Pour tous ceux à la recherche d’un moyen original de renouer contact avec la nature, sans pour autant délaisser le confort. Le «Glamping», une contraction du «glamourous camping», connu aussi comme le camping de luxe est la solution. Déjà très répandu dans les quatre coins du monde, ce concept de camping glamour émerge tout juste à Madagascar.  « L’idée nous est venue après le confinement. Après cette période éprouvante, de plus en plus de personnes ont cherché des moyens pour s’évader de leur quotidien. Quoi de mieux qu’une immersion en pleine nature ? Toutefois, certains endroits comme Antelomita par exemple ne disposent pas d’hôtel ou de maisons d’hôte à proximité. C’est là que le «Glamping» intervient. Il dispose des mêmes services et d’un personnel qualifié que les établissements de luxe. La différence est qu’il peut s’implanter n’importe où et à n’importe quel moment. Le «Glamping» est comme un hôtel ambulant», explique Holinirina Ramenason de Mikea Lodge. Ainsi, le «Glamping» offre une expérience inédite du camping. Elle permettra ainsi de réconcilier avec la nature ceux qui n’apprécient guère la vie «sauvage». Quelqu’un ayant l’habitude de passer ses vacances à l’hôtel n’aura probablement pas envie de loger dans une tente. Mais le fait de pouvoir disposer d’une tente équipée de tout le confort requis lui fera peut-être moins peur. C’est aussi l’alternative la plus adaptée pour toute personne cherchant à éviter l’entassement et la foule pour privilégier le calme et le dépaysement. De plus avec ce concept, les vacanciers ne doivent pas forcément aller dans une réserve naturelle ou un parc national. Il contribue ainsi à la mise en valeur de nouvelles destinations touristiques. Et outre le confort, le «glamourous camping» a aussi l’avantage d’être très convivial et animé.
Même si le « Glamping» commence à peine à se faire connaître dans la Grande île, les vacanciers lui portent déjà un intérêt grandissant. « A notre grand étonnement, le concept plaît beaucoup. Nous pensons que c’est le fait qu’il sort un peu de l’ordinaire qui séduit ces personnes. De ce fait, nous avons beaucoup de demande. Des demandes spécifiques les unes des autres. Elles n’ont juste qu’à choisir l’endroit et nous communiquer leurs besoins et nous nous chargerons du reste», rajoute cette responsable. Et ce sont en général ces demandes spécifiques qui définissent les coûts de retour à la source. Cependant, les initiateurs du concept n’ont pas voulu nous communiquer une fourchette de prix pour une formule basique. Mais qui dit luxe ne signifie pas toujours cher. A vous de le découvrir !
Rova Randria

Publié dans Economie


Malgré la recrudescence de la pandémie de coronavirus, un peu partout dans le monde, les vols internationaux à destination de Nosy Be sont encore maintenus jusqu’à aujourd’hui. Toutes les autorités concernées par le sujet se sont réunies à trois reprises pour en discuter, au cours des derniers jours.  « Au courant de nos différentes discussions, nous avons décidé que Nosy Be restera ouvert. En effet, depuis la reprise des vols internationaux à destination de l’île, près de 5 500 passagers ont débarqué. 30% de ces voyageurs sont essentiellement des touristes. Parmi ces passagers, seulement 23 sont des cas importés, dont trois personnes détectées cette année. Ces chiffres démontrent alors que ces vols ne représentent pas encore de réels dangers pour la population. Et que c’est le manque de vigilance de la population qui a causé la hausse de nombre de nouveaux cas dans la localité. Toutefois, les autorités locales ont déjà pris les mesures adéquates pour stopper cette propagation. Et actuellement, la situation commence à se stabiliser» a expliqué Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, hier, à Antaninarenina, dans le cadre de la remise de médailles honorifiques aux employés de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM).
Concernant les vols extérieurs, les vols réguliers n’ont pas encore repris. « Les vols actuels sont catégorisés comme ‘spéciaux’. Chaque compagnie doit avoir une autorisation préalable. Chaque demande est étudiée individuellement», a tenu à préciser le ministre. 
Cependant, la situation ne reste pas figée. « Nous organiserons des réunions hebdomadaires pour évaluer les risques et autres. Il ne faut pas oublier que nous n’avons pas les moyens pour affronter une nouvelle vague de contamination. C’est pourquoi nous renforçons les sensibilisations et les surveillances», rajoute ce responsable. Les mesures peuvent ainsi évoluer au fur et à mesure de l’augmentation des risques pour la santé de la population de Madagascar.
Rova Randria

