Embourbée, l’Aviation civile de Madagascar, comme la majeure partie des acteurs du secteur du transport, est toujours en proie aux impacts de la crise sanitaire. Selon les représentants du syndicat des employés, le problème du paiement des salaires devient de plus en plus contraignant au niveau des employés. « Nous n’avons perçu le salaire du mois de juin qu’à la fin du mois dernier. Les salaires du mois de juillet ainsi que ceux du mois d’août ne sont toujours pas arrivés jusqu’au moment où l’on se parle. D’une certaine manière, les employés sont en grève. Cependant, par conscience professionnelle, nous effectuons toujours des rotations pour assurer un service minimum », explique un membre du syndicat. Ainsi, même avec certaines contraintes comme l’absence de sécurité sociale ou encore la suppression de certains avantages, les employés, malgré leurs mécontentements, continuent de travailler et se sont encore abstenus d’officialiser la situation de grève. D’ailleurs, les risques et conséquences d’une grève officielle au sein de l’ACM peuvent avoir des répercussions au niveau international. « Il est possible que l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) prenne des mesures de sanction à notre encontre. Si jamais une grève se déclare officiellement au sein de l’ACM, l’organisme international est en mesure de nous infliger les sanctions en rapport avec l’annexe A. Des mesures dont la gravité va au-delà de celles qui ont été déjà subies par Air Madagascar avec l’annexe B qui ne concernait que l’espace aérien européen », craint un responsable au sein de l’ACM. D’ailleurs Madagascar est régulièrement sanctionné comme pays générateur de PGS ou Problème grave de sécurité par l’OACI. Dans ce cas, une annonce de grève officielle ne ferait qu’empirer la situation. « Il est plus judicieux de recourir au recouvrement des redevances que les compagnies doivent à l’Aviation civile de Madagascar, au lieu de procéder à une coupe budgétaire au niveau du salaire du personnel », recommandent les employés de l’ACM.
Subvention
Hier, le ministre des Transports est venu à Tsimbazaza pour faire le point avec les membres du syndicat ainsi que la direction générale de cette institution. Après cette concertation entre ces responsables, il a été décidé qu’un comité ad hoc sera mis en place afin d’établir les stratégies à court, moyen et long terme pour maintenir l’ACM à flot, malgré la crise. Selon les résultats de la table ronde qui s’est tenue entre les autorités, la direction générale et le syndicat, les alternatives pour les résolutions de ce problème financier devraient être connues avant vendredi prochain, même si avant la mise en place de ce comité ad hoc, les responsables de l’ACM ont déjà tenté par leurs propres moyens de trouver de quoi assurer le paiement des salaires en retard des quelque 186 employés. « Ayant un statut d’Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), l’ACM ne peut emprunter que pour investir ensuite. Contracter un emprunt bancaire pour son simple fonctionnement lui est donc interdit de par son statut, raison pour laquelle nous avons envisagé de demander des subventions auprès des autorités. Demande qui n’a pas encore eu de retour jusqu’à présent », selon notre responsable. Pour rappel, malgré les difficultés subies par le secteur aérien à cause de la situation mondiale de pandémie, cette institution n’a pas encore eu recours à des procédures de mise en chômage technique ou de licenciement alors que de nombreuses entreprises, généralement faisant partie du secteur privé, ont, depuis belle lurette, été obligées de se délester d’une partie de leurs ressources humaines.
Hary Rakoto
La RN7 détient la triste palme en matière d’accidents de la circulation. Les faits survenus hier vers 14h, à un point kilométrique situé un peu au nord d’Ilempona, juste à l’entrée d’un pont, le confirment. Un fourgon Mercedes-Benz Sprinter y a fait une sortie de route à la suite d’une perte de contrôle du véhicule. Mais au passage, il a fauché un vélo monté par trois individus, puis a finalement basculé sous le pont au-dessous duquel passe une voie ferrée. Le bilan fut assez lourd : six personnes ont été blessées dont deux gravement atteintes. Les victimes ont dû être évacuées à Antsirabe. Cinq parmi les blessés, des jeunes âgées entre 23 et 26 ans, sont des occupants du Sprinter.
C’est la Police qui enquête sur cette affaire tandis que des voitures particulières avaient été réquisitionnées pour l’évacuation des victimes. Néanmoins, la raison qui a occasionné cette subite perte de contrôle chez le conducteur du fourgon demeure encore floue. La seule chose qu’on sait, c’est que l’accident s’est produit juste avant que le véhicule s’engage au-dessus du pont où il a d’abord percuté la bicyclette avant de faire ce saut dans le vide. Une autre certitude également : les occupants de ce véhicule venaient de participer à des réjouissances familiales dans le Sud, précisément dans l’Imady. Ils faisaient route vers la Capitale lorsque l’accident a alors tout chamboulé. L’enquête suit son cours.
