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La solution au délestage et au problème d’accès à l’électricité dans la Capitale se profile à l’horizon. En marge du Forum de la coopération Chine – Afrique (FOCAC 2024), la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina a effectué une visite de la société Tebian Electric Apparatus ou TBEA Group à Beijing, Capitale de la Chine. La visite a été suivie d’une réunion à huis clos entre les membres de la délégation malagasy dirigée par le Président Andry Rajoelina et les responsables au sein de la société TBEA, dirigée par son directeur général, Zhang Xin. Des projets d’amélioration de la production énergétique à Madagascar ont été au cœur des échanges dont le « Medium ring Tanà ». Au terme des discussions, les deux parties ont procédé  à la signature d’un accord de mise en œuvre du projet déjà approuvé en Conseil des ministres.
Avec un coût de 177 millions de dollars, ce projet porte sur la rénovation du réseau d’approvisionnement d’électricité pour le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) datant déjà d’une soixantaine d’années et reçoit le financement du Gouvernement chinois via l’Agence de coopération internationale ou CIDCA. Une première en 60 ans. La procédure de déblocage du financement est déjà engagée au niveau de l’Exim Bank Chine tandis que la TBEA Group sera en charge de l’exécution des travaux qui s’étendront sur près de deux ans, selon le directeur général de la société. Néanmoins, le Président Andry Rajoelina a demandé l’accélération du projet afin de répondre, le plus rapidement possible, aux besoins des usagers malagasy.
S’inspirer de l’expérience chinoise
Le projet consistera notamment à l’installation de câble d’une longueur de 185 km et d’une puissance de 90 kilovolts. Outre la construction d’infrastructures, le Président a insisté sur l’importance du partage d’expériences et du savoir – faire chinois. La transition énergétique vers les énergies renouvelables figure parmi les principaux défis de l’Etat malagasy qui consacre un budget exorbitant de 2,5 milliards de dollars depuis 10 ans pour faire tourner les centrales thermiques alimentées par du fuel et du gasoil. « Grâce à ce partenariat avec TBEA, nous allons enfin pouvoir accéder à des technologies de pointe et bénéficier de l’expertise reconnue de la plus grande société et la plus innovante du secteur énergétique en Chine », a déclaré le Président Andry Rajoelina. L’ambition sur le long terme est de faire de Madagascar un modèle de développement durable en énergie.
La société TBEA est l’une des leaders mondiaux dans la construction d’infrastructures de production d’électricité telles que les centrales hydroélectriques ainsi que les centrales qui utilisent les énergies renouvelables (solaires, éoliennes). La TBEA Group œuvre également dans l’exportation et l’installation d’équipements de production d’énergies renouvelables dans plusieurs pays comme les Etats – Unis, le Brésil, l’Inde, ou encore la Gambie, la Guinée, le Togo. La même société s’est occupée de la rénovation du réseau d’approvisionnement électrique en Angola d’une valeur de 1,6 milliard de dollars. Le fait de disposer d’une station de distribution d’électricité mondiale avec une capacité de 1 100 kilovolts prouve l’envergure de cette société.
Sandra R.

