Hospitalisée  au début de la semaine dernière, Céline Ratsiraka est la grande absente aux funérailles de son mari, hier. Toujours sous traitement à l’Hôpital militaire de Soavinandriana,  elle n’a pas pu assister à l’hommage national rendu par le peuple malagasy à celui qu’elle a dit oui devant Dieu et les hommes en 1964. Une union jamais ébranlée et maintenue jusque ce que la mort les sépare, dans la matinée du samedi 27 mars 2021.
Céline Ratsiraka en étant la première Dame de la République démocratique de Madagascar (1976-1993) s’est impliquée tant dans le domaine politique que social. A la tête des femmes AREMA, elle a cautionné la création des branches de cette association dans le secteur public. C’est le cas par exemple des femmes épouses des militaires et bien d’autres. Céline Ratsiraka n’hésitait pas à se lancer dans le bain de la politique en prenant la parole dans les manifestations organisées par le parti AREMA. Bras droit de son mari, elle s’est activée également dans le domaine social. Tout le monde se rappelle de la mise en place des crèches (akanin-jaza) par les femmes AREMA afin de permettre aux mères de famille de vaquer à des emplois et de contribuer aux frais dans leur foyer.
Affaiblie par la maladie, Céline Ratsiraka s’est faite discrète au retour de son mari au pouvoir en 1997.
Le couple Didier et Céline Ratsiraka a eu quatre enfants, trois filles Olga, Annick et Sophie, et un garçon, Xavier. Ce dernier, basé en France, n’a pas pu  lui aussi dire au revoir à son illustre père. Selon les informations « officieuses », il n’est arrivé au pays que hier en milieu d’après –midi.
La Rédaction

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Les Forces armées et la Nation ont rendu hommage au seul Amiral malagasy ayant étrenné les cinq étoiles, au cours d’une cérémonie d’adieux hier. Une journée qui a d’ailleurs été décrétée de deuil national dans le pays. La cérémonie officielle a débuté par un culte d’action de grâce dans la cour d’honneur du palais d’Etat d’Iavoloha et s’est poursuivie par une cérémonie militaire dirigée par le vice-Amiral Antoine de Padoue Ranaivoseheno. Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale a évoqué le parcours académique et militaire de l’Amiral Didier Ratsiraka. « Vos amis vous adressent un dernier au revoir. Adieu cher grand-frère. Adieu. Reposez en paix », a dit l’officier au cours de son allocution de circonstance. Ce discours a été suivi d’un défilé militaire en l’honneur du défunt qui a clôturé la cérémonie militaire. Prenant la parole, au cours de la cérémonie, le Président de la République Andry Rajoelina a tenu à rendre un hommage national à son prédécesseur. Selon le numéro un du pays, il était juste que la cérémonie d’adieux à l’ancien Président Didier Ratsiraka se déroule au Palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, devait-il rappeler, l’Amiral a construit cet imposant et majestueux bâtiment du temps où il était Chef d’Etat. Andry Rajoelina n’a également pas manqué de rappeler durant son discours la carrière du défunt, notant au passage les nombreuses infrastructures construites par l’ancien Chef de l’Etat mais également l’idéologie de Ratsiraka.
« Les dirigeants comme lui, qui aimaient et étaient dévoués pour leurs pays, se comptent sur les doigts d’une main », a affirmé Andry Rajoelina. Selon le Président de la République malagasy, il s’est entretenu au téléphone avec le défunt la veille
au soir précédent le décès.
« L’homme qui a discuté avec moi était encore bien portant », confie-t-il. Tout en rajoutant
« Nous avons parlé de projets de développement, de la lutte contre la Covid-19 ou encore des vaccins (…) Jusqu’à la fin de sa vie, il a pensé au pays. Il m’est difficile
de penser que l’Amiral avec qui j’ai discuté la nuit est décédé le matin ». Le discours d’Elysée Ratsiraka a également marqué les esprits. Durant son allocution, il a en effet confié des souvenirs d’enfance et de jeunesse de son frère. Le jeune Didier Ratsiraka, dit-il, était un élève doué et montrait déjà son opposition à toute forme d’injustice. Concluant les prises de parole, le Professeur Ange Andrianarisoa, proche collaborateur de l’ex-Chef d’Etat et ancien président de l’Assemblée nationale a, quant à lui, tenu à marteler le patriotisme de Didier Ratsiraka notamment par ses actions en faveur de l’unité nationale. Il cite notamment la mise en place des infrastructures scolaires dans le pays, et du fihavanana dans le pays.

