lundi, 09 août 2021

La une du 10 août 2021

Publié dans La Une


Intolérable et abject. Des qualificatifs utilisés par le Président Andry Rajoelina, avant – hier au cours de l’émission spéciale diffusée sur la chaîne nationale, pour évoquer le plan « Apollo 21» qui visait à perpétrer un coup d’Etat et éliminer le Chef de l’Etat. Trois semaines après les révélations par la Procureure générale auprès de la Cour d’Appel d’Antananarivo (PGCA), Berthine Razafiarivony des tenants et aboutissants de l’affaire, le Président en a finalement parlé ouvertement. D’emblée, il a réitéré que le fait que cette tentative macabre ait été empêchée relève, avant tout, de la bénédiction de Dieu. L’intervention de dimanche fut l’occasion pour le locataire d’Iavoloha de donner plus de détails sur les phases du plan « Apollo 21 » dont le budget d’exécution était estimé à 5 millions d’euros. Apollo qui emprunte le nom d’un programme d’atterrissage de la NASA sur la lune.
A en croire les révélations du Président, le plan en question comportait 4 phases : la phase Houston (conduite des opérations de déstabilisation sociale au sein de toute l’administration), la phase allumage (neutralisation de 5 personnalités emblématiques du régime, rémunération des responsables de sécurité, indemnisation des troupes et leaders syndicaux et des organisations de Société civile), la phase décollage, et enfin la mise sur orbite.
Projet de recrutement de 15 commandos étrangers
Selon toujours les explications du Président, le projet d’attentat a été échafaudé par un vaste réseau. Les instigateurs avaient pris le soin d’infiltrer les services d’armement et de sécurité. Ils auraient également prévu le recrutement d’une quinzaine de commandos étrangers qui devaient s’introduire dans le pays. Des détails qui font froid dans le dos et qui poussent à faire un rapprochement avec les dernières actualités relatives aux récents décès de deux Présidents :   celui du Président Tchadien, Idriss Deby déclaré officiellement le 20 avril dernier et celui du Président haïtien Jovenel Moïse, assassiné par une bande de 25 commandos à sa propre résidence le 7 juillet dernier.
Concernant le dénommé Paul Maillot Rafanoharana, l’un des présumés cerveaux du projet d’attentat, le Chef de l’Etat a martelé qu’il n’a jamais été son conseiller diplomatique. « Je ne l’ai vu que deux fois, la première fois fut au cours d’un entretien durant lequel il voulait être nommé ambassadeur de Madagascar en France. Une demande à laquelle je n’ai pas accédé. La seconde fois fut au cours d’un évènement religieux », explique le Président.
L’homme fort du pays a souligné que l’heure est plus que jamais à l’unité et la solidarité car il est question de souveraineté nationale. Le Président étant avant – tout l’emblème de la République et qui plus est, est le dirigeant de tous les Malagasy. Aucun scénario similaire à celui de l’époque du lieutenant-colonel Richard Ratsimandrava ne devrait plus jamais se reproduire.
La Rédaction

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Le comité monétaire de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) vient d’effectuer la revue  trimestrielle de la politique monétaire, en fin de semaine dernière. La situation économique actuelle ainsi que les perspectives pour les mois à venir ont constitué les points focaux abordés. Ainsi, sur le secteur réel impactant directement sur la population, les observations du comité monétaire de la Banque centrale annonce un constat sur une accélération de l’inflation au cours de ces derniers mois. La variation annuelle de l’Indice des prix à la consommation (IPC) a été de 6,1 % en juin 2021, contre 3,9 % un an plus tôt. Les hausses les plus élevées ont touché les PPN, dont la variation moyenne a atteint 8,0 %. Le renchérissement de 7,8 % du riz en est une des causes principales. Les prix de l’énergie sont restés peu ou prou stables avec une variation annuelle de 1,8 %. L’inflation sous-jacente, laquelle est en étroite relation avec l’évolution de la monnaie, s’est située à 6,0 %. Selon les responsables de la BFM, l’évolution de la situation est difficile à prévoir car la pandémie induit une incertitude latente sur l’activité économique pour cette année 2021. D’ailleurs, les améliorations observées dans certains secteurs sont plombées par les manifestations de nouvelles mutations de la Covid-19 qui menacent le pays autant que le reste de la planète. « Le résultat des études témoignent d’un ralentissement de l’activité économique durant le deuxième trimestre, en raison notamment des mesures sanitaires encore indispensables pour endiguer la pandémie. Néanmoins, les entreprises des secteurs primaire et tertiaire sont optimistes pour les mois à venir quant à l’évolution de leurs activités », d’après le comité monétaire. Une façon pour ces responsables de garder une note positive sur leurs observations malgré la réalité à laquelle la population fait face avec l’inflation galopante constatée depuis quelques temps et impactant considérablement sur le pouvoir d’achat de la majorité des ménages.
Hary Rakoto

