dimanche, 15 août 2021

La une du 16 août 2021

Publié dans La Une


Dans un contexte de marché de l’emploi en berne, créer son emploi a de quoi séduire. Absence de qualifications requises, indépendance financière, entrée dans une « famille »… telles sont les promesses du marketing multiniveau (MLM), un modèle économique discret qui connaît un certain succès actuellement dans la Grande île.

«Une solution sera élaborée d’ici 72 heures». Ce sont en ces mots que le fondateur de la plateforme Antares, Alex Richter, a apaisé les craintes de ses «investisseurs» et «partenaires» éparpillés aux quatre coins du monde entier, dans une vidéo diffusée en six langues, sur Youtube. Antares rencontre en effet quelques difficultés depuis vendredi dernier. Ses activités sont complètement paralysées depuis. En se basant sur les explications fournies par les responsables, la cause principale de cette paralysie est l’arrivée des autorités au siège social de la plateforme. «Selon les explications des régulateurs, une procédure de vérification a été lancée à l’égard de la plateforme pour une durée de 60 jours. L’accès au compte personnel est donc bloqué. Le travail d’assistance technique a été arrêté. La possibilité de retirer et de déposer des fonds a été suspendue ainsi que l’accumulation des retours sur investissements et des bonus des partenaires», a annoncé le fondateur d’Antares dans son intervention.
Toutefois, pour le responsable, cette intervention n’a rien d’anodine pour la plateforme. «On s’attendait à cette vérification. Cela devait arriver tôt ou tard. Nous nous sommes déjà préparés à cela, sauf que nous ne nous attendons pas à ce que cela arrive si tôt. Nous l’avons prévu vers la fin de l’année. Mais nous ne pouvons que faire face à la réalité» soutient Alex Richter, avant d’adresser une demande personnelle à tous les membres de la plateforme. «C’est le moment de montrer au monde que nous sommes forts. Il n’est pas nécessaire de paniquer, de se prendre la tête, de courir dans l’appartement que tout est perdu. Cela ne fera qu’aggraver votre cas. Nous avons déjà une solution en tête face à ce problème. Et nous allons nous en sortir en tant que gagnants», exhorte le responsable. Dans ce sens, une solution devrait émerger dès aujourd’hui. «Tout va changer le 16 août», a-t-il annoncé. L’équipe technique d’Antares s’est plongée sur le sujet en effet durant toute la fin de semaine.
«Ce n’est qu’une diversion de plus», Rovaniaina, une étudiante en économie à l’université d’Antananarivo.
«C’était déjà couru d’avance ! L’histoire de Bernard Maddoff se répète. C’est pourquoi, j’ai toujours déconseillé mes proches de s’aventurer dans ce genre d’ «investissement» pour ne pas dire tout simplement «arnaque». Je n’ai pas envie de décourager ceux qui se sont lancés sur cette plateforme, mais toutes les structures pyramidales comme Antares finissent toujours par se désagréger tôt ou tard, au moindre problème. De mon avis, cette paralysie de tout le système d’Antares n’est qu’une diversion de plus. Un moyen de convaincre de nouvelles personnes qu’Antares est une plateforme fiable, faisant gagner de l’argent à ses adhérents. Les responsables font alors croire qu’il y a un problème et qu’ils ont trouvé la solution. Et les inscriptions vont ensuite fuser ! Et c’est leur but final, parce que sans nouveaux adhérents, Antares ne pourra plus fonctionner. Cependant, ce n’est pas bien de s’en prendre aux personnes qui sont déjà à terre. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait».
«Tout confirme que la plateforme Antares n’est pas une arnaque», Adolphe, fonctionnaire et membre de la plateforme.
«J’ai déjà essayé un système de Ponzi quelques années auparavant. Je confirme qu’avec ce genre de système, l’arrêt se fait du jour au lendemain, et ce sans répondre ni à vos mails ni à vos différentes sollicitations, avec un système technique à la ramasse. Je comprends alors parfaitement que les gens aient peur. Et c’est tout à fait normal, surtout s’ils ont eu de mauvaises expériences comme moi. Sauf que jusqu’à maintenant, tout confirme que la plateforme Antares n’est pas une arnaque. Le service technique a toujours répondu à tous les mails. Lorsque la plateforme fixe un objectif ou une date butoir, elle s’y tient, même si c’est juste pour communiquer que les travaux nécessitent un délai supplémentaire. Je trouve également que son site est particulièrement accessible. Pour moi, si c’était une arnaque, ils ne se seraient pas donner autant de mal, au contraire. C’est pourquoi je dis à mes compères : soyez patient, moi j’y crois encore ! ».