Marc Ravalomanana décline l’invitation…

La cérémonie officielle d’adieux s’est déroulée en présence des membres de la famille du défunt, des proches ainsi que de certains militants de l’AREMA, parti fondé par Didier Ratsiraka, du Président de la République, des chefs d’Institutions, des membres du Gouvernement, des représentants du Corps diplomatique, des chefs d’églises, de quelques élus. Invité par les organisateurs, l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana n’a pas daigné honorer de sa présence cette cérémonie d’adieux.

La Rédaction

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lundi, 29 mars 2021

La une du 30 mars 2021

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« Miala tsiny, miala fondro, miala salohy fito » ; « Ary ka tsy izany va ? ». Ces quelques-unes des phrases cultes de l’Amiral Didier Ratsiraka reviennent à l’esprit au moment où le peuple malagasy pleure le décès de cet ancien Président survenu dans la matinée de dimanche. « Lavo ny andrarezina ! ». Cette expression malagasy qui n’a pas d’équivalent dans les autres langues était sur toutes les lèvres pour qualifier ce départ soudain. L’Amiral rouge a rendu son dernier soupir à l’Hôpital militaire de Soavinandriana où il était soigné aux côtés de son épouse, Céline Ratsiraka. Selon les précisions de sa famille, l’ancien Président a succombé des suites d’un malaise cardiaque à l’âge de 84 ans. Sitôt son décès annoncé, une pluie d’hommages en l’honneur de ce grand homme ont envahi les réseaux sociaux.
Sa politique (ou ses politiques) présidentielle était appréciée par certains, mais décriée par d’autres. Toutefois, ses qualités d’homme brillant et érudit avaient fait l’unanimité tout le long de son parcours politique. Cela lui valait le respect de ses homologues du continent africain ainsi que d’autres leaders internationaux. 
Brillant et érudit
Né le 4 novembre 1936 à Vatomandry, Didier Ratsiraka est considéré comme un élève brillant. Après des études primaires et secondaires à Toamasina puis à Antananarivo, il passa son baccalauréat en France, au lycée de Montgeron puis arriva à intégrer la classe préparatoire scientifique au lycée Henri IV à Paris. Il opte pour une formation militaire à l’Ecole Navale de France pour devenir officier de la Marine. Il a également réussi à se démarquer en étant 2ème de sa promotion. Il était, d’ailleurs, le seul officier malagasy ayant obtenu le grade d’Amiral.
Le début de sa carrière politique est marqué par sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de 1972 à 1975, au sein du gouvernement Ramanantsoa. Il était alors capitaine de frégate. Ses paroles aux allures d’effronterie vis-à-vis des autorités françaises lui attire la méfiance d’un certain Jacques Foccart (Secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines et malgaches) qui le surnomme « le rusé » ou encore « le Caméléon ». 
AREMA et « Boky Mena »
Le 26 août 1975, Didier publie son fameux « Boky Mena » (Livre rouge), qui est également appelé Charte de la révolution socialiste malagasy, dans lequel le Président développe son projet politique, économique et social. « Nous avons choisi d’être dans l’indépendance, la liberté, la dignité, la justice, et la paix – quoi qu’il nous en coûte. La Révolution doit triompher », pouvait – on lire en préface de cet ouvrage légendaire. La même année, il parvient à se hisser au sommet de l’Etat en tant que Président de la République. Une fonction qu’il aura l’occasion d’assumer pendant 23 longues années, de 1975 à 1993 puis de 1997 jusqu’en 2002.
Parmi les réalisations incontournables de Didier Ratsiraka, l’on peut notamment noter la malgachisation de l’enseignement. Madagascar lui doit également la construction de nombreuses infrastructures scolaires et universitaires : les EPP, les CEG et les 6 universités de Madagascar. Il fut également le premier Chef de l’Etat malagasy à s’engager dans le combat pour la restitution des îles Eparses devenues la propriété de la France après la colonisation.
Hommages en série
L’ancien Président Marc Ravalomanana s’est dit « surpris et attristé » par la nouvelle de sa mort dans un message de condoléances publié sur Facebook. Pour sa part, Thérèse Zafy, épouse du défunt Professeur Zafy Albert a également adressé une lettre de condoléances à la famille de Didier Ratsiraka suite au décès d’un « Raiamandreny commun à tous les malagasy ». L’ancienne Première Dame d’écrire qu’ « il n’a eu de cesse de rechercher l’intérêt commun et de réconcilier les Malagasy ».
 Dans un message en guise de première réaction, le Président  Andry Rajoelina a, quant à lui,  évoqué la perte « d’une grande personnalité et d’un Président patriote ». Au cours d’un discours à la Nation, cet après – midi, le Chef de l’Etat a annoncé que la date du 29 mars sera une journée de deuil national. La grande famille du Système des Nations unies à Madagascar n’a pas manqué de présenter « ses condoléances sincères à la famille, à l’Etat, au Gouvernement, aux Forces Armées et au peuple malagasy ». L’Organisation rappelle le rôle très important qu’il jouait dans le monde diplomatique notamment au niveau de la sphère des Nations unies tout en saluant « la mémoire de ce Grand Homme d’Etat qu’il fut et qui laisse une forte empreinte dans l’histoire du pays. L’Amiral rouge laisse derrière lui son épouse, ses quatre enfants, ses plus fidèles partisans et anciens compagnons de lutte ainsi que tout un peuple attristé par son départ.
Sandra R.