Actu-brèves

Publié le dimanche, 08 septembre 2024

Décès d’Alice Rajaonah : première femme à occuper le poste de ministre de la Justice.
Le 8 septembre 2024, un événement tragique a touché le monde de la magistrature avec le décès d'Alice Rajaonah, ancienne ministre de la Justice. Cette annonce a suscité une grande émotion parmi ses collègues, amis et proches. Elle a été nommée Garde des sceaux, ministre de la Justice en 2002 sous le Gouvernement de Jacques Sylla. Elle a été la première femme à accéder à ce poste à Madagascar, marquant ainsi un tournant important dans l'histoire du pays. Son mandat a duré jusqu'en 2004, période au cours de laquelle elle a œuvré pour la justice et l’égalité. Le ministère de la Justice a rendu hommage à Alice Rajaonah en soulignant son abnégation et son dévouement à la cause de la justice. Des déclarations ont été faites indiquant qu'elle avait toujours milité pour la rectitude, illustrant ainsi son engagement envers les valeurs fondamentales de la justice. Les éditions Créons, qui lui ont attribué le surnom affectueux de “Maman des 1000 textes”, ont rappelé le soutien qu’elle avait apporté lors de la publication des 2000 textes juridiques. Ce soutien a été essentiel pour la diffusion et l’accessibilité des informations juridiques à Madagascar. Le décès d'Alice Rajaonah représente une perte significative pour le système judiciaire malgache. Son héritage, en tant que ministre et en tant que magistrate, continuera d'inspirer les générations futures. Les hommages qui lui ont été rendus soulignent l'impact qu'elle a eu dans sa carrière et son engagement envers la Justice à Madagascar.



Continuité de la collaboration entre l'IRD et le ministère de l’Enseignement supérieur. Le 6 septembre 2024, Thierry Portafaix, le directeur de recherche et représentant de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) à Madagascar, a été reçu par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Loulla Chaminah, à Fiadanana. Cette rencontre a été considérée comme un moment clé dans la prolongation d'une collaboration productive entre l'IRD et le ministère. L'objectif principal de cette coopération est le renforcement de la recherche scientifique ainsi que le développement du pays. L'IRD, qui est présent à Madagascar avec une dizaine de chercheurs, collabore étroitement avec les centres de recherche sous tutelle du ministère ainsi que les universités locales. Actuellement, l'IRD gère environ quarante projets dans tout le pays. Ces projets sont conçus pour s'assurer que les recherches effectuées aient un impact direct sur la population locale et contribuent au développement général du pays. L'Institut s'aligne sur la Politique générale de l’État, visant à intégrer les résultats de la recherche dans les initiatives de développement. Cette coopération est un exemple concret de l'importance de la recherche scientifique dans l'amélioration du bien-être de la population malgache. En s'inscrivant dans une vision plus large, elle vise à faire de la recherche un pilier du développement économique et social du pays. Les efforts conjoints de l'IRD et du ministère sont perçus comme essentiels pour répondre aux défis contemporains auxquels Madagascar est confronté.



Reprise officielle des activités du Mercy Ships. Lors du dernier Conseil du Gouvernement du 2 septembre, l'accord pour un protocole entre le Gouvernement malgache et l'Organisation non-gouvernementale Mercy Ships a été validé. Cet accord est considéré comme une étape cruciale pour le développement des services médicaux à Madagascar. Dans le cadre de sa mission pour l'année en cours, Mercy Ships a l'intention d'offrir des services médicaux directs à plus de 1000 patients. Cette initiative est perçue comme une réponse aux besoins croissants en matière de soins de santé dans le pays. En plus des services médicaux, le protocole d'accord inclut également un volet important de formation. Mercy Ships s'engage à encadrer et à former des professionnels de la santé locaux. Cette démarche vise à renforcer les systèmes chirurgicaux et anesthésiques de Madagascar, contribuant ainsi à l'amélioration générale des soins de santé. La signature de ce protocole d'accord est considérée comme une garantie pour la poursuite des actions de Mercy Ships à Madagascar. En consolidant les capacités locales, l'impact des interventions de Mercy Ships pourrait être amplifié, offrant des soins durables à la population malgache.



