Sur le pas des grandes firmes internationales. La compagnie d’assurances ARO vient d’inaugurer un nouveau réseau dans son service. Il s’agit d’un Pôle grands comptes pour la grande satisfaction de ses clients premium, qui regroupent les clients à fort chiffre d’affaires ou les clients influenceurs. Au contexte du moment pour nous faire situer et en témoignage de votre confiance à notre compagnie. Signe d’une évolution significative de ce qui a déjà été mis en place, nous avons inauguré un nouveau département « Pôle de grands comptes », au sein de l’assurance ARO. Suivi et conseils personnalisés, traitement prioritaire, figurent parmi les services proposés auprès de ce Pôle de grands comptes. Ce Pôle composé d’experts multi-branches conseillera et anticipera les besoins aussi bien en assurances de ses clients dans leur développement, à travers une démarche novatrice de Risk Management.
«  Afin d’affirmer notre volonté d’assurer une vision d’assureur visionnaire et moderne et prenant compte de notre statut de leader à Madagascar, nous avons décidé de mettre en place une stratégie client qui passe de l’efficacité à l’efficience. Maintenant, c’est une réalité. En effet, Grand compte a été mis en place pour vous partenaires. Nous allons identifier avec vous les risques pouvant atteindre votre métier, à bien connaitre vos besoins et aussi avoir la réalité sur terrain. Une équipe sera à votre disposition. Notre concept est de vous accompagner dans votre démarche. Vous allez bénéficier d’un traitement répondant aux exigences de service premium. De vous accompagner sur le long terme dans le développement de votre activité en tant que partenaire privilégié ce concept novateur dans le secteur de l’assurance. Nous allons avoir un focus particulier sur la réduction de délai d’indemnisation de vos sinistres. Et nous serions présents pour répondre convenablement à vos attentes », explique Lantonirina Andrianary, directeur général de la compagnie dans sa locution lors de la cérémonie d’inauguration.
Ce concept innovant est l’un des chantiers entamés depuis 2020 par la compagnie ARO pour offrir à sa clientèle une offre de qualité en toute proximité.
D’autres projets en cours comme la digitalisation, la création de produits d’assurance inédits à Madagascar, telle l’assurance indicielle agricole en novembre 2020 (première assurance agricole à Madagascar à prendre en considération les aléas du changement climatique en partenariat avec la GIZ et le PAM) œuvrent dans la vision d’une assurance de référence, engagée et à la pointe des innovations dans le secteur aussi bien en termes de qualité de service que de pluralité de produits.
Elias Fanomezantsoa

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Abordable et accessible pour les Malagasy. Tels sont les objectifs du Comité malgache du butane (CMB), du ministère de l'Economie et des Finances et celui de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Les trois parties ont convenu une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le gaz à 5 % au lieu de 20 %. Il s’agit d’une disposition prise dans la loi de Finances initiale (LFI) 2021. A l’évidence, le prix du gaz est devenu moins cher que celui du charbon. Mais dans la réalité, l’incitation des Malagasy pour l’utilisation de cette nouvelle source d’énergie reste un grand défi pour les entreprises. Nous avons donc rencontré, hier, à Faravohitra, Olivier Gasbarian, administrateur général de Vitogaz pour parler du marché du gaz à Madagascar. Interview.
La Vérité (+) : Actuellement, comment se positionne le gaz par rapport au charbon du bois ?

