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Sursaut patriotique

Publié le mardi, 24 juin 2025

Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte.

Le  terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

 

Pris en étau entre l’explosion de la dette publique, une instabilité financière mondiale persistante et des failles structurelles profondes, le secteur bancaire africain se retrouve présentement à Anosy à l’hôtel Carlton pour étudier les meilleures possibilités à entreprendre. C’est dans ce contexte que le gouverneur de la Banque foiben’i Madagascar (BFM), Aivo Handriatiana Andrianarivelo, a dressé un constat sans détour : « L’Afrique ne peut plus continuer à vivre avec une dette qu’elle ne maîtrise pas. Ce jeu de dupe doit cesser ». Un message fort dans une situation où le poids de l’endettement atteint des niveaux alarmants. En 2024, les pays africains doivent rembourser près de 163 milliards de dollars, contre 61 milliards en 2010.

Cette année, Madagascar a décidé de marquer la 65ème année de son indépendance par un événement hors du commun, mêlant tradition, fierté et innovation. A cette occasion, les Magasins U du pays se sont illustrés par une performance culinaire exceptionnelle. Il s’agit de la création du plus long « koba » jamais confectionné, mesurant précisément 9,68 mètres. Ce gâteau, véritable emblème de la gastronomie malagasy, est ainsi entré dans l'histoire locale et internationale. 

 

Une journée chargée hier pour le Président Andry Rajoelina qui souhaite montrer, une fois de plus, qu’il est un homme d’action. A 48 heures de la célébration du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, les évènements marquants de ce jubilé s’enchaînent. Dès le début de la matinée, le Chef de l’Etat a pris part à la cérémonie de remise des nouveaux bus électriques et thermiques qui viennent d’être importés par l’Etat hier au CCI Ivato. Ces gros véhicules de transport sont destinés à améliorer le réseau de transport à Antananarivo. 

 

Madagasikara - A l’unisson !

Publié le mardi, 24 juin 2025

Appel solennel à l’unité nationale ! Le moment idéal de prouver aux yeux du reste du monde l’unité  des Malagasy arrive. Unité nationale, « patrimoine sacré », un trésor unique que les Ntaolo nos ancêtres nous ont légué. Unité nationale ce « cordon ombilical » incassable, invisible et résistant à toutes les épreuves qui nous unit et nous attache ensemble sur cette île que le Bon Dieu a bien voulu nous offrir pour Patrie, nous le gardons, nous l’entretenons et nous le respectons jalousement !

 

La une du 24 juin 2025

Publié le lundi, 23 juin 2025

Actu-brèves

Publié le lundi, 23 juin 2025

Renforcement des relations entre l'OIF et l'Assemblée nationale. Hier, le nouveau représentant de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans la région de l'océan Indien, Traian-Laurentiu Hristea, a rencontré Justin Tokely, président de l'Assemblée nationale. Cette visite de courtoisie au Palais de Tsimbazaza s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération politique, culturelle et du soutien aux institutions démocratiques à Madagascar. Les discussions ont porté sur plusieurs thématiques essentielles notamment le renforcement des liens diplomatiques et techniques entre l'Assemblée nationale et l'OIF, ainsi que le soutien dans le domaine de l'éducation et l'amélioration des structures parlementaires. Un accent particulier a été mis sur l'importance de valoriser la langue et la culture francophones au niveau local. De plus, le « Réseau des femmes parlementaires » a été évoqué, dans l'espoir d'un soutien de l'OIF à travers des formations et des échanges d'expériences, afin de promouvoir l'égalité des droits et l'engagement des femmes sur la scène politique. Il convient de souligner qu'en 2025, Madagascar célèbre ses 36 ans d'adhésion à l'OIF, ayant rejoint l'organisation en 1989. 

