L’Hôpital luthérien d’Ambohibao renforce sa capacité de prise en charge des patients qui présentent des difficultés respiratoires, notamment ceux qui pourraient être affectés par la Covid-19. Ce centre hospitalier vient d’être doté de concentrateurs d’oxygène par l’Etat malagasy. La cérémonie de remise des dons s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. « Face à la lutte commune contre la Covid-19, l’Etat et les hôpitaux privés continuent leur collaboration pour les soins offerts aux patients », indique un communiqué de la Présidence expliquant les raisons de cette dotation. Les équipements ont été offerts par le secrétaire général de la Présidence, Valéry Ramonjavelo, le ministre de la Santé publique, le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao et la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, au nom du Président de la République, précise ledit communiqué. Pour les dirigeants responsables au niveau de l’Hôpital luthérien d’Ambohibao, cette dotation constitue un grand bol d’air frais. Cet établissement hospitalier privé prend en charge des patients atteints de la Covid-19 depuis l’arrivée de la pandémie dans le pays. Le manque de moyens matériels, notamment de concentrateurs d’oxygène, a cependant constitué une source de problèmes. « Cette dotation nous permettra de travailler correctement », explique le Dr Rasolofomamonjy Andriatsarafeno, directeur de l’Hôpital luthérien d’Ambohibao.
Outre l’ouverture de centres de traitement de la Covid-19, l’Etat mise sur l’appui aux hôpitaux privés pour faire face à la saturation des hôpitaux publics du pays. Afin d’améliorer la lutte contre la Covid-19, l’Exécutif appelle à l’utilisation d’un protocole commun de prise en charge des patients. Réagissant par ailleurs aux informations sur le manque d’oxygène dans les établissements hospitaliers, le ministre de la Santé, Hanitrala Jean Louis Rakotovao se veut rassurant. Parlant du manque d’oxygène dans les établissements hospitaliers, le numéro un du département ministériel d’Ambohidahy dit que Madagascar se retrouve dans la même situation problématique que les grands pays dans le monde à cause de l’épidémie malgré une bonne préparation. « L’Etat cherche des solutions. Dire le contraire serait faux », affirme le ministre. Le Professeur appelle à ce sujet les patients atteints de la Covid-19 à ne pas céder au stress qui peut provoquer un problème respiratoire similaire à ceux provoqués par la maladie comme le manque d’oxygène. Le ministre de la Santé dément par ailleurs certaines informations qui circulent selon lesquelles l’oxygène se monnaierait au niveau de certains hôpitaux publics. Enfin, il invite les patients ayant des symptômes à venir auprès des établissements dédiés afin d’éviter le pire.
La Rédaction

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mercredi, 31 mars 2021

La une du 1 avril 2021

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mercredi, 31 mars 2021

Le débat est clos !