Franck R.
Le championnat national de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires) aura lieu durant les vacances de Toussaint, du 27 octobre au 7 novembre 2021 à Mahajanga. Pour le moment, les ministères et institutions participants ne sont pas encore déterminés mais le nombre de participants sera limité à 12 000 fonctionnaires pour des raisons sanitaires. Ils en découdront dans 18 disciplines de sports collectifs et individuels.
« Nous avons limité le nombre de participants comme à l’édition précédente à Antsiranana. Nous aurions bien voulu avoir plus de participants mais vu l’urgence sanitaire qui sévit encore dans le pays, nous avons décidé de garder ce chiffre. Déjà, nous remercions l’Etat malagasy de nous permettre d’organiser cette édition 2021 si nous avons craint une saison blanche comme en 2020. Notamment le ministère de la Jeunesse et des Sports qui a déjà manifesté son soutien à l’ASIEF 2021 », explique Jean Aimé Andrianarison, dit « John Love », président de l’ASIEF.
Malgré ces mesures de restriction, cette édition sera inédite. Gael Andriamalazavola, le directeur du sport-santé auprès du ministère de la Jeunesse et des sports a annoncé, que « le Premier ministre Christian Ntsay et le ministre de tutelle, Hawel Mamod’Ali seront parmi les participants durant l’ASIEF de Mahajanga. Ils n’y seront pas seulement pour l’inauguration mais ils joueront avec les fonctionnaires en lice».
L’inscription sera clôturée le 30 septembre prochain. Après quoi, les disciplines à concourir seront connues, avec les sites de compétition et les sites d’hébergement. Pour qu’une discipline soit validée, il faut que les participants représentent au moins trois ministères.
« Tous les départements ministériels et institutions publiques peuvent participer au championnat national. Mais la condition sine qua non est d’avoir participé au championnat régional. Effectivement, la participation au championnat national n’est pas réservée aux équipes championnes régionales mais à tous ceux qui ont disputé le sommet régional. Il est à noter que la participation n’est pas obligatoire pour les ministères, tout dépend de leurs moyens pour la prise en charge du déplacement et des restaurations de leur délégation respective», renchérît le président de l’ASIEF.
Elias Fanomezantsoa
Marché en déclin, dévaluation des devises, problèmes d’approvisionnement ou encore faible pouvoir d’achat des consommateurs locaux. Autant de raisons avancées par les responsables dans un communiqué annonçant le départ de l’enseigne emblématique de la grande distribution qui quittera définitivement la Grande- île ainsi que l’Ouganda.
Selon le FinancialAfrik, Shoprite a annoncé ce lundi 23 août, qu’elle se retirait de l’Ouganda et de Madagascar après deux décennies d’activités. Présente depuis 2000 en Ouganda où il exploite cinq magasins, et depuis 2002 à Madagascar où il détient 10 magasins, Shoprite quitte ainsi la Grande île de la même manière qu’elle a quitté le Kenya l’année dernière, principalement à cause des impacts économiques du coronavirus. En effet, Shoprite connaît, comme ses concurrents, des baisses de recette partout sur le continent. Après avoir fermé des magasins en Tanzanie et sur l’île Maurice pour cause d’incendie, Shoprite a annoncé l’arrêt de ses activités à Mombasa, ville portuaire du Kenya. Ce retrait effectif a mis au chômage 104 employés sur les 15 de Shoprite à Mombasa. Un fait qui se reproduira alors dans la Grande- île sous peu après cette annonce de retrait du groupe. Cette situation a obligé Shoprite à se délester de plusieurs unités en Afrique et à se concentrer sur son marché en Afrique du Sud qui représente encore 80% de ses activités et qui a connu une croissance de 8,7% pendant la crise du coronavirus. Récemment, elle a aussi cédé la propriété de sa filiale nigériane, Retail Supermarkets Nigeria Limited, à Ketron Investment Ltd, une société détenue par un groupe d'investisseurs institutionnels dirigé par l’homme d’affaires milliardaire Tayo Amusan propriétaire de la société immobilière Persianas Investment Ltd. Tayo Amusan a cumulé une expérience de plus de 25 ans dans le commerce au Nigeria, notamment avec la création en 2004 du premier centre commercial aux normes internationales à Lagos, Palms, qui sera ensuite répliqué dans d’autres villes comme Enugu, Kwara, Ota et Ibadan. Les termes de la transaction comprennent un accord de franchise, qui garantit le droit du détaillant nigérian de continuer à utiliser la marque Shoprite . En outre, Ketron Investment Ltd bénéficiera d’un soutien administratif et technique du groupe Shoprite pour une période initiale de cinq ans. Lancée à Lagos en décembre 2005, Shoprite possède 25 points de vente dans 11 Etats. Pourtant, l’année dernière encore Shoprite employait environ 141 000 personnes dans près de 3 000 magasins à travers l’Afrique. Le principal détaillant alimentaire du continent détenait un réseau de près de 3 000 magasins appartenant à des entreprises dans 15 pays.
