vendredi, 12 mars 2021

La une du 13 mars 2021

Publié dans La Une


Resté quasi – silencieux  depuis le décès du Professeur Albert Zafy en 2017, le parti UNDD (Union Nationale pour le Développement et la Démocratie) s’est réveillé de son sommeil. Le parti fondé par le défunt homme au chapeau de paille a fait une déclaration, hier, à la Villa Elisabeth à Ivandry avec à sa tête, l’ancien ministre Manoro Régis qui assure la fonction de président national par intérim. Ayant fait abstraction de toutes participations aux élections depuis plusieurs années, cette formation politique sort du silence dans un contexte de crise sanitaire douloureuse pour la population. Cette formation politique fait un constat sombre de la situation politique du pays. Selon ce parti, Madagascar traverse une crise qui risque encore de s’intensifier. Suite aux récentes manœuvres de l’Opposition, l’UNDD déclare que « le coup d’Etat n’est pas une solution ».
Plus loin, la formation politique semble lancer un clin d’œil à l’endroit des tenants du régime en invitant le Président de la République à mettre en place une « nouvelle République » en vue de regarder dans la même direction. Et les membres du parti de déclarer que « le problème est l’affaire du pays entier et tous les acteurs doivent se mobiliser pour le résoudre ». Des propos qui semblent faire allusion à un appel pour un Gouvernement d’union nationale. En tout cas, le parti UNDD n’a pas fait de déclaration directe dans ce sens. En revanche, les membres de la formation politique lance un appel à l’endroit de tous les partis politiques à faire preuve de solidarité en vue de construire un pays digne pour les générations futures.
 Le sommet du pouvoir ne cesse de faire l’objet de convoitise par les partis politiques, surtout ceux qui sont en dehors du régime. A preuve, les nombreuses manœuvres orchestrées par les membres de l’Opposition ces derniers temps. Au lieu de se positionner en alternative avec des propositions concrètes, l’Opposition s’érige malheureusement en ennemi de la Nation visant à tout prix à discréditer voire détruire les dirigeants pour s’emparer du pouvoir. Outre les défis du développement, le régime doit ainsi faire face à ces diverses propositions parfois contradictoires et même fantaisistes des acteurs politiques.
La Rédaction

Publié dans Politique
vendredi, 12 mars 2021

Enjeu délicat et stratégique

Défi titanesque ! Le mandat respectif des huit sur les neufs Hauts conseillers membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) arrive à son terme, hier vendredi 12 mars 2021. En effet, Jean Eric Rakotoarisoa, désormais ex-président de la HCC, Andrianarisoa Raveloarisoa Fara Alice, Tsaboto Jacques Adolphe, Tiandrazana Jaobe Hilton, Dama Andrianarisedo Retaf Arsène, Randriamorasata Mamirina Sahondra, Zafimihary Marcellin et Rabetokotany Tahina rendent effectivement leurs tabliers sinon leurs toges à la date du 12 mars. Ils ne figurent plus dans la liste de l’auguste Institution d’Ambohidahy. Le décret constatant l’expiration de leur mandat a été déjà publié. Ils ont été quelque peu pris de court. En tout cas, leurs missions en tant que telles prennent fin, il faut céder la place aux autres. Ils assurent l’expédition des affaires courantes jusqu’à la prestation de serment des nouveaux nommés ou élus. Il va falloir procéder au remplacement. L’Art. 114 de la Constitution stipule en ces termes que « trois des membres sont nommés par le Président de la République, deux sont élus par l’Assemblée nationale, deux par le Sénat, deux sont élus par le Conseil supérieur de la magistrature, … » Comme il fallait s’y attendre, les sièges vacants sont normalement dédiés au juriste de formation (magistrat de carrière, enseignant de droit ou membre du Barreau), à la rigueur les administrateurs civils pourront également y siéger. Ce sont des postes apolitiques.  L’enjeu est subtilement délicat et hautement stratégique.
Selon l’Art 116 de la Constitution, la HCC  1° statue sur la conformité à la Constitution des traités, des lois, des ordonnances et des règlements autonomes ; 2° règle les conflits de compétence entre deux ou plusieurs Institutions de l’Etat ou entre l’Etat et une ou plusieurs Collectivités territoriales décentralisées (CTD) … ; 3° statue sur la conformité à la Constitution et aux lois organiques, des délibérations et des actes réglementaires … par les CTD ; 4° statue sur le contentieux des opérations de référendum, de l’élection du Président de la République et des élections des députés et des sénateurs ; 5° proclame le résultat officiel des élections présidentielles, législatives et des consultions par référendum. En somme, au vu de ces délicates et stratégiques missions, la HCC constitue une des pièces maîtresses du bon fonctionnement de la République.
Ceci étant, le régime en place dont le Chef de l’Etat veille au grain au processus du renouvellement des membres de la HCC. Chaque Institution ou Instance appelée à choisir ou à élire ses représentants prendront au sérieux le poids et l’importance de la chose.
Le président de la HCC, Art 114 alinéa 3, est élu par et parmi les membres de ladite Cour. C’est ici le pivot central du mécanisme de fonctionnement de cette haute Institution d’Ambohidahy. Le Président de la HCC qui, en principe, dirige les séances de travail de la HCC, joue un rôle primordial. Le Chef de l’Etat ne peut, en aucun cas, laisser au hasard des choses le choix de cette personnalité stratégique. Il y va de l’intérêt majeur du régime « Orange » de faire en sorte que ce poste délicat n’échoit pas entre les mains d’un illustre inconnu. De toute façon, le pays regorge de personnalités compétentes, honnêtes et sensibles à la cause du grand nombre.
Ndrianaivo