Publié dans Economie


Christian Maillaud, un ex-gendarme français, défrayait la une de la presse malagasy dans les années 2000. La semaine dernière, il a été arrêté en France après y avoir vécu en cachette durant plus de six mois, et cela, suite à un mandat d’arrêt délivré par un juge pour appel à l’insurrection et à la désobéissance envers les gendarmes français. Cette figure des milieux « complotistes », selon la qualification de la presse française, faisait parler de lui, par deux fois à Madagascar.

En 2003, Christian Maillaud qui résidait à l’île de La Réunion, a été contacté par une mère de famille française en instance de divorce avec son mari malagasy. Un divorce houleux entre le couple mixte dans la mesure où le Tribunal français a confié la garde des enfants à la mère avec un droit de visite pour le père et également durant les vacances. Or, il s’agissait d’une décision tout à fait contraire de celle du Tribunal malagasy qui a accordé cette garde au père qui habitait à Madagascar. Lors d’un séjour de vacances de ses deux filles à Madagascar, le père a profité de l’occasion pour les « retenir » auprès de lui, fort de ce verdict du Tribunal malagasy.

Privée de ses filles pendant deux longues années, la mère, qui avait entre-temps des problèmes avec la Justice malagasy suite aux plaintes déposées par son ex-époux, a sollicité Christian Maillaud de soustraire ses filles aux mains de leur père et de les ramener à l’île de La Réunion où elle vivait à l’époque. Réputé comme être du côté des victimes, l’ex-gendarme français accède à la demande de la mère de famille. Il débarquait ainsi à Madagascar. Après la reconnaissance des lieux et avoir noté les habitudes des deux filles ainsi celles que de leur papa, il décida de passer à l’action.

Christian Maillaud récupéra les deux filles à la sortie de l’école et leur montra une vidéo de leur maman qui leur demandait de suivre le monsieur. Auparavant, il a pris soin de louer un avion-taxi qui les a emmenés à l’île Sainte-Marie où l’ex-gendarme comptait rallier l’île de La Réunion en bateau avec les fillettes. Or, il s’agissait d’un kidnapping raté, suite à l’alerte donnée par le père et peut-être à la dénonciation du pilote. De cette aventure ratée, Christian Maillaud a fait parler de lui pour la première fois dans la Grande île. Détenu à la maison d’arrêt d’Antanimora après cet enlèvement raté en attendant son procès, il risque 15 années de prison. Cependant, après quelques mois de détention, il a réussi à s’enfuir de la prison et quitter Madagascar. Fier de lui, il narra son évasion à la presse une fois en terre française.

 « J’ai fait office de pharmacien de garde. Le médecin de la prison me prenait en sympathie, ce qui m’avait permis d'effectuer de fréquents séjours à l’hôpital militaire de Tananarive. De là, je planifiais mon évasion. Elle commencait par de brèves sorties nocturnes, au cours desquelles les gardiens se contentaient d'empocher quelques billets. Ils me croyaient simplement fêtard, alors que je constituais une équipe de trois voyous, couteau entre les dents. J’ai fixé la date de mon évasion pour le 27 juin en espérant que l’alerte serait retardée par les nombreuses festivités qui avaient lieu sur l’île », racontait-il aux journalistes français. Il a réussi lors de cette première étape. Mais une fois qu’il est arrivé sur la côte Est malagasy, le bateau censé le transporter à l’île de La Réunion n’était pas au rendez-vous. « Je suis parti dans la brousse. Deux mois de cavale. La presse malagasy a relaté mon évasion et publié ma photo », annonçait-il fièrement. Par la suite, il est parvenu à convaincre un skipper à qui il expliquait que son visa de séjour à Madagascar est périmé et qu’il doit quitter le pays. A bord d’une pirogue à voile, il a débarqué à Mayotte pour rejoindre ensuite en avion l’île de La Réunion.

Des aventures, Christian Maillaud, surnommé le « Zorro blanc », possède des tonnes à raconter. Il est très connu par la Justice française également pour les mêmes raisons par rapport à ses méfaits à Madagascar et avait déjà passé de nombreuses années dans des prisons de France.
La Rédaction

Publié dans Société
dimanche, 15 août 2021

A l’assaut !