Le Chef de l’Etat a donné finalement son feu vert sur l’option vaccin dans le traitement préventif de la Covid-19 à Madagasikara. Seulement à une condition qu’il soit facultatif pour les citoyens. Le Président de la République Rajoelina Andry, en personne et éventuellement sa famille, se réservent le droit de prioriser l’option CVO+, ce remède préventif et curatif mis au point par le laboratoire national (IMRA) et produit par la Pharmalagasy respectant le protocole scientifiquerequis et universellement reconnu.
Le Président Rajoelina, soucieux de préserver les intérêts supérieurs de son peuple, évitait de se précipiter dans la décision à prendre relative au vaccin. Il ne se laissait guère impressionner par les chants de la sirène à gauche ou à droite. Il rejetait les pressions d’origine interne ou externe.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pèse de tout son poids pour que l’Etat malagasy donne son accord à l’utilisation du vaccin dans le traitement préventif contre la pandémie de Covid-19. L’Opposition, tout juste dans l’optique de semer le trouble, de ternir l’image du régime et surtout de banaliser ou minimiser l’efficacité de remède local (CVO+) adoube l’approche onusienne.Le bouillonnant chef de l’Opposition, le vieux Ravalomanana Marc, jugeait même nécessaire d’adresser une lettre à… l’ONU pour interpeller la communauté internationale à « faire pression » sur le Gouvernement malagasy afin qu’on adopte l’option vaccin à Madagasikara. Il est tellement vieux qu’il confond tout. Ravalo oublie ou fait semblant d’ignorer que, retour d’âge oblige, les Nations unies n’ont pas d’ordre à donner à chaque Etat membre dans tous les domaines qui relèvent de la souveraineté nationale. L’Etat malagasy est souverain dans toutes les décisions qui touchent de près ou de loin la vie de la Nation. Le domaine de la Santé publique fait partie intégrante du cadre strictement réservé au pouvoir régalien de l’Etat. Des conseils ou assistance, les Organismes rattachés de l’ONU peuvent utilement procurer mais seulement à l’appréciation du Gouvernement local.
D’aucuns n’ignorent que Rajoelina et son Gouvernement ne rejettent point l’option vaccin. Mais, ils se donnent le temps, tant soit peu, d’observer. Dans ce genre de question, la phase d’observation s’avère importante et essentiellement requise. Il s’agit de la santé de tout un peuple, il va falloir s’accorder le minimum d’effort pourscruter. Certes, l’approche des tenants du pouvoir irrite les uns et provoque les autres. Une approche légitime et compréhensible dans la mesure où la décision prise engage la vie de tout un peuple. Le Président Rajoelina a même requis l’avis scientifique de l’Académie de médecine mais non pas de l’Académie Malagasy, nuance s’il vous plaît, avant de statuer définitivement.
Comme il fallait s’y attendre, les sommités médicales du pays, l’Assemblée des Professeurs agrégés, les seuls habilités à se prononcer, donnent leur approbation à l’usage du vaccin dans le traitement de la Covid-19 à Madagasikara. Mais, il faut au préalable, selon les explications du président de l’Académie de médecine, le Professeur Razanaparany Marcellin, déterminer exactement le cas de variant qui sévit dans le pays. Et lui d’ajouter que l’application du vaccin est facultative.
Le Chef de l’Etat ayant donné son feu vert, il appartient désormais aux spécialistes d’identifier le type de vaccin approprié. Au final, Madagasikara s’inscrit à l’initiative Covax.
Le débat est clos !
Ndrianaivo


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Alors que les vacances de Pâques 2021 doivent normalement se terminer le 11 avril, sauf erreur, l’Etat malagasy a annoncé hier la fermeture des écoles publiques à l’échelle nationale pour une semaine supplémentaire, suite aux nouvelles mesures et restrictions sanitaires. Les vacances de Pâques pour les écoles publiques dureront quinze (15) jours à partir de ce vendredi. Les écoliers ne reprendront donc le chemin des salles de classe que le 19 avril. Dans le contexte difficile actuel, l’Etat a également décidé d’octroyer deux semaines de break pour les étudiants universitaires. « Des vacances de quinze (15) jours sont également instaurées au niveau des Universités publiques à compter de la même date », indique le rapport de la réunion hebdomadaire.
Ces mesures font partie des mesures additionnelles prises par le Gouvernement pour tenter de freiner la propagation de la Covid-19. La stratégie et le plan de lutte contre ce virus ont été renforcés, selon le rapport du Conseil des ministres d’hier. Parmi les nouvelles mesures, l’Exécutif annonce également un nouveau système de prise en charge des patients, basé sur les symptômes de ces derniers. Ainsi, les malades présentant des formes légères seront pris en charge au niveau des Centres de Santé de base. Ceux qui présentent une forme modérée de la maladie, à Antananarivo, seront redirigés au niveau des Centres de traitement Covid-19, situés au Palais des sports et de la culture de Mahamasina, au Village Voara Andohatapenaka et au Mining Business Center ayant abrité le Centre de commandement opérationnel à Ivato. Les patients présentant une forme grave de la maladie sont invités à se présenter au niveau des centres hospitaliers universitaires, notamment en ce qui concerne Antananarivo.
Le Conseil des ministres rapporte également la décision de l’Etat de faire l’acquisition rapide de « générateurs d’oxygène » afin d’appuyer les générateurs déjà utilisés au niveau des hôpitaux accueillant des patients atteints de la Covid-19.  En outre, le rapport mentionne la réouverture du numéro 914 pour appeler la Brigade d’intervention spéciale chargée du suivi des patients atteints du coronavirus, laquelle sera dotée de plus d’ambulances pour le transport des malades vers les établissements hospitaliers. La tenue d’une campagne de désinfection de masse dans les lieux publics, menée par le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène a également été annoncée.
Par ailleurs, les pharmacies sont autorisées à vendre « le protocole de traitement Covid-19 » directement aux particuliers, donc sans besoin de prescription médicale. L’utilisation de la gélule CVO Plus pour les patients reste prescrite.  En outre, les médecins du public et du privé sont invités à mettre en œuvre les « protocoles de soins » afin d’accélérer la prise en charge des patients présentant des symptômes, pour éviter la survenance des formes graves. Enfin, la Plateforme nationale de gestion médicale va être réactivée au niveau du Palais des sports et de la culture de Mahamasina, annonce le Conseil des ministres.
La Rédaction