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Le monde de la musique est en deuil. La nouvelle annonçant la disparition de la chanteuse Taa Tense a fait le tour des réseaux sociaux, dimanche dans la matinée. Une triste nouvelle qui a brisé, non seulement le cœur de tous les membres de sa famille mais aussi les fans. Accablées, certains n’ont pas été convaincus de son décès. Ils ont souhaité que cette information soit une rumeur comme tant d’autres, mais une vidéo officielle a été publiée par ses proches. Taa Tense vient d’accoucher son deuxième enfant. Et peu de temps après, à cause d’une hémorragie, elle a rendu l’âme dans son lit d’hôpital.

Tsizaraina Nathalie Hortense Rajaonarivony, son nom à l’état civil, est originaire de Fandriana. Encore dans la fleur de l’âge, 34 ans, elle a déjà posé ses empreintes sur la scène malagasy ainsi qu’à l’étranger. Même les tout-petits ont été bercés par sa voix langoureuse et suave à travers la tube «  Tsy tiako intsony », ou encore « Mbola tiako ». Elle a baigné dans le monde de la musique depuis sa tendre jeunesse. Considérée comme une danseuse incontestable, Taa Tense a déjà travaillé avec des groupes de renom comme Ny Ainga, Jerry Marcoss. La chanteuse a créé son groupe en 2010. Outre ses « slow songs », son rythme « salegy » fait aussi vibrer la scène.

Hier, elle a été élevée au rang de chevalier de l’ordre national malagasy. Une cérémonie qui a été effectuée en présence du ministre de la Culture et de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo.

Outre une star de la scène, Taa Tense était également une femme généreuse, au cœur tendre. En effet, son visage rayonnant a fasciné tout le monde. Dans sa page Facebook, elle n’a cessé de solliciter tout un chacun à vivre le moment présent, savoir partager sans attendre un retour, sans oublier de remettre notre vie entre les mains du Seigneur.