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lundi, 09 août 2021

Tuerie aux oubliettes !

Le carnage de 10 août d’Iavoloha sous la trappe ou pire dans la bassefosse. Avons-nous tous la mémoire courte collective ! Sinon, le pays serait malade d’une amnésie générale ! Autrement, la volonté collective de ranger aux oubliettes cette tragédie d’Iavoloha.
Il y a trente ans de cela, jour pour jour, le 10 août 1991, les éléments de la garde présidentielle du Palais d’Iavoloha mitraillèrent à balles réelles et sans sommation du haut des hélicos les manifestants venus nombreux à Mandrimena. Et ces derniers avaient été dispersés sans ménagement. Les morts se comptèrent par dizaines. Certains affirmaient par centaines sans compter les victimes portées disparues. Ce fut un véritable « carnage » !
Imbu d’un sentiment profond de légitimité, on s’interroge « Madagasikara serait-il un pays où l’on tue, où l’on abat des vies humaines sans que justice soit faite ou du moins des éclairages sur les tenants et aboutissants du carnage ? ». Devrait-on le rappeler qu’il s’agit des morts d’hommes !
Les Arméniens gardent toujours en mémoire vive et collective le génocide dont des milliers de leurs concitoyens ont subi durant l’occupation turque en 1915-1923. Trente mille Arméniens ont péri suite aux attaques barbares de l’armée ottomane. Chaque arménien se remémore la tragédie en réclamant toujours que justice soit faite.
En 1971, dans le Sud du pays, des centaines de partisans au combat que menait le leader charismatique Monja Jaona mourraient. Jusqu’à ce jour, personne n’est en mesure de clarifier le drame. Même topo sur la tuerie sur la place du 13 Mai 72 ! En 1975, le 11 février, le Chef de l’Etat le Colonel Ratsimandrava a été abattu à Ambohijatovo-Ambony. Quarante-six ans après, aucun d’entre nous n’est en mesure de savoir l’identité exacte du ou des commanditaires de cet acte odieux. Certes, il y avait eu le « Procès de l’affaire Ratsimandrava ». De la mascarade, selon certains observateurs qui se désolent de la volonté des responsables successifs à laisser sans suite des crimes barbares de ce genre. Ce sont des menus fretins qui comparurent devant le juge. Le 10 août 1991, des victimes tombèrent sous les balles des éléments de la garde présidentielle. Où en sommes-nous ce 10 août 2021 ? Soit, trente ans après ! Et que dire de la tuerie d’Antaninarenina du 7 février 2009 ! Les proches attendent toujours du sort à réserver de la disparition brutale de leurs chers.
Le pays en connait trop des morts d’hommes non élucidés ! Le silence criant autour de ces tueries gêne l’opinion. Il suffit de se mettre à la place des familles directes ou des amis. On a perdu des maris ou des fils, des frères ou des sœurs, des amis intimes ou autres dont la plupart d’entre eux figurent dans la liste des portés disparus. Il faut un minimum d’un sens humain pour respecter la douleur des uns et des autres et rendre hommage à ceux ou à celles qui ont payé de leurs vies des vicissitudes des hommes. Il a fallu qu’on verse du sang pour qu’on daigne prendre conscience de la lutte.
Pour le cas du 10 août 1991, le locataire d’Iavoloha de l’époque n’a jamais voulu abandonner le douillet palais qu’au prix du sang versé par ces martyrs.
Ndrianaivo

