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Plusieurs Communes sont en danger. Les fortes pluies qui se sont abattues sur la Capitale, ces derniers jours, ont eu des conséquences au niveau des plaines. L’Autorité pour la protection contre les inondations dans la plaine d'Antananarivo (APIPA) a émis une alerte jaune en raison de la montée des eaux observée dans plusieurs rivières traversant la plaine d’Antananarivo. Les autorités indiquent que le niveau de l’eau continue d’augmenter et pourrait avoir des répercussions sur de nombreuses Communes. Plusieurs zones sont menacées par des risques d’inondation, à savoir Tsiandahy, Androhibe, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetibe Ambolokandrina, Alatsinainy Ambazaha, Ampahitrizina, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Ouest, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe.

Comment construire une paix positive, durable et équitable avec les femmes qui constituent plus de la moitié de la population? Cette question de la justice et de la cohésion sociale est soulevée dans le rapport intitulé « quand les silences parlent », à l’initiative du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF). Le rapport met en lumière les voix et les rôles des femmes face aux conflits, à la violence, l’insécurité et aux inégalités. En fait, les jeunes filles et les femmes sont confrontées aux tensions et conflits de manière différente des hommes. Un cas concret dans la Région Atsimo Andrefana, notamment à Benenitra et Betioky Sud, « les femmes ne sont pas considérées dans le contexte de résolution des conflits sociaux. D’autres personnes les remplacent et sont plus écoutées même si les conflits les concernent directement », avance Diary Randrianomanana. Ce dernier fait partie des 28 jeunes chercheurs qui ont notamment contribué au rapport, en menant les consultations dans les Régions Alaotra-Mangoro, Analamanga, Atsimo Andrefana, Atsimo-Atsinanana et Menabe.

Welight !

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

Dans un pays qui est le nôtre où la misère, l’insécurité, les coupures dans tous leurs états font rage, il existe tout de même un brin de lumière, une lueur à peine perceptible. Une faible lueur qui n’a pas peut-être la puissance d’un projecteur, intéressant peu les politiques, mais c’est bel et bien une lueur d’espoir ! « Welight » existe au pays depuis 2018, seuls les bénéficiaires le savent et jouissent de son expertise.

Zone franche - Le GEFP tire la sonnette d’alarme

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

Dans un contexte économique encore fragile, le Groupement des Entreprises franches et partenaires (GEFP) tire la sonnette d’alarme sur les difficultés persistantes qui perturbent le fonctionnement du régime franc. Selon ses membres, ce dispositif, pourtant central pour attirer les investisseurs et soutenir l’industrialisation, évolue depuis 2022 dans une zone d’incertitude juridique. Les entreprises concernées dénoncent notamment les délais anormalement longs pour obtenir un agrément, les démarches complexes au niveau douanier et les retards répétés dans le remboursement de la TVA.

La scène hip-hop et le talent malagasy continuent de briller à l’international, confirmant son dynamisme et potentiel d’exportation. Dernièrement, c’est une performance remarquable qui a captivé l’attention des amateurs de danse urbaine dans l’océan Indien. La talentueuse danseuse Ange Ralainarivo a su faire vibrer le public lors du prestigieux Battle de L’Ouest PEI, une compétition régionale de haut niveau réunissant les meilleurs talents de la zone. Son exploit s’est concrétisé par une magnifique médaille d’argent dans la catégorie Expérimentale, un résultat qui témoigne de son engagement et sa créativité débordante. L’événement s’est déroulé à Saint-Gilles-les-Bains, à La Réunion, une île où la culture urbaine connaît un essor fulgurant.

Un mois et une semaine se sont écoulés depuis la nomination du Gouvernement actuel. Un Gouvernement placé sous un “ultimatum de performance” clairement posé par les tenants du pouvoir actuel. Les membres de ce Gouvernement auront deux mois, pas un de plus, pour démontrer des résultats visibles et concrets. A défaut, un remaniement pourra intervenir, a déjà prévenu le Chef de l’Etat.

« Les élections successives organisées sur le territoire national ont fait l’objet de nombreuses critiques, exprimées par les citoyens, les partis politiques et les Organisations de la société civile », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ces observations ont souvent conduit à des contestations des résultats et des revendications multiples pour une réforme en profondeur du processus électoral.