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Patrice Motsepe est officiellement le 7ème président de la Confédération africaine de football.  Le Sud-africain Patrice Motsepe a été élu président de la Confédération africaine de football à l’issue de l’Assemblée générale élective de l’instance continentale du football africain tenue à Rabat Maroc le vendredi 12 mars. Une élection effectuée après un bilan financier de l’instance présenté par Fouzi Lekjaa, le président de la commission des finances, pour le compte de la CAF.  Celle-ci “s’installe dans un déficit annuel autour de 10 millions de dollars. Elle est en train de bouffer ses capitaux, ses fonds propres”, a lâché le Marocain qui préside cette commission. Les deux autres vice-présidents élus avec Patrice Motsepe auront la lourde tâche de rétablir une situation financière catastrophique de la CAF.

Candidat unique, sans surprise, le milliardaire Sud-africain succède à Ahmad. Comme le stipule le statut de la CAF, il a été élu par acclamation, vu qu'il était le seul candidat en lice, ce vendredi lors de la 43ème Assemblée générale élective de la CAF à Rabat.
52 sur 54 Fédérations présentes à l’Assemblée générale (le Tchad et l’Erythrée manquent à l’appel) ont procédé à l’élection des nouveaux membres du comité exécutif de la CAF et des représentants africains au Conseil de la FIFA. Le milliardaire succède au Malagasy Ahmad, empêché de briguer à sa propre succession après sa suspension par la FIFA.
Dans son allocution, il a exprimé sa « gratitude » envers toutes les parties prenantes. « Merci à Gianni Infantino pour sa vision et son encouragement pour qu'on travaille dans l'unité », a-t-il souligné durant sa prise de parole.
La main de Zurich est omniprésente, et il n’est pas fortuit que les tout premiers mots de l’élu du jour soient allés à son “frère Gianni” Infantino. Le boss de la FIFA a déployé toute sa diplomatie pour arriver au retrait des trois autres candidats, Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma. Le compromis de Rabat, trouvé lors du dernier week-end de février, réserve les fonctions de vice-présidents au Sénégalais et au Mauritanien, et un poste de conseiller spécial échouant à l’Ivoirien.
Quant à la Malagasy, Patricia Rajeriarison, en lice au poste de la présidence de la commission de football féminin, elle n’a pu amasser que 8 voix sur les 52 Fédérations votantes, derrière Lawson Hogban Latré Kayti  Edzona, un arbitre togolais.
C’est la présidente de normalisation de la Fédération comorienne de football, Kanizat Ibrahim, qui est élue à la tête de cette commission en le remportant avec 35 voix. C’est la comorienne qui succède donc à la Sierra Leonais, Isha Johansen, membre sortante.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Il faut se munir de vêtements chauds pour ce week-end. La Direction générale de la Météorologie (DGM) à Ampandrianomby vient de préciser qu’il va faire un peu froid ces prochains jours.  « Une baisse significative des températures minimales sera ressentie sur les Hautes-terres et la partie Est pour les trois jours à venir », a prévu Météo Madagascar. Celles-ci atteidront 12 à 15° C pour les Hautes terres. Les valeurs maximales, quant à elles, ne dépasseront pas les 34° C.
Durant cette matinée, des averses résiduelles seront observées sur Soalala, Mitsinjo, Melaky et Menabe. Il pleuvra faiblement sur Antalaha, Analanjirofo, Atsinanana et le littoral d’Atsimo-Atsinanana. En outre, une ambiance grise avec des averses locales sont prévues autour de Sambirano. Par contre, le ciel sera couvert en début de matinée pour laisser place ensuite à un temps partiellement nuageux sur la partie Nord et Nord-ouest de Madagascar. Un faible risque de crachin local est attendu sur les Hautes terres. Un temps partiellement nuageux est prévu sur le reste du pays.
Cet après-midi, les prévisionnistes ont avancé des pluies faibles, notamment sur les côtes Est, allant de Sava jusqu'à Taolagnaro. Des nuages assez denses donnant des crachins locaux et/ou des pluies fines se concentreront sur la partie Est des Hautes terres. Les habitants de DIANA et Sofia doivent s’attendre à des averses orageuses. Cela va prendre un caractère de faibles averses éparses sur Boeny, Melaky, Betsiboka, Bongolava, Itasy, la partie nord de Menabe, la partie ouest de Vakinankaratra et Amoron'i Mania. Un temps peu nuageux sera observé ailleurs.
Demain, les pluies faibles se poursuivront sur les côtes Est de l'île. Un temps couvert avec parfois des crachins fins sont attendus sur la partie Est des Hautes terres, tandis que des averses sont prévues sur la moitié sud et la partie ouest des Hautes terres. Il y aura également des averses orageuses sur DIANA, Sofia ainsi que Betsiboka. Ailleurs, il fera beau. 
Et lundi prochain, des pluies faibles demeureront sur le long des côtes Est. La partie centrale sera couverte et subira ensuite des averses éparses. Le nord de Madagascar s'attendra également à des averses. Un temps sec dominera sur le reste des Régions.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société