Pour rendre hommage à la chanteuse, une veillée funèbre a eu lieu depuis dimanche au gymnase couvert d’Ankorondrano. Sa dépouille mortelle a été transportée, hier même, à Ambohibary, Fandriana. L'inhumation aura lieu demain à Ampotaka Ankafobalo où elle se reposera à jamais.

A noter que la chanteuse vient de se marier au mois de décembre de l’année dernière.
Anatra R.

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Le milieu sportif malagasy est sans doute le secteur le plus reconnaissant envers le Président Didier Ratsiraka. Durant son règne, il a œuvré beaucoup pour le sport en général et le football en particulier. Ancien footballeur, un bon attaquant comme il le répétait souvent, Ratsiraka Didier est l’artisan de la renaissance, ne serait-ce que de courte durée du football malagasy. C’est à son époque que la coopération bilatérale Germano-Malagasy a fait venir à Madagascar le technicien allemand Peter Schnittger. Celui-ci, bien que n’ayant pas pu qualifier le club »M », appellation de la sélection nationale malagasy, a jeté les bases du football moderne à Madagascar à travers la formation des futurs entraîneurs tout en étant le sélectionneur de l’équipe nationale.
 Toujours dans le domaine du ballon rond durant le règne de Ratsiraka Didier, les sociétés d’Etat y ont investi énormément en créant leurs clubs. Somasud, Secren, Btm, Bfv et bien d’autres étaient les fleurons du football malagasy et fonctionnaient comme des clubs professionnels sous d’autres cieux. Ratsiraka mettait à la disposition des clubs malagasy l’avion présidentiel pour les déplacements internationaux. Même en quittant ses fonctions de Président de la République, il était toujours disponible pour aider la sélection nationale.
En termes d’infrastructures sportives, le palais des Sports de Mahamasina, l’extension du stade municipal de Mahamasina, le palais des enfants pionniers à Toamasina avec son bassin olympique, la piste en tartan du stade d’Alarobia…ont été marqués de l’empreinte de l’Amiral Ratsiraka. Avec de tels joyaux, il n’est pas étonnant que Madagascar s’est lancé dans l’organisation des grands événements sportifs internationaux à l’instar des Jeux des îles de l’océan Indien et des Jeux de la Francophonie.
«  C’est un Président de la République qui a fait beaucoup pour le sport malagasy. Après lui, c’était le vide, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Andry Rajoelina en 2009 et à son retour en 2019 », affirme un ancien président d’une fédération sportive.
Rata