Publié dans Politique
jeudi, 11 mars 2021

La une du 12 mars 2021

Publié dans La Une
jeudi, 11 mars 2021

TGV sur rail

Le train à grande vitesse (TGV) battant pavillon « Velirano » est en marche. Comme son nom l’indique, il enclenche la vitesse supérieure.  En dépit des bâtons jetés dans les roues, il s’apprête à la vitesse de croisière.
La métaphore entre TGV et TGV est frappante.  Le Tanora Malagasy (Gasy) Vanona (TGV un parti), bien sur les rails, roule en trombe tout comme un TGV, un train, qui quitte la gare et roule pour de bon.
Le TGV, formation politique fondée par le jeune Andry, en 2006, pour affronter les Communales d’Antananarivo, arpente son bonhomme de chemin et écrase tout sur son passage notamment les « coupeurs de route ». Le petit TGV de Rajoelina mit à genoux le géant TIM, parti du tout puissant Chef de l’Etat Ravalomanana à la Mairie de Tanà en 2007. Une victoire écrasante pour le jeune nouveau maire élu et une défaite humiliante à l’encontre du « vieux » battu. D’ailleurs, Ravalo ne s’est jamais relevé jusqu’à ce jour. Il digère trop mal la déroute que Rajoelina lui avait infligée à ce moment- là.
Et depuis, le TGV (parti) ne cesse d’engranger de succès en victoires ! En 2009, le TGV soutenu par le peuple prit le pouvoir dans un régime de transition que Ravalomanana et ses acolytes voulurent à tout prix renverser mais ils ont dû se rendre à l’évidence que c’est la volonté du grand nombre qui prime. En 2014, après cinq ans de direction sans faille de la transition, Rajoelina Andry réussit à conduire le pays vers un régime démocratiquement élu. Hélas, les inefficiences des tenants du pouvoir de l’époque, les cadors du HVM, qui commirent l’irréparable amenèrent le pays au chaos. Rajaonarimampianina récolta tout juste ce qu’il a semé.
En 2018 au scrutin présidentiel, le candidat du TGV, soutenu par la plate-forme MAPAR, a raflé la mise. Ravalo a dû se plier de nouveau. On ne peut rien devant le verdict irrévocable du peuple. Mais, comme tout le monde le sait, l’éternel loser répondant au nom de Ravalomanana ne décolère pas. Il cherche toutes les voies possibles à « barrer » la route du TGV (train) sinon du TGV (parti). Etant sur rails depuis le départ du régime, le Tanora Gasy Vanona continue à suivre, coûte que coûte, son trajet.
Le TGV, principale formation dans l’ossature du régime, se trouve en première ligne dans la concrétisation du Velirano. Un fait indéniable que toutes les formations politiques qui gravitent autour formant la plate-forme présidentielle ne peuvent en aucun cas le nier. Grâce à la mobilisation des membres du TGV national, les promesses présidentielles contenues dans le Velirano se réalisent progressivement.  Le Président Rajoelina numéro un du pays et numéro un du TGV ne chôme point. Il veille au grain à la traduction en actes du Velirano.
Des infrastructures scolaires, sportives et sanitaires respectant les normes universelles requises s’érigent à travers le pays. L’éducation, sport inclus, et la santé publique étant les bases fondamentales de la vie collective méritent des installations dignes sinon « manara-penitra ». 
Le TGV sur rail ! On ne peut plus le stopper. Les détracteurs peuvent crier ou hurler mais le train, en marche, ne s’arrêtera jamais. Aucunes gesticulations, aussi bruyantes soient-elles, n’influeront sur le rythme de progression des réalisations.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



