Avec la crise sanitaire, bon nombre de parents se ruent vers la circoncision collective. Outre la prise en charge durant et après l’opération en cas de complication, certains organisateurs utilisent la technique moderne de circoncision afin de diminuer la douleur de l’enfant et de préserver l’hygiène. Comme à l’accoutumée, le Groupe Sodiat, représenté par le Polyclinique d’Ilafy, organise une circoncision collective pour la Commune rurale d’Ankadikeky-Ilafy. Hier,  40 petits garçons âgé d’un à 5 ans ont été circoncis. Cette année, c’est la Commune d’Ankadikely qui a pris en charge l’opération, contrairement aux années précédentes. La participation du Groupe Sodiat concerne l’approvisionnement en médicaments nécessaires durant et après l’opération, ainsi que la distribution de jouets et friandises pour les enfants, selon le représentant de la Polyclinique  d’Ilafy.
Cette année, le nombre des enfants circoncis a été limité à cause de la pandémie et l’urgence sanitaire. Et ce sont les parents qui ont déjà effectué l’inscription de leurs enfants l’année dernière qui ont été priorisés. En effet, cette circoncision de masse organisée par la Polyclinique est la plus attendue des parents. « Elle a été suspendue l’année dernière, mais nous avons préféré attendre, bien que d’autres opérations effectuées par d’autres organisations aient déjà réalisées dans notre Commune », soutient Ravao, parmi les bénéficiaires.
Le but de cette circoncision collective est d’alléger les dépenses des parents et de les soutenir en cette période de crise. Effectivement, la plupart d’entre eux se ruent vers la médecine traditionnelle à cause de la cherté de l’opération. Néanmoins, les enfants courent un grand risque avec cette pratique. Actuellement, le coût d’une circoncision varie aux alentours de 50 000 à 400 000 ariary selon la méthode utilisée.
Anatra R.




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dimanche, 01 août 2021

La une du 02 août 2021

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Premières prestations de services. Des milliers de jeunes femmes, mères de famille et enfants se sont rués hier à Antsahalava, Fokontany d’Ambolamena, dans la Commune de Bongatsara pour profiter de différents services de santé gratuits. En une journée, environ 4 179 personnes ont été sensibilisées autour de la santé familiale et des maladies non transmissibles. Principalement dans le cadre de la première activité de la clinique gynécologique mobile, remise le 23 juillet dernier par le Japon au ministère de la Santé à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), 109 femmes ont effectué une échographie. « Je profite de la gratuité de la prestation pour examiner mon état de santé. En tant que femme et mère de famille, je dois m’en soucier, plus particulièrement après mon dernier accouchement qui m’a laissé quelques séquelles. Malheureusement, le manque d’argent ne me permet pas de consulter régulièrement un gynécologue ou autres professionnels de santé », a témoigné Fara, mère de deux petites filles. Et elle n’était pas la seule qui a profité de cette occasion. Edwige, une jeune maman d’une vingtaine d’années, s’est également dépêchée sur place pour un suivi médical suite à un accouchement par césarienne.
Selon Rahelonirina Faramalala, chargée du Programme de santé de la reproduction et de planning familial, ledit véhicule médicalisé offre des services gratuits de consultation pré-natale, échographie, vaccination, dépistage des IST/VIH, planification familiale et de sensibilisation relative à la santé de la reproduction. « La clinique est équipée de tables d’examens, appareils échographiques, réfrigération des médicaments, toilettes, … », a-t-elle souligné. Ces propos ont été secondés par Ngoy Kishimba, Représentant par intérim de l’UNFPA Madagascar : « Pour des soins assurés, nous programmons des formations sanitaires à l’endroit des prestataires de services. A cela s’ajoute l’apport d’équipements pour un service de qualité ». Pour le ministre de la Santé publique, Pr Rakotovao Hanitrala Jean Louis, la mise à disposition d’un professionnel de l’échographie demeure actuellement primordiale. Il a aussi avancé qu’une femme a en moyenne 5 enfants. Madagascar doit en même temps prioriser le recours au planning familial ainsi que la résolution du problème des femmes lié à la fistule obstétricale.
Notons que ladite clinique gynécologique mobile va prochainement rejoindre le sud de Madagascar pour appuyer les deux autres qui ont été remises en février 2020. A cette occasion, elle va toujours fournir des services gratuits de santé intégrés à cette population devenue très vulnérable. A titre d’information, les deux cliniques mobiles déjà actives depuis février 2020 ont déjà servi à 4 003 nouveaux utilisateurs en planification familiale. A cela s’ajoutent 3 199 femmes ayant bénéficié de consultations prénatales et post-natales ainsi que 2 602 hommes et femmes en âge de procréer ayant bénéficié de traitement d’IST. En outre, 19 160 femmes et jeunes filles, 9 227 hommes et jeunes garçons ont été aussi informés et sensibilisés sur la planification familiale.