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La journée internationale de la jeunesse 2021 (JIJ2021) sera célébrée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ce 12 août à l'institut national de la jeunesse à Carion. Cette activité soulignera la journée internationale de la jeunesse et vise à reconnaître l’implication de jeunes citoyens et citoyennes âgés entre 12 et 29 ans auprès de la communauté.
Inscrite à la politique jeunesse du MJS, cette activité en sera à sa première édition. Plus d’une vingtaine de jeunes demeurant sur le territoire malagasy seront répartis dans diverses catégories.
Former les jeunes et développer leurs compétences pour faciliter leur intégration sur le marché de l’emploi . Tel était l’enjeu de la septième journée mondiale des compétences des jeunes.  Un grand carnaval y sera programmé à partir de 08h30, suivi de la cérémonie de célébration en soi ainsi que de conférences-débats axées sur trois thèmes à savoir "transformer les systèmes alimentaires : l'innovation des jeunes pour la santé humaine et planétaire", "l'engagement des adolescents et des jeunes" et enfin "une bonne nutrition, garant d'une génération saine.  Diverses animations culturelles y seront organisées durant l'après-midi, a-t-on communiqué.
Recueillis par E.F.

Programme
8:30 : Carnaval
9:30 : Ouverture officielle
11:00 : Conférences-débats axées sur trois thèmes
    - Salle 1: "Transformer les systèmes alimentaires : l'innovation des jeunes pour la santé humaine et planétaire"
   - Salle 2 : "Engagement des adolescents et des jeunes"
   - Salle 3 : "Une bonne nutrition, garant d'une génération saine"
13: 30 : Hetsika ara-kolontsaina

Publié dans Sport


A leur aise. Les épreuves écrites du baccalauréat, session 2021, ont débuté hier par la philosophie et la langue vivante. Particulièrement, dans le plus grand centre de la Grande île, notamment au Lycée moderne Ampefiloha (LMA), les sujets bien scellés, destinés à la première demi-journée, y sont arrivés vers 6 h du matin. Une heure et demie après, les 1 765 candidats inscrits au sein de ce centre d’examen, répartis dans 65 salles de classe, ont pu découvrir le sujet qui leur a été réservé. Et en général, la réaction fut positive : « Il s’agit de thèmes qui ont été déjà proposés durant la période de révision ou encore des sujets récemment abordés ». Pour Dauphine, une des candidats ayant choisi la série A2, le sujet 1 dans l’épreuve de philosophie l’a beaucoup captée. « J’ai été inspirée par le sujet et il m’a été plus ou moins aisé de remplir ma feuille de copie, contrairement à d’habitude », nous a-t-elle confié. Pour quelques professeurs de philosophie questionnés, ils ont été aussi satisfaits des sujets proposés. Notons que cet établissement a enregistré 29 absents sur les 1 765 inscrits. 205 agents dont 8 chefs de centre ont assuré le bon déroulement de cette première journée.

Deux candidats victimes d’un vol à la tire
Convocation, carte d’identité nationale, trousse et d’autres affaires personnelles ont toutes disparu en une fraction de seconde pour deux candidats au baccalauréat inscrits au centre d’examen LMA, hier. C’était au niveau de l’arrêt-bus Fiaro Ampefiloha que l’un d’eux s’est fait volé ses affaires, tandis que la deuxième victime a été approchée par les malfaiteurs du côté d’Anosy. D’après les explications fournies par Manjato Rasamimanana Eddy, chef de centre au Lycée Moderne Ampefiloha, les responsables ont immédiatement réagi en fonction de leur attribution face à cette situation. « Notre préoccupation a été de leur permettre de poursuivre les épreuves du baccalauréat. Nous avons demandé toutes les informations leur concernant, à savoir leurs noms, numéro d’inscription, contacts d’urgence. Une fois ces données obtenues, nous sommes passés à la vérification de la véracité des informations en se servant de leurs fiches individuelles. Une remontée d’information auprès de l’Office du baccalauréat a été par la suite réalisée. Et suite à des contrôles à leur niveau, ils ont pu obtenir un duplicata de leur convocation », a expliqué ce responsable.
Par ailleurs, un autre candidat a rencontré un problème de santé durant cette première journée. Celui-ci a été victime d’une allergie. Son médecin traitant a été contraint de se dépêcher sur place afin de procéder à une injection et à lui remettre aussi des médicaments.
K.R.

