Quatorze candidats seraient en course pour devenir les représentants de l’Assemblée nationale auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Ils seraient encore plus nombreux à postuler au niveau du Sénat parce qu’une vingtaine de dossiers y auraient été déposés. Ce chiffre annoncé, hier en fin de soirée, est encore officieux. Le bureau permanent du Sénat ne procédera au dépouillement des dossiers de candidature que ce jour. La palme du nombre de candidatures revient néanmoins au Conseil supérieur pour la magistrature où cinquante-huit dossiers ont été enregistrés, selon le secrétaire général du CSM. Tels sont les chiffres communiqués à l’issue de la clôture du dépôt de candidatures dans chacune de ces entités, respectivement hier à 16 heures pour les deux Chambres du Parlement et vendredi dernier à minuit pour le CSM. Force est de constater au vu des chiffres communiqués que les sièges de Haut conseillers à Ambohidahy sont très convoitées. Il est également intéressant de noter que les magistrats constituent la grande majorité des prétendants à Ambohidahy. Des administrateurs civils et des juristes entendent également tirer leurs épingles du jeu. Dans ces listes de candidats figurent le nom d’un ancien ministre, d’actuels secrétaires généraux de ministères, d’un secrétaire général d’Institution, ou encore ceux de leaders syndicaux anciens et actuels. Chacune de ces entités votantes à sa propre modalité de vote, selon des explications.
Vote à venir
A l’issue de la clôture du dépôt de candidature, la prochaine étape sera l’élection des représentants. Les députés passeront au vote demain, sauf changement de programme. Les sénateurs et les membres du CSM éliront les leurs en fin de semaine. Pour rappel, la Constitution dispose que Tsimbazaza et Anosy élisent respectivement deux représentants. Le CSM élit également deux représentants. Et le Président de la République nomme les trois derniers membres de la HCC. Le nom de ces représentants du Chef de l’Etat pourrait également être connu d’ici la fin du mois. Et ce, afin de permettre à l’intégralité des neufs membres devant composer la prochaine HCC de prêter serment en même temps et donc d’entrer en fonction à la même date, afin de respecter les dispositions constitutionnelles. Le mandat des membres de la HCC est pour rappel de sept ans. L’élection des futurs membres de cette institution revêt ainsi un enjeu important du point de vue politique. Une victoire des candidats proches du pouvoir au sein des diverses entités votantes permettra au Chef de l’Etat de se retrouver en position confortable pour les prochaines années. En revanche, si des candidats non proches du régime se retrouvent majoritaires à la HCC, le pouvoir risque d’être en position dangereuse sachant que la HCC a le dernier mot en termes de contrôle de constitutionnalité des textes de loi. Il faut en outre savoir que les prochains membres de la HCC proclameront donc les résultats de la prochaine élection présidentielle en 2023, des législatives et d’une éventuelle consultation par voie référendaire d’ici 2028.
La Rédaction


 

Publié dans Politique
lundi, 22 mars 2021

Allez Barea !