La Présidente de la délégation spéciale à l’écoute du personnel de la Commune urbaine d'Antananarivo. La première rencontre entre la Présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), Harilala Ramanantsoa, a eu lieu au Gymnase de Mahamasina. Cet événement s'est tenu à l'issue de l'assemblée générale du personnel de la Commune. L'importance de cette rencontre réside dans l'écoute des revendications des employés, qui ont été soulevées lors de cette réunion. Les revendications des salariés ont été multiples et variées. Parmi les points majeurs soulevés, on note la pension de retraite vu que de nombreux employés ont exprimé leur frustration concernant la non-perception de leur droit à la pension après leur départ à la retraite. Un autre point crucial a été la pénurie de médicaments, qui est essentielle pour la prise en charge des employés en cas de maladie. Enfin, les préoccupations relatives à la gestion du personnel en général ont également été aussi abordées. La PDS a adopté une approche prudente lors de cette rencontre. Elle s'est réservée de présenter des solutions immédiates, soulignant que des réponses réfléchies seront nécessaires pour aborder ces questions complexes. Cependant, elle a également mentionné que rien n'est impossible et que des solutions aux problèmes évoqués par les membres du personnel peuvent être envisagées. Un engagement a été pris par la PDS pour établir un rapport régulier sur l'avancement de la réalisation des revendications. Pour ce faire, un rendez-vous de suivi sera organisé chaque mois.



Vendredi dernier, et ce, à la suite d'une investigation du service de la cybercriminalité de la Police, un ressortissant français de 54 ans et sa compagne malagasy ont été placés sous mandat de dépôt pour une affaire supposée de proxénétisme et une présumée traite de femmes. Les suspects furent arrêtés à Ambohibao, le 3 septembre dernier, selon la Police. « Se trouvant longtemps dans le viseur des Forces de l’ordre, le Français fut arrêté à sa descente d'avion à l'aéroport d'Ivato », confie la Police. C'était aussi dans ces circonstances que son amie malagasy venue l'accueillir à son arrivée au pays, fut arrêtée en même temps que lui. 
Dans les mêmes explications fournies par les policiers, le quinquagénaire français serait à la recherche de chairs fraiches, des filles vierges pour assouvir ses fantasmes sexuels. Et qu'il aurait bénéficié de la complicité de sa compagne malagasy, également dans la cinquantaine, dans cette quête. Celle-ci serait en charge de la mission d'emmener les filles à l'hôpital pour un contrôle médical. Le français en cause privilégierait les filles vulnérables, à qui il aurait promis d'emmener à l'étranger, selon toujours la Police. « Pour sa défense, la quiquagénaire a argué le fait qu'elle est ménopausée, alors que son compagnon français veut des enfants d'elles. D'où la décision du couple pour chercher des jeunes femmes capables d’enfanter.  Et que tous deux ne font donc pas une traite de jeunes femmes », explique encore cette source policière au sujet de la femme suspecte.
Pour revenir à son ami français, il aurait l'habitude de faire des va-et-vient entre la France et la Grande île, et ce, depuis 2018. Or, une vérification ultérieure de son téléphone portable a permis d'avoir une idée claire sur son contenu plutôt à caractère pornographique, mettant en cause des jeunes femmes malagasy. « J'ai comme principe d'aider les personnes qui sont dans le besoin », se serait-il défendu. Enfin, c'est l'une des victimes du français qui a dénoncé le couple.
Franck R.




43 étudiants de l’Institut Confucius de l’Université d'Antananarivo ont obtenu, cette année, des bourses octroyées par l'Université Normale du Jiangxi, située en Chine. Depuis la mise en œuvre des programmes de bourses pour les enseignants internationaux de chinois et du programme « 2+2 », des dizaines d'étudiants de cet Institut se rendent chaque année en Chine pour faire des échanges et des études en langue chinoise. La semaine dernière, une autre promotion a reçu une bourse d’études pour la Chine. Dans ce cadre, l'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo a organisé une cérémonie d’encouragement pour les boursiers internationaux bénéficiant du programme de formation des enseignants de chinois 2024, ainsi que pour ceux ayant obtenu la bourse « 2+2 ». Le directeur chinois de l'Institut Confucius, Wei Zuqin, a félicité les étudiants ayant fait preuve de courage, en surmontant de nombreux problèmes avant d’obtenir cette bourse. Il les a encouragés en soulignant qu'ils avaient franchi une nouvelle étape sur le chemin de l'apprentissage du chinois. Il les a également incités à s'adapter rapidement à l'environnement estudiantin et vital en Chine, tout en leur rappelant le respecter de la loi et des règlements universitaires, ainsi que de veiller à leur sécurité personnelle et à celle de leurs biens.