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Bis repetita ! La commémoration des tristes évènements de 29 mars 1947 se déroula, hier, dans un esprit de recueillement et empreinte de dignité à la hauteur de la valeur patriotique que nos Anciens ont bien voulu manifester et que nous, générations présentes et futures, nous respections scrupuleusement. Mais pour cause de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19, les cérémonies officielles, les funérailles nationales au Palais d’Etat d’Iavoloha en hommage à l’ancien Président Didier Ratsiraka ont été réduites au strict minimum.
Le devoir de mémoire des évènements sanglants et meurtriers autour du 29 mars 1947 a été sciemment mis en veilleuse durant les années 50 et 60. Le pouvoir colonial et néo-colonial jusqu’à l’éclatement des manifestations populaires (estudiantines) de 72, évitaient par tous les moyens le rappel détaillé de l’histoire de ces évènements douloureux de 47. En classe, on survole furtivement les faits de cette « séquence sombre » de l’Histoire nationale. Le régime PSD, pour des raisons que l’on savait pertinemment, passait sous silence la tuerie du 29 mars 1947. Rappelons que des dizaines voire des centaines de milliers de malagasy ont péri durant ces terribles massacres perpétrés par le pouvoir colonial le mois de mars 47. Le nombre de victimes varie selon l’angle de vue adopté. Hubert Deschamps, administrateur des colonies de son état, mais aussi « historien » par la force des circonstances, relatait dans son livre « Histoire de Madagascar » d’une dizaine de milliers de morts du côté malagasy. Evidemment, Deschamps servait les intérêts de la Métropole. Il minimisait l’hécatombe. Pour sa part, Pierre Boiteau, lui aussi fonctionnaire de l’Administration coloniale en sa qualité d’ingénieur agronome, citait dans son livre « Contribution à l’Histoire de Madagascar » des dizaines de milliers de victimes (80 à 90.000 morts). Dans tous les cas de figure, le pays a perdu des milliers et des milliers d’hommes et de femmes. Des massacres que la France voulait étouffer.
Il fallait attendre qu’un certain Didier Ratsiraka Ignace prenne les commandes du pays, en 1975, pour qu’on fasse attention au génocide du 29 mars 1947. Le désormais feu Ratsiraka, profondément convaincu de la nécessité d’un devoir de mémoire national de nos aïeux ayant versé leur sang et perdu leur vie pour la dignité de la Nation, réservait des cérémonies dignes de la grandeur d’âme de nos aînés. Le pays tout entier rend hommage à ce Géant de la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme. Didier Ratsiraka fut un pur et dur militant contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Son régime a été banni par les puissances coloniales et néo-coloniales. L’Amiral rouge subit les tortures morales des grands capitalistes. Et le pays en payait les frais.
La décision du Gouvernement de lui rendre un dernier hommage national entre dans le cadre d’un devoir de mémoire de ce que ce grand homme d’Etat a offert pour son pays. Et le fait que l’ancien Président, l’Amiral Didier Ratsiraka repose dans le « Fasan’ny Mahery Fo » témoigne que le pays reconnait en lui en sa qualité d’Héros national. Le deuil national décrété par le Gouvernement conforte l’hommage que l’on doit à son égard. Et les funérailles nationales complètent le tableau.
Et le tout dans le recueillement et la dignité !
Ndrianaivo

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A deux jours du match, le ministre de la Jeunesse et des Sports Malagasy, Tinoka Roberto, s’engage pleinement avec l’équipe nationale malagasy qui disputera, ce jour, la sixième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Un match crucial pour la qualification des Barea de Madagascar car ils n’ont pas d’autre option que la victoire pour espérer une qualification et que la Côte d’Ivoire batte l’Ethiopie à Abidjan.
L’équipe du MJS est au taquet pour réunir toutes les conditions menant vers cette victoire. Dans la foulée, elle a fait appel au respect des gestes barrières.
 Le ministère assure l’aspect logistique relatif à ce match.  Ce dimanche, le ministre Tinoka Roberto a visité le Stade Barikadimy après les améliorations y apportées, comme la mise en place de place individuelle et des cabines vitrés pour les VIP. Un endroit mythique que l’ancien Président de la République Didier Ratsiraka a bâti en l’honneur de Toamasina. En effet, le ministre Tinoka Roberto, au nom de tous les sportifs malagasy, a présenté ses condoléances à la famille du défunt au stade Barikadimy devant les médias.

