Le sélectionneur national Nicolas Dupuis vient de dévoiler la liste des Barea de Madagascar contre l’Ethiopie pour le compte de la 5eme journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se disputera le 24 mars prochain au lieu du 27 mars.  Ils sont 29 joueurs dont 6 nationaux et 23 expatriés.
Le match entre Madagascar et l'Ethiopie se jouera dans la ville de Bahir Dar. Les fédérations des deux pays se sont convenues pour avancer la rencontre. Les Barea seront à Addis Abeba, capitale éthiopienne le 22 mars, date du début de regroupement. Après le match, les Malagasy auront une marge plus confortable pour rejoindre la Grande île par la suite, en vue de l'affiche contre le Mena du Niger, le mardi 30 mars au Stadium de Barikadimy Toamasina.
Pour revenir à la liste, la surprise s’appelle Faneva Ima Andriatsima, l’ancien capitaine des Barea de Madagascar qui a déjà annoncé officiellement sa retraite internationale à l’issue du match contre la même équipe d’Ethiopie à Mahamasina. Vu la performance de cet international malagasy dans son club à Dubaï, l’équipe nationale a encore besoin de son service. Notamment pour ce match décisif pour la qualification de l’équipe vers la phase finale de la CAN.  Le sélectionneur des Barea confirme son souhait d'élargir son effectif pour les deux matches restants des éliminatoires de la CAN 2022, prévus dans trois semaines.  L'ancien capitaine est très utile au niveau du groupe, a fait remarquer Dupuis. Pour lui, il est raisonnable d’appeler Njiva Rakotomalala, le seul joueur sans club qui compose la liste.
Contrairement à Thomas Fontaine qui a été blessé, Jeremy Morel fera partie du voyage en Ethiopie. La défense malagasy est au centre des attentions. Pour y pallier, trois arrières sont en lice afin de former la charnière centrale. Pour les locaux, Nicolas Dupuis a fait appel aux joueurs locaux comme Ando (CS DFC) et Théodin (Fosa Junior) et deux joueurs de Jet Kintana ( Tsito et Doddy).  Ce dernier honorera sa première convocation. « Ce sera un match très difficile. Mais cela fait quelques mois que j’analyse les phases de jeu des Ethiopiens. J’ai décidé de mettre de la diversité dans mon groupe. Ainsi, nous allons faire notre possible pour arracher la victoire. Nous allons exploiter les moindres failles pour trouver les chemins du but en Ethiopie », avance le coach.
D'autres pensionnaires de l'Orange Pro League seront de la partie pour le déplacement en Ethiopie et la réception du Niger. Parmi eux figurent deux éléments de Jet Kintana, Tsito et Doddy qui honorera sa première convocation, de même pour Berajo de Cosfa.
Pour le reste du groupe, c'est du classique. William Gros (blessé) et Hery Bastia ne font pas partie de la sélection.
Elias Fanomezantsoa


Gardiens de but :
1-Adrien Melvin
2-Randriamamy Mathyas Todisoa Francois
3-Rakotoasimbola Zakanirina
4-Dabo Ibrahim
Défenseurs :
5-Morel Jérémy Michel
6-Ramanjary Théodin
7-Mombris Jérôme
8-Ouassiero Jean Sylvio Francois
9-Razakanantenaina Pascal
10-Metanire Romain
11-Razafindrabe  Rajo
12-Rakotondrazaka Andoniaina
MILIEUX:
13-Raveloson  Rayan Ny Aina Arnaldo 
14-Andrianantenaina Anicet
15-Amada Ibrahim Samuel
16-Ilaimaharitra Marco
17-Rakotoarisoa  Solojantovo Jean Aimé (Doddy)
18-Randriambololona Zotsara
19-Caloin Dimitry
20-Andrianarimanana Andriamirado Aro Hasina
21-Lapoussin Loïc André Terry
ATTAQUANTS :
22-Nomenjanahary Lalaina Henintsoa
23-Voavy Paulin
24-Andriamahitsinoro Charles Carolus
25-Abdallah Hakim Daniel
26-Rakotoharimalala Njiva Tsilavina Martin 
27-Ramalingom Alexandre François
28-Razafindrasata Tsito
29-Manampisoa Lalaina