1 393 consultations en une journée
Santé de proximité. Afin de renforcer la lutte contre les maladies, surtout celles non transmissibles, d’autres services en plus de la planification familiale ou encore l’échographie à travers la clinique mobile, ont attiré des milliers de bénéficiaires, hier.  Ce sont notamment le test de diagnostic rapide Covid-19, le déparasitage, la radiographie, la circoncision, la vaccination, le dépistage et la prise en charge de la malnutrition, le groupage sanguin et le don de sang, l’écoute et les conseils, la consultation en santé mentale. Il s’agissait aussi du dépistage et la prise en charge du diabète, le dépistage VIH, du cancer du col de l’utérus, HTA, de déficience auditive, soins de l’oreille et de la cataracte, l’extraction dentaire, la consultation ophtalmologique. « Le bilan récapitulatif des prestations effectuées à Bongatsara a fait état de 1 393 consultations dont 366 consultations ophtalmologiques. 248 individus se sont aussi présentés à la dentisterie, 83 ont été enregistrés au déparasitage et 22 enfants ont été circoncis », a rapporté le docteur Rakotoarison Vincent, directeur de la lutte contre les maladies transmissibles (DLMT).
K.R.


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Une visite hautement symbolique. Le Président de la République, Andry Rajoelina a reçu, samedi dernier, au Palais d'Etat d'Iavoloha, une délégation de hautes personnalités, envoyées par Felix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de l'Union africaine. La délégation dirigée par Nicolas Kazadi Kadima, ministre des Finances et ambassadeur itinérant de la RDC a apporté un message de soutien du Président Tshisekedi au Président Andry Rajoelina suite à la tentative d'attentat qui visait une élimination physique de l’homme fort du pays. Un message qui témoigne des liens d'amitié entre les deux hommes d’Etat et qui s’inscrit dans la lignée de la vision panafricaine et stratégique du mandat du Président Tshisekedi à la tête de l'Union africaine, celle d’« une nouvelle Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur l’arène internationale ».
Le respect des principes démocratiques et de bonne gouvernance, la promotion de la justice sociale, le respect de la dignité humaine et la consolidation de la solidarité africaine sont autant de points qui tiennent à cœur le numéro un de l’Union africaine. Par ailleurs, cette audience fut également l'occasion d’échanger sur des aspects liés à la coopération bilatérale, notamment la redynamisation de la coopération économique entre Madagascar et la RDC ainsi que les engagements communs sur des enjeux régionaux, panafricains et internationaux.
La Rédaction