« Poumon vert inestimable pour la planète et l’humanité ». Les herbiers marins sont des plantes à fleurs qui vivent dans les zones abritées peu profondes le long de la côte. Ils jouent un rôle important pour les humains et les créatures marines, entre autres dans la protection côtière, l’amélioration de la qualité de l’eau, puits de carbone, zone de reproduction pour poissons commerciaux et refuge pour la biodiversité. Des espèces menacées mais emblématiques, à l’exemple des tortues vertes marines et les dugongs, se nourrissent presque exclusivement d’herbes marines. Un hectare d'herbier marin peut abriter jusqu'à 80 000 poissons. Ainsi, des herbiers en bonne santé sont vitaux pour la conservation durable des ressources de pêche. Leur protection est donc essentielle.
Dans le cadre de la journée mondiale des herbiers marins, célébrée le 1er mars, l’ONG C3 Madagascar a mené une campagne de sensibilisation des collégiens sur l’importance de la protection de ces plantes. Le Collège d’enseignement général (CEG) François de Mahy à Antsiranana a accueilli cette activité, axée sur les écosystèmes marins menacés par l’exploitation côtière et la pollution d’origine humaine. L’équipe de ladite ONG a d’abord évalué les connaissances des élèves de l’établissement, avant de présenter les rôles et l’importance des phanérogames marines. 40 jeunes actifs dans la protection de l’environnement, recrutés et formés par C3 et communément appelés « Junior Ecoguards », se sont rendus à Nosy Lonjo sur le littoral proche pour y mettre en pratique leurs connaissances et identifier les différentes espèces d’herbiers marins, ainsi que la faune associée à cet habitat. Ils ont pu observer 4 espèces sur les 11 présentes à Madagascar.
La campagne de sensibilisation des collégiens s’est faite sur un financement de l’Union européenne, à travers le programme « ECOFISH ». A la fin de l’activité, un questionnaire d’évaluation des connaissances a permis d’établir une augmentation de près de 80% des connaissances des élèves.  « J’ai apprécié le fait d’avoir pu observer directement les herbiers après la séance théorique », se réjouit l’un des élèves touchés par la campagne. Pour sa part, l’enseignant en charge a insisté sur l’importance de la poursuite de ces activités pour motiver les jeunes à protéger l’environnement.
Recueillis par Patricia R.



Publié dans Société


En difficulté. 500 000 jeunes arrivent annuellement sur le marché du travail. Cependant, sur 4 millions de chômeurs recensés, 70% d’entre eux sont des jeunes diplômés soit environ 2 800 000 personnes. La faible capacité d’absorption du marché oblige 83% d’entre eux à s’orienter vers les emplois informels.  « La cause de chômage élevé chez les jeunes ne réside pas uniquement dans la rareté de l’emploi. L’inadéquation de l’emploi et de la formation, le manque d’expérience professionnelle et les difficultés d’accès au stage aggravent la situation des jeunes à Madagascar. Il y a donc un défi permanent qui demande un effort constant pour faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes » déclare Gisèle Ranampy, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois Sociales (MTEFPLS).
Pôle Stage
Le Gouvernement tente actuellement de renverser la tendance précaire de l’emploi dans le pays et favoriser l’emploi des jeunes. Gisèle Ranampy numéro un du MTEPFLS en collaboration avec Lantosoa Rakotomalala ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) et Amiraly Hassim président du Syndicat des industries ont annoncé la mise en place de la plateforme Pôle Stage Madagascar (PSM). Le lancement officiel s’est tenu, hier, à Antanimena. En effet, le stage représente une étape incontournable en matière d’insertion professionnelle. « Il est difficile pour les jeunes diplômés de trouver des stages afin de mettre en pratique leur connaissance et d’obtenir une première expérience professionnelle. Du côté des entreprises, bon nombre d’entre elles sont réticentes à l’idée de prendre des stagiaires car dans la majorité des cas, elles sont insatisfaites par ces derniers. Le pôle stage a été créé pour servir d’intermédiation entre les offres et les demandes de stage à Madagascar », explique le numéro un du MTEFPLS durant son discours. Dans un premier temps, les centaines d’entreprises membres du Syndicat des industries de Madagascar vont être les premières à publier des offres de stage sur le PSM.
Critères
Les étudiants issus d’une université ou d’un institut agréé par l’Etat ayant signé une convention de partenariat avec le Pôle Stage, les étudiants méritants de niveau BTS pour les filières techniques et les étudiants méritants en troisième année de licence pour les autres filières seront les bénéficiaires directs de cette initiative.
Outre le Pôle Stage, l’accroissement des investissements publics du Gouvernement, la mise en place du financement « Fihariana » sans oublier l’industrialisation dans le cadre du projet « One District One Factory » représentent également une niche d’emplois aux jeunes.
Solange Heriniaina