Visite du vice-président de l'Université normale du Jiangxi

Au mois dernier, le vice-président de l'Université normale du Jiangxi, le Professeur Xiang Guoxiong a visité le président de l’Université d’Antananarivo, le Professeur Mamy Ravelomanana. L'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo est l'un des meilleurs en Afrique. Au cours de cet événement, 127 étudiants ont reçu des bourses « 2+2 », tandis que 12 enseignants bénévoles et locaux ont été récompensés. La délégation a également symbolisé l'amitié sino-malagasy en plantant trois arbres à proximité du bâtiment principal de l'Institut Confucius. A l’issue d’une rencontre avec les représentants du Conseil consultatif de l'Institut Confucius et du Comité de promotion de l'Initiative de la Ceinture et de la Route, ils ont abordé des sujets axés sur le développement de l'institut, la coopération « entreprise-université », ainsi que la création des cours en ligne.
Recueillis par Anatra R.



Dans le cadre de la mise en œuvre des trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), le Président Andry Rajoelina réaffirme son engagement à ne laisser aucune Commune ou District en marge du développement. C’est dans cette optique qu’il a visité le siège de Huawei, marquant une nouvelle étape dans la coopération entre Madagascar et la multinationale chinoise. Deux projets d’envergure ont été scellés à travers la signature de deux Mémorandums d’entente (MoU) entre le Gouvernement malgache et Huawei.
Le premier projet, baptisé "Digital Rural+", vise à favoriser l’accès à l’électricité et à l’Internet dans les zones rurales, en promouvant l’usage des technologies numériques et de l’innovation dans ces Régions. Ce projet ambitionne de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales en garantissant l’accès à des infrastructures numériques essentielles.
Le second projet concerne l’amélioration du système éducatif à travers la digitalisation de l’enseignement. Grâce à la connectivité Internet et à l’accès aux technologies numériques, les écoles et les universités bénéficieront d’un enseignement de qualité, équitable et accessible pour tous. Cela inclut notamment l’apprentissage à distance et l’utilisation de tableaux interactifs pour offrir un accès élargi aux ressources pédagogiques et bibliographiques. Ce projet permettra aux étudiants malgaches de tout le pays de bénéficier d’une éducation modernisée, répondant aux exigences de l’ère numérique.
Ces deux projets  visent à étendre les infrastructures numériques dans tout le pays, y compris dans les zones rurales, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens de bénéficier des avantages de l’Internet et des technologies de pointe. Le Président Rajoelina a souligné que la digitalisation est désormais indissociable du développement, ouvrant des perspectives prometteuses pour la jeunesse malgache.
L’usage des technologies numériques dès l’école contribuera à préparer les jeunes à des carrières dans des secteurs en pleine expansion. Ces projets ne se limitent pas aux bénéfices éducatifs et sociaux ; ils auront également un impact économique tangible. En effet, il est prévu que le Produit intérieur brut (PIB) du pays augmente de 4,2 % grâce à l’accroissement du taux de pénétration d’Internet et des technologies numériques.
Outre l’éducation, les nouvelles technologies pourront être appliquées à divers secteurs économiques, notamment l’agriculture et l’élevage, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation du pays.
Avant la signature des deux Mémorandums, le Président Andry Rajoelina et sa délégation ont visité le musée des technologies de pointe au siège de Huawei. Cette visite a permis d’apprécier l'impact des technologies numériques sur le développement des nations. Le Président a également échangé directement avec les employés de Huawei à Madagascar, à travers une visioconférence.
Lalaina A.


Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) annonce déjà son soutien pour  Madagascar à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) dans le cadre de l’organisation du « YouthConnekt Summit Africa 2025 », à Antananarivo, l’année prochaine.  C’est le Rwanda, qui sera le pays hôte pour cette année, du 1er au 4 novembre.
« L’approche du PNUD est toujours d’accompagner la vision de notre partenaire national. Le PNUD soutient Madagascar dans l’organisation de l’YouthConnekt Africa 2025  », a souligné le Dr Christow A. Christow, représentant et résident du PNUD à Madagascar.
Le PNUD confirme donc son soutien aux projets initiés par le MJS, tels qu’YouthConnect, qui sera étendu aux maisons des jeunes à travers Madagascar.
Le projet YouthConnect vise à renforcer la coordination internationale en matière de participation et de leadership des jeunes, ainsi qu'à améliorer la communication entre les réseaux de jeunes.
Le ministre Marson Moustapha Abdullah mettait en avant que l'objectif principal était de « permettre aux jeunes de s'exprimer et de bénéficier de l'acquisition de connaissances pour devenir autonomes ». Ce rendez-vous fait partie de la stratégie nationale de la jeunesse malagasy.
Ce projet propose de renforcer la connexion des jeunes aux opportunités en vue d’accroitre leur autonomisation et booster leur participation au développement.
Sa mise en œuvre s’étalera sur une durée de 3 années soit de janvier 2024 à fin décembre 2026, et interviendra en appui à l’action du ministère de la Jeunesse et des Sports sur les aspects en lien avec primo : l’écosystème de la jeunesse secundo : l’employabilité et l’entreprenariat des jeunes  tertio : le renforcement des capacités de l’encadrement des établissements de jeunes et quarto : le volontariat et la mise en réseau des associations de jeunes.

Musique rock - Tselatra fait vibrer Antsahamanitra

Publié le dimanche, 08 septembre 2024


Le groupe Tselatra a fait un retour fracassant sur la scène du théâtre de verdure d’Antsahamanitra, offrant un spectacle mémorable à un public passionné. Dans l’après-midi d’hier, les fans, impatients, se sont rassemblés toute la journée pour accueillir leurs idoles, et ils n’ont pas été déçus. Cet événement 100 % rock marquait le retour au pays d’Eric, lead vocalist du groupe, et l'atmosphère était à son comble. Eric, le leader charismatique, a captivé les spectateurs avec une performance énergique, en prouvant que le groupe n'avait rien perdu de son talent, ni de sa fougue.
Dès son entrée sur scène, le chanteur a su capter l'attention du public. Vêtu d'une tenue en cuir noir et avec une présence scénique indéniable, il a débuté le concert avec son hit « Alon-drano », entraînant instantanément le public dans une frénésie collective. Les cris et les applaudissements n'ont cessé de s'intensifier, tandis que les fans chantaient en chœur quasiment toutes les paroles de chansons. Les incontournables morceaux tels que « Tovolahy », « Mionona », « Misy andro », et le célèbre « Rainay ô » ont résonné dans la salle, suivis de quelques surprises comme « Mbola ho avy » et « Dame de nuit », ravivant des souvenirs chez les fans de longue date.
La complicité entre les membres du groupe, soutenue par des riffs de guitare percutants, a contribué à faire de ce concert un moment unique. Eric, toujours aussi flamboyant, a affiché un look qui rappelle ses débuts : cheveux longs et frisés, pantalon en cuir et santiags pointues. Sa voix rocailleuse, emblématique du groupe, a résonné avec puissance, séduisant un public intergénérationnel qui chantait en chœur chaque refrain. L'ambiance sur scène et dans le public était électrique, chacun ayant pu profiter de cette célébration musicale. Organisé par Giant Event, ce concert a confirmé la réputation de Tselatra, laissant les spectateurs émerveillés et heureux. Ce retour tant attendu a démontré que le groupe, malgré le temps qui passe, reste une figure emblématique de la scène musicale, en particulier le rock.
Si.R

La une du 7 septembre 2024

Publié le vendredi, 06 septembre 2024

Du calme !