Publié dans Société


Que des vols en aller simple uniquement. Suite aux déclarations du Président de la République, AndryRajoelina, avant-hier, concernant l’organisation des vols de rapatriement, la compagnie aérienne nationale malagasy a mis en place un programme de vols pour ce mois d’août et le mois prochain. « Cinq vols seront respectivement organisés à partir du 19 août prochain jusqu’au 19 septembre, dans le sens Antananarivo-Paris mais aussi Paris-Antananarivo. Le premier vol du 19 août partira de Paris pour rejoindre la Capitale », expliquent les responsables au niveau de la compagnie aérienne dans une communication officielle. En tant que vols de rapatriement, leur accès sera donc soumis à certaines conditions, principalement les vols Paris-Antananarivo. Seules les personnes disposant de motifs impérieux de voyage sontadmissiblessurces vols. « Pour le vol Paris-Antananarivo, les voyageurs devront alors avoir, avant l’achat du billet d’avion, des documents prouvant le motif impérieux du voyage comme la fin de séjour, la fin d’un contrat de travail ou encore la fin de soins médicaux, mais aussi une autorisation de l’Etat pour retour à Madagascar avec attestation sur l’honneur d’un engagement de non-sortie de Madagascar jusqu’à l’ouverture des frontières. Les voyageurs devront également être de nationalité malagasy, ou du moins détenir un passeport malagasy ou un laissez-passer délivré par les ambassades malagasy », détaille le communiqué d’Air Madagascar.
Pour éviter que ces mêmes personnes sortent de nouveau du pays, l’engagement de non-sortie de Madagascar jusqu’à l’ouverture des frontières sera donc remis à la Police des frontières malagasy, qui contrôleront les allers-retours des voyageurs. 
Outre ces modalités administratives, les personnes rapatriées devront également se soumettre aux conditions sanitaires en vigueur depuis le début de la pandémie. « Elles devront présenter un test PCR négatif 48 à 72 heures avant le vol et signer un accord écrit pour un test PCR négatif à l’arrivée. Elles devront aussi effectuer un confinement strict de cinq jours et avoir une réservation à l’Hôtel Carlton, à l’Ibis Hotel & Spa ou encore à La Villa Verte. Une attestation de réservationd’hébergement au sein du complexesportif de la CNaPS à Vontovorona est aussi acceptable. Les frais de confinement seront à la charge des personnes rapatriées », rappelle le ministère des Affaires étrangères.
Pour ceux qui voyagent dans le vol Antananarivo-Paris, ils devront se conformer aux recommandations de l’Etat français. En tout cas, l’aller simple est au prix de 911 euros pour la classe économique. Toutefois, la compagnie aérienne applique des tarifs à partir de 730 euros pour les personnes en provenance d’autres pays et devant rejoindre Paris pour prendre leur vol de rapatriement.
L’inscription et tous les documents sont à transmettre à l’adresse  « fampodiana Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  »  ou à l’ambassade de Madagascar à Paris. La liste des voyageurs sera soumise à l’approbation des autorités malagasy.
Rova Randria

Programme de vols de rapatriement
Vols Antananarivo-Paris
19 août 2021
22 août 2021
28 août 2021
12 septembre 2021
18 septembre 2021
Vols Paris-Antananarivo
20 août 2021
23 août 2021
29 août 2021
13 septembre 2021
19 septembre 2021

Publié dans Economie

Partout sur les routes nationales, nombreux cas de braquage ont été signalés. Les véhicules de transport en sont souvent les victimes. Les faits survenus au cours du week-end dernier reflètent bien cette situation alarmante. La nuit du dimanche dernier, le sang a giclé sur la RN2, précisément au niveau de la localité de Bekalalao. Là, l’un des deux assaillants armés qui ont tenté de prendre d’assaut un camion semi-remorque, a finalement péri sous les balles des gendarmes.

D’après une source, les malfaiteurs ne s’étaient guère attendus à ce que des éléments des Forces de l’ordre aient escorté le poids-lourd. « De toute façon, les gendarmes ont promptement ouvert le feu sur les agresseurs avant même que ces derniers aient pu esquisser le moindre geste. L’un d’eux fut mortellement atteint tandis que l’autre bandit a réussi à s’échapper », confie cette même source.