Gouvernement de combat ! D’attaque ! Bref, à l’assaut ! Le binôme décideur finira par accoucher un nouveau Gouvernement. L’attente dure mais cela vaut bien le coup ! Evitant d’émettre quelques avis que ce soit sur ceux ou celles qui seront choisis, il vaut mieux se concentrer sur l’essentiel. Quelle que soit l’allure sinon l’ossature de la nouvelle équipe, elle aura certainement comme mission première : combattre les maux qui éreintent, dans tous ses états, le peuple.
Evidemment le dosage « politiques-technocrates » n’est chose facile à composer. Personne n’était pas sans savoir la volonté affichée de Tsimbazaza d’intégrer au Gouvernement. Dans un sens, il y a une part de légitimité. Sous d’autres cieux, on respecte dans la formation du Gouvernement la configuration politique au sein du Parlement. Non seulement, le PM est issu de la majorité mais des élus émanant de cette majorité doivent figurer dans le nouveau Gouvernement. De ce fait, il appartient au Chef de l’Etat, assisté de son fidèle PM, de bien doser la « sauce » car il ne peut pas se passer du service des techniciens ou technocrates compétents surtout dans les domaines appropriés.
A peine nommés, les membres du nouveau Gouvernement descendront au front. La bataille contre les irrégularités de tout genre les attend. Personne n’a droit à l’erreur. Redoublants et nouveaux élus doivent sans tarder retrousser la manche et mettre la main à la pâte. On a besoin des ministres immédiatement opérationnels sur terrain maitrisant le minimum des arcanes du métier dont il est question pour chaque Département.
Les tenants et aboutissantsdu problème de l’inflation méritent d’urgence une dissection précise. Les premiers responsables du ministère, les nouveaux espérons-le, en charge du Commerce se concerteront dare-dare avec tous les acteurs évoluant dans la transaction des PPN, allant des grossistes aux détaillants. Il ne faut jamais occulter tous les détails des problèmes de faire en sorte que des solutions pérennes puissent être établies. Il faut oser prendre des mesures de représailles contre les grossistes et les détaillants indélicats. N’oublions pas que nous sommes en période d’« état d’urgence » ou de « nécessité nationale ». Le Gouvernement est habilité à prendre des mesures d’exception pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.
Le cas particulier de la rentrée scolaire ne doit pas passer inaperçu. Il ne faut pas laisser seuls les parents écrabouillés par les prix iniques des fournitures scolaires et des frais exorbitants pour le besoin des réinscriptions. L’image de « laissés- pour-compte » ou d’être « oubliés » ne passe plus !
Les coupures intempestives d’eau et d’électricité de la JIRAMA attendent impatiemment et urgemment une nouvelle stratégie. Une autre priorité que le Gouvernement n’a aucune excuse pour se défiler. Non seulement, on fait avaler la couleuvre aux usagers en payant une facture salée, « Optima » oblige, mais on leur impose des sacrifices insoutenables. D’autres cas aussi urgents que prioritaires exigent des issues.
Un Gouvernement de combat qu’il faut au pays, capable intellectuellement, techniquement et…physiquement de se mettre à l’assaut contre tous les ennemis du quotidien de la population. Des ministres aptes à livrer un féroce combat contre le malheur qui sévit à la population. Les obstacles majeurs qui freinent le développement rapide de la Nation doivent être écartés.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Un accouchement difficile pour le nouveau Gouvernement du Premier ministre Christian Ntsay. En effet, si la présentation de l’équipe remaniée devait se faire hier après-midi à 16 h au palais présidentiel d’Iavoloha, cela n’a finalement eu lieu que vers 18 h. Certains citoyens qui suivaient attentivement cet évènement important avaient même pris leur mal en patience. En tout cas, ce « Gouvernement d’actions » a réservé de nombreuses surprises en accueillant 22 nouvelles recrues dont de nombreuses figures connues dans différents domaines. A titre d’exemple, l’ancien PDS d’Antananarivo et non moins candidat à la présidentielle de 2018, Edgar Razafindravahy qui occupe désormais le poste de ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. La nomination de Patrick Rajoelina au poste de ministre des Affaires étrangères a également déjoué tous les pronostics. Parmi les grosses surprises d’hier figure également Sophie Ratsiraka, fille du défunt Président Didier Ratsiraka, qui est aux commandes du nouveau ministère de l’Artisanat.
Si l’ancien Gouvernement comptait 25 membres, la version remaniée est composée de 32 membres dont trois vice-ministres et deux secrétaires d’Etat. 10 ministres parmi les membres de l’ancien Gouvernement ont été reconduits à leur poste ou mutés à un autre département ministériel. Ce deuxième cas concerne notamment Tinoka Roberto, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports qui est désormais titulaire des Transports et de la Météorologie. Son ancien ministère est désormais occupé par le député Hawel Mamod’Ali.

Un changement décisif
Certains ministères ont été scindés en deux, à l’instar du ministère du Tourisme.La présence de 3 vice-ministères - respectivement en charge de l’Elevage, de la Reforestation et enfin de la Jeunesse - constitue également une particularité de ce nouveau Gouvernement.Ce changement apparait comme décisif pour le régime du Président Andry Rajoelina qui entame son second mi-mandat. Si le locataire d’Iavoloha envisage de briguer un second mandat, ce qui est fort probable, il devra à tout prix concrétiser ses 13 « Velirano ». Il l’a d’ailleurs souligné dans son discours d’hier en insistant sur des mots-clés comme « obligation de résultats », « rapidité », etc.
Cela fait plus d’un an et demi que le Gouvernement n’a pas fait l’objet d’un remaniement.Le dernier en date remonte au mois de janvier 2020. Entre-temps, celui-ci a subi quelques retouches, notamment au niveau du ministère de l’Education nationale, celui de l’Enseignement technique ou encore le ministère de la Population. Sitôt après leur nomination, les 31 membres du nouveau Gouvernement ont participé à leur premier Conseil des ministres dirigé par le Président de la République.
La Rédaction

Publié dans Politique


Un message clair. Le Président Andry Rajoelina n’est pas allé par quatre chemins pour exposer le devoir qui attend les nouveaux membres du Gouvernement nommés hier. « Nous n’avons pas le droit à l’échec. On doit réussir ensemble pour le peuple malagasy », a – t – il déclaré. Cette nomination effectuée un dimanche, et de surcroit, un jour d’Assomption n’est pas fortuite selon le Chef de l’Etat. Une étape qui permet d’ouvrir une nouvelle page dans la gestion des affaires nationales. A l’issue d’une évaluation menée conjointement pas le Président et le Premier ministre, certains des anciens membres du Gouvernement ont été remerciés, d’autres reconduits et d’autres mutés à d’autres départements.
Chaque ministre est lié à un « contrat – programme – résultat » qu’il est tenu de signer et qu’il se doit d’honorer. « Vous avez été choisis parmi tant d’autres pour faire mieux et plus vite. J’espère que vous mériterez la confiance qui vous a été donnée », souligne encore le locataire d’Iavoloha. Ce « Gouvernement d’actions » selon les termes du Président aura la lourde tâche de travailler sans relâche en vue d’impacts mesurables pour tous les Districts de la Grande île. D’autant plus que le régime entame la 2ème partie de son mandat, la concrétisation de tous les « Velirano » est donc plus qu’impérative.
Rapidité et efficacité
Il ne manque pas de relever quelques caractéristiques de ce nouveau Gouvernement : la priorité donnée au genre et à l’équilibre régional avec des représentants d’Analamanga, Matsiatra- Ambony, Androy, Anosy, Menabe, Alaotra- Mangoro, Diana. Néanmoins, l’homme fort du pays soutient que les Malagasy ne sont qu’un, quelles que soient l’origine et la provenance.
Pour le futur, le Président se dit confiant, tout en soulignant l’importance de la rapidité et l’efficacité. Il a également martelé la cohésion qui doit animer les membres de l’Exécutif. Le peuple malagasy sera ainsi le premier à contrôler les actions des ministres.
Il a d’ores et déjà donné un aperçu de ce que devrait être la mission d’un ministre. « Il faut faire des descentes sur le terrain, écouter la population et apporter des solutions. Un ministre n’est pas là pour faire de la théorie », a indiqué le numéro de l’Exécutif. Les consignes sont claires : les ministres doivent travailler dur mais en toute transparence et droiture dans l’intérêt de la Nation. « La population attend des résultats. Nous sommes des serviteurs du peuple et de la patrie » a enfin rappelé le Chef de l’Etat, pour la énième fois, avant d’adresser ses vœux de réussite à la nouvelle équipe gouvernementale.
La Rédaction

Publié dans Politique

Réduire le délai d’intervention dans le 5ème Arrondissement d’Antananarivo ainsi que les Communes périphériques. Tel est le principal avantage de la mise en place d’une nouvelle caserne des sapeurs-pompiers à Analamahitsy. Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), l’a précisé lors de l’inauguration de cette nouvelle infrastructure, le 13 août dernier. Une cérémonie honorée de la présence des autorités ainsi que des représentants des partenaires. 15 agents sapeurs-pompiers assurent le fonctionnement de cette caserne de proximité, 24 heures sur 24. Celle-ci dispose d’une capacité d’accueil de 3 véhicules d’incendie et d’un véhicule de secours. Outre les bureaux, un dortoir, une cantine et une salle d’accueil pour les invités, sans oublier les toilettes, la caserne d’Analamahitsy dispose également d’un coin d’entretien des équipements d’intervention. Selon les informations recueillies,  Lotus Immobilier fait partie des partenaires de la CUA dans la mise en place de cette nouvelle caserne.

Quinze véhicules opérationnels
72 ans d’existence au service des habitants en détresse d’Antananarivo et ses périphéries. Les sapeurs-pompiers se chargent non seulement de maîtriser les incendies mais aussi de secourir d’urgence les personnes en détresse ou encore d’éviter les dangers, entre autres les maisons en cours d’effondrement ou les arbres envahissants. « Au départ, il y avait à peine 4 véhicules d’incendie. Aujourd’hui, 15 sont opérationnels dont 10 véhicules d’incendie, 3 autres pour secourir les victimes, un véhicule 4X4 et un camion BEA », informe le maire de la Municipalité d’Antananarivo. Actuellement, 214 sapeurs-pompiers sont en activité, y compris les 50 agents récemment embauchés. Un recrutement de 50 nouveaux agents est prévu l’année prochaine. D’un autre côté, 200 bouches d’incendie, réparties dans différents Fokontany, sont  opérationnelles.
En 2020, le corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo est intervenu dans 292 cas d’incendie, dont 235 enregistrés dans la ville des mille et 57 autres déclarés dans les Communes périphériques. Ces 5 dernières années, le nombre d’incendies n’a cessé d’augmenter, non seulement à cause du non-respect du plan d’urbanisme, notamment avec les maisons en bois et construits illégalement, ou encore la promiscuité. Le travail des pompiers s’avère très difficile à cause des problèmes liés à l’accès dans certains quartiers. De plus, les interventions trainent avec la distance et les embouteillages, d’où la mise en place des casernes de proximité. Outre le siège à Tsaralalàna, Ambohimanarina et Analamahitsy abritent aussi des casernes.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Publié dans Société


Si l’administration de la première dose du vaccin Covishield a pris fin le 17 juin dernier, les autorités sanitaires malagasy procèdent actuellement à la distribution de la deuxième dose. Plus précisément, à partir de demain, et cette fois-ci avec son homologue l’AstraZeneca. La Direction du programme de vaccination élargie (DPEV) auprès du ministère de la Santé publique entame l’injection des 200 000 doses aux 197 001 personnes ayant reçu la première dose. Outre le grand public dont les personnes ayant déjà reçu leurs premières doses, ces vaccins AstraZeneca vont en priorité aux personnels de santé et les personnes vulnérables. « Ce sont notamment les bénéficiaires de la première dose durant la première semaine de la campagne vaccinale, c'est-à-dire entre le 10 au 17 mai dernier, qui seront les premiers bénéficiaires. Particulièrement pour la Région d’Analamanga, seul le site de vaccination mis en place au Centre hospitalier universitaire Joseph  Ravoahangy Andrianavalona  (CHU-JRA) reste opérationnel. A Antsirabe I, six CSB II, le Centre thermal ainsi que le Service médical inter-entreprises d'Antsirabe (SMIA) vont être aussi accessibles », a expliqué le directeur de la DPEV, docteur Rivomalala Rakotonavalona. Et de poursuivre que le déploiement des doses destinées aux régions va également commencer ce jour. 
Notons que l’AstraZeneca est l’homologue du vaccin Covishield, produit par le "Serum Institute of India" (SII), administré lors de la première dose. Les deux vaccins sont donc considérés comme équivalents puisqu’ils sont produits selon la même formulation. Il suffit de les transporter et de les stocker à des températures comprises entre 2 et 8° C.
Les 200 000 doses de vaccins AstraZeneca, offertes par le gouvernement français, ont été réceptionnées hier par le ministre de la Santé publique ainsi que celui des Affaires étrangères et en présence du représentant du système des Nations Unies à l’aéroport international d’Ivato.  Il s’agit de la troisième livraison de vaccins contre la Covid-19 après le Covishield pour Madagascar, dans le cadre de l'initiative Covax.
Par ailleurs, l’inscription à l’administration du vaccin Johnson&Johnson continue via  le site web https://vaksiny.gov.mg/#/signin?from=/ et au niveau des CSB II d’Antananarivo et ses périphéries.  Quant au centre de vaccination à l’hôpital Befelatanana, les missionnaires, les étudiants les Forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, les personnels de santé et les personnels vulnérables plus de 55 ans sont prioritaires.

K.R.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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