La une du 3 décembre 2025

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Sous-pression !

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Soixante jours ! Telle  est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après !  Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression.

Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les  pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se donne le timing d’accorder les 100 premiers jours de grâce à un nouveau dirigeant pour qu’il fasse ses preuves. Aucune critique ni remarque négative n’est admise durant cette période de 100 jours. Opposition et opinion publique s’interdisent à émettre quoi que ce soit qui puisse remettre en cause les décisions et actions entreprises. Passé ce délai de grâce, les 100 jours, le nouveau dirigeant doit s’attendre à tout !

La période de test de deux mois passée, le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, a été net et clair, les ministres vont être évalués selon les résultats de leurs actes. Mais, la pertinente question qui irrite les analystes : « qu’est-ce qu’on peut faire en soixante jours ? »  Les dirigeants militaires au sommet de l’Etat auraient dû être beaucoup plus précis à travers cet « ordre » ! La crainte des travaux bâclés ou bachotés hantent les esprits des observateurs.

Certains points incontournables attendent obligatoirement un nouveau ministre qui débarque dans un département donné : la mise en place des proches collaborateurs sans quoi il ne pourrait avoir les coudées franches dans tout ce qu’il entend entreprendre. En même temps, il lui faudra avoir en main  l’état exact de la situation du département : des urgences à considérer, les travaux effectués, les nouvelles mesures à prendre, … Continuité oblige ! Le premier mois sera pris pour ces premières dispositions. Il reste le second pour démarrer les actions. Encore faudrait-il avoir les capacités techniques et intellectuelles d’agir efficacement  dans la célérité et dans le temps imparti. Ce qu’il fallait démontrer ! 

On aurait dû accompagner le timing du Chef de l’Etat par des éléments complémentaires permettant aux « candidats » d’avoir une large vision de ce qui les attend. Nous estimons qu’il fallait poser un minimum requis dans les deux mois imposés. Entre autres, les ministres seront jugés par le fait qu’ils ont pu jeter les bases solides des axes du travail s’inscrivant dans la dynamique du renouveau qui reflète le changement tant attendu au pays.

Selon les termes du Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, tout membre du Gouvernement dont les résultats des tests de deux mois ne donnent pas satisfaction ne fera plus partie de l’équipe pour la prochaine étape. Là encore, les critères du test doivent être clairs et transparents pour tous y comprise l’opinion publique.

Ndrianaivo

 

Le 8 novembre, au lendemain de sa prise de fonction, le nouveau directeur général du Central intelligence service, le service de renseignement malgache, ́le contrôleur général de police Rufin Tolojara Lebiria, a créé la surprise en s’adressant à la presse. Devant les journalistes, il avait annoncé l’existence d’une tentative supposée de déstabilisation visant la Refondation de la République et son président.

Selon les informations alors communiquées, une perquisition de longue durée avait été menée entre le 7 et le 8 novembre dans une vaste propriété appartenant à l’un des deux suspects interpellés. Les deux personnes arrêtées, toutes deux ressortissantes étrangères installées depuis plusieurs années à Madagascar, avaient été placées en garde à vue. Aucune précision supplémentaire sur leur identité ou leur nationalité n’avait été donnée.

Lors de cette opération, les enquêteurs auraient découvert une somme importante en liquide, évoquée à l’époque comme pouvant atteindre 2 milliards d’ariary, ainsi que plusieurs armes à feu. Des fusils de chasse, des pistolets automatiques et des liasses de billets avaient été brièvement présentés à la presse le jour de l’annonce.

Depuis, plus aucune information n’a été rendue publique. Ni les services de renseignement, ni les autorités ayant procédé aux arrestations, ni le Parquet n’ont communiqué sur l’évolution du dossier. Aucun détail sur les auditions, les suites judiciaires, ni l’éventuelle implication d’autres personnes n’a été transmis.

Plus de trois semaines après la révélation de cette affaire, l’enquête demeure totalement silencieuse. On ignore où en sont les investigations, si d’autres suspects ont été identifiés, ou si des éléments nouveaux ont été découverts.

Pour l’heure, seules restent les déclarations initiales du 8 novembre. Le public, comme les médias, attendent désormais d’éventuelles clarifications sur cette affaire présentée comme sensible, dont plus personne ne parle aujourd’hui.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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