Publié le vendredi, 06 septembre 2024



Calmez le jeu ! Inutile de créer des vagues. Rien ne sert de … bousculer, il faut partir à point ! Inutile de recourir au forcing ni de provoquer les hommes en treillis !
Le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre ne fait que commencer. On n’est qu’à l’étape de dépôt de dossiers de candidature. Pour ceux ou celles qui ont pu déjà déposer, ils ou elles ne sont pas en mesure de savoir si leurs candidatures ont été validées ou non. Il faudra attendre les arrêts des autorités compétentes. Alors, rien ne justifie les  gesticulations qui s’apparentent à des démonstrations de … farce. Des gestes ridicules !
Pour ceux ou celles qui ont bien arrêté leur choix ou décision, il faut concentrer les efforts sur les opérations de constitution de dossiers. D’autant que constituer les dossiers en question rencontre en cours de route des complications. Des candidats se plaignent des difficultés rencontrées pour obtenir, entre autres, le certificat de régularité fiscale ou l’état 211 bis. Des éléments clés dans le paquet à fournir. Et à ceux ou celles qui hésitent ou qui cogitent, le temps presse. Il ne faut pas attendre le dernier moment.
Jusqu’à l’heure, à trois jours du début du dépôt de dossiers, on constate plutôt le calme plat autour des locaux de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC), la seule entité habilitée à recevoir les dossiers de candidature des prétendants au scrutin du 11 décembre.
A l’heure où l’on est, on se trouve encore au stade de déclaration d’intention. A la Commune urbaine d’Antananarivo, il n’y a que trois candidats déclarés publiquement connus à savoir Herivelona Ramanantsoa, ancien ministre du temps de l’Amiral Didier Ratsiraka, issu d’une famille bien connue de la Capitale à l’époque de la Première et de la Deuxième République, Rina Rakotomanga, une ancienne directrice près de la Présidence de la République du régime actuel (premier mandat) et Ravalomanana Marc ancien Chef de l’Etat de 2002-2009, président fondateur du TIM et supposé chef de l’Opposition version « Firaisankina ». Certes, on entend à peine des bruits de coulisse de tel ou tel qui se positionne mais pas encore de confirmation nette. Dans l’Avaradrano, à la Commune d’Alasora, le maire TIM sortant Jimmy Randrantsoa annonce son intention ferme de rempiler. Fort du soutien des notables de ladite Commune et fier de ses réalisations, Jimmy rejoint de nouveau les starting – blocks. Le reste sur l’ensemble du territoire national notamment dans les anciennes capitales de province, c’est le calme.
On attend de pied ferme les futurs postulants pour la ville des Mille. De sa posture de première ville de Madagasikara, Antananarivo intéresse les grands états-majors politiques. Un poste stratégique que le régime en place ne compte guère laisser entre les mains des « autres ». Certains noms circulent mais l’instance dirigeante de la formation politique de la majorité prend soin de ne rien divulguer qu’au moment opportun. L’attente du dernier moment fait partie de la tactique du régime. Evidemment, laquelle stratégie gêne les autres, entre autres, l’Opposition et certains candidats préférant se lancer dans la couleur « indépendant ». L’effet de surprise de dernière heure déstabilise.
De toute façon, inutile de faire des vagues. Du calme !
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le vendredi, 06 septembre 2024