Publié dans Sport
jeudi, 04 mars 2021

La une du 5 mars 2021

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La construction d’une bâtisse à Tsiazotafo laisse pantois les habitants du quartier. Cette nouvelle habitation appartenant certainement à un Nabab domine celle de tous les autres résidents et culmine à des dizaines de mètres, voire plus, des toits des alentours. « On se demande entre voisins quant à l’autorisation obtenue par le propriétaire pour construire un mini-building sur ce lieu », a fait remarquer un des voisins de cette habitation. Une remarque faite après le passage des agents de la Commune urbaine d’Antananarivo avant-hier pour « re-sceller » le chantier et d’ordonner l’arrêt des travaux.
« Nous avons déjà sommé le propriétaire et les ouvriers sur place de mettre fin aux travaux au mois d’octobre de l’année dernière. Mais apparemment, ils ne font qu’à leur tête en continuant la construction », explique un agent de la CUA venu sur place pour mettre le scellage et d’apposer une affiche dans ce sens sur les tôles de clôture du chantier. D’après les voisins, ils ont constaté effectivement un arrêt momentané des travaux mais étaient surpris qu’ils aient de nouveau repris durant le confinement. 
Notons que, au mois de mars 2020, la Commune a mené une opération de vérification des permis de construire délivrés en 2018 – 2019. Une vérification qui a permis de constater que les travaux entrepris n’étaient pas conformes aux plans autorisés. La Commune avait sommé le propriétaire de régulariser sa situation, mais la procédure avait été mise en sourdine pour cause de confinement.
Selon la Commune urbaine, l’autorisation délivrée au propriétaire est la construction d’une maison R+3 alors que sur place c’est plutôt une R+10. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une construction illicite et au-delà de cette flagrante irrégularité, elle constitue un risque pour la sécurité des alentours », note un élément de la direction de l’urbanisme au sein de la Mairie d’Antananarivo. Celui-ci qui regrette qu’en dépit d’un arrêté suspensif des travaux et le scellage du chantier, les gros œuvres continuent jusqu’à aujourd’hui.
La Commune urbaine a déclaré suite à ce constat de non-respect de la décision de Mairie que des sanctions exemplaires seront prises contre le propriétaire qui visiblement se croit au-dessus de la loi. Les habitants du quartier attendent impatiemment la suite…
La rédaction

Publié dans Politique
jeudi, 04 mars 2021

De Marc à Marco …

Il n’y a qu’un pas à faire ! Plus précisément, un brin de cheveu à repérer ! Entre Marc Ravalomanana (MR) et Marc Randrianisa (MR), le même sigle, la ressemblance frappe trop du moins par un prénom drôlement identique « Marc » et dans le mode pensée ainsi que la manière d’agir bizarrement le même. Si le premier ne jure que par la chute du régime « Orange » autrement dit la mort politique de Rajoelina Andry, le second s’entiche à attenter à la vie (physiquement) de Rajoelina et à sa petite famille. Si le premier Marc, au nom d’une vengeance viscérale, se caressait discrètement l’idée de voir se réaliser son macabre projet et agissait ouvertement pour le concrétiser et cela depuis 2007-2009 tandis que le second Marc depuis 2009 couve l’idée diabolique d’abattre Rajoelina, lui et ses proches. Enfin, si le premier s’était « enfui » au pays de l’Arc-en-ciel et ce pour se soustraire aux effets implacables du courroux d’un peuple en furie, le second « s’émigre » ailleurs et se « terre » quelque part en France par peur d’un retour de manivelle dans son propre pays. Et nous avons là devant nous deux acteurs politiques rigolos ou folklores qui sèment le ridicule et également le trouble en étant des dangers publics.
Marc et Marco jouent avec le feu. Des pyromanes sans scrupules et cruels qui manquent fondamentalement de discernement. Ils confondent le bien à faire avec le mauvais à éviter. Le sens du devoir sacré envers le pays et son peuple leur fait défaut terriblement.
Marc Ravalomanana, imbibé à bloc d’un désir malsain de venger, ne sait plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait. Du n’importe quoi qui frise la démence. Il ne sait pas faire la différence entre patrimoine personnel et patrimoine public, appartenant à l’Etat. Une défiance mal placée au moment où il implante indument sa propre station de radio et télévision dans un domaine public sinon communal. Dans la gestion de ses entreprises, Ravalo se moque de l’administration fiscale. Il ne croit pas nécessaire de se conformer à son devoir civique auquel tout citoyen ou toute société censée être citoyenne doit se plier à savoir s’acquitter de l’obligation des impôts. Le pire des situations, quand l’Etat prend des mesures de rétorsion, le citoyen indélicat Ravalomanana ose monter au créneau et porte les affaires sur le terrain miné de la politique. C’est une insolence manifeste !
L’autre Marc, Randrianisa de son patronyme, un activiste sans repère, agit en véritable sbire à la solde de son égal, Marc Ravalomanana. Depuis 2009, Marc Randrianisa n’a  cessé de cracher sur des gens honnêtes et innocents. Marco, pour les intimes, un vulgaire nervi sans état d’âme, éprouve un malin plaisir à proférer des menaces mortelles à l’endroit du dignitaire du Palais d’Iavoloha et sa famille directe. Toujours prêt à effectuer de sales besognes, Marc Randrianisa ne fait pas de détail. Activement recherché par la Justice malagasy, l’homme de Ravalo dont les méfaits dépassent les bornes et passibles de sanctions en France comme à Madagasikara, se croit insaisissable.
De Marc à Marco, bonnet blanc, blanc bonnet, le cœur balance !
Ndrianaivo