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Ceci concerne justement Madagascar, un des pays à faible revenu au monde. Les Conseils de ministres à Iavoloha abordent de temps à autre la question de dette.
Plusieurs chefs d’État et de gouvernement, le secrétaire général de l’ONU ainsi que des responsables d’institutions multilatérales de financement du développement ont appelé, lundi 29 mars, à élargir l’Initiative de suspension du service de la dette, qui a permis notamment aux pays à faible revenu de suspendre le remboursement de leur dette pendant la pandémie de Covid-19.
Cette initiative devrait être étendue au-delà des pays à faible revenu et sa date d’expiration prorogée afin d’offrir une marge de manœuvre budgétaire indispensable, ont plaidé les différents intervenants lors d’un débat consacré à l’architecture de la dette internationale et à la liquidité. Les participants à cette réunion ont également demandé à ce que les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI) soient réaffectés aux pays les plus pauvres.
La réunion en visioconférence était organisée à l’initiative du Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, de son homologue de la Jamaïque, Andrew Holness et du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, sur le thème : « Le financement du développement à l’ère de la pandémie de Covid-19 et au-delà ».
Audacieuses et plus ambitieuses
À cette occasion, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a pris part à une table-ronde avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le président de la Banque mondiale, David Malpass, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Ángel Gurría, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, et le président de la Banque interaméricaine de développement, Mauricio Claver-Carone.
« Le surendettement menace la réalisation des Objectifs de développement durable », a prévenu António Guterres. Il a salué les efforts en cours pour étendre les mesures d’allégement de la dette et améliorer l’accès aux DTS, tout en appelant à faire plus. « Je demande l’adoption de mesures plus audacieuses et plus ambitieuses. Un nouveau mécanisme de gestion de la dette pourrait offrir plusieurs options, dont celles d’une conversion de la dette, de rachat et d’annulation, a déclaré António Guterres. C’est également le moment de s’attaquer aux faiblesses de longue date de l’architecture de la dette. »
« Le service de la dette a entraîné des coûts socio-économiques énormes pour nos populations, qui ont dû affronter le fardeau des coûts élevés des dépenses publiques », a averti le Premier ministre de la Jamaïque. Andrew Holnes a salué la décision des pays du G20 de prolonger l’Initiative de suspension de la dette : « Je pense que nous avons une base solide pour qu’elle soit prolongée jusqu’à l’an prochain. Il faudrait également envisager l’élargissement du nombre de bénéficiaires pour y inclure les pays à revenu intermédiaire très endettés », a-t-il plaidé.
Reprises économiques
La reprise économique nécessite une approche globale pour accroître la marge de manœuvre budgétaire des pays pauvres, selon Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI. Celle-ci doit englober des mesures comprenant le recouvrement des recettes, l’efficacité des dépenses, l’amélioration de l’environnement des affaires ainsi qu’un soutien international très fort, des subventions et des prêts concessionnels. »
Kristalina Georgieva a affirmé que le FMI avait entamé des discussions sur une proposition d’allouer 650 milliards de dollars américains supplémentaires en DTS, pour permettre aux pays membres dotés de fondamentaux économiques solides d’orienter leurs réserves vers les pays vulnérables et à faible revenu.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a déclaré, pour sa part, que la reprise économique de l’Afrique dépendrait de la garantie d’un accès équitable aux vaccins et de l’élaboration de solutions au problème du surendettement. « L’Afrique a besoin d’un allégement de sa dette, d’une restructuration de sa dette et d’une gestion durable de sa dette », a-t-il affirmé, en soulignant qu’en l’absence de réaffectations, les pays à faible revenu ne recevraient qu’environ 3,2 % des DTS.
Effets de contagion
Le président Adesina a appelé à la mise en place d’un mécanisme africain de stabilité financière, sur le modèle du Mécanisme européen de stabilité, afin de pouvoir offrir une aide d’urgence à garantie commune. « Ce mécanisme offrira un filet de sécurité budgétaire indispensable aux économies africaines et contribuera à éviter les effets de contagion régionaux de pays tombant dans le manque de liquidités et l’insolvabilité. »
« Le commerce et la viabilité de la dette sont étroitement liés, a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale l’OMC. En fermant les possibilités d’exportation et en abaissant les prix des produits de base, la pandémie de Covid-19 a aggravé la dynamique de la dette de nombreux pays en développement. » Ngozi Okonjo-Iweala a appelé les gouvernements à « obtenir des résultats » cette année à l’OMC, à renforcer les règles du commerce international et à préparer les pays à faible revenu à tirer des recettes en devises étrangères de leurs échanges commerciaux.
Recueillis par M.R.