Olivier Gasbarian (-) : Au regard de notre concurrent principal, on occupe un marché minuscule. 95 % des Malagasy utilisent encore du charbon de bois contre 5 % seulement pour le gaz. En dehors des facteurs économiques, l’habitude y est pour beaucoup ainsi que l’aspect sécuritaire. Les Malagasy ont peur du gaz. Ils pensent que c’est dangereux et que cela explose facilement. Il y a aussi cette idée préconçue selon laquelle les gaz sont faits pour les riches.
 (+) : En termes de comparaison, qui est le plus bénéfique pour les ménages ?
(-) : Dans une famille de quatre à cinq personnes, la dépense reste la même. Normalement, 9 kilos de gaz à 51 000 ariary équivaut à deux sacs de charbon. Ce dernier est vendu entre 50 000 et 60 000 ariary. A côté de l’aspect pécuniaire, le gaz est beaucoup plus bénéfique pour la santé et l’environnement. A noter que la pollution de l’air est la cause du décès de 20 % de la population à Madagascar.
(+) : Cette année, le Gouvernement a revu à la baisse la TVA du gaz. Du point de vue historique et fiscal, quelle était votre situation avant ?
(-) : L’Etat malagasy a détaxé le gaz avant l’année 2006. Cela a changé par la suite car la TVA est de nouveau appliquée. Notre groupement avait déjà cette exonération en 2019 dans la loi de Finances 2020, mais cela n’a pas marché. Heureusement qu’en 2020, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances ont poussé cette idée. Il est vrai que cela a engendré une baisse de recette dans la caisse de l’Etat, mais les ministères ont priorisé les avantages pour l’environnement. On sent qu’il y a une forte prise de conscience du pouvoir public sur ce besoin de préserver la forêt. Si on ne fait rien, les forêts disparaîtront dans moins de dix ans.
(+) : Comment cette nouvelle disposition fiscale se répercute-t-elle sur les prix ?

(-) : Nous avons appliqué une réduction des tarifs depuis le début du mois de mars. Etant donné que le Gouvernement a adopté la baisse de la TVA de 15 points, les 9 points sur les quinze ont été répercutés directement sur le prix du gaz et les six points restant servent à financer la première acquisition car c’est la partie la plus lourde financièrement. Il nous a tout de même fallu quelques temps pour les mettre en vigueur parce que l’on attendait la publication de la loi de Finances dans le journal officiel. En conséquence, une promotion de 25 % est offerte sur les kits de première acquisition. Avec la consignation de la bouteille et le kit « Fatapera », les ménages doivent débourser autour de 100 000 ariary. Cette promotion permet ainsi d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages mais également de les inciter à la transition de l’énergie en bois vers le gaz. Par ailleurs, le kilo du gaz a connu une diminution de prix dans tous nos 700 points de vente répartis dans toute l’île.
(+) : Pensez-vous que la baisse de la TVA suffit à faire basculer un foyer habitué à utiliser du charbon vers le gaz ?
(-) : Je ne suis pas certain que cela résoudra le problème de transition énergétique des ménages. Les contraintes ne sont pas uniquement économiques. Il reste encore du travail pédagogique à faire. Comme je l’ai déjà expliqué auparavant, l’utilisation du charbon de bois est ancrée dans la vie quotidienne des Malagasy. Ces derniers ont également peur d’utiliser du gaz. Il faut encore beaucoup communiquer sur les bénéfices de cette source d’énergie sur la santé et l’environnement. Des énormes chantiers restent encore à faire pour la transition vers l’énergie propre à Madagascar. De notre côté, nous avons commencé par la vente en détail à partir de 3 000 ariary. D’autres initiatives vont également aller dans ce sens comme la mise en circulation des bouteilles de gaz encore plus petites.
(+) : Vos mots de la fin ?
(-) : Face au changement climatique, Madagascar est actuellement dans un tournant de prise de conscience en terme de respect de l’environnement. Le butane, considéré comme une source d’énergie propre, représente l’alternative par excellence par rapport au charbon de bois. Le gaz peut se prêter à différentes utilisations comme les congélateurs, les groupes électrogènes, les voitures, et tout ce qui a besoin de chaleur. Il ne reste plus qu’à faire un effort citoyen dans la préservation de la nature.
Propos recueillis par Solange Heriniaina

