La majorité des conducteurs du deux- roues sont des jeunes. De nombreux lycéens choisissent également ce moyen de transport pour éviter les interminables embouteillages de la Capitale. Cependant, beaucoup ne connaissent ni le code de la route ni le comportement au volant, engendrant des accidents de la circulation. De plus, les jeunes sont souvent violents et adorent la compétition.Vu cette situation, ils mettent en danger leur vie et celle de leurs entourages.
En tant qu'association œuvrant dans la lutte contre les accidents des deux-roues, l'association Riders Scoot community (RSC) qui en regroupe les conducteurs, estime qu'elle a une grande responsabilité dans la protection des jeunes.
Dans ce cadre, l'association organise une formation sur la sécurité routière au niveau des écoles. Un projet qui a été entamé, au début de cette semaine, au niveau de la Circonscription scolaire (CISCO) d' Antananarivo-Renivohitra. Selon le responsable de la RSC, les lycéens sont les principales cibles puisqu'ils ont commencé à utiliser les deux- roues. Imprudents, ils sont exposés au danger à tout moment.
Pour cette première phase, ce sont les lycéens au niveau du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) qui a bénéficié de la formation. Plus de 400 élèves de la classe de première ont reçu une formation sur la prévention routière, le code de la route ainsi que le comportement des usagers de la route. A noter que la formation a été dirigée par le capitaine Toky Andriambeloniana.
Ce projet est le fruit d'une collaboration entre l'association RSC et la Gendarmerie nationale à travers la Compagnie de l'Imerina centrale.
Le projet sera emmené dans les régions où s'implante le RSC. Selon l'estimation de cette association, plus de 5 000 deux-roues circulent dans la Capitale, chaque jour.
Recueillis par Anatra R.
Avez-vous quelque chose de prévu pour ce dimanche ? Annulez tout, car Njakatiana est de retour et va faire vibrer l’espace Nambinintsoa Talatamaty. Après être passé par Mahajanga, la Cité des fleurs, puis Toamasina et d’autres régions pour la célébration de ses 30 ans de scène, Njakatiana annonce son retour dans la Capitale ce week-end. En effet, le crooner et son équipe effectueront un concert VIP à l’espace Nambinintsoa ce dimanche à 15 h. Encore une fois, avec son charme, sa voix ainsi que ses compositions romantiques, Njakatiana séduira les inconditionnels à ce rendez-vous. Avec ses 30 années de carrière et de partage en musique, comme à son habitude, ce crooner livrera une prestation intense du début jusqu’à la fin du show. Les tubes «Saro-piaro» mais aussi « Avelao aho hitia » ou encore « fo vato» seront repris en chœur par les fans qui connaissent les paroles sur le bout des doigts. Rien d’étonnant, 30 années passées ensemble, entre lui et son public, le courant passe toujours. Et comme le défunt chanteur français Charles Aznavour le disait : « Pour un chanteur, les meilleurs médicaments ce sont les applaudissements ». De plus, Njakatiana a su garder ses fans en haleine avec ses mélodies romantiques et ses ballades. Pour ceux qui n’ont pas encore assisté à un show du chanteur et son équipe, rendez-vous est donné à l’espace Nambinintsoa Talatamaty. Njakatiana Raharisoa de son nom complet ne cesse de surprendre l’assistance par son professionnalisme. Rappelons que le chanteur a débuté la célébration de ses 30 ans de scène au Palais des Sports Mahamasina à fin mai 2022. Et le chanteur avait promis que d’autres événements seront organisés pour continuer cette célébration. Rendez-vous avec Njakatiana, son équipe et ses chansons : « Hiangavy farany », « Izao re no izy », « Avelao aho hitia anao », ce dimanche à 15h à Talatamaty, pour une soirée ‘‘ambiance chanteur de charme’’. Il connaît bien les lieux, c'est aussi un habitué de grands spectacles puisqu’il s'y est déjà produit…un concert mémorable.
Si.R
Douteuse. La précision des instruments de mesure utilisés sur les étals des détaillants est loin de faire l’unanimité auprès des consommateurs. « Lundi dernier, j’ai acheté pour 1,250 kg de viande au marché d’Ambodin’Isotry. Comme à mon habitude, lorsque j’arrive à la maison je repèse tout ce que j’ai acheté pour répartir en petites portions tous les mets de la semaine. Ma balance électronique domestique affichait un peu plus de la moitié de ce que j’étais censée acheter au marché », déplore Livasoa, une mère de famille habitant aux 67Ha. Comme elle, les témoignages fusent un peu partout sur les réseaux sociaux concernant des pratiques malsaines auxquelles s’adonnent certains commerçants de détail pour tromper et arnaquer leurs clients à quelques centaines de grammes près. Le même cas d’arnaque à la pesée est perceptible un peu partout, malgré les descentes et contrôles déjà existants sur la viabilité de l’utilisation de ces instruments de mesure. Le Service de métrologie légale (SML) ainsi que la Direction de la protection du droit des consommateurs (DPC) du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation coordonnent leurs efforts en ce sens. Les contrôles se font à deux niveaux. Le SML s’occupe de la sécurisation des vignettes validant la fiabilité des instruments de pesage que les commerçants déclarent aux autorités.