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Si depuis l’apparition du virus en mars 2020 à Madagascar le nombre de décès dus au coronavirus semble contenu, une année après, les personnes contaminées et décédées se multiplient à grande vitesse. Rien que le 30 mars dernier, la Grande île a enregistré 15 patients infectés par la Covid-19 décédés. En l’espace de 24 heures, sept malades victimes du syndrome de détresse respiratoire traités à Analamanga y ont succombé, quatre autres individus infectés et soignés dans la Région SAVA ont été également emportés. Les Régions Boeny, Atsinanana, Analanjirofo et Sofia comptaient respectivement aussi un décès lié à cette maladie virale.  Au total, 418 personnes testées positives au virus ont rendu l’âme dans l’ensemble du pays. Rappelons que le tout premier cas positif emporté par le coronavirus est survenu deux mois après l'apparition du premier cas à Madagascar.  Le nombre record de 11 décès a été déjà rapporté des semaines après cette annonce. Aussi, le mois de juillet 2020, le pays a déjà signalé 16 décès en 72 heures.
Notons que cette semaine, plus d’une cinquantaine de décès ont été enregistrés. Une situation qui amène les autorités sanitaires malagasy à persuader toutes personnes, dès les premiers symptômes, de consulter immédiatement un médecin sans attendre le résultat des analyses en laboratoire. Le retard d’hospitalisation demeure une raison du taux de mortalité élevé. Effectivement, ces derniers jours, il a été remarqué que les patients ne sont pris en charge malheureusement qu’après des complications respiratoires.
En outre, le bilan récapitulatif quotidien en date du 30 mars a aussi fait état de 162 nouveaux individus infectés obtenus sur les tests PCRs et GèneXperts  réalisés sur 755 prélèvements des cas suspects durant la journée de 30 mars dernier. La Région Analamanga a toujours pris le devant avec 107 nouvelles contaminations. Les Régions Atsinanana, DIANA et Analanjirofo ont également enregistré plus d’une dizaine de nouveaux porteurs du virus. Les cas positifs restants sont répartis respectivement dans l’Alaotra-Mangoro, Boeny, Atsimo Andrefana,  Menabe et Ihorombe. Entre temps, 132 patients ont recouvré la santé à Analamanga, Atsinanana, Atsimo Andrefana, Amoron'i Mania, Analanjirofo, Ihorombe, Melaky et Sofia.
Aux dernières nouvelles, 2 100 personnes sont en cours de traitement. 246 d’entre elles présentent une forme symptomatique grave.
KR.