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mardi, 16 mars 2021

La une du 17 mars 2021

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« Il y en aura d’autres ! ». La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Ivandry, lors du départ d’un premier convoi de 3 camions transportant des vivres pour le grand Sud. Les denrées alimentaires transportées se composent de 22,34 tonnes de riz, 4,46 tonnes de légumineuses, 2,23 tonnes de pâtes, 698 kg de sardines, 4,12 tonnes de « Koba Aina », 120 litres d’huile et 10 kg de sel. Ce premier envoi de vivres permettra de nourrir toute une population vulnérable dans les Régions d’Androy et d’Anosy, d’après la présidente de l’association Fitia. Celle-ci, rappelons-le, s’est engagée dans la lutte contre la famine et la malnutrition infantile dans le Sud. Plusieurs activités et partenariats sont menés pour ce faire, dont le renforcement de l’alimentation scolaire à travers la réouverture des cantines. Des milliers d’enfants inscrits dans 20 écoles primaires publiques de ces Régions en bénéficient quotidiennement depuis le mois de février dernier. D’un autre côté,  une usine « MobiNut », conçue pour la production de plusieurs tonnes de compléments alimentaires au profit des élèves, sera bientôt fonctionnelle à Fort-Dauphin.
La Fondation BOA rejoint la cause
Ensemble pour une meilleure alimentation scolaire dans le Sud. « La Fondation BOA a tenu à nous accompagner dans le projet " Avotse " en fournissant des vivres. Ceux-ci vont servir à approvisionner les 20 cantines scolaires répertoriées dans le Sud », affirme la Première dame. « Sans la sécurité alimentaire, la santé reste un vain mot. Les enfants affamés ne pourront pas aller à l’école. En plus, les facteurs socioéconomiques, la pandémie et le climat n’ont pas épargnés les enfants dans le Sud. Le taux de scolarisation risque d’y baisser sans des solutions prises au préalable ». Sidika Akbaraly, porte-parole de la Fondation BOA, l’a souligné hier. C’était lors de la signature de convention avec l’association Fitia, présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, hier au Novotel, Alarobia.
« On dit qu’il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour changer la vie d’autrui. Ainsi va la solidarité. Et effectivement, on peut faire plus aujourd’hui grâce à nos bienveillants donateurs, comme quoi il est possible de changer l’avenir des enfants du Sud. La situation dans cette partie de l’île nécessite un effort commun », s’exprime l’épouse du Chef de l’Etat. Pour information, l’accès à l’éducation et la santé figure parmi les axes clés d’intervention de la Fondation BOA dans les 7 pays d’Afrique dans lesquels elle œuvre, dont Madagascar. « Les enfants sont l’avenir de cette Nation. Ainsi, un pour tous et tous pour un pour leur donner un meilleur avenir », conclut la porte-parole de ladite Fondation.
Patricia Ramavonirina