Alefa Barea ! Sauf modification de calendrier de dernière minute, notre Onze national Barea rencontrera les « Antilopes » d’Ethiopie ce mercredi 24 mars au Stade National de Bahir-Dar, sur le sol éthiopien (500 km au nord). Un match-aller comptant pour les phases éliminatoires de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Une fenêtre plutôt un passage obligé permettant à Madagasikara d’accéder aux matches des étapes suivantes. Une semaine après, le 30 mars, le match-retour se jouera au Stade de Barikadimy (Toamasina) Madagasikara.
Un certain moment, le coach du Onze national Nicolas Dupuis se trouvait dans une certaine impasse. Pour cause, des expatriés titulairestenant des postes-clé ne pouvaient pas rejoindre l’équipe nationale en vu de ce match capital. Les clubs européens (français) auxquels nos compatriotes sont liés par des contrats de travail ne leur accordaient pas la permission de rejoindre le pays.Ce qui provoquait l’ire de Nicolas Dupuis, le patron de Barea. D’ailleurs, ils n’étaient le seul à s’indigner de cette disposition injuste. D’autres joueurs, testés positifs à la Covid-19 doivent des traitements sur place. En tout cas, Dupuis reste serein. En dépit de certains absents, il n’a jamais été question pour lui de s’inquiéter. Le moral est à bloc !
Le coach des Barea a dû faire appel à des locaux dont la performance mérite la considération. Dupuis a l’embarras du choix. Les étoiles montantes du Pro-League offrent, entre autres, une gamme de joueurs fort intéressante. Et l’ossature principale de l’équipe parvient à prendre corps.
Une note spéciale mérite d’être mise en exergue. L’Etat s’est engagé à fond dans le processus de mise en œuvre de tous les préparatifs à ce match du mercredi 24 mars. Pour une fois, dans l’histoire du football malagasy en préparation aux compétitions internationales que l’Etat s’engage à fond. Longtemps ignoré par les tenants du pouvoir, le sport malagasy notamment le sport-roi retrouve en ces temps-ci sa lettre de noblesse. Le président Rajoelina, en homme de paroles, honore ses engagements. Il s’implique avec son Gouvernement pour l’épanouissement de ce Secteur de l’avenir qu’est le sport. Tel qu’il est défini dans le Point XIII du Velirano, le sport ravive la fierté nationale. Ainsi, Rajoelina s’est engagé à doter des infrastructures sportives modernes, selon les normes universelles requises, dans tous les chefs lieu de Faritany. Des stades multifonctionnels « manara-penitra », des piscines olympiques, etc. A l’image du Stade Barea (Mahamasina) ou de Barikadimy (Toamasina), d’autres suivront même au niveau chefs lieu des Faritra. Bref, le pays aura finalement des installations sportives dignes de la souveraineté nationale.
L’équipe nationale et la délégation qui l’accompagne se trouvent déjà dans le pays de l’Empereur Hailé Sélassié. L’Etat a affrété un avion spécial reliant Addis-Abeba. Et de là vers Bahir-Dar, il ressort de la responsabilité du pays hôte d’acheminer l’équipe malagasy et de l’héberger. Barea séjournera à l’hôtel Jacaranda. 
Il nous appartient d’apporter notre soutien moral. Tous les 25 millions de malagasy doivent soutenir à bloc nos héros, les Barea. L’enjeu est capital, le défi énorme ! Nicolas Dupuis et ses poulains jouent gros. Il ne faut jamais sous-estimer les « Antilopes ». En tout cas, le jeu est ouvert. Le match se trouve à la portée de notre Onze national. Allez Barea !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

L’annonce de la fermeture de la route vers Mahajanga et Nosy Be à partir du 23 mars, parmi les mesures adoptées pour stopper la propagation de la Covid-19, a entraîné une marée humaine dans les gares routières. Pourtant, le nombre de « taxis-brousse » en activité a chuté faute de chauffeurs. Les voyageurs ont été laissés pour compte…

Ruée vers les gares routières. Des centaines de personnes se sont empressés d’y aller pour faire des réservations ou immédiatement pour prendre les taxis-brousse vers Mahajanga ou vers Antananarivo, tôt dans la matinée d’hier. Pourtant, seule une minorité d’entre elles ont pu être embarqués, faute de véhicules. « Le nombre de passagers a doublé, voire triplé aujourd’hui. Malheureusement, la plupart d’entre eux sont rentrés bredouilles puisque le nombre de véhicules en service a largement baissé par rapport aux jours précédents. En fait, seuls les chauffeurs qui habitent à Mahajanga ont accepté d’exercer. Ceux d’Antananarivo préfèrent suspendre leurs activités au risque d’être bloqués à Mahajanga pendant 15 jours, avec la fermeture de la route nationale », avance Herizo Simon, guichetier auprès d’une coopérative de transport national, desservant entre autres la RN4. Pour sa coopérative, aucun véhicule n’a pris le départ hier. C’est également le cas pour les coopératives implantées à Mahajanga. « Seuls les chauffeurs résidant à Antananarivo ont daigné travailler. Nous avons toutefois entrepris des négociations avec les autres afin qu’ils puissent transporter les centaines de passagers bloqués dans la gare routière, mais en vain », informe le responsable de la coopérative Besady à Mahajanga. En général, le nombre de taxis-brousse qui ont desservi Antananarivo-Mahajanga ou Mahajanga-Antananarivo a baissé jusqu’à 75 % hier, au grand dam des voyageurs. 
Désespoir et soulagement
« Nous sommes arrivés à la gare Maki vers 5h du matin, mais toutes les places dans les taxis-brousse étaient déjà réservées et prises. Nous devons rebrousser chemin malgré notre souhait de passer la fête de Pâques chez nous à Mahajanga », se désole Vola R., une commerçante accompagnée de ses deux enfants. « L’annonce de l’effectivité de cette mesure a été tardive. Nous n’en étions au courant que lundi soir, en regardant le journal télévisé. Nous aurions pu nous préparer au préalable dans le cas contraire », regrette Roger A., cadre auprès d’une institution de microfinances. Comme eux, bon nombre de passagers semblent confus et désespérés avec la décision de fermeture temporaire de la route nationale. D’autres, ceux qui ont pu être embarqués dans la matinée ou en fin d’après-midi, ont quant à eux soufflé un « ouf » de soulagement. « Nous allons rentrer. C’est un choix puisque nous ne savons pas les éventuelles mesures prises prochainement à Antananarivo. Je préfère être bloquée chez moi qu’ici », nous confie Anna T., étudiante à l’université d’Antananarivo. « Normalement, je devrais encore rester à Tanà pour mes études mais j’opte pour un retour à Mahajanga, surtout pour des affaires personnelles », s’exprime Luciano R., futur polytechnicien.
Questionné à ce sujet, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), en la personne du Général Jeannot Reribake, a souligné qu’« aucune autorisation ni dérogation spéciale ne sera accordée pour qui que ce soit ». Les passagers bloqués à Antananarivo ou à Mahajanga devraient ainsi prolonger de 15 jours leur séjour, le temps que la fermeture des routes soit levée…
Recueillis par Patricia Ramavonirina