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 L’un des premiers effets de l’épidémie de Covid-19 a été la longue file d’attente devant les pharmacies sans parler de la frénésie d’achat de médicaments. Il suffit de parcourir la ville d’Antananarivo pour le confirmer. Que ce soit en centre-ville ou en périphérie, la situation demeure pareille. En premier lieu, cela résulte de la limitation du nombre de personnes qui peuvent entrer au même moment afin de respecter la distanciation sociale. Mais a priori, l’explosion des nouvelles contaminations à la Covid-19, la découverte d’une centaine de patients infectés par jour à la recherche de médicaments explique ce « panic baying ». « Effectivement, une hausse de vente des médicaments, notamment ceux liés au traitement de la Covid-19 a été enregistrée. Compte tenu de l’envergure de la maladie, nous priorisons les clients avec une ordonnance médicale. Il ne faut pas aussi écarter ceux qui optent pour la prévention en se procurant des masques, des gels hydro-alcooliques ainsi que les médicaments renforçant les défenses immunitaires. Ces produits, je précise, sont actuellement à bas prix», a confirmé Rabetsaroana Vololona de la Pharmacie Métropole à Antaninarenina. Ces propos ont été partagés par l’ordre des Pharmaciens de Madagascar. « Les médicaments qui se vendent le mieux sont ceux prescrits par les médecins pour traiter les patients contaminés par le coronavirus. A cela s’ajoutent les vitamines C ou encore le Magne B6. Évidemment, les masques chirurgicaux et les gels hydro-alcooliques se vendent très bien mais pas plus que les médicaments à titre thérapeutique », a indiqué un responsable.
Un stock disponible. En ce qui concerne un éventuel problème de réapprovisionnement au niveau du service essentiel, ces deux professionnels du métier ont été rassurants. « Certes, le temps est difficile avec beaucoup de demandes, par contre, les fournisseurs font le nécessaire. Pour vous dire que nous nous sommes déjà entretenus avec les grossistes pour que la rupture de stock ne survienne pas. D’autant plus qu’il y a quelques laboratoires par exemple qui travaillent sur un même médicament pouvant assurer les commandes », a-t-on affirmé.  De son côté, Rabetsaroana Vololona avance avoir à disposition un large stock et rassure avec la disponibilité des médicaments de substituts.
Même si les autorités n’ont pas jamais restreint l’ouverture des pharmacies, ces établissements ne sont pas ouverts tous les jours et à toute heure de la journée. Malheureusement, pour les urgences, les horaires d’ouverture des officines vont tôt ou tard poser des problèmes. Ainsi, depuis le 29 mars dernier, l’Ordre des pharmaciens à Madagascar a invité, à titre volontaire, les pharmacies opérant à Antananarivo, Toamasina et Mahajanga d’élargir leurs heures de travail. Prochainement, elles vont s’organiser pour garantir un meilleur service durant le week-end pascal.
KR.