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Vers 7h30 du matin hier, un minibus scolaire transportant une dizaine d’enfants, et appartenant à l’établissement scolaire “Le Bon Berger” a d’abord fait une sortie de route au PK 18+600 de la RN1, après la station Shell, près d’Ambatomirahavavy. Toujours à la suite de cette perte de contrôle survenue dans un virage à épingle à cheveu, le véhicule, une Vw Crafter a ensuite fait quelques tonneaux avant de terminer sa course folle, au fond d’un ravin situé à plusieurs mètres en contrebas de la route. Le bilan fut assez lourd : les deux petits écoliers dont Ethan Andrianasanjahasy (3 ans) et Sanda Notahinjanahary (7ans) ont perdu leur vie au cours de cet accident. “Ils auraient été tués sur le coup”, confie une source auprès de l’école des victimes. Le petit Ethan a occupé une place située derrière le poste de conduite, et à côté de son frère aîné âgé de 5 ans. Blessé et en larmes, ce dernier était encore visiblement choqué, à la fois à cause de la douleur mais surtout aussi par la perte de son petit frère.  Sa mère l’a entraîné loin des membres de la presse tout en l’entourant affectivement de ses bras. “Ne lui parlez surtout pas ! Il ne s’en remet toujours pas du choc émotionnel lié à ce drame”, nous conseille un membre de leur famille.   Depuis, les dépouilles des petits malheureux avaient été remises à leurs familles respectives. En revanche, cinq autres enfants âgés entre 4 et 18 ans ainsi que le conducteur sont blessés. Bien que leur état ne soit pas vraiment grave, les élèves ont souffert de quelques lésions observées essentiellement sur le visage ou les bras, soit encore une fracture, parfois bénigne. D’abord évacués au CSB II d’Ambatomirahavavy pour les premiers soins, les élèves blessés ont dû être par la suite conduits à l’HJRA Ampefiloha.
L’accident est survenu juste au moment où le minibus a effectué un itinéraire habituel d’un ramassage scolaire entre les localités d’Ambatomirahavavy et de Malaza Ampitatafika où se trouve justement “Le Bon Berger”, un trajet qui s’effectue presque à la même heure tous les matins.  Hier donc, il venait de quitter la localité d’Ambatomirahavavy. Malheureusement, il n’a pu jamais arriver à destination à cause de ce drame. Sur place, les riverains dont des vendeurs d’épis de maïs du coin, se sont donné la main pour organiser les secours et afin d’extirper les gosses du terrible piège qu’était devenu le Crafter, d’ailleurs couché sur le flanc au milieu d’une rizière où il a finalement échoué. “A voir l’état où le véhicule était devenu, l’on peine à croire qu’il y aura des survivants”, commente un témoin. 
Quant aux circonstances de l’accident, les versions sont encore confuses. “Je n’étais pas sur les lieux, mais j’ai eu l’occasion de parler au chauffeur, ce dernier explique que ses ultimes manœuvres afin de tenter d’esquiver un 4x4 qui a roulé en contresens, l’ont fait perdre subitement le contrôle. Il affirme que ce 4x4 venait de dépasser un camion dans ce virage”, déclare Lalaovola Lantoniaina, directrice de “Le Bon Berger”. Une autre source a avancé que le minibus aurait effectué une manœuvre à l’intérieur de ce virage lorsque ce 4x4 a surgi subitement, provoquant ainsi la panique du chauffeur du minibus scolaire. En attendant confirmation, la balle est dans le camp de la Brigade de gendarmerie d’Ambatomirahavavy, en charge de l’enquête sur cet accident. Il y a quelques années, un drame similaire a emporté six autres enfants, ces élèves de la classe de 10e de pépites d’or à Ampanotokana Mahitsy. Le minibus Sprinter qui les a transportés lors d’une excursion, a fait une chute au fond d’un précipice à cause d’une conduite dangereuse affichée par le chauffeur, qui croupit à Tsiafahy depuis.
Franck R.