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dimanche, 01 août 2021

Logique éclatement

Clash au sein de l’Opposition du moins à l’intérieur de l’ancien parti au pouvoir Tiako i Madagasikara (TIM) fondé et dirigé par Ravalomanana Marc, l’ancien Chef d’Etat.
En effet, les deux figures de proue, Me Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera, de l’émission « Miara-manonja », très prisée par les sympathisants de Ravalomanana ont pris le large. Députés TIM, la première dans le 1 er Arrondissement de Tanà-Ville et le second dans la circonscription d’Ambatondrazaka, Hanitra et Fidèle se démarquent ou plus exactement se libèrent provisoirement ou définitivement de la tutelle encombrante de leur guru, le dictateur-né Ravalomanana. L’avenir nous le dira jusqu’à quand résisteraient-ils ? Est-ce une fracture réelle ou un … cinéma tout court pour amuser la galerie ?
Quoi qu’on dise, la « fugue » qui défraie la chronique des deux bouillants députés et consorts résulte des frustrations de longue date. En fait, partager le même chemin sous la houlette de Ravalomanana relève d’un parcours du combattant. Un parcours difficile et humiliant voire usant ! En effet, l’ancien laitier, dit Ramose, n’offre jamais à ses proches collaborateurs, à ses compagnons de route ou de lutte l’occasion d’exprimer leurs avis. Ravalo dicte et ne laisse aucune chance de concertation au sein de l’état-major du parti. Il décide de tout et tout le monde se soumet et exécute ! A la longue, la situation est humiliante sinon révoltante ou encore frustrante ! L’éclatement ne peut pas être que prévisible encore plus logique.
L’épineuse question relative au choix du chef de l’Opposition à l’Assemblée nationale divise les ténors du TIM. Un choix qui normalement doit se cadrer dans la loi Brunel Razafindratsiandraofa, député d’Ikongo. Une loi nouvellement adoptée par les deux Chambres et validée par la HCC selon laquelle le poste de chef de l’Opposition, vice-président de l’AN, revient à un ou une parlementaire. Une disposition que Ravalomanana rejette catégoriquement du fait que son rêve s’évanouit définitivement. Adieu veau, vache, cochon ! Par contre, les élus TIM qui constituent le principal bloc de l’opposition à Tsimbazaza ont manifesté leur volonté de marcher avec.
Sur le plan général, il est impensable de croire à une quelconque unité de l’Opposition. Le RMDM se trouve en permanence au bord du clash. D’ailleurs, une bonne partie des formations de ladite plateforme, qui refuse le jeu personnel du président, a déjà claqué la porte. Ravalo avec quelques alliés fidèles tentent par tous les moyens de sauver le meuble. Dans la vie d’un parti, l’éclatement est souvent inévitable ! De toute façon, en politique l’unité durable n’existe pas ! Tout est question de jeu d’intérêts.
Attention donc ! Gare à la majorité au pouvoir. D’aucuns savent que l’IRD est constitué d’une myriade de formations politiques ayant soutenu le candidat n° 13 à l’élection présidentielle de 2018. Après la victoire sans conteste et reconnue par tous de Rajoelina Andry, on continue le chemin ensemble tout en partageant le gâteau. Mais il faut dire haut et fort et sans état d’âme que l’IRD n’est pas à l’abri de … l’éclatement. Au fur et à mesure où le prochain scrutin présidentiel approche, à mi-mandat, on sent déjà la fumée. Tout le monde doit veiller au grain en premier lieu le locataire d’Iavoloha du moindre signe précurseur annonçant un éventuel clash ou éclatement.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Le résultat est là. La nouvelle tarification « Optima 3 » a été mise en place par la compagnie Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) en vue d’unifier les tarifs dans toutes les Régions du pays. Cette optimisation des tarifs d’électricité débouche notamment sur l’amélioration des recettes de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, mais allégera également les charges pour les ménages les plus vulnérables. Ces objectifs sont plus ou moins atteints aujourd’hui. En effet, « Optima 3 » a été appliquée depuis le mois dernier, après un essai concluant au mois de juin. « Après un premier mois d’application, nous avons pu constater une baisse de la facture d’électricité pour plus de 90 % de nos abonnés. Nous avons fait une comparaison des factures avec la tarification Optima 3 et celle avec les tarifs appliqués en 2020 », se réjouit Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA. « Je viens de payer ma facture aujourd’hui. Et j’ai vu une déduction entre 15 000 et 18 000 ariary de ma dernière facture du mois dernier. Je me réjouis de ces économies, surtout en ces temps difficiles. Auparavant, j’ai figuré dans le tarif 21 car je gère une gargote. Mais j’ai décidé de basculer vers les tarifs dédiés aux PME. Et voilà le résultat ! Toutefois, malgré cette baisse de la facture, j’essaie quand même d’optimiser au maximum l’utilisation du courant pour que ma facture continue de baisser », témoigne Mahefa, gérant d’une gargote du côté d’Ambanidia. La tarification « Optima » fait ainsi son effet, comme l’ont promis les responsables au niveau de la JIRAMA.
Pour rappel, comme l’ancienne tarification, la nouvelle grille se divise toujours en quatre catégories, à savoir le tarif « Social », « Economique », « Confort » et « Super Confort », sauf que plusieurs points ont été modifiés pour préserver toutes les catégories de clients de la JIRAMA, comme la mise en place des trois tranches pour atténuer le surcoût de la surconsommation des clients.