Se concentrer sur l’Afrique du Sud
« Le capital que nous allons investir désormais dans la région (hors-Afrique du Sud) sera à un niveau minimal et nous continuerons à gérer les coûts autant que nous le pouvons », avait expliqué Pieter Engelbrecht, CEO de Shoprite qui mise désormais sur le marché local où le groupe détient 30 % des parts du marché de la distribution. Les restrictions de circulation et la distanciation sociale dues au coronavirus ont eu raison des résultats des 2 900 enseignes du groupe en Afrique. Shoprite n’a pas échappé aux problèmes du confinement imposé par les gouvernements, notamment sur la restriction sur les ventes d’alcool touchant 14 pays d’implantation du groupe. En outre, Shoprite a souffert de la dévaluation des monnaies locales, comme en Zambie, au Nigeria et en Angola, qui a entraîné une énorme baisse de ses recettes. Pour le moment, il existe plus de 700 magasins basés en Afrique du Sud. Le groupe Shoprite est présent dans 11 pays africains qui sont la Mozambique, le Malawi, l’Angola, Madagascar, le Zimbabwe, le Botswana, la Namibie, la Tanzanie, le Lesotho, le Swaziland ainsi qu’en Inde. Depuis ses débuts en tant que petite chaîne de supermarché en 1979, la marque Shoprite a acquis une précieuse expérience de la vente sur le marché émergent. Au cours des années, il est également devenu l’une des marques les plus fiables d’Afrique du Sud.
Divorce après 20 ans d’idylle
La société Shoprite Madagascar est classée dans la SA ou Société anonyme. Elle exerce principalement dans le métier de la grande distribution. Fort d’une quarantaine d’années d’expérience, le groupe Shoprite est la plus importante chaîne de supermarché sur le continent africain. Cela fait plusieurs années que les supermarchés en alimentaire ont été introduits en Afrique du Sud et par la fusion ou le rachat par un des premiers groupes de distribution PEPKOR. En octobre 2002, dans le cadre de son expansion régionale dans l’océan Indien, le groupe rachète les fonds de commerce de sept filiales du groupe GMM SA dont cinq supermarchés CHAMPION, un entrepôt, un laboratoire frais magasin. La filiale du groupe Shoprite Madagascar SA a donc repris les activités des cinq supermarchés en introduisant petit à petit les normes commerciales du groupe. La marque Shoprite est l’un des leaders de la distribution alimentaire en Afrique du Sud et est, selon une étude de marché indépendante, la marque de choix de la plus forte proportion de consommateurs sud-africains.
FinancialAfrik
L’exemple vient d’en haut ! Pour être logique en soi-même ou dans le dessein de manifester l’honnêteté intellectuelle envers lui-même, le Chef de l’Etat met en pratique ce qu’il avait annoncé à Iavoloha dans la soirée du dimanche 15 août, jour de l’Assomption, lors de l’installation du nouveau Gouvernement. Apparemment, le choix de la date ne fut pas fortuit. L’Assomption, une fête chrétienne catholique signifie en substance « l’élévation de l’esprit ». A Iavoloha, l’ambiance de la cérémonie se voulait être de la transcendance sinon le survol de tous les débats et des appréhensions !
Avant de passer au rituel de la nomination des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay Christian, le troisième du genre à compter du janvier 2019, le Chef de l’Etat a bien voulu jeter les bases du cadre de travail. En réalité, Rajoelina recadre le pourtour de la manière avec laquelle tous les ministres sont tenus de se conduire. Entre autres, il enjoint les anciens et nouveaux nommés à descendre sur terrain. La mission confiée à chaque membre du Gouvernement, consistant à redresser dans les meilleurs délais le pays, ne peut pas être effective que dans la mesure où il ou elle se déplace sur terrains pour s’enquérir des réalités sur place. On ne doit pas rester confiné au bureau. Les travaux sur table ne reflètent pas forcément les vécus de la population. On risque de planer dans les nuages ! Le Président l’a bien dit net et clair que « vous n’êtes pas nommés ministres pour … s’engraisser au bureau ! » Décidément, le locataire d’iavoloha veut en découdre avec l’immobilisme et la nonchalance flagrante du désormais ancienne équipe. Cette image d’un Gouvernement lourdaud, cabine avancée et la nuque potelée, qui peine à se déplacer ni à courber l’échine ne rime plus avec les exigences du moment. C’est du passé !
Et le Chef de l’Etat, en sa qualité de leader donne l’exemple à suivre qui d’ailleurs vient d’en haut, dit-on. La semaine qui vient après la cérémonie d’Iavoloha du dimanche 15 août, le Président Rajoelina était allé voir sur place l’avancement des travaux relatifs à la réalisation du projet présidentiel « Miami » à Toamasina. Il ne se contente point des rapports ou des comptes rendus qu’on lui présente à son bureau. La tournée dans l’Est l’amène à constater de visu la finition de la nouvelle aire de repos pour les transporteurs et les usagers de la RN 2 à Sahamamy. En effet, il descend et discute sur place. On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Il évite de se faire servir uniquement dans son Palais. Il faut aller voir soi-même les réalités du pays.
A souligner que « descendre sur terrain » ne se limite pas uniquement sur le sol malagasy, il pourrait aussi s’agir d’un déplacement sous d’autres cieux afin de pouvoir discuter directement avec de vrais interlocuteurs sur le concept des intérêts mutuels là où ils se trouvent.
La complexité des problèmes auxquels la population endure, entre autres l’inflation, s’explique par le fait que les hauts responsables directs ne daignaient même pas descendre sur terrain et étudier sur place les voies et issues capables de contourner le problème comme c’est le cas actuellement avec le nouveau titulaire et bien d’autres.
Ndrianaivo
Réorganisation. L’intérim à la tête du ministère des Mines et des Ressources stratégiques est dorénavant confié au Premier ministre Christian Ntsay. La passation entre le numéro Un du Gouvernement et celui qui a tenu l’intérim, l’ancien ministre des Mines et de Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a eu lieu hier à Ampandrianomby. L’ancien ministre avait expédié les affaires courantes à la tête de ce département ministériel depuis maintenant plus d’une semaine. Au lendemain de la formation du Gouvernement, cet ancien ministre avait passé le flambeau au nouveau ancien ministre Brice Randrianasolo. Cependant, ce dernier, avant même de pouvoir s’installer dans ses bureaux, faisait face à un déferlement de critiques l’obligeant à prendre de lui-même la décision de démissionner quatre jours après sa nomination.
Ceci étant dit, le Premier ministre, intérimaire au ministère des Mines et des Ressources stratégiques, a immédiatement pris ses marques. Une rencontre avec les hauts responsables au niveau de ce département ministériel a succédé à la cérémonie de passation de service. Rencontre au cours de laquelle il a été discuté de la prise en main du ministère et des nouvelles orientations dans la gestion des ressources minières du pays. Il serait, selon le ministre intérimaire, que les richesses du pays ne participent pas au développement du pays. Un constat qui mérite d’après le Premier ministre un redressement, qui passe notamment par plusieurs étapes telles que la réforme des lois régissant le secteur minier, le rapatriement des devises ou encore la lutte contre le trafic des ressources du pays.
Quatre fauteuils importants encore vacants
Le poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques cherche donc un titulaire. Il en est de même pour le poste de sénateur occupé par Imbiki Herilaza ainsi que celui de député occupé par Raymond qui attendent également d’être réattribués. Les deux parlementaires ont quitté leurs postes respectifs, après avoir été nommés ministres au sein du nouveau Gouvernement. Herilaza Imbiki, sénateur nommé sur le quota du Président de la République et vice-président du Sénat, a été nommé Garde des Sceaux et ministre de la Justice. Le député d’Antsiranana II, Raymond a lui été nommé pour occuper le poste de vice-ministre chargé de l’Elevage auprès du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
Les deux se retrouvent obligés de mettre entre parenthèses leurs mandats de parlementaire. La nomination des remplaçants de ces deux parlementaires est attendue dans les prochains jours après la saisine de la Haute Cour constitutionnelle, effectuée par les chefs des deux Chambres. Dernier poste vacant, celui de gouverneur de la Région d’Anôsy. Comme les deux cités auparavant, Jerry Hatrefindrazana a intégré le Gouvernement lors du dernier changement au niveau de celui-ci. L’ingénieur a été installé au fauteuil de ministre des Travaux publics. La nomination de son successeur à la tête de la Région d’Anôsy est ainsi également attendue.
La rédaction
C’est aujourd’hui que s’ouvre à l’hippodrome de Longchamp (Paris) l’édition 2021 de la Rencontre des entrepreneurs francophones(REF). Un rendez- vous annuel organisé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) pour le secteur économique des autres pays de différents continents. Pour cette année 2021, l’attention de ce groupe du patronat français se tourne vers Madagascar représenté par le Président de la République, Andry Rajoelina, qui en est l’invité d’honneur. Ce statut lui octroie le privilège d’ouvrir officiellement l’édition 2021 de la REF à travers un discours d’ouverture qu’il prononcera à l’endroit de l’assistance ce jour vers 15h00 (heures malagasy).
La mise en valeur des produits de Madagascar, durant cette rencontre, tient à cœur le Président Andry Rajoelina d’où la tenue d’une exposition des articles « made in Madagascar » pendant tous les événements qui entrent dans le cadre de ce voyage économique en France. Le Président malagasy présentera aussi aux investisseurs étrangers les potentialités que Madagascar peut leur offrir.
Forte présence des opérateurs malagasy
En outre, quatre ministres accompagnent le Président de Madagascar à ce déplacement, à savoir Patrick Rajoelina (ministre des Affaires étrangères), Andry Ramaroson (ministre de l’Energie), Joël Randriamandranto (ministre du Tourisme) et Sophie Ratsiraka (ministre de l’Artisanat). Une forte présence des opérateurs économiques de la Grande île ainsi que les représentants de différents groupements GEM, GEFP, SIM constitue un fait important qui marque ce rendez – vous d’affaires.
Ces membres de la délégation économique malagasy vont tenir d’ailleurs à cette première journée de la REF 2021, une réunion avec leurs homologues du Maroc. Un choix dicté certainement par le lien historique entre les deux pays. Et dans la matinée de demain, c’est au tour du MEDEF de rencontrer les dirigeants d’entreprise de Madagascar avant la « Conférence fermée de haut niveau » initiée par le groupe Jeune Afrique prévue se tenir en fin d’après-midi. Ainsi à partir d’aujourd’hui jusqu’à vendredi, Madagascar sera au centre des évènements économiques du milieu francophone à Paris.
La Rédaction
Une semaine après le début de la deuxième phase de la campagne de vaccination anti-Covid-19, environ 8 000 personnes sur 197 001 individus attendus affichent un schéma vaccinal complet à Madagascar. « A la date d’aujourd’hui (ndlr : hier), 7 901 personnes réparties dans tout Madagascar ont reçu les deux doses requises, c’est-à-dire les doses complètes », a confirmé le docteur Rivomalala Rakotonavalona, directeur du programme élargi de vaccination (DPEV) auprès du ministère de la Santé publique (MINSANP). Et d’ajouter que seuls huit Districts sanitaires dont la livraison s’effectue par avion n’ont pas encore reçu leurs doses. Les 116 autres ont déjà commencé l’inoculation de la deuxième et dernière dose auprès de leurs centres de vaccination respectifs.
Notons que depuis hier, la Commune urbaine d’Antananarivo a ouvert officiellement trois sites de vaccination, situés au stade Malacam à Antanimena, au CSB II Andravoahangy et celui de Namontana. Ils sont accessibles du lundi au vendredi, de 8h à 16 h, uniquement pour la deuxième dose.
Rappelons que ces individus intégralement vaccinées ne disposent pas de garantie absolue contre cette maladie virale puisqu’aucun vaccin ne protège à 100 %. Toutefois, le vaccin amoindrit considérablement les risques de formes graves et donc d’hospitalisation. Une raison qui amène les autorités sanitaires malagasy à sensibiliser la population sur le respect des gestes barrières. Ce sont notamment le port du masque obligatoire, la distanciation sociale d’un mètre et le lavage systématique des mains.
Distribution du vaccin « Johnson & Johnson » en septembre
Toujours d’après ledit responsable de la campagne vaccinale à Madagascar, l’administration du vaccin Johnson & Johnson, don du Gouvernement américain à travers l’initiative Covax, ne va plus tarder. Plus précisément, celle-ci ne va plus attendre la fin de la distribution de la deuxième dose, comme l’ont toujours avancé les autorités sanitaires malagasy. « Par respect aux personnes concernées ayant attendu 8 à 12 semaines, nous avons priorisé la deuxième dose avec le vaccin AstraZeneca. Et afin d’éviter un rassemblement massif au niveau des sites de vaccination, nous allons attendre deux semaines à compter du premier jour du lancement avant de procéder à l’inoculation du vaccin Johnson & Johnson. D’autant plus que la validité de ce dernier s’étend jusqu’au mois de décembre », a expliqué le docteur Rivomalala Rakotonavalona.
K.R.