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Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. L’Opposition a fait fi de ce proverbe, lorsqu’il a décidé de mépriser l’offre du préfet de police concernant le terrain de Soamandrakizay. En effet, faisant suite à la volonté des députés du TIM d’effectuer des rapports d’activités, le général Angelo Ravelonarivo leur a réquisitionné et offert un terrain vague du côté de Soamandrakizay. Entêtés comme ils sont, les parlementaires du TIM ont cru bon d’insister pour l’occupation du parc botanique d’Ambohijatovo voire la Place du 13 mai. Ils ont ainsi snobé le terrain offert gracieusement par la Préfecture de police d’Antananarivo. Aujourd’hui, deux semaines plus tard, ces parlementaires indécis ont finalement décidé d’accepter l’offre du préfet. Ils ont récemment fait part de leur intention d’occuper le terrain de Soamandrakizay. Mais il est malheureusement trop tard pour eux. Les députés de l’Opposition devront se trouver un autre endroit pour effectuer leurs rapports d’activités. Le terrain de Soamandrakizay, réquisitionné par la Préfecture, le 20 février dernier pour permettre aux députés de l’Opposition d’effectuer leurs rapports d’activités, ne leur est plus disponible.
La Préfecture de police d’Antananarivo ne compte plus réquisitionner le terrain en question, ni un autre terrain. Le préfet invite les députés de l’Opposition à trouver un nouvel endroit pour effectuer leurs rapports d’activités parlementaires. L’Etat ne compte plus proposer aucun endroit aux députés pour que ces derniers puissent effectuer leurs rapports d’activités parlementaires. L’autorisation de manifestation sera donnée aux opposants en fonction de l’endroit qu’ils proposeront. « Si chaque semaine, chaque deux semaines, l’Etat va réquisitionner une propriété privée, cela pourrait être considéré comme un abus. [le 20 février, ndlr], la réquisition a remplacé l’autorisation d’occuper. Nous avions pris la décision de leur soumettre Soamandrakizay par respect. La Préfecture s’est démenée pour leur trouver cet endroit. De notre point de vue, il ne peut pas y avoir plusieurs fois plusieurs rapports d’activités. La Préfecture ne peut pas réquisitionner un endroit à chaque fois pour le bon vouloir des députés. Nous avons réquisitionné l’endroit une fois, mais les députés n’ont pas cru bon d’y tenir leur manifestation. J’estime de mon côté avoir fait mon travail », dit-il. Des informations indiquent par ailleurs qu’un chantier est en cours sur le terrain réquisitionné il y a deux semaines par la Préfecture, ce qui rend encore plus impossible la tenue d’une manifestation sur ledit terrain. Le préfet indique par ailleurs ne pas pouvoir réquisitionner le terrain appartenant à l’église catholique situé également à Soamandrakizay. Et ce, étant donné le principe de la séparation des pouvoirs. D’ailleurs, l’église catholique a indiqué qu’elle n’était pas disposée à octroyer le terrain à une manifestation autre que celles organisées par l’église. Les députés du TIM ne peuvent que s’en vouloir à eux-mêmes désormais.
La rédaction

Publié dans Politique


S’il existe un fait qui suscite encore beaucoup de questions, c’est bien l’incendie qui a dévasté le siège de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, en juillet dernier. Depuis lors, les enquêteurs ne chôment pas pour tenter de percer la vraie cause du sinistre. Hier, un rebondissement. Les deux principales personnes impliquées venaient d’obtenir une liberté provisoire. Il s’agit à la fois de l’ancien directeur général mais aussi le gardien. Cette information émane de Baomihavotse  Vahinala Raharinirina, la ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD).
Les suspects avaient été déférés au Parquet et auraient dû passer en instruction. Seulement, l’information n’a précisé à quel moment cette procédure judiciaire avait été enclenchée, pour déboucher sur cette décision concernant le sort des incriminés.  « Nous respectons l’indépendance de la Justice. A ma connaissance, elle les a provisoirement relâchés par manque de preuve », a-t-elle déclaré à ce propos. Parallèlement, les enquêteurs veulent que l’endroit soit laissé ainsi dans son état actuel. « Ils ont encore beaucoup de pain sur la planche pour tenter de trouver un quelconque indice », renchérit la ministre.
Tout cela semble conforter la difficulté pour la Police pour parvenir à une quelconque conclusion, même jusqu’à aujourd’hui encore.    Et pourtant quelques jours après l’ouverture de l’enquête, une source policière laquelle nous nous enquérons sur les faits a avancé qu’il y aurait une fausse manipulation et cela occasionnait les flammes », a-t-elle souligné.  Cette même source a tenu à rappeler qu'un tel bâtiment devrait toujours avoir à sa disposition des installations anti-incendie en fonction de l'exploitation. Et d'ajouter que le gardien devrait également avoir la maîtrise parfaite des matériels et équipements anti-feu et d'en assurer les premiers secours en cas d'incendie.
Sur fond de suspicion d'acte criminel, le ministère de l'Environnement et du Développement Durable a, sitôt après le drame, déposé une plainte contre X auprès de la Brigade criminelle. Toujours à la même époque, une source auprès dudit ministère a précisé que toutes les personnes liées de près ou de loin à ce drame et qui pourraient détenir des informations déterminantes, ont été convoquées à la Police. Les auditions portent ainsi sur plusieurs individus. C’est dire aussi que la durée de l’enquête n’est pas prête d’être fixée.
 Le soir du 15 juillet dernier, le feu a saccagé ce bâtiment sis à Antaninarenina. Un responsable des sapeurs-pompiers, mobilisé sur les lieux, a affirmé que le feu provenait d'une pièce en bois entre le bâtiment de l'ONE et celui de la Direction de la Poste.
Franck R.
 


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Non négligeable. Au cours des cinq dernières années, les marques de produits de beauté «verte» se multiplient à vue d’œil à Madagascar. Elles sont aujourd’hui plus d’une dizaine de marques présentes sur le marché comme Soa, Rasoa Cosmetics ou encore Violet, alors que des années auparavant, c’était loin d’être le cas. Ces entreprises de cosmétique ont en effet su se faire une place au fil du temps dans un marché encore dominé par les produits importés. Elles se sont surtout démarquées grâce à leur touche «verte» garantissant des produits sains et d’origine naturelle. Ainsi, même si la majorité des acheteuses continuent encore actuellement d’utiliser les cosmétiques conventionnels et importés, elles plébiscitent de plus en plus vers les produits locaux et écologiques. Et cette marque de fabrique verte convainc les consommateurs. «Je suis une personne hypersensible que ce soit au niveau de la peau ou encore au niveau des cheveux. Je dois alors être très méticuleuse dans le choix de mes produits de beauté. Les produits importés sont bourrés de produits chimiques. Avant, le choix de produits naturels était limité, heureusement maintenant, j’ai l’embarras du choix. De plus, les marques locales élargissent leur gamme de produits. Je peux alors aujourd’hui trouver, tous les produits, ou presque, que j’ai besoin au quotidien» témoigne Jessica, une étudiante en Droit, à l’université d’Antananarivo. Et plusieurs consommatrices sont dans la même situation que Jessica. 
Outre le contenu du produit, l’on a toujours reproché aux produits de beauté «Vita Malagasy» leur contenant. Ils n’étaient pas assez jolis et attractifs. Désormais, ils peuvent parfaitement rivaliser avec les produits importés. «Nous avons beaucoup investi dans le contenant de nos produits pour que les consommateurs soient conquis dès le premier regard. Mais c’est aussi une manière de montrer que l’industrie de la beauté malagasy est tout aussi capable de produits de qualité tant sur le fond que la forme», explique la directrice d’une entreprise spécialisée dans les produits capillaires.
Exportation
Cette expansion de l’industrie de la beauté peut avoir de grandes répercussions sur l’économie du pays en termes de revenus et d’emplois, si elle s’étend à l’international. Aujourd’hui, le marché de la beauté fait face à une naissance d’une véritable conscience écologique, aux débats sur le parabène, les perturbateurs endocriniens et les ingrédients potentiellement cancérigènes. Il est alors l’un des plus impactés par la vague du «naturel» et la tendance du «mieux consommer».  Une vague sur laquelle Madagascar peut aisément surfer vu qu’il a les matières premières nécessaires et le savoir-faire. L’Oréal, le leader mondial du secteur, vient même trouver ses ingrédients dans le pays comme le centella asiatica, une plante sauvage du pays, à l’origine d’un agent cicatrisant vendu par sa marque Roche Posay. Avec 80% de plantes endémiques, la Grande île pourrait alors faire des miracles avec ces produits de beauté écologiques.
En plus, d’ici 2024, le marché mondial des cosmétiques pourrait peser près de 863 milliards de dollars. En s’activant, les produits cosmétiques figureraient alors parmi les principaux produits d’exportation de Madagascar.
Rova Randria

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Madagascar et l’Union européenne travaillent actuellement dans le cadre d’une nouvelle coopération pour 2021 à 2027. Comme Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar l’a annoncé lors d’une rencontre avec la presse, à la fin de l’année, le NDICI (Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument) succède au onzième Fonds européen de développement (FED). Il se répartit géographiquement en plusieurs Programmes indicatifs multi-annuels nationaux, régionaux et thématiques. Les réunions de concertation débutent tous les mois de décembre de l’année. L’élaboration du document avance à grands pas. « Une première version du rapport provisoire relatif aux domaines prioritaires retenus sera soumise à Bruxelles, fin février. La version finale du Programme indicatif multi-annuel sera soumise vers mi-mai 2021, avant son adoption en juillet 2021 », annonce le ministère de l’Economie et des Finances.
Dans le cadre de ce nouveau programme, les deux parties ont convenu de financer trois domaines prioritaires. Il s’agit de la gouvernance et le développement humain, la croissance durable et l’emploi et enfin le pacte vers à travers la protection de l’environnement et la conservation de la biodiversité. « Les plans du Gouvernement restent le document de référence de notre programme. Dans tous les cas, notre objectif consiste à stimuler un partenariat beaucoup plus fort comme dans tous les autres pays d’Afrique. Pour ne citer que la sécheresse dans le Sud, nous avons déjà été fortement présents dans la Région. Nous avons réorienté certains projets dans le domaine de l’agriculture pour que la crise ne se répète pas. Nous allons renforcer la résilience de l’agriculture dans la Région. Par ailleurs, on mobilise aussi des ressources dans la lutte contre la corruption et cela va continuer », rapporte l’ambassadeur de l’Union européenne.
A rappeler que Madagascar a bénéficié d’un montant de 492 millions d’euros pour la période 2014-2020 à travers le Programme indicatif national (PIN) du 11ème Fonds européen de développement dans le cadre de sa coopération avec l’Union européenne.
Solange Heriniaina

 

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Un espace de regroupement, de formation, de partage et d’échanges pour les artisans. L’atelier partagé de production artisanale baptisé « Har’Kanto » vient d’ouvrir ses portes au CENAM 67ha. Les associations des femmes artisanes seront privilégiées dans l’utilisation de l’atelier et de ses divers équipements aux normes, des dotations de la Première Dame Mialy Rajoelina. « Les femmes malagasy maîtrisent l’artisanat. La mise en place de cet atelier partagé constitue un soutien pour ces artisanes », affirme la Première Dame et non moins présidente de l’association FITIA. « Chaque femme a son histoire. Elle a l’ambition de s’améliorer dans ce qu’elle fait. Les femmes qui se soutiennent mutuellement garantissent le changement et le développement durable », ajoute- t-elle. Ceci lors de l’inauguration de l’atelier partagé, hier en présence de l’épouse du Chef d’Etat ainsi que des femmes ministres.
Pour sa part, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) en la personne de Lantosoa Rakotomalala informe que l’atelier partagé regroupe diverses filières, dont la poterie, le raphia, la couture et la céramique. A cela s’ajoute un bureau où les artisans peuvent demander des informations et conseils sur l’identification des marchés ou les prêts, entre autres. « Les artisans ont attendu depuis des années la création d’un tel atelier, notamment pour améliorer la qualité de leurs productions, voire leur source de revenus », souligne la ministre de tutelle. Outre le local et les équipements, les artisans peuvent également suivre des formations sur des filières au choix chez « Har’Kanto » et ce gratuitement. Des inscriptions s’imposent pour une meilleure organisation.
Parmi les femmes artisanes, celles en situation de handicap font partie des bénéficiaires d’une formation professionnelle en cuisine et pâtisserie, grâce au partenariat entre le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’association FITIA. Pour mettre en pratique leurs acquis, ces 20 personnes formées ont été dotées de matériels de démarrage d’activités. Elles pourront ainsi se lancer dans les activités génératrices de revenus, pour leur autonomisation. « Les femmes handicapées ne sont pas en reste, d’autant plus qu’elles constituent des parties prenantes dans la société », souligne la Première Dame. Notons que l’autonomisation des femmes handicapées est essentielle pour respecter le principe de ne laisser personne de côté, à en croire le représentant de l’UNFPA. Elles pourront contribuer au développement au lieu d’être des charges pour la société.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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