Cas particuliers

Cependant, certains clients ont quand même observé une hausse de la facture à payer. C’est le cas de Marie, une enseignante à la retraite, habitant du côté des 67 Ha. Après comparaison de sa facture du mois de juin et celle du mois de juillet, elle a vu que sa consommation a augmenté. « Elle est passée de 71 au mois de juin à 77 au mois de juillet. Ma facture d’électricité est alors passé de 22 700 à 27 284 ariary, soit une hausse de 4 584 ariary », détaille-t-elle. Ceci montre donc que toute hausse ou baisse de la facture dépend considérablement de la consommation d’énergie et pas seulement des tarifs appliqués par la JIRAMA. C’est pourquoi, la compagnie s’active actuellement à la sensibilisation des consommateurs à l’économie d’énergie et à la lutte contre la surconsommation. 

Rova Randria

Publié dans Economie


 Franck Todisoa Rabearison, le dernier athlète malagasy aux couleurs de la Grande île, vient de terminer sa prestation ce dimanche. Il a fini 8ème de sa série de qualification au 400m. Effectivement, la sensation de voir la couleur d’une médaille olympique dans notre escarcelle ne sera pas encore pour cette édition pour Madagascar. L’île rouge se contentait encore de faire une simple figuration aux plus grands évènements sportifs planétaires.
Pas de nouveau record pour Franck Todisoa Rabearison ce dimanche à Tokyo. Le sprinteur malagasy sur 400m a terminé sa course avec 1sec 60/100 de retard sur son propre record qui est aussi le record de Madagascar (46sec 80/100). Courant sur la deuxième ligne dans la sixième et dernière série de qualification, il a bouclé son tour de piste à 48sec 40/100, soit 3sec 45/100 derrière le Néérlandais Liemarvin Bonevacio, vainqueur de la série (44sec 95/100). Franck Todisoa Rabearison, qui était le dernier athlète malagasy encore en lice dans ces jeux de Tokyo 2020, a terminé 8ème de la sixième série du premier tour du 400 mètres hommes. Il a réalisé néanmoins un temps encourageant, qui est sa meilleure performance de la saison.
 Franck Todisoa Rabearison clôture ainsi l'aventure des Malagasy à ces Jeux olympiques de Tokyo 2020 où six athlètes malagasy y ont participé à savoir les frères Andriantsitohaina en haltérophilie, Damiella Nomenjanahary en judo, Murielle Rabarijaona et Mickaël Rasolonjatovo en natation et Franck Todisoa Rabearison en athlétisme.
Malgré le chou blanc, l’édition 2020 de Tokyo restera dans les annales du sport malagasy avec l’apparition du président du Comité olympique malagasy et de l’UAJ, Siteny Randrianasoloniaiko qui a remis la première médaille d’or à la judokate française des moins de 63kg.

Publié dans Sport


Crainte de l’instabilité. La volatilité des petites activités génératrices de revenu en cette période de pandémie représente la principale raison qui pousse les micro-entrepreneurs à hésiter à l’alternative d’emprunt pour démarrer ou développer un petit commerce. « Durant la période de confinement total de quelques mois sur la majeure partie du territoire national, on a enregistré une baisse considérable d’entrepreneurs ruraux à contracter un emprunt. Les gens ne sont pas certains de pouvoir rembourser le prêt dans le délai prévu. Pour diverses raisons, beaucoup se sont résigné à l’abandon de leurs activités en attente des jours meilleurs. Jusqu’à présent, les chiffres ont du mal à redécoller malgré la reprise des activités économiques après le déconfinement », raconte un agent de recouvrement travaillant dans une agence de microfinance située dans le sud de la Région d’Analamanga, sur la RN7. Ce dernier, par ce récit, avance que la crainte des micro-entrepreneurs repose surtout sur l’incertitude de pouvoir rembourser leur prêt. D’ailleurs, à l’époque, les activités étaient toutes mises en veilleuse avec le confinement. « Nous avons contracté un prêt un peu avant la deuxième vague de confinement. La fermeture des frontières régionales a stoppé net notre projet et a anéanti totalement notre activité. On avait de l’argent en main mais on n’a pas pu investir comme on l’aurait voulu. On a préféré reporter les échéances de remboursement jusqu’à présent ».