 

Système judicaire peu fiable, moins d’investissements étrangers. La rencontre entre le ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis, et Atou Seck, le représentant de la Banque mondiale à Madagascar, hier, a clairement démontré le rôle fondamental du ministère de la Justice dans la promotion du développement économique du pays. Un système judiciaire performant est en effet une condition préalable pour garantir un environnement stable et prévisible, indispensable pour attirer et rassurer les investisseurs désireux de s'implanter. Sans cette confiance juridique, l'investissement est freiné, limitant ainsi la création d'emplois, un facteur crucial pour la croissance et le progrès économique de Madagascar. Au cours de cette discussion stratégique, trois axes majeurs ont été examinés. Un premier point a été la révision approfondie de la loi sur les sûretés, une initiative du ministre visant à solidifier le cadre légal des garanties pour les créanciers, ce qui est essentiel pour encourager les flux d'investissement. Le deuxième sujet abordé a été la situation de la compagnie Air Madagascar, actuellement en procédure de redressement judiciaire. Enfin, le projet PRODIGY (Projet de gouvernance digitale et de gestion de l’identité malagasy) a été mis en avant. Ce projet ambitieux implique activement le ministère de la Justice dans la réforme de l'état civil et de l'identité, un pas vers la modernisation de la gestion des données personnelles pour une gouvernance plus efficace et transparente.

 

L’Egypte en quête d’investissement potentiel à Madagascar.

Une mission économique égyptienne, menée par le vice-ministre des Transports maritimes et comprenant une dizaine de chefs d'entreprise influents représentant divers secteurs clés, est attendue à Madagascar dès la semaine prochaine. L'objectif central de cette visite est d’attirer des investissements égyptiens substantiels dans les domaines stratégiques identifiés pour le développement accéléré de Madagascar, notamment les infrastructures (routières, portuaires, etc.), l'énergie (productions, distribution), le transport (logistique, maritime) et l'habitat (construction de logements). Le programme de cette mission s'articulera autour d'un business forum majeur organisé à Antananarivo. Cet événement, fruit d'une collaboration étroite entre l'Ambassade d'Egypte à Madagascar, plusieurs ministères malagasy concernés par ces secteurs prioritaires et l'Economic development board of Madagascar (EDBM), proposera un agenda chargé. Il inclura des rencontres B2B personnalisées visant à faciliter les échanges directs et les potentiels partenariats entre opérateurs, des sessions intensives de prospection d'investissements ciblés, et des visites sur des sites stratégiques essentiels pour une compréhension concrète des opportunités et des besoins sur le terrain.

 

La promesse présidentielle avait suscité un espoir. Lors d’une déclaration très attendue la semaine dernière, le Chef de l’Etat s’était voulu rassurant. Le numéro un du pays assurait que les délestages allaient diminuer, du moins en journée. Une manière de dire que le pire était derrière la population. Las. A peine l’encre de son discours sèche que la réalité, elle, revient à la charge.

La JIRAMA, fidèle à ses habitudes, a repris hier les coupures ou les délestages impromptus. Les explications données par la société nationale dernièrement tournaient autour de raisons techniques ou climatiques. Cette fois-ci, dans un communiqué diffusé récemment, la JIRAMA impute ses défaillances à un prestataire privé. 

Une panne sur les installations d’un de ses fournisseurs, en effet, été désignée responsable des coupures à Antananarivo et dans les environs, selon un communiqué publié par la JIRAMA sur ses réseaux sociaux, disparue depuis. Elle évoque également la baisse du niveau d’eau à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka pour justifier les délestages à répétition.

Sauf que le prestataire aurait formellement démenti ces allégations. Si tel est le cas, la JIRAMA ne se contente donc plus de masquer ses lacunes derrière des causes techniques, elle jette en plus ses fournisseurs sous le bus, au risque de provoquer une crise de confiance au sein même de la chaîne énergétique.

Mais au-delà de ces justifications techniques ou climatiques, ce que les citoyens reprochent à la JIRAMA, c’est son imprévisibilité. La moindre annonce de calendrier permettrait à la population de s’organiser tant bien que mal. Or, la société d’Etat se contente trop souvent de publier des grilles horaires qu’elle n’applique pas, ce qui ne fait que générer de la confusion, agacement et pertes économiques en cascade.

Une chose est en tout cas claire, c’est que la JIRAMA sape la parole présidentielle. Soit elle n’a pas été en mesure d’honorer les engagements annoncés en haut lieu, soit elle a caché au pouvoir exécutif l’ampleur des problèmes qu’elle rencontre. Dans les deux cas, cela illustre une faillite de gouvernance, à un moment où l’on attend des résultats concrets, et non une fuite en avant.

La population, elle, commence à perdre patience. Car si elle comprend les difficultés économiques de la JIRAMA, si elle tolère à contrecœur les effets de l’étiage, elle n’accepte plus le manque de transparence, les contradictions, et surtout le mépris qu’implique une absence totale de prévisibilité.