Publié dans Société


Malheur. Le ciel est tombé sur la tête des millions de malagasy, à Madagascar et ailleurs, après la non-qualification des Barea à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La passe de deux n’aura pas lieu après le nul frustrant face au Niger à Toamasina avant-hier. Dans les heures qui s’ensuivent de cette élimination, les propos violents des internautes sur les réseaux sociaux ne permettent pas de prendre du recul pour analyser la situation. Tellement la déception, la colère et la frustration sont grandes que dès fois vaut mieux se taire que de parler, même à haute voix, dans cette cacophonie.
L’objectif de tous est certes la deuxième participation consécutive de l’équipe nationale malagasy à une phase finale de la CAN en étant avec les Comores, le second représentant de la zone océan Indien à cette compétition phare du continent. Ce qui constitue une grande première pour la région. Seulement, à voir de très près la physionomie des deux derniers matchs des Barea aux éliminatoires, contre l’Ethiopie et le Niger, il faut se rendre à l’évidence, la sélection malagasy ne mérite pas de se qualifier. Avec des éléments, cadres y compris, ne possédant pas cette rage de vaincre, et un problème manifeste du poids de l’âge pour certains, la campagne au Cameroun risque d’être néfaste pour le moral, non seulement de la sélection nationale, mais de la population malagasy tout entière.
Cette non-qualification devra faire réfléchir plus d’un au renouvellement de l’effectif. Ou plutôt à la quête de la relève dont certains commencent à pointer leur nez. Des expatriés figuraient déjà sur la liste des retenus aux dernières sorties et il en est même pour les locaux. Néanmoins, il faut leur donner du temps de jeu dans des compétitions de haut niveau. Une remarque destinée évidemment aux joueurs évoluant dans le championnat de Madagascar. C’est en se confrontant entre de bonnes équipes que le football local peut produire à courte durée des éléments de la trempe des Rasoanaivo, de Claude Kely, Jean Jacques etc. Le coach Nicolas Dupuis en a détecté durant les matchs de Pro League, il est temps maintenant de les mettre dans le bain. Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 qui débutent dans trois mois s’avèrent l’occasion parfaite pour lancer ces jeunes loups, expatriés et locaux. Cet essai  doit tout de même obtenir l’aval de tous pour éviter des pressions inutiles, des regrets et des propos injurieux.
Qu’importe les résultats dans l’immédiat, l’important c’est de fixer comme objectif la qualification à la CAN 2023 et à l’autre compétition africaine que Madagascar n’a jamais goûté, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Et dans la foulée, comme bonus, les prochains Jeux des îles de l’océan Indien et la compétition de l’Afrique australe (COSAFA). Ainsi, chaque sortie  aux  éliminatoires du Mondial ne doit plus être un objectif mais une étape vers la reconstitution d’un effectif apte à défendre les couleurs nationales aux échéances proches ou lointaines au niveau du continent africain. Voilà le côté cour…
Côté jardin. Cette élimination à la dernière marche doit servir également de leçons aux dirigeants de la Fédération. L’existence de deux clans au sein du comité exécutif n’arrange pas du tout la situation du football local. Les coups bas venant d’un côté comme de l’autre impactent indéniablement la sérénité du milieu. Le cas du choix de l’équipementier, obligeant Telma, le sponsor historique des Barea, à prendre le devant, illustre parfaitement cette crise interne à la Fédération nationale. Actuellement, on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi ? C’est seulement en faisant face à la presse ou se montrer en public qu’on connait le rôle d’untel ou untel à la Fédération.
La non-participation à la prochaine CAN est loin d’être la fin du monde pour les Barea. Seulement, il faut que tout le monde emprunte la même voie et rame dans le même sens pour que cette déception amère soit fructifiée en une opportunité pour ouvrir une nouvelle page, encore plus belle, de l’équipe nationale malagasy en particulier et du football local en général. C’est le profit à tirer de ce malheur encore difficile à accepter…
La Rédaction