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mardi, 16 mars 2021

Un affront

L’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF) a eu bel et bien lieu ce vendredi 12 mars à Rabat (Maroc). Sans surprise ni suspens, le milliardaire sud-africain Patric Motsepe, le seul candidat en lice, fut « élu ». L’entre guillemets est de rigueur car il ne s’agit nullement d’une élection à proprement parler mais plutôt d’un semblant de « vote » sinon d’une mascarade d’ « élection ». Tout simplement parce que le nom du candidat vainqueur fut déjà arrêté bien avant le scrutin du 12 mars. Bizarre ! On est bien en Afrique, non ! Eh oui, seulement voilà, le pauvre continent noir fut quand même victime d’une machination venant quelque part de Zurich, siège de la toute puissante FIFA. Cet organe mondial qui gère sans partage et d’une dictature de fer le ballon rond ou le sport roi à l’échelle planétaire. Et le président, son excellence Gionni Infantino tire les ficelles sur ses marionnettes et prend son désir pour un ordre irréductible et sa volonté pour une injonction irréprochable.  A la différence des autres continents, il semble que l’Afrique constitue, pour lui, une chasse gardée. Là où il souffle, à sa guise, le vent chaud ou froid, la pluie et le beau temps. Le football du continent noir (CAF) vient d’avoir son nouveau président. C’est irrévocable !  « Le protocole de Rabat » se concrétise conformément au vœu de Gionni Infantino.
Compte tenu de cette vraie-fausse élection, fruit d’une manigance indécente et indélicate, des voix s’élèvent dans le continent. En effet, des observateurs avisés s’indignent de cette ingérence et immixtion flagrante de la FIFA, du moins son président, dans les affaires purement internes de l’Afrique. Cela ravive le vieux sentiment anticolonialiste de la part des élites africaines contre l’impérialisme des puissances occidentales. Le démon de la domination coloniale se réveille.
Le journaliste sportif ivoirien Mohamed Fofana Dara, très remonté contre la pratique révolue d’Infantino, tire à boulets rouges. Il ne digère point le comportement inacceptable de la FIFA vis-à-vis de l’Afrique. Le continent noir serait-il incapable de choisir lui-même celui qui prendra en main l’avenir du football africain qu’il faudrait l’intervention de l’extérieur ? C’est humiliant !
Bamba Kassé, également journaliste sportif mais du Sénégal, monte aussi au créneau et dénonce l’ingérence de la FIFA dans cette élection dont l’importance vitale n’est plus à démontrer pour le continent. Il s’interroge également sur le comportement d’Infantino. Agirait-il de la même manière vis-à-vis de l’UEFA ou de la CONCACAF ou de l’AFC en pareille circonstance ?
Et tout le monde se demande « Le continent africain ne serait-il pas un continent de seconde zone ? Est-ce le mode opératoire idéal à l’épanouissement du ballon rond en Afrique ? » .
Mais, drame d’ironie du sort spécifique pour la Grande île. D’une part, le candidat malagasy Ahmad Ahmad, le président sortant, fut écarté de la compétition de façon cavalière voire irrégulière. De l’autre, le pays a été représenté durant ce simulacre vote par un … fuyard, par celui qui se moque de la Justice de son pays. Un véritable affront à la dignité de Madagasikara.
En somme, on n’a pas une dent contre le nouveau président de la CAF. Qu’il réussisse à sa lourde tâche seulement on déplore certaine pratique.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le défenseur de Fosa Juniors FC, Jean Claude Marobe plus connu de tous sous le sobriquet de « Lôlôdy », est convoqué à la dernière minute chez les Barea. Le jeune défenseur de 27 ans sera le remplaçant de son coéquipier chez Fosa Juniors, Théodin Ramanjary, qui s'est fracturé une clavicule lors du match du club contre Cosfa à Mahajanga ce week-end dernier.
Le défenseur de Fosa Juniors est sorti sur civière, dimanche dernier à Mahajanga, lors de la confrontation avec Cosfa, en Orange Pro League. Il a quitté le terrain à un quart d'heure du coup de sifflet final. « Notre courageux capitaine est blessé et sera indisponible plusieurs semaines. Il est victime d'une fracture de la clavicule », vient d'annoncer son club.
Lôlôdy renforcera donc l'arrière-garde des Barea pour les matches contre l'Ethiopie et le Niger. Ce choix du technicien français n’a pas été fait au hasard car, il figurait déjà sur la liste des présélections proposées par la direction technique. Effectivement, Dupuis le considère comme le joueur qui remplit les conditions requises pour des matchs d’envergure. Rappelons que ce défenseur et deuxième capitaine de Fosa Juniors est un habitué des compétitions internationales.
Il fera donc le déplacement avec l’équipe nationale en Ethiopie pour renforcer les rangs des charnières des Barea pour le match contre les Waliyas Ethiopie prévu le 24 mars prochain et le match à domicile contre le Niger.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport

Liberté sous contrôle judiciaire pour les trois étudiants interpellés au cours de la manifestation à l’Ecole polytechnique de Vontovorona avant – hier. Cette décision a été prise à l’issue de leur déferrement hier. Parmi les principaux préjudices reprochés à ces étudiants figurent notamment la tenue de manifestation en dehors de l’enceinte de l’université, ainsi que les actes de vandalisme contre plusieurs commerces environnants et de violence, dont des jets de pierres, contre les Forces de l’ordre. Rappelons que 5 éléments de l’EMMOREG ont été blessés à l’issue de la manifestation. Les étudiants de Vontovorona ont contesté cette interpellation de leurs pairs. Pourtant, le statut d’étudiant ne confère, en aucun cas, une quelconque forme d’immunité. Au lendemain de l’émeute, l’angoisse et l’appréhension d’une nouvelle grève se faisaient encore sentir chez les riverains de l’Ecole polytechnique. Les commerçants restent sur leurs gardes par peur d’être à nouveau les cibles des actes de vandalisme. Idem pour les transporteurs de taxi – be de la ligne qui relie cette zone périphérique à la Capitale.
Par ailleurs, un autre fait révélé au cours de l’enquête liée à cette affaire confirme que cette grève comporte, une fois de plus, l’empreinte des membres de l’opposition. En effet, il s’est avéré qu’un des leaders du mouvement RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) était en contact permanent avec les meneurs de grève. Affaire à suivre.
La Rédaction