Certification
Plusieurs commerçants du marché d’Analakely ne disposent pourtant pas de la vignette permettant de certifier leurs instruments de mesure. C’est à ce niveau que la DPC intervient via les descentes et contrôles inopinés sur les marchés. « Afin d’éviter les sanctions au préalable, des campagnes de sensibilisation sont régulièrement effectuées. Les commerçants sont invités à faire vérifier volontairement leurs instruments de mesure au SML à Soarano pour la Capitale ainsi qu’au niveau des directions régionales pour les autres localités. Si jamais ces instruments ne sont pas règlementaires, le SML redirige le propriétaire vers les réparateurs agréés par le ministère », explique un contrôleur au niveau du marché d’Anosibe. Les campagnes de sensibilisation et de vérification doivent se faire au minimum deux fois par an à travers tout le pays. Durant ces campagnes, les autorités procèdent au contrôle des normes chez les commerçants ayant déjà une « vignette de vérification » ainsi qu’aux sanctions pour ceux qui sont en possession de cette vignette et qui récidivent avec ces tromperies à la vente. Les agents de l’État ne pouvant couvrir tous les marchés de l’île, de par leurs effectifs, le processus de règlementation de ces marchés doivent aussi s’effectuer avec l’aide des consommateurs directs. Pour ce faire, les consommateurs ayant des doutes sur la fiabilité des instruments de mesure utilisés par les commerçants peuvent directement informer la DPC ou encore le SML.
La Rédaction
Les fauves de Bas-Oubangui peuvent croire. Battus pour la troisième fois en quatre journées, les Barea de Madagascar ne seront plus dans la course à la qualification de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 en Côte d’Ivoire. Autrement dit, Madagascar est éliminé de la compétition.
Les hommes de Nicolas Dupuis se sont inclinés face à la Centrafrique (0-2) ce lundi 27 mars au stade la Réunification, Douala, Cameroun, lors de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2024, quatre jours après avoir perdu à domicile devant les mêmes Fauves (0-3), au stade Barea Mahamasina.
Le cyclone Freddy a fait énormément de dégâts à Madagascar. En plus des destructions matérielles, il met aussi en péril la vie de 115.000 enfants dans le sud-est de l'île. En effet, après le passage de cette intempérie, l'inondation a détruit la totalité des cultures et a réduit à néant une année de travail. La population ne peut plus se nourrir convenablement et la famine guette de nombreuses localités. Cette statistique concernant les enfants relève des nouveaux cas de malnutrition aiguë, recensés par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), en particulier dans le sud-est de Madagascar.
« Il y a urgence ! Les sources d’informations se ferment ». Cette publication d’une consœur journaliste concernant le non-accès aux informations au sein du ministère de la Santé publique (MinSan) ainsi que de ses branches et organismes rattachés, en dit long. En fait, aucun reportage dans le secteur de la santé ne peut se faire, ces derniers temps, sans l’autorisation du ministère de tutelle. Il en est de même pour les recoupements d’information, lesquels nécessitent des demandes au préalable ou des « va-et-vient » dans plusieurs directions et services. Aucun recoupement via des appels téléphoniques n’est possible à cet ère des nouvelles technologies.
Lancées le 22 mars dernier à Anosy avec une exposition de photographies ainsi que des consultations médicales gratuites pour les familles des anciens combattants, les cérémonies de commémoration en l’honneur des nationalistes tombés durant les événements du 29 mars 1947 visant l’accès à l’indépendance de Madagascar continuent.
Feux de l'amour de la Patrie. Ou flamme du patriotisme. En tout cas, c'est un flambeau à passer, à transmettre aux générations futures !
Le pays s'apprête à commémorer dans la dignité et le respect la mémoire des « Evènements de 47 ». En effet, dans la nuit du 29 mars 1947 éclatèrent des « troubles » ou « Tabataba » dans certaines localités ou villes, principalement à Moramanga, de Madagasikara alors sous domination coloniale française.
50 exportateurs parmi les 88 agréés n’ont pas pu atteindre leurs objectifs « quantité » en termes d’achat de vanille, et ce pour diverses raisons. Une situation ayant provoqué entre autres le mécontentement des producteurs dans le nord de l’île, la semaine dernière. Une problématique que le Conseil national de la vanille a tenté de résoudre hier au Carlton, Anosy en convoquant l’ensemble des opérateurs ayant obtenu le précieux sésame permettant d’exporter pour cette année de campagne. « Nous sommes actuellement en train de voir toutes les alternatives et solutions envisageables avec les exportateurs. Il est probable que l’on procèdera à l’ouverture des agréments pour d’autres opérateurs qui sont sur liste d’attente. Mais nous devons voir s'ils ont de la vanille. Ils sont sur le point d’acheter de la vanille sur le marché intérieur et de l'exporter à l'étranger », a expliqué hier Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, devant les représentants de la presse, à la sortie de la réunion à huit clos effectuée quelques heures auparavant avec les exportateurs de vanille.