Le Projet Tanamasoandro avance vers la réalisation. Le dernier Conseil des ministres a approuvé le budget destiné à mener les Etudes d’impact environnemental et social du projet qui doit s’implanter dans l’ouest de la Capitale d’Antananarivo dans la localité d’Imerintsiatosika. Cette phase est obligatoire avant tout projet de grande envergure. La ministre de la Communication et de la Culture, et non moins porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, a indiqué hier que le projet avance à grand pas. Elle a réitéré que la nouvelle ville doit être bouclée pour le mois de juin 2023 soit dans un peu plus de deux ans.
Les procédures préalables sont en cours, précise-t-elle, soulignant que le plan de masse du projet sera soumis et étudié au cours du prochain Conseil des ministres. Une manière pour elle de souligner que le projet avance à la vitesse grand « V ». Ce plan de masse permettra notamment d’avoir une vue d’ensemble du projet. Y figurent de multiples renseignements. Pour rappel, la nouvelle ville prévoit d’intégrer une cité ministérielle notamment, mais également toutes les autres commodités utiles.
Pour rappel, les infrastructures de la nouvelle ville seront construites sur un terrain d’une superficie de 1000 hectares dans la localité de Tsimahabeomby Imerintsiatosika sur la Route nationale 1. D’après Lalatiana Andriatongarivo, le calendrier de réalisation de la nouvelle ville sera ensuite établi avant le début effectif des travaux jusqu’en juin 2023. Et de préciser par ailleurs que les différentes procédures administratives d’usage sont en cours. « Nous avançons, nous ne reculons pas malgré les efforts de certains pour décourager. Nous sommes convaincus de notre devoir et de notre responsabilité de faire développer le pays », précise-t-elle.
Notons par ailleurs que la route reliant la ville d’Antananarivo à la nouvelle ville de Tanamasoandro Imerintsiatosika, une voie rapide à 4 voies de circulation, d’une longueur totale de 25 kilomètres, doit également incessamment voir le jour. Selon les précisions de la porte-parole du Gouvernement, l’appel à manifestation d’intérêt concernant cette infrastructure a été récemment clôturé. Le ministère responsable va procéder prochainement à l’évaluation des offres techniques. Au bout de cette procédure, trois à six entreprises disposant des capacités techniques seront sélectionnées. Ensuite, l’entreprise qui présentera les meilleures garanties financières sera choisie pour effectuer le chantier.
La Rédaction