Surendettement
L’accès au crédit et au micro-crédit agricole reste un problème dans nombreux pays du Sud, notamment pour les petites exploitations les plus vulnérables. A Madagascar, la faiblesse des infrastructures rurales et le niveau important de la pauvreté compliquent d’autant plus le développement agricole du pays. Les débats actuels sur l’efficacité du micro-crédit dans la lutte contre la pauvreté mettent en avant la question des indicateurs de performance à utiliser. Aujourd’hui, la microfinance concerne environ 19 % des foyers. Cependant, il lui faut couvrir une plus grande proportion de la population, car le secteur bancaire classique ne touche que 4 % des foyers. Ensuite, les Institutions de petite taille doivent se professionnaliser davantage et s’approprier par exemple des systèmes de gestion informatisés. Ces derniers permettraient notamment de se connecter avec la plateforme de « centrale de risques », créée pour lutter contre le surendettement. Mais la professionnalisation est aussi vitale, explique notre agent de recouvrement.
Hary Rakoto

Publié dans Economie


« L’enquête avance à grande vitesse ». C’est par ces mots que le Procureur général près la Cour d’Appel, Berthine Razafiarivony, a débuté son point de presse hier dans son bureau. L’occasion pour elle de dresser un état des lieux par rapport aux enquêtes menées dans le cadre de l’affaire de tentative d’élimination physique du Président de la République Andry Rajoelina. Après les premières arrestations, il y a une dizaine de jours, la magistrate informe que jusqu’à hier, 21 personnes ont été interpellées et auditionnées, dont 12 gendarmes ou militaires en activité composés de 5 généraux, 2 capitaines et 4 sous-officiers, indique le PGCA. 4 gendarmes et militaires étrangers à la retraite aussi ont été interpellés et auditionnés. Il en est de même de 5 civils. A l’heure actuelle, 14 de ces personnes interpellées sont placées en garde à vue, indique la patronne du Parquet. Aucune précision n’a toutefois été donnée sur le statut de ces personnes toujours en garde à vue.
En tout cas, d’après le PGCA, ces interpellations ont été permises grâce à « toutes les informations recueillies par le biais de l’exploitation des résultats des perquisitions téléphoniques et d’autres sources d’informations ont permis l’identification de plusieurs personnes impliquées dans cette affaire ». En effet, elle indique que durant les perquisitions menées chez les principaux suspects, un Franco- malagasy et un Français, « des appareils numériques et informatiques ont été saisis ». En outre, « l’examen des appels téléphoniques de ces deux hommes ont permis la découverte de plusieurs correspondances numériques ainsi que des documents corroborant les intentions des prévenus ».
Preuves tangibles
Le PGCA parle notamment d’un document intitulé « Budget du projet Apollo 21 » qui formule « un point stratégique et politique opérationnel détaillé et chiffré pour neutraliser et éliminer 5 autres personnalités politiques malagasy dont le PRM et en même temps renverser le Gouvernement actuel et prendre le pouvoir » et d’un « courriel adressé à une compagnie d’exploration et d’extraction pétrolière pour une demande de coopération et de financement ont été découverts ». Plusieurs correspondances par messagerie instantanée avec de nombreuses personnes de la scène institutionnelle publique malagasy ont été aussi saisies, explique le PGCA.
Confirmant les informations ayant déjà fuité dans la presse récemment, la magistrate précise qu’une somme équivalente à 900 millions d’ariary en espèces, un fusil à pompe calibre 12 avec 6 cartouches, ainsi que deux véhicules de marque Nissan Patrol et Nissan HardBody, ont été saisis par les Forces de l’ordre durant les perquisitions.  Pour la chef du Parquet de la Cour d’Appel, « actuellement les preuves matérielles entre les mains des enquêteurs sont tangibles et ont permis d’identifier les principaux instigateurs de l’opération ». Elle s’est logiquement refusée de communiquer des détails sur le compte-rendu des déclarations des interpellés « dans le respect du secret de l’enquête ». Elle s’est contentée d’affirmer que l’enquête « face à ces faits graves », confiée dès le départ à la Police nationale et à la Gendarmerie qui travaillent de concert avec les équipes du Parquet d’Antananarivo, suit son cours.
La rédaction




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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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