Publié dans Politique

Accès difficile aux sources. Les journalistes de « Dream’in » s’en sont plaints à la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), hier à Ankorondrano. En fait, le tour des organes de presse organisé par le MCC s’avère une occasion pour les journalistes de discuter de leurs maux, leurs besoins et leurs attentes à la ministre de tutelle. Ceux de ladite chaîne télévisée privée d’Antananarivo s’en sont exprimés. « Taxés d’opposition, nous avons du mal à obtenir des informations auprès des institutions », se désolent-ils. En réplique, la ministre Lalatiana Andriatongarivo a tenu à rassurer les gens de la presse. « Les sources d’informations devraient être accessibles à tous les journalistes, qu’ils travaillent dans les organes proches du pouvoir ou dans ceux de l’opposition. Néanmoins, tout un chacun doit se souvenir que les faits sont sacrés et que les commentaires sont libres », souligne le numéro un du MCC.
La visite du desk de « Dream’in » par la délégation du MCC a été précédée par celle de « Orange Actus » qui siège à Ankorondrano. Il s’agit de la presse en ligne d’Orange Madagascar, employant des journalistes reporters. D’ailleurs, la loi sur la communication médiatisée valide la régularisation de la presse en ligne, pour la professionnalisation de ses journalistes. Cette visite a été suivie par le desk de « Viva » à Ivandry. La ministre de tutelle a expliqué en détails les articles révisés dans la loi n°2016-020 d’une part et le processus pour l’obtention de la carte de presse professionnelle délivrée par l’ordre des journalistes de Madagascar, de l’autre. Faut-il rappeler que la distribution du manuel de la loi n°2020-006 sur la communication médiatisée aux journalistes se fait durant le tour des organes de presse par le MCC. Cette visite s’enchaînera ce jour dans d’autres desks…
L.R.

Publié dans Société

Une étape décisive dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud. Une usine « NUTRISET» sera bientôt mise en place à Madagascar, plus précisément à Taolagnaro. Les travaux de construction de cette fabrique démarreront prochainement, selon les informations recueillies. D’ailleurs, le container- usine est déjà en transit maritime vers sa localité d’implantation. Cette usine va produite jusqu’à 500 tonnes de compléments alimentaires par an, soit 10 millions de sachets, au profit des enfants des Régions d’ Androy et d’Anosy. « L’association Fitia, partenaire de la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET dans la réalisation de ce projet, se chargera de l’exploitation de l’usine, de la production des compléments nutritionnels et de leur distribution dans les cantines scolaires », informe Luciana Rakoatoarisoa, représentante de la Fondation Mérieux à Madagascar. Hier, une délégation conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina a effectué une visite du terrain où va être construite l’usine à Taolagnaro. Une réunion de travail pour les mises au point et la finalisation des modalités d’installation s’est tenue à l’occasion. 
Concrétisation d’une rencontre en 2019
La réalisation de ce projet de mise en place d’une usine « NUTRISET » dans la Grande île résulte de la rencontre entre Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, et Alain Mérieux, président de la Fondation Mérieux, en novembre 2019 à Lyon. Le président de ladite Fondation, implantée dans le pays depuis 2006, a souhaité apporter son aide face à la priorité de la santé publique identifiée par le Chef de l’Etat Malagasy. La malnutrition, plus intense dans le Sud, en fait partie. Pour concrétiser la rencontre, Mr Mérieux a fait appel au groupe NUTRISET, expert mondial de la lutte contre la malnutrition, pour la mise en place de l’usine- container dédiée à la production des compléments alimentaires destinés pour les enfants du Sud. L’association Fitia, bénéficiant de l’expertise de NUTRISET, prendra le relais dans l’exploitation, la production et le dispatching. Quoi qu’il en soit, cette usine constitue une solution concrète et sur le long terme pour renforcer la lutte contre la malnutrition et pour faire face au Kere, fragilisant notamment les enfants dans le Sud…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


« Si les mesures de sécurité sanitaire sont bien respectées, le reconfinement est à écarter. Dans le cas contraire où les gestes barrières sanitaires sont négligés, nous sommes contraints de replonger à nouveau dans le confinement ». C’est le message du Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, face à la hausse inquiétante des individus infectés par le coronavirus à Madagascar, ces derniers temps. Le virus circule vite dans quelques localités alourdissant ainsi le bilan, a indiqué ce responsable hier à Andraharo. « Antananarivo est classée actuellement zone rouge. La Capitale reste désormais le foyer épidémique du coronavirus à Madagascar. C’est la raison pour laquelle toutes les directions ministérielles se sont mobilisées afin de rompre la chaîne de transmission. Cela a été aussi l’occasion de mener des actions de sensibilisation et de réaliser un tracing contact », a-t-il martelé.
Questionné sur les statistiques autour de la Covid-19 à Madagascar, ce haut responsable n’a pas émis de précision claire. « La Grande île recense actuellement moins d’une centaine de cas positifs contrairement au nombre de 361 cas confirmés par jour recensés des mois auparavant. Et que depuis le début de cette épidémie, le 19 mars 2020, 300 décès ont été signalés sur tout le territoire malagasy », a précisé le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis.
Lors d’un point de presse hier, le numéro un de la santé publique n’a pas manqué de revenir sur l’évolution sanitaire liée à la Covid-19 à Nosy Be. D’après ses dires, une hausse de cas positifs y a été bel et bien enregistrée. Mais heureusement, les chiffres ont déjà connu une baisse notamment avec la mobilisation d’une équipe dépêchée par le ministère et celle déployée par les autorités sanitaires locales. Et qu’effectivement, on a recensé quelques cas positifs après l’arrivée des vols internationaux mais leur prise en charge a été déjà assurée. La surveillance des frontières demeure ainsi primordiale ainsi que la surveillance épidémiologique. Pour les cas des autres Régions récemment en alerte, il a juste mentionné celle de Boeny où les porteurs du virus ne cessent de s’accroitre sans parler des cas de décès quotidiens. A cela s’ajoute la ville d’Ambanja qui est aussi classée une des zones très infectées.
Ce rebond épidémique décrit par les autorités sanitaires inquiète les personnes à l’affût de l’actualité avec l’arrivée de la saison hivernale. Cependant, le ministre a apporté de précisions que ce n’est pas le froid qui va augmenter les cas positifs mais l’attitude adoptée en cette période. Il faut ainsi éviter, par exemple de fermer les fenêtres à longueur de la journée pour se réchauffer entre autres. Les regroupements familiaux devraient aussi cesser.
K.R.