Restriction d’accès au stade

A la même occasion, le ministre des Sports malagasy a également annoncé que l’accès au stade durant le match sera limité au strict minimum pour le respect des mesures sanitaires face à la pandémie de Covid-19. Aucun billet ne sera en vente, seuls les clubs de supporters auront accès au stade pour soutenir les Barea vu l’importance du match. Le ministre s’est également prononcé sur l’interdiction d’attroupement autour du match que ce soit à la maison ou dans un lieu public, comme les bars ou restaurant. « Que tout le monde soit responsable et soutienne notre équipe nationale dans le strict respect des gestes barrières et de distanciation. Cette fois-ci, il n’y aura pas d’écran géant, l’attroupement devant une télévision dans un lieu public ne sera pas toléré. Les Forces de l’ordre seront mobilisées dans tout le pays pour surveiller le respect de ces mesures », a-t-il dit.
Concernant le match, le ministre a également mentionné que l’espoir de tout le peuple malagasy repose sur les Barea. Après avoir discuté avec eux, les joueurs ont rassuré qu’ils donneront le maximum pour gagner ce match.
En ce qui concerne la crainte des footeux malagasy sur le risque d’un match de combine entre l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire, le vice-président de la Fédération malagasy de football, Alfred Andriamanampisoa, affirme que cela n’est pas encore arrivé dans une compétition CAF. « Même si la Côte d’Ivoire est déjà qualifiée, elle fera tout pour gagner cette rencontre contre l’Ethiopie, puisque cela aura beaucoup d’enjeu sur son classement FIFA. Les Ivoiriens feront tout pour gagner de place dans le classement africain. Si la Côte d’Ivoire s’incline de nouveau devant l’Ethiopie cela aura beaucoup d’impact sur sa place qu’elle veut confirmer parmi les élites africaines. Donc, il n’y a aucune crainte qu’une combine arrive », rassure le vice-président de la FMF.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Si les services de santé ont entrepris de parer au plus urgent, leurs infrastructures et leurs dispositifs ne peuvent même pas l’assurer. La preuve, des patients présentant les formes graves du coronavirus veulent se rendre dans les hôpitaux. Cependant, le nombre de ceux qui ont été refoulés se multiplie. « Nous avons contacté 6 établissements sanitaires pour un membre de la famille développant une détresse respiratoire. Malheureusement, aucun des hôpitaux que nous avons appelés ne disposait plus de place libre. Après avoir passé plusieurs appels, elle a été reçue au Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (…) La galère ne s’arrête pas à l’admission. Non seulement les hôpitaux de la Capitale sont saturés, mais ils sont aussi confrontés à une pénurie d'oxygène. Il faut dépenser des millions d’ariary pour deux heures d’assistance respiratoire. Or, les besoins en oxygène deviennent de plus en plus importants (…) Face à l’urgence médicale, nous nous sommes immédiatement dirigés vers l’un des grands hôpitaux d’Antananarivo le plus proche, mais en vain. Nous avons parcouru d’autres centres de santé, mais la situation demeurait pareille. Et même le centre de traitement au Village Voara Andohatapenaka affichait complet », ont partagé les victimes.
Ces propos ont été bel et bien confirmés par les médecins. « A défaut de place, il nous arrive de transférer des malades vers d’autres établissements sanitaires de même niveau. Or, là-bas aussi, nous apprenons que les lits sont presque voire tous occupés. (…) Il faut savoir que les patients admis dans les hopitaux ne sont pas tous confirmés porteurs du virus. Deux tiers d’entre eux ne sont que des cas suspects. Pour ceux qui présentent des symptômes de détresse respiratoire, ils sont obligatoirement internés en urgence », déclarent-ils.
Ces derniers jours, le ministre de la Santé publique, le professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, accompagné de son équipe, s’est déplacé au niveau des grands hôpitaux chargés de traiter les patients victimes des formes graves du coronavirus,  notamment le CHU Anosiala, Andohatapenaka, HJRA et Befelatanana. A ces occasions, ce premier responsable a fait un état des lieux, à savoir le fonctionnement des sources d'électricité et des générateurs d'oxygène qui les alimentent afin de prévenir les ruptures.

Réouverture du CTC Mahamasima
Faisant suite au Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier, et durant lequel la multiplication des centres de traitement de la Covid-19 (CTC) a été décidée, le ministère de la santé publique a annoncé la réouverture du CTC Mahamasina. « Nous sommes actuellement en train de mettre en place tous les dispositifs nécessaires pour accueillir les patients. Cet établissement sera bientôt opérationnel », a affirmé le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, lors d’une visite de lieux vendredi dernier. Rappelons que les locaux du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 situé à Ivato viennent également d’être réaménagés pour accueillir les personnes testées positives au coronavirus. L’objectif consiste à faire face  à l’explosion des nouvelles contaminations.
K.R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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