Diverses matières concernées. La conservation de la biodiversité marine sera prochainement intégrée dans le programme scolaire. Les Sciences de la vie et de la terre, la Géographie, le Français, le Malagasy, l’Education civique, etc., font partie des matières qui aborderont les thématiques y afférentes. « Depuis le partenariat avec le ministère de l’Education nationale (MEN) en 2017, diverses étapes ont déjà franchies pour l’inclusion de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire au niveau national. La formation des concepteurs du programme a déjà été effectuée, tout comme le suivi régulier de son éventuelle réalisation. Plus de 100 établissements pilotes dans les Régions de DIANA, SAVA, Sofia et Boeny le mettent déjà en œuvre », informe Lalarisoa Rakotoarimino, présidente de la Conservation centrée sur la communauté (C3 Madagascar). Cette ONG, travaillant spécifiquement dans le domaine de la conservation marine, est l’initiatrice dudit projet d’éducation environnementale. Jusqu’ici, 22 500 élèves sont directement touchés par le projet.
Multiples activités entreprises
Outre l’intégration de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire, C3 Madagascar mène de multiples activités dans le domaine de l’éducation environnementale. La mise en place du Réseau « TANOMAFI », rassemblant les jeunes leaders, les sociétés civiles et les ONG engagés dans la conservation de l’environnement, en fait partie. A cela s’ajoute le réseau « junior Ecoguard », avec des kits d’outils et une formation des enseignants et élèves du primaire et du secondaire. Un guide d’éducation environnementale a aussi été élaboré, visant à impliquer davantage les jeunes dans la conservation.
Lors du renouvellement du partenariat entre C3 Madagascar et le MEN, le 26 février dernire à Mahamasina, ladite ONG s’engage à contribuer à la promotion de l’éducation à la citoyenneté et au civisme. « La formation des jeunes et des responsables locaux sur la conservation de la biodiversité marine constitue un point fort de C3 Madagascar. Ses activités privilégient notamment les écoliers des zones côtières », s’exprime Marie Michelle Sahondrarilala, ministre de tutelle. Notons que l’importance de la conservation des espèces marines menacées, les mangroves, les récifs, etc., est mise en exergue dans les activités de l’ONG.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société
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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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