Publié dans Société

Si auparavant, l’OSTIE avait la sinistre réputation à cause notamment de la qualité déplorable de ses services, aujourd’hui ce n’est plus le cas dans le domaine de la santé publique. On constate une évolution, sinon un énorme progrès qui profite à ses patients, toutes catégories confondues. De même, les observations et le diagnostic du malade, sans parler des prescriptions de médicament, se déroulent dans le plus grand professionnalisme. Ici,   les services des urgences méritent particulièrement des fleurs tant ils se distinguent par le professionnalisme, donc la rapidité chez leur personnel pour affronter les pires cas. Car on trouve de tout à l’OSTIE, et tout répond à l’attente du patient, notamment dans le domaine du traitement ou autres soins d’urgence. Mais l’un des points les plus importants, c’est surtout aussi l’accueil. Il est plus que satisfaisant grâce à l’électronique où le patient, avec son numéro en main, est guidé. 
 Voici une anecdote dont nous étions personnellement témoin, un fait survenu presque de fraîche date, car datant d’hier. R., ce salarié d’entreprise de presse, a fait une mauvaise chute du côté du commissariat à Antaninandro. Son empressement pour arriver en premier au guichet d’un service de cash-point du quartier, était tel qu’il a trébuché en courant sur une borne en béton d’un parking, avant qu’il ne fût projeté violemment, face contre terre. Touché à la figure, notamment au nez, la victime a fait une hémorragie grave, qui a alarmé les témoins à la scène. L’on ne parle plus des foulures ou autres plaies qui le faisaient souffrir à la fois aux mains, ou au visage.
Heureusement, R. emmène toujours sur lui son carnet OSTIE. Heureusement aussi que ce centre de soins des travailleurs n’est qu’à deux pas de l’endroit où il fut accidenté. Dans un réflexe, il n’a donc pas hésité à s’y rendre immédiatement où il adresse particulièrement sa reconnaissance à l’endroit du personnel qui l’a accueilli. En bref, il salue à la fois la minutie avec laquelle le médecin du service des urgences a affiché pour observer en profondeur dont il avait souffert, la prestance du personnel du service de radiologie, enfin de l’efficacité de celui du service des soins. Pour couronner le tout, le médecin le conseille surtout sur ce qu’il doit faire dans les prochaines heures, précisément en matière de contrôle de l’évolution de son état, et ce, après la prise des médicaments prescrits.
Autre cas de figure, l’excellence du service de permanence. Le cas de D., la quarantaine, cet ouvrier en bâtiment qui s’est fait sérieusement blesser un dimanche après-midi alors qu’il a effectué quelques travaux sur une maison privée, toujours dans le quartier d’Antaninandro. Un moment d’inattention, ou de manque de concentration, et sa main fut prise dans l’engrenage d’une meule. Le sang a giclé et les dégâts n’étaient pas bons à voir. La victime a failli se trancher le membre touché. Du coup, ses collègues, qui n’étaient pas trop enthousiastes pour conduire le blessé à l’hôpital, ont eu la bonne décision de le transporter à l’OSTIE d’Ambohimanarina, qui assure la permanence les jours fériés. Grâce à cette décision de ses camarades, D. était sauvé.


Franck R.



Publié dans Société

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Recherche par date

« March 2021 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 31        
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff