lundi, 08 mars 2021

La une du 9 mars 2021

Publié dans La Une


Certes, certains quartiers de la Capitale sont plutôt réputés pour leur niveau d’insécurité alarmante à cause des bandits qui y opèrent. Mais celui d’Ampasamadinika ne l’est pas moins aussi. Au contraire, il y a péril en la demeure ! Et gare aux dames qui s’y aventurent car elles risquent d’être attaquées à tout moment de la journée.  La portion de rue entre l’Homeopharma et la Pharmacie de Tanà est ici la plus dangereuse. C’est le cas d’une mère de famille qui fut agressée alors que la montre indiquait à peine 11h du matin, samedi dernier.
L’inconnu qui est armé d’un couteau et qui l’avait agressée, a réussi à prendre la fuite avec une somme de 320 000 ariary, son téléphone portable ainsi que ses deux bagues plaquées or.
Selon la victime même, le mode opératoire de l’agresseur consiste à lui feindre de demander l’heure. “Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, l’agresseur m’a menacée avec un couteau qu’il cache sous son vêtement.  Là, les autres passants ne soupçonnent rien d’anormal car à leurs yeux, nous étions en pleine conversation. De plus, le bandit m’a obligée de tourner face au mur pendant qu’il m’ordonne d’ouvrir mon sac à main pour qu’il vole son contenu plus facilement”, relate cette mère de famille.
Mais elle n’est pas la seule à y subir une agression. D’après notre investigation, plusieurs autres ont déjà connu le même sort. Le plus dangereux donc, c’est que l’acte de ces bandits se passe le plus souvent inaperçu à cause de cette ruse diabolique dont ils sont capables.  La situation est telle qu’un riverain plaisante qu’il faut désormais redoubler de vigilance et avoir du flair pour réaliser ce qui peut se cacher derrière la conversation des gens.
F.R

Publié dans Société


De multiples avantages écologiques. Les mangroves préservent le littoral de l’érosion et contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après le passage des cyclones tropicaux et face à la montée des océans. Des raisons pour lesquelles leur restauration figure parmi les activités prioritaires durant la célébration officielle de la Journée internationale de la femme (JIF), hier dans la ville d’Antsiranana. Pour ce faire, 10 000 propagules de mangroves ont été plantées sur la baie des Français, la plage de Marofady et Nosy Lonjo, sur une surface totale de 1,35 hectare. Des centaines de personnes, conduites par la Première dame Mialy Rajoelina et composées majoritairement par des femmes ont participé à ce reboisement. L’épouse du Premier ministre, les femmes membres du Gouvernement et les épouses des ministres, les femmes députées, les autorités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers ont répondu présents à l’invitation de l’épouse du Chef de l’Etat, et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia.
« Les mangroves permettent aux crabes et crevettes de survivre et de mieux se reproduire. Ces crustacés constituent une source d’argent pour les femmes. Les mangroves contribuent également à la préservation de l’environnement puisqu’elles absorbent le carbone », déclare la Première dame lors de son discours. « Avant, les pêcheurs ont pu attraper facilement les crabes et crevettes. Mais avec la destruction des mangroves, la pêche devenait de plus en plus difficile », affirme un membre d’une association de femmes. « Si ces écosystèmes de marais maritime sont restaurés, les femmes pourront améliorer leurs sources de revenus et mieux gagner leur vie », reconnait Irène Miarambola, vice-présidente de l’association Viavin’i SAVA, basée à Antsiranana. Notons qu’après le reboisement d’hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que l’ONG Graine de vie se chargeront du suivi et de l’entretien des propagules de mangroves plantées.
Patricia Ramavonirina

De multiples activités au programme

Le jour J de la célébration de la JIF  a été précédé par le reboisement de bambous et de raphia du côté du lac Mahery, dans la Commune rurale de Sakaramy, Antsiranana II. Cette activité au profit de l’environnement a été suivie par l’inauguration du Centre ami de vaccination dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire Tanambao Antsiranana. Il s’agit du 4ème établissement de ce genre, fruit de la collaboration entre l’association Fitia et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les centres hospitaliers de Tsaralalàna, Ambohimiandra et Toliara en disposent déjà. L’objectif de la mise en place de ces centres étant d’encourager la vaccination des enfants et des mères, y compris les femmes enceintes.
Par ailleurs, une exposition de photos sous le thème : « Ce que nous faisons pour renforcer la résilience et l’autonomisation des femmes à Madagascar » a eu lieu en début de soirée. Fruit du partenariat entre le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’ambassadeur de Japon, l’évènement a mis en exergue les activités menées en vue de l’autonomisation des femmes dans le pays. Une initiative saluée par la Première Dame, laquelle encourage la poursuite des efforts déployés pour promouvoir les droits de la femme, y compris le droit à l’égalité entre les deux sexes et le refus de toute violence…


Publié dans Société


Ces derniers temps, un certain relâchement des malagasy est constaté. Une majorité des Tananariviens a tendance à oublier le port du masque et moins respecter les gestes barrières. Une situation qui rend pourtant plus vulnérable au virus, et à une possible reprise de l’épidémie. « Les gens font n’importe quoi. Ils ne mettent plus de masque du tout. D’autres ne portent plus le masque comme il faut », s’exaspère Vony Soa, une simple citoyenne. Dans les lieux publics tels que les marchés, on constate ce laxisme. « Les clients et les marchands se pavanent sans porter de cache-bouche. Le lavage fréquent des mains avec du savon ou l’utilisation du gel hydroalcoolique n’est plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup », souligne une ménagère. Pourtant, le danger d’une nouvelle vague est bien là. Même si la lassitude d’une certaine partie de la population est compréhensible, la situation a de quoi inquiéter. Outre le non-port du masque, les règles de distanciation sociale sont de moins en moins présentes. Dans certaines Régions notamment, les plages sont de plus en plus plébiscitées et les masques ne sont pas toujours de la partie.
Dans la Capitale, ce sont les bars et autres lieux de rassemblement qui reprennent leur habitude post-Covid. « Plusieurs de ces endroits sont noirs de monde en fin de week-end. Peu de gens respectent la distanciation sociale », confie un riverain d’un quartier réputé pour ses habitudes nocturnes. « Le problème c’est que personne n’a de défense contre ce nouveau virus. Nous n’avons pas d’anticorps, le virus a encore assez peu circulé et ne demande qu’une seule chose : se redévelopper dans la population. Ce qui va se passer dans les semaines et les mois à venir ne dépend que de nous », prévient un médecin. Ce relâchement est notamment avancé pour expliquer les vagues de l’épidémie à l’étranger.  Ce laxisme apparent pousse encore une fois les autorités à l’intransigeance. Le renforcement de la discipline par l’Etat est fortement attendu par bon nombre de personnes. L’application d’une discipline stricte et la prévention restent la meilleure arme pour lutter contre ce virus. Les mesures de sécurité sanitaires doivent être de nouveau renforcées pour encourager la population à suivre les consignes de santé et permettre d’endiguer le plus rapidement possible la propagation du virus. Une fermeté qui est inséparable avec les campagnes d’information et de sensibilisation déjà menées jusqu’ici.

La Rédaction

Publié dans Politique


Au chômage depuis presque une année, faute de touristes. Les guides touristiques à Madagascar sont invités à changer temporairement de métier afin de subvenir à leurs besoins. A cet effet, Tojo Lytah Razafimahefa, à la fois vice-président de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) et président du Collège des guides, les membres de la Fédération nationale des guides (FNG) et de l’Association nationale des guides (ANG) ont ainsi rencontré les membres de l’équipe du programme entrepreneurial « Fihariana » dans le but de demander des financements, le mois dernier. Selon les informations reçues, plusieurs guides sont prêts à se reconvertir dans des métiers à cycle court comme l’agriculture et l’élevage. « C’est la meilleure solution face à la crise. Nos membres ont déposé des dossiers pour "Fihariana". L’équipe de ce programme entrepreneurial du Président nous a demandé de regrouper tous les dossiers afin de faciliter leur traitement. Sur 2 076 guides touristiques membres de la fédération, 495 personnes ont déjà témoigné leur volonté à s’investir dans ces nouveaux métiers », a déclaré Manitra Randriambololona, président de la Fédération nationale des guides.
Obstacles
Malgré une situation encourageante, les guides rencontrent des difficultés dans l’élaboration de leur dossier. Le prêt « Miarina » est à moitié garanti par le fonds « Fihariana » et à moitié garanti par l’emprunteur. Toutefois, la plupart des guides touristiques n’ont pas les moyens pour garantir le prêt. « La Confédération demande actuellement une nouvelle rencontre avec l’équipe de "Fihariana" pour négocier sur ce point. On leur demande s’il y aurait une possibilité de modifier les modalités d’octroi du prêt. En tout cas, ce qui nous encourage en ce moment, c’est le soutien infaillible du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. Le n°1 de cettre institution a récemment envoyé des équipes dans la Région de Vakinankaratra pour rencontrer les opérateurs », rapporte Lauriane Ranaivo, responsable en communication au sein de la CTM. Une séance d’information sur ce prêt sera organisée prochainement à la Chambre de commerce et d’industrie. Le taux d’intérêt est de 5 à 9 % pour les projets d’agriculture et d’élevage. Les emprunteurs peuvent prétendre entre 15 et 300 millions d’ariary.
Solange Heriniaina



Publié dans Economie
lundi, 08 mars 2021

Guerre de thèmes !

A chacun sa couleur. Blanc ou Rouge !
A l’époque royale, en Imerina, la couleur des accoutrements jouait des symboles forts. Le ton rouge illustre le thème de la royauté. Durant les grandes manifestations publiques du grand « Kabary » au cours duquel le roi ou la reine assistait sinon dirigeait la cérémonie, il fut formellement interdit à tout  sujet de porter des vêtements de couleur rouge. L’imprudent risquait une sanction extrême car il s’agissait d’un crime de lèse-majesté. Le rouge étant le symbole de la dignité royale !
En Amérique Latine comme partout ailleurs, en Afrique par exemple, les guérilleros scandaient la couleur rouge symbolisant la dureté sinon même la cruauté de la lutte jusqu’à verser du sang. Les Che Guevara et autres leaders de luttes armées aimaient brandir cette couleur vive. Justement, il fallait interpréter aussi à travers ce « rouge », selon certains analystes, l’image de la violence, le recours aux armes, que les combattants voulaient sciemment véhiculer et brandir.
Les activistes irréductibles et animateurs de « Miara-manonja » ont choisi la couleur « rouge » pour scander la ferveur de leurs partisans. Visiblement, on veut envoyer à travers ce ton ou thème vif un message de combat intensif ou plutôt… violent où s’il le faudrait verser du sang. Quelque part, n’y aurait-il pas un appel déguisé à la violence voire une intention, de fait, à la provocation ! D’ailleurs, les discours de sensibilisation, les appels à la mobilisation lancés à partir de « Miara-manonja » s’apparentent étrangement aux préparations au combat… violent. En tout cas, les manèges des animateurs radicalisés à la solde de Bel-Air glissent naturellement ou logiquement vers les incitations à la haine et à la division, œuvres préférentielles du mal, de Satan.
Du côté du régime, les mouvements ou formations proches du pouvoir préfèrent afficher le « blanc ». Symbole de la pureté, de la paix et quelque part de la sacralité de la chose, le blanc véhicule le message de la colombe, de l’unité. Ce samedi 6 mars, les deux thèmes, blanc et rouge, s’affrontaient à distance.
Au Palais des sports Mahamasina, sous l’égide de la Présidence, une vingtaine d’associations et des groupes de chœur proches du régime en place organisèrent un grand culte d’action de grâce à l’endroit de l’Eternel. Tous vêtus de blanc, les participants dont le couple présidentiel imploraient Dieu afin qu’Il épargne le pays du danger de la division et du mal. Ceux qui ont pu prendre la parole invitaient les uns et les autres à « éviter » la tentation de la violence. Il faut vaincre le mal par le bien, par la grâce de l’amour. Ne jamais céder à la tentation de la violence ! Il faut répondre aux insultes par les bonnes paroles.
A Tanjombato, les parlementaires TIM, autorisés par la Préfecture de Police, ont rendu compte de leurs activités en leur qualité de députés. En clair, il s’agissait d’un meeting politique au cours duquel les discours portaient sur des critiques en ligne contre le régime. La couleur rouge coïncidait bien avec l’esprit de la réunion, à savoir tirer à boulets rouges les tenants du régime.
L’histoire rendra son verdict qui du « blanc » ou du « rouge » remportera la victoire auprès du peuple.
Ndrianaivo

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Affaire « tactical Steel ». Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a tranché hier que le président actuel de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, n’a tiré un quelconque avantage personnel dans le cadre de la transaction avec « tactical steel ». Dans sa décision, le TAS a libéré Ahmad de cette charge que lui a imputée la FIFA à travers la chambre de jugement de la  commission d’éthique. Une charge que la commission a qualifiée d’abus de pouvoir et violation du devoir de loyauté perpétrés par le président Ahmad. « Tactical steel »  est cette société française avec laquelle la CAF a passé un contrat pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018 au Maroc.
 Face à l’urgence étant donné que les représentants des autres équipementiers en Egypte ont annoncé leur incapacité d’honorer les commandes de la CAF, cette dernière a dû trouver dans le plus bref délai une alternative. Des voix se sont fait entendre en accusant Ahmad d’avoir profité de la situation pour remplir ses poches. Le TAS après avoir entendu l’explication du président de la CAF lors de son audition de deux jours (2 et 3 mars 2021), a rejeté l’accusation de violation du devoir de loyauté et d’abus de pouvoir. « La Formation (ndlr : jury) a libéré Ahmad de toute infraction liée aux contrats « tactical steel », note le TAS dans sa décision.
Cette affaire de « tactical steel »semble la plus grave de toutes les accusations contre Ahmad expliquant la décision de la FIFA de le suspendre de cinq années d’activité dans le domaine du football tant au niveau national qu’international. Et de l’obliger de payer une amende de CHF 200.000. Cette lourde charge non retenue, le TAS a ainsi réduit la peine infligée à Ahmad à deux ans de suspension et une amende de CHF 50.000.
Par contre Ahmad, selon le TAS, est reconnu fautif pour non comptabilisation de diverses transactions financières, acceptation de paiement en liquide, virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou réglementaire. Des pratiques héritées de l’ancienne présidence d’Issa Haytou que la nouvelle équipe n’était pas en mesure de rectifier à temps. D’où sa demande auprès de la FIFA des services de Fatma Samoura, Sg de l’instance mondiale de football, mais dont la prolongation du contrat n’a pas été acceptée par le comité exécutif de la CAF.
Le second point retenu par le TAS expliquant le maintien de la suspension a trait au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque en faveur de certains présidents de fédérations nationales. « Il s’agit d’une utilisation de l’argent de la CAF sans rapport direct avec le football », a mentionné la Formation du TAS dans son jugement. Mais concernant cette infraction, le communiqué du TAS précise qu’elle n’a été retenue qu’à la majorité de la Formation et non pas à l’unanimité. Ce qui veut tout simplement dire que même la Formation du TAS chargée de cet appel d’Ahmad n’était pas totalement  convaincue qu’il y avait de distribution de cadeaux et détournement de fonds contrairement.
Mais quoi qu’il en soit, la FIFA, ou plutôt certaines des têtes dirigeantes, est parvenue à ses fins en écartant Ahmad de la course pour sa propre succession. L’élection se tiendra ce vendredi à Rabat (Maroc) où les 54 présidents de fédérations africaines n’ont qu’à valider le choix de la FIFA. En effet, les trois candidats en lice ont décidé de se retirer de la course, suite à un « arrangement » fait par la FIFA, laissant ainsi un grand boulevard menant le Sud-africain Patrice Motsepe vers la présidence de la CAF.
Rata

Publié dans Sport

Une célébration pas comme les autres. La Journée internationale de la femme (JIF) a été fêtée autrement cette année, avec les restrictions sanitaires liées au coronavirus. La descente de la Première dame dans les Chefs-lieux de province était une occasion d’aller à la rencontre des femmes et de soutenir leurs activités génératrices de revenus. A cela s’ajoute une série de reboisements, selon les besoins et le climat de chaque Région. Mialy Rajoelina a tenu un discours d’une dizaine de minutes, diffusé dans la matinée d’hier à la TVM et la RNM, adressé spécialement à la gent féminine.
« En cette journée internationale des Droits de la femme, j’aimerais partager ma gratitude à ces femmes autonomes, résilientes, qui ont su créer un environnement sain pour le développement durable de notre pays et de notre planète. Nous, les femmes, sommes sensibles, mais nous faisons également preuve de force. Nous avons cette capacité de rebondir, de nous redresser, sans jamais rester à terre quelles que soient nos épreuves. C’est ainsi que nous sommes conçues. Nous n’avons rien à envier aux hommes ! Bien sûr, ils sont notre complémentaire. Nous avons cette force de caractère, laquelle nous permet de réussir n’importe quoi, n’importe où dans ce monde. Il ne tient qu’à nous d’aller la chercher », déclare la Première dame.
Notre corps nous appartient…
Les femmes face aux grands défis. La pauvreté, la sécheresse, les violences, la maltraitance, etc., en font partie. Les femmes ont un rôle à jouer pour y faire face, à en croire Mialy Rajoelina. La Première dame a, d’un autre côté, parlé de la culture dans certaines Régions, laquelle impose que « le prestige d’une épouse se mesure au nombre d’enfants. Nous les femmes, nous estimons que notre valeur ne se limite pas à cela. Notre bien-être est aussi important et notre épanouissement personnel ne devrait pas être mis de côté au profit des diktats et des mœurs de la société. Notre corps nous appartient. Nous seules avons le droit de choisir et de décider ce qui est mieux pour nous, pour notre santé, et tout ce qui touche à notre intégrité physique. D’ailleurs, les structures de planning familial existent pour assurer aux femmes ce droit de choisir », s’est-elle adressée aux femmes. « Je dis avec un grand OUI qu’une femme peut s’épanouir au-delà de son rôle d’épouse et de mère », a-t-elle souligné.
L’éducation, une arme contre la violence
Des avancées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. La Première dame s’y est engagée depuis 2009. Depuis, la promulgation de la loi y afférente a été une étape franchie. « Toute personne est passible de prison s’il violente une autre, que ce soit un homme, un père, un frère, un mari, un chef de tribu, un voisin. La création d’une chaîne pénale indépendante a été mise en place pour faciliter le traitement de chaque dossier. Plaidons ensemble, unissons nos voix pour mettre fin à ce cauchemar. Un centre spécialisé a été mis en place pour accompagner les victimes », informe-t-elle. Toutefois, Mialy Rajoelina reste convaincue que l’éducation reste la meilleure arme contre la violence. Il faudrait ainsi éduquer les enfants et les jeunes à dire non à la violence ainsi que rallier chaque famille et tous les parents à cette lutte. « Je continuerai à plaider pour un futur égalitaire où les hommes et les femmes travaillent main dans la main. Je ne cesserai d’inciter tout un chacun à prôner l’autonomisation économique des femmes. C’est la voie vers l’égalité des êtres humains. C’est la voie de la lutte contre la pauvreté. C’est la voie pour une croissance économique inclusive », s’est-elle engagée. La Première dame a, par ailleurs, rappelé la chance qu’elle a eu de rencontrer des femmes exceptionnelles, issues de divers secteurs d’activité dont l’agroalimentaire, l’apiculture, les produits halieutiques, l’artisanat. « Messieurs, mon cher époux ainsi que mes fils chéris, à qui j’adresse également ce message : la femme donne beaucoup et peut encore donner plus. Votre soutien, votre affection, vos petites attentions, votre amour nous sont très importants. Je le sais : je suis une femme, je suis une épouse, je suis une maman », a-t-elle conclu.






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Alerte. Depuis vendredi dernier, le nombre des personnes suspectées d’être porteuses du coronavirus s’est accru. Quelques médecins en milieu hospitalier à Antananarivo et également en province ont confirmé cette information. D’ailleurs, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique a annoncé en fin de la semaine dernière qu’effectivement une hausse de contamination est enregistrée. Une raison qui a amené les autorités sanitaires malagasy à reprendre la distribution gratuite du Covid-Organics (CVO).
Au niveau des grands établissements sanitaires à Antananarivo notamment à Anosiala, Andohatapenaka, et encore moins à l’hôpital Befelatanana, différentes sources ont affirmé que le nombre des patients suspects avoisinent les 70% avec un risque de taux de positivité aux analyses en laboratoires estimé à 50%. Quant à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), les mesures de sécurité sanitaires restent renforcées. « Comme dans tout autre établissement sanitaire, des patients de la Covid-19 sont pris en charge à l’HJRA. Et suivant les mesures de sécurité sanitaires, nous n’autorisons pas les visites jusqu’à nouvel ordre. Il faut tenir compte du fait que le virus circule toujours », a expliqué le Professeur Rakoto Alson Aimée Olivat, directeur du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) joint au téléphone hier. Comme les autres Régions, Boeny est aussi en effervescence. Quelques hauts responsables locaux figurent actuellement dans la liste des personnes positives au coronavirus. Une réunion du comité de vigilance a même eu lieu mais aucune décision importante, en dehors du renforcement des gestes barrières, n’a été prise.  A la date d’hier, cette localité a comptabilisé 10 nouvelles contaminations et un décès au cours des dernières 24 heures faisant un total de 55 patients en cours de traitement. L’Atsinanana, de son côté, commence vraiment à recenser des cas positifs après la remise à zéro du compteur. « Il existait une période durant laquelle aucun cas confirmé n’a été découvert. Actuellement, le tableau se complète petit à petit.  Certes, nous ne sommes pas encore au stade de rebondissement. Par contre, au menu journalier, les centres hospitaliers universitaires recensent moins d’une dizaine de cas. Faut-il savoir aussi que les patients viennent juste pour une consultation mais une fois testés, leur contamination est avérée au PCR », a révélé une source locale. Dans la partie Nord de la Grande île, le cas de Nosy Be est surveillé de près.
12 mois de lutte
Certes, seules les analyses en laboratoire peuvent attester la présence du virus mais cette situation sanitaire actuelle amène à croire que la Covid-19 frappe de nouveau. Rappelons-nous que cela fait 12 mois que cette épidémie a sévi dans tout le territoire du pays. Le Gouvernement malagasy a commencé à restreindre le déplacement et d’autres activités non-essentielles à partir du mois de mars 2020. Etant donné l’atteinte du PIC en juillet dernier, l’ouverture partielle des frontières aériennes a été effective à Nosy Be le mois d’octobre. Sans oublier la levée de l’état d’urgence sanitaire. Malheureusement, après un répit d’environ 6 mois sans alerte rouge, le virus revient. Les dernières statistiques, plus précisément du 20 au 26 février derniers en témoignent avec trois nouveaux décès liés au coronavirus signalés dont 2 à Analamanga. A cela s’ajoutent 324 nouveaux porteurs du virus sur les 2 449 tests PCR réalisés par les laboratoires d’analyses et les tests GèneXperts et 247 patients guéris. Il y a donc une semaine, 312 personnes sont encore en traitement dont 29 formes graves.
 L’Afrique resserre la vis
Après plusieurs périodes d'allègement des restrictions, la Covid-19 et ses nouvelles souches ont obligé plusieurs pays à resserrer la vis au niveau des frontières et des voyages. Sur le continent africain, le Maroc continue par exemple de restreindre un peu plus l'accès au Royaume, avec vingt pays désormais concernés.  Faisant suite à la recrudescence des cas de contamination à nouvelles variantes de la Covid-19, l'Algérie et l'Egypte se sont ajoutés à la Belgique ou la Suisse entre autres dans une liste de désormais 20 pays. Les vols passagers sont interdits, jusqu'au 21 mars au moins. L'état d'urgence au Maroc a été prolongé jusqu'au 10 avril. A Maurice, les écoles et les universités sont fermées pour une semaine après la découverte d’un nouveau foyer de propagation.  Le ciel est fermé aux passagers en provenance de l’étranger. Les départs vers l’île sœur sont suspendus, mais celui opéré hier vers La Réunion par Air Mauritius a été maintenu. Les rassemblements religieux y sont déconseillés et la Fête nationale ce vendredi sera restreinte.  A l’exception, Seychelles va rouvrir fin mars leurs frontières à tous les visiteurs, vaccinés ou pas, sauf ceux en provenance d’Afrique du Sud, pour qui les restrictions s’appliquent toujours.
LR.


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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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