En réalité, ces bandits ont gagné une sinistre réputation par le fait qu’ils n’ont pas cessé de perpétrer ce genre de forfait dans la Region. Une situation qui a obligé la Gendarmerie à les surveiller de plus près.

En parallèle, la situation s’est déroulée autrement sur la partie ouest du pays, précisément à Maintirano. Samedi matin dernier, deux taxis-brousse furent les cibles de ces coupeurs de route, au nombre de trois. Armés de fusils et autres objets tranchants, les assaillants ont tendu une embuscade sur les deux véhicules qui roulaient à la queue leu leu. Des debris de pavés placés en travers de la chaussée ont alors empêché les taxis-brousse de continuer leur route. Qui plus est, cette dernière est dans un piteux état qui n’offre aucune chance à tout conducteur, si chevronné soit-il, à éviter un tel piège. Pire, les agresseurs ont torpillé les véhicules à coups de projectiles constitués de morceaux de pierres. Les vitres ont volé en éclats. Après quoi, les coupeurs de route ont fait sortir tous les passagers des minibus. Ces derniers s’étaient ainsi fait déposséder de leurs affaires, et notamment des liquidités. Il a fallu une bonne trentaine de minutes pour les bandits pour dévaliser les victimes. Bien que la Gendarmerie ait été informée, puis a ouvert une enquête sur cette affaire, aucun suspect n’avait été encore pris, du moins jusqu’à présent.

Franck R.





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Le vaccin anti-coronavirus de Sinopharm, produit à Pékin (Chine) par « Beijing Bio-Institute of Biological Products Co Ltd », une filiale de « China National Biotec Group » (CNBG) et qui est validé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le mois de mai dernier, va être administré sur le territoire malagasy. Ce vaccin est intégré au dispositif international Covax et est inclu parmi les quatre vaccins recommandés par Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM). Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a annoncé avant-hier l’arrivée pour bientôt de 300 000 doses dudit vaccin de la part du Gouvernement chinois.
Pouvant être stocké dans un réfrigérateur standard à une température comprise entre 2 et 8° C, le vaccin Sinopharm enregistre un taux d’efficacité estimé à 79 % chez les cas symptomatiques ou hospitalisés, tous groupes d'âge confondus. Rapporté récemment par Global Times, le producteur dudit vaccin chinois a annoncé que son équipe de recherche, dirigée par Yang Xiaoming, avait découvert un puissant anti-corps neutralisant contre le variant Delta et qui pourrait être efficace dans le traitement préventif et précoce à court terme de la Covid-19. Utilisant un virus inactivé pour déclencher la production d'anti-corps qui combattent le coronavirus, le processus consiste à tuer le virus avant d'être injecté dans le corps des personnes, de sorte qu'il ne pourra plus transmettre le coronavirus.

Objectif : 50 % de vaccinés
Rappelons qu'aucun vaccin n'offre une protection à 100 %. Il n'empêchera pas nécessairement chaque individu d'attraper le virus ou de tomber malade s'il le fait. La caractéristique la plus importante des vaccins est de prévenir les maladies graves et le décès. A cette fin, tous les vaccins disponibles sont performants.
Aux dernières nouvelles, afin d’atteindre l’immunisation de 50 % de la population malagasy, Madagascar totalise actuellement 1.052.750 doses de vaccin anti-Covid-19. Ce sont notamment les 250.000 doses de Covishield arrivées le 7 mai 2021 et dont 197.001 ont été déjà administrés dans le cadre de la première dose. A cela s’ajoutent les 302.750 doses de Janssen réceptionnées le 27 juillet 2021 et venant du Gouvernement américain. La cargaison de 300.000 doses de Sinopharm ainsi que les 200.000 doses de vaccin AstraZeneca destinées à la deuxième dose attendent encore leur acheminement. Toujours dans cette optique, la Banque mondiale va financer des projets de développement à hauteur de 490 millions de dollars à Madagascar. Les objectifs étant d’accélérer l'acquisition de vaccins contre le coronavirus et d’appuyer des projets porteurs de croissance. Le premier projet, à hauteur de 100 millions de dollars (85 millions d’euros), servira à l'achat de vaccins mais aussi à renforcer les systèmes de santé.
K.R.

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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