Libération et  retour des pêcheurs malagasy détenus en Mozambique. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) de Madagascar a récemment annoncé la conclusion réussie de l’affaire impliquant sept pêcheurs malagasy qui ont été retenus au Mozambique depuis décembre 2023. Ces ressortissants  dérivèrent vers les côtes mozambicaines en raison d'une panne en mer, ce qui a conduit à leur arrestation pour « immigration illégale ». Dès le début de cette situation, des efforts diplomatiques ont été déployés par le MAE, en collaboration avec l’ambassade de Madagascar à Pretoria. L'appui d'autres partenaires comme l’Organisation internationale de la migration (OIM) a également été essentiel dans cette démarche. Les négociations ont été menées de manière proactive, visant à résoudre le problème et obtenir la libération des pêcheurs. Ces efforts ont abouti ce mois-ci, marquant un tournant positif dans cette affaire. Le rapatriement des pêcheurs sera assuré par l’OIM. Cette collaboration souligne l'importance des partenariats internationaux dans la gestion de telle situation, garantissant que les pêcheurs malagasy peuvent revenir en toute sécurité dans leur pays.



Visite du Nonce Apostolique, Mgr Thomaz Grysa, à Morondava
La visite de Mgr Thomaz Grysa, Nonce apostolique, à Morondava hier a été marquée par une réception officielle organisée par les responsables gouvernementaux et du secteur privé. Ce moment significatif a eu lieu à l'aéroport André Resampa et s'est poursuivi jusqu'à la Cathédrale Maria Manjaka à Namahora. Le préfet de Morondava, Rafidison Fidèle, a souligné la collaboration entre le Gouvernement et l'Eglise catholique, mettant en avant l'importance de cette coopération pour le développement local. Mgr Grysa a été vivement remercié pour sa visite et les efforts déployés pour renforcer les liens entre l'Eglise et les autorités locales. Il a aussi manifesté son enthousiasme de visiter la Région du Menabe, reconnue pour sa beauté naturelle et son potentiel touristique. Le Nonce apostolique a également remercié tous ceux qui ont contribué à l'organisation de cette grande réception, de même que ceux ayant suivi la transmission des salutations du Saint-Père. La visite a également inclus la dotation d'équipements de santé notamment des traitements pour le cœur et l'estomac, mais aussi du matériel scolaire. Ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants de Morondava et promouvoir l'éducation dans la région.  Au cours de la journée, une conférence s’est tenue à la Cathédrale Maria Manjaka où Mgr Grysa a partagé ses réflexions sur les devoirs et responsabilités au service de Dieu. Les différentes branches de l'Eglise ont été invitées à collaborer et renforcer leur engagement envers la communauté. Cette conférence a en outre permis d'aborder des questions essentielles concernant le rôle de l'Eglise dans le soutien aux populations locales.. La journée s'est conclue par une grand-messe célébrée à Namahora. Cet événement a rassemblé de nombreux fidèles et permis de renforcer le sentiment de communauté au sein de la population locale.


Le ministère de la Défense met en avant des initiatives visant à renforcer la sécurité et établir une paix durable à Madagascar. Le 5 septembre, une évaluation des efforts déployés par le ministère des Forces armées a été réalisée par le ministre Général Sahivelo Lala Monja Delphin. Il a été constaté que 72 % des initiatives engagées ont été complétées. Cette évaluation a impliqué des hauts responsables du ministère, soulignant l'importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires militaires. Le ministre a insisté sur la nécessité d'instaurer une stabilité et paix durable à Madagascar. Selon ses déclarations, cette responsabilité revient principalement aux Forces armées. Une armée forte et stable est perçue comme essentielle pour garantir la sécurité du pays. L'objectif est de créer un environnement propice au développement économique et social.
Dans ses interventions, le ministre a aussi évoqué la nécessité de moderniser les forces armées. Il a affirmé que les efforts doivent s'inscrire dans le cadre de la politique générale du Gouvernement. Un accent particulier a été mis sur le développement d'une armée qui assure non seulement la souveraineté nationale, mais aussi un service professionnel et accessible. L'idée d'une "armée proche du peuple" a été soulignée, notamment dans les zones rurales et dans les régions classées comme zones rouges. Concernant la situation à Anjozorobe, les Forces de sécurité et de défense sont activement engagées dans la recherche de criminels. Le ministre a lancé un appel à la population pour qu'elle collabore avec les autorités en fournissant des informations pertinentes à la Police. Ce partenariat entre la communauté et les Forces de l’ordre est considéré comme crucial pour renforcer la sécurité publique et appréhender les  criminels le plus tôt possible.