Publié dans Politique


Le Gouvernement de Madagascar ne refuse pas le vaccin anti-Covid. Mais les dirigeants étatiques, par prudence, préfèrent se mettre en retrait et attendre de voir l’efficacité et l’absence d’effets secondaires des vaccins être prouvés dans les pays qui les utilisent. C’est ce qu’a tenu à réaffirmer le ministre de la Santé publique de Madagascar, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis. « Nous ne sommes pas contre l’utilisation du vaccin », a-t-il ainsi affirmé au cours d’un point de presse dans ses bureaux hier en toute fin d’après-midi. « Nous sommes juste prudents et vigilants. Nous observons ce qui se passe dans les pays qui l’utilisent, pour éviter d’éventuels effets indésirables de l’utilisation de ces vaccins dans notre île. Or, aujourd’hui, lorsque l’on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont utilisé ces vaccins, des incertitudes sont encore répertoriées et d’ailleurs ils ont suspendu son utilisation », dit-il. Pour l’instant, l’évolution de la situation en ce qui concerne les vaccins conforte le bien- fondé des décisions prises par le Gouvernement qui avait décidé de ne pas solliciter le dispositif d’aide internationale en matière de vaccin.
Bon nombre de pays européens qui ont adopté l’un des vaccins utilisés font aujourd’hui machine arrière. France, Allemagne, Italie, tels sont les noms des nouveaux pays qui viennent se rajouter à la liste des pays qui mettent entre parenthèses l’injection du vaccin AstraZeneca. Le Danemark, l’Islande, la Norvège, la Bulgarie, l’Irlande, les Pays-Bas avaient déjà auparavant annoncé la suspension du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire anglo-suédois éponyme. Aujourd’hui, la France, l’Italie ou l’Allemagne attendent l’avis de l’autorité européenne des médicaments pour poursuivre ou non la vaccination. Le ministre malagasy de la Santé publique consent à dire qu’aucune conclusion ne peut encore être tirée sur ces vaccins à l’heure actuelle. « Le mieux reste d’attendre », affirme-t-il. Outre la sensibilisation au respect des mesures barrières, la Grande île préfère capitaliser sur les investissements en matière de santé qu’elle a déjà réalisés. Pour lutter contre le coronavirus, l’Exécutif malagasy s’appuie sur le remède à base de plantes médicinales locales, en l’occurrence le Covid-Organics, qui jusqu’ici n’a pas fait défaut.
La Rédaction

Publié dans Politique


Pas de traces des nouvelles souches ? Mutations, variantes et souches de coronavirus, ce sont des mots employés dernièrement face à l’inquiétude liée au rebondissement de nouveaux cas positifs à la Covid-19. « Officiellement, Madagascar n’a pas encore détecté la présence d’une nouvelle variante de la Covid-19 », a révélé une source. Questionné à propos d’une éventuelle présence du variant britannique ou  sud-africain à Madagascar, un haut responsable auprès du ministère de la Santé publique a affirmé avant-hier que le fameux travail de séquençage permettant de confirmer les nouvelles souches qui circulent est actuellement en cours. « Nous avons déjà envoyé à l’étranger des échantillons, mais nous n’avons obtenu aucun résultat jusqu’ici », a-t-il déclaré.
Le mois de février dernier, rappelons qu’après une demande d’information s’y rapportant, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà avancé que des analyses en laboratoire des échantillons du virus présent à Madagascar sont déjà menées pour déterminer la présence ou non des nouvelles variantes.  « Le travail axé sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à son niveau », a répondu l’IPM. Notons également que le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le même virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar, et cela, malgré l’identification de quelques cas importés.
Or, depuis quelques temps, les médecins s’inquiètent non seulement de la forte contagiosité du virus, remarquée ces derniers temps, mais aussi de la longévité du traitement des malades.