La Rédaction

 

Les candidats et leurs parents attendaient avec impatience la publication des résultats de l’examen pour l’obtention du CEPE (certificat d’études primaires élémentaires), lequel s’est déroulé la semaine dernière à Madagascar. Dès la même semaine, les premières annonces ont été faites dans plusieurs Régions. Plus récemment, les résultats ont été communiqués à Antananarivo. Après les zones d’Antananarivo Avaradrano et Atsimondrano, la liste des candidats admis pour Antananarivo-Renivohitra a été affichée hier. Le ministère de l’Education nationale indique un taux de réussite de 85,91 % pour cette zone. Ce chiffre est en nette progression par rapport aux années précédentes. En 2024, le taux était de 83,89 %. Et en 2023, il s’élevait à 77,10 %. Dans le District de Belo-sur-Tsiribihina, Région de Menabe, où la liste des admis a également été publiée hier, 81,91 % des candidats ont ainsi réussi le CEPE.

Fierté et encouragements

De nombreux parents ont accompagné leurs enfants à pied dans les rues d’Antananarivo pour consulter les affichages dans les écoles. Nathan, un père de famille, a partagé sa joie : « Mon cœur est rempli de bonheur parce que notre enfant a franchi la première étape de sa scolarité ». Ce père de famille n’est pas étonné par cette performance, en soulignant que les enfants étaient bien préparés à l’école et que les épreuves se sont déroulées sans problème. « Même si la grippe a beaucoup circulé ces dernières semaines, le bilan est positif. Beaucoup parmi les camarades de mon enfant ont aussi réussi cet examen », a-t-il ajouté. Toutefois, Nathan a adressé un message d’encouragement à ceux qui n’ont pas réussi cette année : « Il faut continuer à travailler dur et ne pas perdre espoir. La réussite vient avec la persévérance ». De nombreux responsables au sein des écoles se félicitent de ces bons scores et invitent tous les élèves à poursuivre leurs efforts. « Ces succès montrent que l’éducation primaire à Madagascar progresse, et cela grâce au travail fourni par les enseignants, les élèves et leurs parents », a déclaré Mamy, directrice d’une école située dans la capitale.

Carinah Mamilalaina

Vers 23h dimanche dernier, le quartier d'Anosizato-Est a été le théâtre d'un violent incendie aux lourdes conséquences matérielles. En effet, c'est un entrepôt de la société Scima qui a pris feu. Les dégâts matériels ont été très importants : des balles entières de friperie ont été réduites en cendres. Ils sont estimés à plusieurs millions d'ariary, selon une source. L'ampleur du sinistre était telle que trois véhicules garés dans le secteur ont été entièrement carbonisés. « Ces véhicules ont explosé avant de partir en flammes’, commente un riverain.

A part cela, un grand nombre d'autres matériels tels que des ordinateurs, des documents et mêmes des coupures de banque ont brûlé aussi, selon une source. La quantité de la marchandise, composée en majeure partie d'articles en textile, expliquerait la grande rapidité des ravages à l'endroit.

« A un moment donné, il y eut une énorme explosion. En jetant un coup d'œil à l'extérieur, une vision choc, sinon très impressionnante de l'incendie nous attendait », raconte une femme, qui habite juste à côté de la Scima.

Ce sont des riverains, qui se sont donné la main pour tenter de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Mais en vain ! Certes, les sapeurs-pompiers étaient intervenus une quinzaine de minutes après qu'ils ont reçu l'alerte. Et l'équipe de ceux de la caserne de Tsaralalàna dépêchée sur place, a beau obtenir un renfort de la part de ses collègues de Tanjombato. Mais la pugnacité des flammes, situation jointe à un problème d'eau, a fait que les efforts des soldats du feu étaient vains. D'autant plus qu'ils ont été confrontés à un sérieux problème de ravitaillement en eau. « Au bout d'un certain temps, les pompiers ont dû quitter précipitamment les lieux pour aller chercher de l'eau  à Anosibe, pour ne revenir sur le lieu du sinistre à Anosizato que quinze minutes après », confie un riverain.

Pour le moment, l'origine de cet incendie reste totalement inconnue, l'enquête n'étant qu'à ses débuts. Cependant, l'on s'interroge si l'entrepôt était au moins équipé d'un dispositif pare-feu associant des extincteurs, comme la règle de sécurité des entreprises, l'exige. En attendant que la question ne soit élucidée, l'enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (II)
    Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

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