Publié dans Politique


Une étude réalisée en 2016 a révélé que quatre jeunes sur dix poursuivant des études universitaires, soit environ 37 %, ont l’intention d’entreprendre. « Toutefois, il y a une grande différence entre l’intention et le passage à l’acte. Il y a un grand gap entre les deux », soutient Riveltd Rakotomanana, directeur exécutif du Centre d’Excellence en Entrepreneuriat, avant-hier, au Colbert, Antaninarenina à l’occasion du grand rendez-vous des entrepreneurs, axé sur « Les avancés et les défis de l’entrepreneuriat à Madagascar ».
En effet, de plus en plus de jeunes se ruent vers l’entrepreneuriat actuellement. Mais au final, une fois que l’euphorie des débuts dissipée, peu d’entre eux arrivent jusqu’au bout de l’aventure. La grande majorité finit par abandonner en cours de route par manque de conviction et d’engagement. La création d’une entreprise ne se limite pas seulement à une idée. La concrétisation de cette idée est un parcours semé d’embûches, nécessitant de capacités d’adaptation, de changement mais surtout de résilience et d’innovation. C’est pourquoi l’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. « Au sein de Nexta par exemple, nous recevons entre 250 à 300 porteurs de projet par an. Malheureusement, après les entretiens individuels, seulement 5 % d’entre eux, voire moins, reviennent nous voir. Au premier contact effectivement, nous savons d’ores et déjà ceux qui sont prêts à se structurer pour entreprendre. Nous évaluons l’aptitude de la personne à mener à terme le projet, les emplois créés par le projet, les impacts sociaux et environnementaux et particulièrement la richesse intellectuelle. L’entrepreneuriat n’est pas un effet de mode. L’entrepreneur doit ainsi être prêt à évoluer et s’adapter », renchérit Carole Rakotondrainibe, manager de Nexta, l’incubateur de startup.
C’est dans ce sens que dans la Grande île, autant d’entreprises se créent et se ferment chaque année. « Moi-même, il y a eu un temps où je me suis lancée dans l’entrepreneuriat mais cela a été un échec. L’entrepreneuriat, c’est tout un processus, de l’éveil à la création. Certaines personnes sont faites pour cela et d’autres non. Et il est important d’en prendre conscience pour pouvoir avancer », témoigne Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.   
Panoplie complète
Même si le nombre d’entrepreneurs engagés est encore limité, Madagascar a déjà fait un grand bond dans le milieu, en dix ans, notamment en termes d’accompagnement. « Nous disposons aujourd’hui d’une panoplie complète pour favoriser la réussite des entrepreneurs en herbe. Il est primordial que ces derniers se sentent soutenus. Dans tous les cas, tout est là pour réussir, il suffit simplement d’ouvrir les yeux. Et nous félicitons tous les acteurs qui ont contribué à la mise en place de tout cet écosystème », se réjouit la ministre. Actuellement, vu que tous les outils sont déjà à portée de main, il faut convaincre davantage de jeunes à devenir des entrepreneurs engagés. « L’industrialisation est actuellement en voie de disparition à Madagascar. Nous devons donc créer une nouvelle classe d’opérateurs et corriger les erreurs du passé », soutient Hassim Amiraly, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM). De son côté, le Club des Etudiants-Entrepreneurs du Rendez-vous des Entrepreneurs (CEERE) milite pour ce faire. Mais il s’agit encore d’un travail de longue haleine.
Rova Randria