Bilan récapitulatif de la Covid-19
Mal présenté, mal interprété !
101 nouvelles contaminations, 120 patients guéris, 99 formes graves et un décès. Ce sont les statistiques rapportées par le Centre de Commandement Opérationnel - Covid-19 (CCO) à la date du 15 mars dernier. Les téléspectateurs ont ainsi interprété que sur les 101 nouveaux porteurs du virus, 99 ont développé le syndrome de détresse respiratoire aiguë et que seuls deux patients ne requièrent pas d’assistance respiratoire. A vrai à dire, ces chiffres correspondent au nombre total des cas graves dans tout Madagascar.
Ce n’est après avoir aperçu les détails exposés, c’est-à-dire le nombre de personnes testées positives au coronavirus au niveau régional, que les personnes à l’affût de l’actualité peuvent cerner, s’ils arrivent à comprendre, que le premier tableau récapitulatif est un bilan quotidien qui inclut déjà des statistiques cumulées.
Contacté à propos de l’élaboration de ce rapport, un responsable traitant ces données a avancé que seuls les cas confirmés et le nombre de décès sont mis à jour. Cependant, le nombre de victimes présentant le syndrôme de détresse respiratoire aigüe dévoilé représente déjà des cas cumulés.
11 nouvelles formes graves en 24 heures
Cette lecture erronée n’écarte pas la hausse inquiétante du nombre de patients développant des formes symptomatiques graves. Si avant-hier, 88 patients ont été victimes de problèmes respiratoires graves, le rapport récapitulatif d’hier a annoncé 11 nouveaux cas, c’est-à-dire 99 cas graves en tout. 74 d’entre eux sont recensés à Analamanga, 13 autres à Atsinanana, 9 cas à Boeny, 2 pour Atsimo-Andrefana et un autre cas grave traité dans la Région de Diana.
Le retard au niveau du traitement des malades considérés comme des cas suspects demeure le vrai problème, a avancé le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, directeur général de la fourniture de soins auprès du ministère de la Santé publique. « Les gens se laissent distraire par les simples symptômes. Ils ne se rendent à l’hôpital qu’après avoir présenté des signes de détresse respiratoire. Or, une simple toux pourrait se transformer en difficultés à respirer.  Effectivement, cette quantité réduite d'oxygène ne se ressent qu’à un stade déjà avancé de la maladie », a explique ce personnel de santé. Il appelle ainsi les gens à rejoindre les établissements sanitaires dès qu’un symptôme se présente.
739 patients en cours de traitement
Depuis le 23 mars jusqu’à lundi dernier, la Grande île a comptabilisé 21 688 personnes testées positives à la Covid-19.  Entre cet intervalle de temps, 20 614 patients ont recouvré la santé.  Malheureusement, 335 patients ayant développé les formes symptomatiques graves ont succombé. Ce qui implique qu’il reste encore 739 individus infectés en cours de traitement, répartis dans tout Madagascar. Suivant les rapports quotidiens diffusés à la chaîne nationale depuis dimanche dernier, la Région d’Analamanga détient le record en matière de nouvelles contaminations.  Effectivement, sur les 883 tests réalisés dans tout Madagascar, 101 nouvelles contaminations au coronavirus ont été identifiés. 60 nouveaux porteurs du virus, suivant les résultats des analyses obtenus lundi dernier, sont localisés à Analamanga. Les cas confirmés restants ont été identifiés à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny et Betsiboka.
Ce qui demeure encourageante porte sur les cas de guérison. En effet, la Grande île compte plus de patients guéris que de malades en cours de traitement. A la date d’hier, 120 contaminés ont recouvré la santé dont 62 sont situés à Analamanga. Les 58 cas de rémission restants sont répartis à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny, Atsimo-Andrefana et Sofia. Toutefois, la Région de Diana a signalé un nouveau décès lié à cette maladie virale.

Dossier réalisé par K.R.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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