Publié dans Sport


Changement. L'Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) a organisé, hier à Antanimena, l’atelier de validation nationale du projet de Code du transport maritime. Parmi les réformes prises figure la mise en place d’un registre ouvert appelé Registre International de Madagascar (RIM). D’après les explications du directeur général et capitaine de vaisseau, Jean Edmond Randrianantenaina, l’ouverture de ce registre permettra aux propriétaires de navires aussi bien malagasy qu’étrangers effectuant des navigations à l’international de s’enregistrer à Madagascar en tant que navires battant pavillon malagasy s’ils répondent aux conditions fixées par le projet de Code du transport maritime. « Cela permettra d’augmenter les navires sous pavillon malagasy. Les dernières statistiques montrent que Madagascar compte 1609 navires au total ce qui est largement inférieur aux autres pays du monde qui atteignent jusqu’à 10 000 à 30 000 navires. Il faut savoir que la hausse de la flotte nationale représente une opportunité d’emploi aux marins malagasy. Cela favorise en même temps de développer le métier de juriste maritime pour pouvoir suivre les aspects administratifs et sécuritaires des navires», explique ledit directeur général. Des dispositions d’allègement comme la facilitation des procédures et probablement la baisse des impôts sont dans les perspectives pour attirer ces navires internationaux.
Après la validation nationale et les dernières améliorations apportées à l’issue de cet atelier, le projet de Code du transport maritime sera déposé auprès du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie pour soumission aux ordres du jour du conseil du Gouvernement et du Conseil des ministres. Le nouveau Code est prévu arriver à l’Assemblée nationale et le Sénat durant la première session parlementaire au mois de mai. Ce projet de Code du transport maritime est une refonte totale de la loi 99-028 du 03 février 2000 portant refonte du Code maritime ou Code Maritime 2000.
Solange Heriniaina


Publié dans Economie

Seul le développement du secteur privé permettra le redressement économique de Madagascar. C’est dans cette optique que l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), en charge de la promotion des investissements dans la Grande île, a lancé E-toolia, une plateforme en ligne d’accompagnement pour toutes les personnes aspirant à ouvrir leur propre entreprise. « Avec une représentation à 90% du tissu économique, les PME contribuent à la création de richesses et jouent également le rôle de levier de développement important. Mais elles rencontrent quand même divers problèmes à différents niveaux. Nous avons ainsi joué notre rôle de catalyseur et de facilitateur afin de mobiliser toutes les parties prenantes du secteur public et privé, pour répondre à ces problématiques. De là est né E-toolia, la barre d’outils des entrepreneurs. Tous les services présents sur cette plateforme visent à promouvoir l’entrepreneuriat dans le pays mais surtout à favoriser le développement des PME malagasy », explique Andry Tiana Ravalomanda, directeur général de l’EDBM. Après un lancement officiel le 5 mars dernier, dans la Capitale, E-toolia enchaîne les différentes régions du pays pour faire sa promotion auprès des futurs entrepreneurs du pays. Après Antananarivo, la plateforme a ainsi été présentée dans les Régions d’Anôsy et de DIANA au tout début du mois de mars. Ensuite, l’équipe de l’EDBM et ses partenaires ont procédé au lancement officiel de E-toolia dans les localités de Boeny, d’Atsinanana et enfin de la Haute Matsiatra, le 23 mars dernier.

Les séances de présentation et d’information organisées tout au long de ces lancements ont ainsi été une occasion d’accompagner chaque futur entrepreneur à se lancer, de l’idée à la concrétisation. « E-toolia rassemble du contenu gratuit à l'attention des entrepreneurs sur divers sujets comme l’entrepreneuriat et développement personnel, les appuis pour la création du « Business Plan » ainsi que l'essentiel des procédures et les étapes à suivre pour la création d’une entreprise. Et pour une petite motivation, des séances de ‘‘coaching et mentorat’’ et divers témoignages sont même à disposition », détaille l’équipe de l’EDBM.
Dans tous les cas, toutes les parties prenantes espèrent que ces procédures plus facilitées et plus accessibles contribueront favorablement au développement du tissu des PME à Madagascar.
Rova Randria

Publié dans Economie

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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