des Tananariviens ainsi qu’à aider à un changement de mentalité. « Ce ne sera pas facile » concède-t-il, citant ses projets, tout en soulignant néanmoins que « Nous devons rattraper le temps perdu ». Le numéro deux des engagements du porte-fanion des Orange est « la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et transparence dans la gestion de la Commune ».

Selon la règle …

Publié le mardi, 05 novembre 2019

La campagne électorale pour les élections communales et municipales démarre pour de bon. Le coup d’envoi au starting-block a été donné. Les candidats et candidates ont vingt jours pour convaincre les électeurs. La veille, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait part des consignes strictes pour assurer le maximum du respect des lois relatives au processus électoral en vigueur. En effet, la CENI par la voix de son infatigable vice-président, administrateur civil de son état, Rakotonarivo Thierry se veut être intraitable sur le respect de la règle du jeu. La Commission entend rappeler à l’ordre les partants à la course. Entre autres, parmi les consignes à ne jamais outrepasser figure l’interdiction à toutes cérémonies officielles portant sur des inaugurations durant la campagne. Les autorités publiques doivent se garder strictement d’assister ou d’organiser des fêtes publiques ayant apparence ou un lien de près ou de loin avec le ou les candidats dans une ou plusieurs circonscriptions. Les commissaires électoraux, de par ces mesures, veulent garantir la neutralité totale de l’administration.  Les affichages sauvages qui excellent dans l’anarchie seront sévèrement contrôlés. Les candidats concernés auront à répondre auprès de la commission nationale. Par ailleurs, la CENI recommande le « fair-play » à tous les concurrents. Comme dans tout sport collectif, la noblesse du comportement des joueurs sur terrain s’impose. Non seulement on respecte à la lettre le règlement mais aussi on joue sans fausse note. Les coups bas ou les placages par derrière sont bannis. De même, les propos diffamatoires et les accusations gratuites ne méritent pas d’être pris en considération. Certes, « à la guerre comme à la guerre » néanmoins il existe quand même des limites à observer. Il y en aura toujours des gagnants et des perdants, c’est la loi immuable de tout combat. Le cas d’Antananarivo focalise les esprits. Dans la mesure où les enjeux et les défis touchent directement sur l’avenir de la Capitale, l’élection du premier magistrat devient légitimement une affaire nationale. Le régime en place mise beaucoup sur la pertinence de son poulain, Naina Andriantsitohaina portant le dossard n° 4 pour rafler la mise. Une manière pour l’IRD de conforter son emprise sur l’échiquier politique national en même temps de réduire à néant l’ambition de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud de vouloir, un jour, prendre sa revanche.  En gros, tout se joue pour la course à l’Hôtel de ville, entre deux « soavaly », Naina de l’IRD et Rina du TIM. Donné favori, Naina ne laissera pas échapper sa chance de remporter le trophée  grâce à l’avalanche de soutiens à sa candidature. Des hommes et des femmes, personnalités politiques de toutes les couleurs apportent leur appui au candidat n°4 à la Mairie d’Antananarivo. Des anciens ténors de l’ancien parti au pouvoir n’ont pas dérogé à la règle. Ils se rangent ouvertement du côté du poulain de l’IRD. En somme, la candidature de Naina Andriantsitohaina séduit l’ensemble de la classe politique du pays. Son appel à un « élan national » pour sauver la Capitale a reçu un écho favorable. A ce rythme, il a une forte chance de pouvoir siéger à Analakely.  En tout cas, la campagne électorale doit se passer sous le signe du respect mutuel et selon la règle de l’art.

Fil infos

  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES

La Une

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

A bout portant

AutoDiff