Publié dans Société
lundi, 22 mars 2021

La une du 23 mars 2021

Publié dans La Une



Vendredi dernier, neuf personnes ont été présentées au Pôle Anti-corruption pour abus de confiance, corruption active et passive, faux et usages de faux. Ces personnes sont accusées de complicité pour sortie irrégulière d’une détenue.
Cette dernière, Chantal H. R. placée sous mandat de dépôt au mois de novembre 2018 pour faux et usage de faux ayant causé la perte de 2 milliards Ar à son employeur. Censée se trouver à la prison d’Antanimora, elle passait tout de même allégrement les fêtes de fin d’année à Mahajanga. Les investigations menées par la victime de la détenue ont conclu à une soi-disant évacuation sanitaire de la détenue dans un hôpital. Saisi de cette affaire le 1er avril 2019, le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) a mené sa propre enquête désignant à la fin les neuf personnes pour complicité de sortie irrégulière de Chantal H. R. Sont impliqués dans cette affaire, deux médecins traitant de la détenue, issus de l’établissement pénitentiaire et d’un centre hospitalier de la Capitale, quatre agents pénitentiaires et deux membres de la famille de la détenue.
Les investigations menées par le BIANCO ont permis de mettre au grand jour la manœuvre employées par les personnes impliquées. Celles-ci se servaient d’une procédure d’évacuation sanitaire pour libérer des obligations liées à sa garde et tout cela avec la complicité de ces deux médecins traitants, moyennant paiement de sommes d’argent. Durant le traitement de cette affaire, plusieurs infractions telles qu’abus de fonction, corruption active et passive, faux et usage de faux ont été retenues.
A l’issue du déferrement de vendredi au PAC, quatre personnes ont été placées sous mandat de dépôt à savoir les deux médecins traitant, un agent pénitentiaire et la détenue elle –même. Deux agents pénitentiaires et un membre de la famille de la détenue placés sous contrôle judiciaire tandis qu’un agent pénitentiaire et un autre proche de Chantal H.R. ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Pour revenir au faux et usage de faux effectué par Chantal H.R, elle a été condamnée au mois d’octobre 2019 par le tribunal d’Antananarivo à cinq ans d’emprisonnement ferme et de payer 2 milliards Ar à titre de dommage et intérêts.
La Rédaction
 