35 enfants défavorisés du centre Manjarisoa ont bénéficié de kits scolaires. En partenariat avec le ministère de l'Emploi, de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, la Fondation Axian a organisé une cérémonie de remise de kits scolaires. Cet événement s'est déroulé en présence du ministre Hanitra Razakaboana, soulignant l'importance de la collaboration entre les institutions publiques et privées pour le bien-être des enfants. Ainsi, un total de 35 enfants a bénéficié de ces kits scolaires spécialement conçus pour les aider lors de la rentrée scolaire. Ces enfants, ayant été victimes du travail des enfants, sont accueillis au Centre Manjarisoa 67Ha. Cette initiative vise à leur offrir une nouvelle chance de poursuivre leur scolarité ou d'accéder à une formation professionnelle. La distribution des kits scolaires est perçue comme une étape cruciale pour ces jeunes. En facilitant l'accès à des fournitures scolaires appropriées, la fondation contribue à réduire les obstacles à l'éducation. Les enfants sont ainsi encouragés à se concentrer sur leurs études, ce qui est essentiel pour leur développement personnel et professionnel. En plus des kits scolaires, un soutien alimentaire a également été mis en œuvre. Ce soutien est prévu tout au long de l’année scolaire, garantissant une sécurité alimentaire durable aux bénéficiaires. Ce programme vise à permettre aux enfants de se concentrer pleinement sur leurs études sans se soucier de leur alimentation quotidienne. L'initiative de remise de kits scolaires et de soutien alimentaire est un pas significatif vers la réhabilitation et l'autonomisation des enfants victimes du travail des enfants, leur offrant ainsi une chance de reconstruire leur vie grâce à l'éducation.

Fil infos

  • Secteur minier - Les partis de l'Opposition favorables au projet Base Toliara
  • Frédéric Randriamamonjy - Un grand homme s’éteint
  • Edgard Razafindravahy - « Le Ve sommet de la COI, c’est un moment décisif… »
  • Coopération - Les Nations Unies accordent toute leur confiance au Gouvernement malagasy 
  • Siteny Randrianasoloniaiko - Un opposant pas crédible du tout
  • Base Toliara « Fantaro aloha… » - Jeannot Ramambazafy dévoile les dessous du secteur minier
  • Manifestation non autorisée à Toliara - Siteny et consorts rappelés à l’ordre
  • CUA - Un nouveau commissaire pour diriger la Police municipale 
  • Actu-brèves
  • Transport maritime - 5 navires malgaches séquestrés aux Comores

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Editorial

  • Dynamique positive
    Il n’est pas tabou de muer l’éditorial en mini-cours d’éducation civique, ensemble avec un aperçu de sociologie. On entend par « éducation civique », une discipline curriculaire prévue, normalement dans le programme scolaire, qui se propose de dispenser des cours de savoir-vivre, se conduire et se comporter au sein de la société, sinon de la communauté. Tandis que la « sociologie » est l’étude du comportement de l’homme au sein d’un groupe défini. En gros, c’est une discipline des sciences sociales qui a pour objectif de rechercher des explications et des compréhensions typiquement sociales, et non pas mentales ou biophysiques, à des phénomènes observables (Source Wikipédia). L’éducation civique combinée avec la sociologie pourra créer une synergie favorable à une dynamique positive de la démocratie. La méconnaissance à une notion de base de l’éducation physique et une méprise d’un minimum des fondements de la sociologie pourrait entrainer certains comportements contraires à…

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