Publié dans Economie



Venus de très loin. Des centaines de gens provenant d’Amboasary-Sud et d’Ambovombe ont quitté leur village pour fuir la famine. Bon nombre d’entre eux se sont rendus à Fort-Dauphin pour chercher de l’aide notamment auprès des Sœurs, selon leurs témoignages. « Nous sommes aujourd’hui confrontés au problème d’exode rural de ces populations venues de très loin. Affamées et désemparées, ces familles nombreuses n’avaient plus d’autres choix que de partir avec leurs enfants sur le dos, en laissant tout leur petit patrimoine dans l’espoir de trouver mieux et à manger ailleurs », reconnait la Première dame Mialy Rajoelina. Avec l’Etat malagasy et les partenaires, l’association Fitia a apporté sa contribution pour venir en aide à ces migrants. « Avec la collaboration de plusieurs partenaires, nous avons cherché des moyens pour les ramener chez eux. Nous assistons actuellement au départ de la première caravane », souligne la Première dame, hier à Fort-Dauphin. 360 personnes issues de 72 familles ont ainsi pris l’autocar pour un retour au bercail. « Nous sommes venus ici pour fuir la famine de chez nous. Nous avons bénéficié de l’appui des religieuses durant notre refuge à Fort-Dauphin. Mais il est maintenant temps de retourner chez nous », s’expriment une mère et un père de famille, déterminés à rentrer.
Des vivres et semences pour chaque famille
« Nous avons besoin notamment d’argent et de vivres pour pouvoir retourner chez nous et recommencer notre vie », avance un chef de famille venant d’une Commune rurale d’Ambovombe Androy. La Première dame, à travers l’association Fitia, a répondu à ses attentes et à ceux des migrants en octroyant un soutien financier, des vivres, des semences et des ustensiles de cuisine pour chaque famille. L’Etat s’est, par contre, chargé du transport des migrants depuis Fort-Dauphin jusqu’à chez eux à Amboasary ou Ambovombe. « Je suis particulièrement sensible aux souffrances que subissent les personnes vulnérables. Ainsi, pour mettre fin à ce mouvement migratoire de survie des populations et aux problèmes de malnutrition et de famine, je me devais de trouver des réponses à mon niveau pour apporter ma contribution à cette lutte. C’est pourquoi j’ai maintes fois rendu visite aux Régions de l’Anosy et de l’Androy en apportant des mesures d’urgence telles que l’octroi de farine enrichie aux enfants, de semences et de matériels agricoles aux associations. Nous avons également mis en place des cantines dans les écoles les plus touchées par la famine, tout cela en étroite collaboration avec le PAM », déclare Mialy Rajoelina.
Des solutions face à la malnutrition
Ce déplacement de la délégation conduite par la Première dame dans la Région d’Anosy a débuté jeudi dernier par la visite du terrain où va s’implanter l’usine NUTRISET  à Fort-Dauphin. « Il a fallu plusieurs mois de discussion et de préparation pour mettre en œuvre le projet commun rassemblant l’Etat malagasy, la Fondation Mérieux, le groupe NUTRISET et l’association Fitia. Face à ce problème de malnutrition latent, engendré par la sécheresse et les aléas climatiques datant de plus de 60 ans, l’Etat malagasy est déterminé à apporter des solutions durables. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes joints pour le faire ensemble », rappelle la présidente de l’association Fitia. L’une des solutions consiste à la production et la distribution de solutions nutritionnelles spécifiques, conçues aux fins de prévention et de traitement de la malnutrition, répondant aux normes de qualité internationale, tout cela avec la mise en place d’une unité de production mobile. Un grand merci aux acteurs pour ce projet salvateur. « Après plus de 60 ans d’existence, ce projet permettra peu à peu l’autonomie nutritionnelle de ces populations et changera enfin la vie de milliers de personnes », conclut la Première dame.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Publié dans Société


« Merci de me sauver la vie. Mes deux enfants ont encore besoin de moi. D'avance merci pour mes filles ! », a imploré Ralalasoa Jocelyne. Depuis quelques semaines, cette femme de 42 ans a commencé à sentir des démangeaisons au niveau de son sein gauche. Puis, des boutons et des plaies sont apparus. Après une consultation à l’Institut Malagasy de Recherches Appliquées (IMRA), le médecin lui a conseillée de faire une mammographie à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Et samedi dernier, le doute s’est confirmé. Les médecins lui ont détecté un cancer du sein gauche à PCR 5, c’est-à-dire que la maladie s’est propagée au niveau du foie et du sein droit à PCVR 3.
« Je suis mère de deux filles âgées de 15 ans et 12 ans. Je les élève seule car mon mari nous a abandonnées. Je suis à la fois agricultrice et employée dans une ferme afin de subvenir à nos besoins. Maintenant, mon principal souci est que je n’ai pas les moyens de me soigner. J'ai dû arrêter mon travail à cause de cette maladie, et je suis actuellement sans ressource. Je dois trouver des moyens financiers pour commencer le traitement. Je suis donc confrontée à un gros problème, celui de combattre le cancer. Cependant, à Madagascar, si l’on n’est pas riche et que malheureusement l’on est tombé malade, on meurt », a-t-elle raconté. La maladie lui a considérablement impacté physiquement et moralement. Elle appelle ainsi à la solidarité nationale et internationale. « Pour le moment, aucun traitement n’a été commencé. Nous avons quand même effectué une mammographie, une citoponction et une échographie abdomino-pelvienne au cours de ces derniers quelques jours. Il m’a été recommandé de débuter la chimiothérapie dès le mardi prochain. Malheureusement, nous ne disposons pas d’argent pour ce faire. C’est ainsi que nous insistons à trouver de l’aide venant des gens de bonne volonté », a supplié sa sœur hier. Pour toutes contributions financières, le numéro 034 26 958 63 reste accessible.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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