Publié dans Politique


Les Barea sont bien arrivés à Bahir Dar, dans le nord de l'Ethiopie. Ils ont pris un vol domestique comme prévu, pris en charge par les autorités éthiopiennes comme l'exige la CAF pour une distance supérieure à 200 km. Ils sont descendus à l'hôtel Jacaranda. Au programme de lundi figurent d'abord les tests PCR d'après les informations transmises par les dirigeants fédéraux. Par la suite, une première séance d'entraînement doit se tenir dans l'après-midi. Il s'agira essentiellement d'un décrassage après le long périple qu'ils ont emprunté.
L’équipe a déjà entamé sa première séance d'entraînement dans l’après-midi de son arrivée. Une session légère de décrassage et de touche de balles. Les joueurs se sont entraînés sur le terrain annexe du Bahir Dar Stadium, sur une pelouse dont l'état laisse à désirer avec une température très élevée de 30°C. A cela s'ajoute l'altitude, puisque la ville se trouve à 1800 m du niveau de la mer. Faneva Ima Andriatsima avec Romain Métanire sont arrivés à Bahir Dar, et ont pris leur quartier au Jacaranda Hotel. « L'heure est à l'unité, nous sommes concentrés sur ces deux matchs », a confié Faneva Ima Andriatsima à la rédaction d'Orange actu Madagascar.
Le test Covid-19 des joueurs des Barea de Madagascar prévu, hier après-midi, est reporté, et se fera ce jour à l'arrivée des deux derniers joueurs qui manquent à l'appel à savoir Carolus Andriamahitsinoro et Sylvio Ouassiero.
« On va employer une méthode un peu novatrice par rapport à ce qu’on fait habituellement. J’espère qu’on va perturber l’adversaire. Si on gagne c’est fait, si on gagne un point c’est presque fait si on perd ce n’est pas fini. On va finir le travail à Tamatave. On a tout pour gagner ce match, on n’a rien à perdre on va le faire, tout se passe super bien », annonce le coach de la sélection nationale, hier à l’entraînement.
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport


Isolée. Les frontières de l’île au parfum sont de nouveau fermées au reste du monde, conformément à la décision de l’Etat annoncée par le Président Andry Rajoelina, samedi dernier. Une mesure difficile mais jugée nécessaire étant donné la remontée des nouveaux cas de coronavirus à Madagascar. Qui plus est, ladite décision a été prise suite à la confirmation de nouvelles contaminations au variant sud-africain de la Covid-19 à Nosy Be. La pilule est difficile à avaler pour les opérateurs touristiques qui ne peuvent, désormais, plus compter ni sur le tourisme national, ni sur le tourisme international.
Joint au téléphone, hier, Sonny Tatatsiresy, président du Conseil d’administration de l’Office régional du Tourisme de Nosy Be et gérant de Ravintsara Hôtel, prévoit un départ d’environ 300 touristes internationaux jusqu’à la fin de cette semaine. « A l’heure actuelle, plus de 300 touristes internationaux vont prendre le vol d’Ethiopian Airlines pour rentrer chez eux. Quant aux touristes nationaux, la compagnie Tsaradia a organisé deux vols. L’avion transportera 70 personnes à chaque voyage. Environ 140 touristes nationaux vont ainsi rejoindre la Capitale. Ce qui fait un total d’environ 440 voyageurs. A noter que ces chiffres ne tiennent pas encore compte de ceux qui prennent la route nationale. La seule option qui reste aux opérateurs est de fermer temporairement leur établissement », rapporte-t-il. 
Inquiétude des opérateurs
En dehors des grands établissements qui travaillent sur le marché italien, les établissements indépendants sont les plus touchées par cette mesure. D’après la déclaration du Chef de l’Etat, cet « isolement » s’étendra sur une quinzaine de jours, mais cette période pourrait durer plus longtemps que prévu si jamais la situation sanitaire ne s’améliore pas. « En plus de la basse saison, la pandémie empire notre situation. Nous n’avons pas de trésorerie suffisant pour continuer à tourner. Les personnels seront envoyés au chômage technique. Et cela concerne près de 400 membres de l’Office régional du tourisme de Nosy Be. Toutes les chaînes de valeur, à commencer par les pêcheurs jusqu’aux grands établissements, perdent leur source de revenu. Même si les vols internationaux seront suspendus pendant quinze jours à partir de samedi, notre activité est à l’arrêt bien avant cette date. Pour nous, les fermetures vont durer vingt jours à compter de ce mardi », poursuit-il.
Outre les difficultés financières, les opérateurs s’inquiètent surtout sur la volonté des compagnies aériennes à poursuivre la liaison entre Madagascar et les autres pays avec les récentes décisions du Gouvernement et la longue liste restrictive de l’Aviation civile de Madagascar.
Solange Heriniaina

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Après les enquêtes policières, les personnes impliquées dans le kidnapping d’un petit garçon âgé à peine d’un an à Sambaina Manjakandriana, ont été déférées au Parquet, hier. Leurs auditions se sont prolongées jusqu’en début de soirée. Au terme de cette série d’interrogatoires, le verdict tombe : l’homme est placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy, tandis que les deux femmes sont envoyées à Antanimora.

Un bref rappel des faits s’imposent. Trois jours à peine après que le bébé fut enlevé, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC4) ont interpellé les principaux suspects car pointés du doigt comme ses présumés ravisseurs. Ces derniers sont constitués d’un couple domicilié dans le Fokontany d’Ambatomitokana. De toute façon, ce sont ces époux qui ont informé les parents du nourrisson pour les informer de l’avoir séquestré. Et pour que le bébé soit libéré, les adultes devront payer 8 millions d’ariary de rançon.

Le kidnapping remonte le 17 mars dernier où une jeune domestique, également en cause, a emmené le bébé dans sa fuite avant qu’elle ne l’ait remis entre les mains de ce funeste couple.  D’après une information de la Police, la jeune nounou serait la maîtresse de ce chef de famille. Deux jours après la cavalcade de la servante indélicate, celle-ci a fini par se rendre de son propre chef auprès du poste avancé de la Gendarmerie à Carion. Et pas les mains vides. Elle a emmené le bébé avec elle. Le même jour, la Police a arrêté le couple d’Ambatomitokana. Au cours de l’audition des trois suspects, ces derniers ont reconnu d’avoir planifié ce kidnapping.

En bref, il faut dire aussi que le papa du petit garçon avait quand même cédé à la pression de ces bandits. Selon toujours la Police, il aurait déjà une infime partie de la totalité de la somme réclamée, soit 2,2 millions ariary. De toute façon, lors d’une conversation téléphonique, le concerné a avoué s’être plié aux exigences des ravisseurs. « Oui, nous avons payé une rançon, mais pas en totalité »,  a-t-il expliqué jeudi dernier. Malgré cela, cette situation suffira-t-elle à expliquer le geste de la jeune domestique, qui est originaire d’Ambositra, à changer d’attitude, pour finalement se rendre de son propre gré à la Gendarmerie. Les supputations vont bon train comme quoi le couple ne lui aurait pas donné sa part de rançon au point qu’elle soit poussée à dénoncer ses complices.

Franck R.



Publié dans Société


Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Dimanche dernier, le Président de la République a annoncé la suspension pour quinze jours des liaisons internationales en partance mais aussi à destination de Nosy Be, et ce à partir de samedi prochain. Ces décisions ont été prises afin de prévenir de la propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays. Toutefois, ces mesures prennent quand même certains voyageurs au dépourvu. Face à cette situation, la filiale domestique d’Air Madagascar en collaboration avec Ethiopian Airlines ont mis en place des vols spéciaux. « Deux vols ont alors été programmés par Tsaradia dont un pour jeudi prochain et un autre pour samedi. Ces vols permettront à toute personne souhaitant quitter Madagascar avant la suspension les liaisons aériennes internationales de rejoindre Nosy Be. A cet effet, chaque passager devra présenter un billet sur un des vols d’Ethiopian Airlines et le résultat d’un test PCR négatif pour pouvoir accéder à ces vols », a expliqué Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, lors d’une intervention sur la chaîne nationale, hier. En parallèle, des taxis-brousse spéciaux sont également prévus pour ceux qui ne peuvent pas prendre les vols de la compagnie nationale Tsaradia.
Pour tous ceux qui souhaitent quitter Antananarivo pour rejoindre Nosy Be, ou quitter Nosy Be pour rejoindre Antananarivo, Tsaradia a déjà organisé deux vols exceptionnels hier, sachant que les vols intérieurs vers et/ou provenance de Nosy-Be et de Mahajanga sont suspendus à partir d’aujourd’hui.
Concernant les arrivées internationales, comme au départ, chaque passager devra présenter un test PCR négatif. « Et à leur arrivée à Nosy Be, ils doivent refaire un test PCR et resteront dans cette île pour une durée de 48 heures en attendant les résultats. Les personnes testées négatives pourront ensuite prendre un vol de Tsaradia pour rejoindre la Capitale. Les voyageurs testés positifs, quant à eux, seront directement pris en charge par le ministère de la Santé publique et seront placés en quarantaine durant 14 jours », note le DG de Tsaradia. Et comme à l’aller, « les passagers qui viennent de l’étranger peuvent prendre contact avec les autorités locales afin de bénéficier d’une autorisation de rentrer chez eux en taxi-brousse s’ils sont testés négatifs au PCR et s’ils justifient de leur voyage international », rajoute Jeannot Reribake, directeur général de l’Agence des transports terrestres.
Dans tous les cas, Tsaradia prendra toutes les mesures nécessaires pour minimiser les risques de propagation du virus. A cet effet, tous les appareils seront désinfectés après chaque vol.
Rova Randria

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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